Que sait-on à ce jour de la dangerosité des champs électromagnétiques (CEM), ces rayonnements non ionisants qui évoluent dans une gamme de fréquences comprise en 0 et 300 GigaHz ? Et quelle conduite tenir devant un groupe de pathologies attribuée à des CEM ? C’est le propos de la note de positionnement que l’Invs vient de publier.
Deux types de CEM sont à distinguer : les champs de basses et extrêmement basses fréquences (entre 0 et 300 kiloHz), émis notamment par les appareils fonctionnant avec du courant alternatif comme les lignes électriques ou les transformateurs (CEM-EBF), et à l’autre « extrémité » les champs de hautes à extrêmement hautes fréquences (de 3 mégaHz à 300 GHz) dont les radiofréquences (CEM-RF) utilisées en téléphonie mobile, télévision, radiodiffusion FM, radar et communication satellitaire ; ou dans les fours à micro-ondes.
(...)