Orianne, 30 ans, a frôlé la mort après une septicémie liée aux tampons. Ces syndromes sont en recrudescence selon des scientifiques, même s'ils restent rares. Une étude inédite est en cours.
Elle en parle avec distance et douceur. Sans aucune colère, juste avec l'envie d'aider les femmes. « C'est dans mon tempérament », souffle Orianne, attablée au Comptoir, un restaurant de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), à quelques rues de chez elle. Cette chef de projet culturel de 30 ans commence le récit de son calvaire : d'une simple poussée de fièvre au service de réanimation, entourée par une horde de médecins dépassés. Personne ne comprend alors que cette jeune mère d'une petite fille de 2 ans souffre du syndrome de choc toxique lié aux tampons hygiéniques
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