Responsabilité de Monsanto pour défectuosité du produit Le 27 avril 2004, un agriculteur est exposé accidentellement aux vapeurs d’un herbicide qu’il avait acquis auprès d’une coopérative agricole lors de l’ouverture d’une cuve de traitement d’un pulvérisateur.
L’agriculteur, titubant, est conduit à l’hôpital par son épouse. Ce dernier est hospitalisé car il a subi une perte de connaissance, des maux de têtes et des céphalées violentes, des crachats hémoptoïques et une toux irritative. Tous ces signes cliniques révèlent, selon les experts, une atteinte neuronale et respiratoire.
Ce produit commercialisé sous le nom de « Lasso » par la société Monsanto a été retiré du marché en 2007.
Les jurés ont estimé que le Roundup était "un facteur substantiel" du cancer d’un retraité américain. Ils doivent désormais déterminer si Monsanto a sciemment caché les risques
Le tribunal administratif de Lyon a annulé mardi l'autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, un produit désherbant contenant du glyphosate commercialisé par Monsanto. La justice invoque le "principe de précaution". Cette interdiction entre en vigueur dès aujourd’hui.
Un jury américain a condamné vendredi le groupe Monsanto à verser 289 millions de dollars à un jardinier qui a développé un cancer suite à l'utilisation de pesticides du groupe, le roundup et le ranger pro.
La Commission des Sciences, de l’Espace et de la Technologie de la Chambre des Représentants des États-Unis d’Amérique a adressé une lettre au directeur du CIRC, au sujet du classement du glyphosate en « probablement cancérogène ».
Générations Futures révèle dans un rapport paru ce jour comment les études montrant les effets négatifs du glyphosate ont souvent été rejetées de manière injustifiée (non scientifique) lors de l’évaluation.
Beaucoup a déjà été dit sur l’évaluation du glyphosate. Les « Monsanto Papers », l’affaire des copiés/collés du dossier de l’industrie dans le Renewal Assesment Report – rapport d’évaluation des risques (RAR)… montrent que l’analyse des données scientifiques disponibles dans le dossier conduit à sous-estimer la dangerosité de cette molécule. Pourtant un précédent rapport (1) traduit par Générations futures a montré par ailleurs que les preuves de la cancérogénicité du glyphosate étaient disponibles dans le dossier d’évaluation.
À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en 2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et d'experts à l'appui.
C’est l’histoire d’une colère citoyenne, jusque-là quasi inaudible, et d’une lutte contre un écocide, ou crime contre l'environnement, commis en toute impunité par la firme championne des OGM. En octobre 2016, à La Haye, victimes et experts témoignent – une première – devant le Tribunal international Monsanto, au fil d’un édifiant procès symbolique contre le Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, et sa très toxique molécule active, le glyphosate. Cette année-là, quelque 800 000 tonnes de ce "tue-tout" (son surnom en espagnol) ou de ses génériques ont été déversées sur la planète. Si la multinationale a refusé de comparaître, les victimes ont raconté à la barre les conséquences de son épandage : malformations des enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales et destructions environnementales. Éclairé par des scientifiques, cet accablant réquisitoire révèle l’ampleur de ce scandale sanitaire, qu’illustrent des reportages bouleversants sur la tragédie en cours, de la France à l’Argentine en passant par les États-Unis et le Sri Lanka – premier pays à interdire le glyphosate. "Ce pulvérisateur nous a apporté la mort, alors qu’on voulait simplement gagner notre vie", lâche, amer, un riziculteur sri-lankais contaminé.
Une nouvelle étude[1] publiée ce jour par l’équipe de recherche de Christian Vélot, généticien moléculaire à l’Université Paris-Sud[2], montre que les perturbations provoquées par le Roundup® au niveau cellulaire se manifestent à des doses pour lesquelles il n’y a pas encore d’effet visible à l’échelle de l’organisme entier.
Selon les journalistes du Guardian, qui ont analysé une pile de documents internes de Monsanto récemment dévoilés, l’industriel était bien au courant de la nocivité de l’un de ses produits, le polychlorobiphényle (PCB), mais a préféré cacher cette information.
Les PCB ont été commercialisés pendant 44 ans Les polychlorobiphényles (PCB) sont des substances synthétiques qui, de 1935 jusqu’à leur interdiction en 1979, étaient utilisées comme liquides de refroidissement et lubrifiants dans les équipements électriques. Des réfrigérateurs, des peintures et des retardateurs de feu produits entre ces dates sont susceptibles d’en contenir.
Pour sauver le glyphosate, la firme s’en prend à l’agence des Nations unies contre le cancer, qui a classé son produit phare cancérogène. Deuxième volet de notre enquête.
Six mois après le procès citoyen intenté au géant de l’agrochimie, les juges ont rendu, mardi, leur « avis consultatif » et demandent la reconnaissance de l’écocide dans le droit international.
La fusion entre Bayer, groupe chimique et pharmaceutique allemand, et l’américain Monsanto est une mauvaise nouvelle pour les agriculteurs et l’environnement.
Si les pouvoirs publics américains donnent leur feu vert à cette opération (ce qui n’est pas sûr), l’agriculture mondiale sera définitivement entre les mains de trois à quatre géants de la chimie (Monsanto-Bayer, CHemChina-Syngenta, Dow Chemical-DuPont), qui imposeront leurs produits et leur mode de développement.
Les OGM ne sont pas dangereux, avance l’Académie des sciences américaine, mais elle reconnait qu’on y voit pas très clair à moyen-long terme.
Les OGM ne présentent pas de sérieux risques pour la santé et pour l’environnement. L’annonce faite par l’Académie des sciences américaine ne va pas faire plaisir aux associations de protection de l’environnement qui se battent en Europe et en France contre la généralisation des plantes génétiquement modifiées.
Une étude de l'Université de Rennes 1 montre que le glyphosate modifierait le cerveau, la flore intestinale et le comportement de rates. Des effets accentués par les adjuvants ajoutés à la molécule dans les versions commerciales de l'herbicide.
Le célèbre herbicide, notamment commercialisé sous la marque Round Up de la firme Monsanto, provoquerait des modifications du cerveau, du microbiote intestinal (flore intestinale) et du comportement. C'est ce que révèle une étude de L'Irset - Université de Rennes 1, relevée par France 3 Bretagne, menée sur des rats femelles enceintes.
Une étude, publiée le 12 mars par un consortium international de chercheurs, ajoute une nouvelle controverse sur ce produit déjà soupçonné d’être génotoxique ou cancérogène.
Le 10 août 2018, un jardinier de la banlieue de San Francisco a fait condamner la société Monsanto pour ne pas l’avoir prévenu des effets du Roundup, l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Cette première a valu à M. Dewayne Johnson, atteint d’un cancer en phase terminale, des dommages-intérêts considérables : 289 millions de dollars (250 millions d’euros), ramenés en appel à 78,5 millions. En Europe, le glyphosate, principal composant du Roundup, restera autorisé au moins jusqu’en 2022. Si les dangers de nombreux produits chimiques utilisés dans l’agriculture sont de mieux en mieux établis, leur réglementation comme la reconnaissance des dégâts qu’ils ont causés restent un combat difficile, en particulier pour les agriculteurs.
Pour Marie-Monique Robin, la magnitude du scandale sanitaire du glyphosate est supérieure à celui de l’amiante.
C'est à n’y rien comprendre. Des centaines de nouvelles études scientifiques ont convaincu le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), lié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de classer en 2015 le glyphosate, vendu depuis 1975 sous la marque Roundup par le géant des biotechnologies et des pesticides Monsanto, dans la catégorie « cancérigène probable ». Or, comme bien d’autres instances réglementaires à travers le monde, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada a reconduit malgré tout son approbation pour l’utilisation du glyphosate, sur tout le territoire, et ce, pour une nouvelle période de quinze ans.
Les Etats membres de l’Union européenne doivent se prononcer vendredi sur la prolongation de la licence du glysophate, produit controversé largement utilisé dans l’agriculture et le jardinage. La Commission européenne leur propose de la proroger de cinq ans la licence du glyphosate. Pour être validée, cette position doit recueillir le soutien de 16 des 28 Etats membres, représentant au moins 65 % de la population de l’UE.
Un éclairage intéressant dans la polémique sur le Glyphosate. Les liens troubles entre Monsanto et les agences chargées de l'évaluation du Glyphosate ont été soulignés très largement et les activités de lobby développées par la firme sont aussi bien connues. C'est le méchant qui cherche à s'enrichir sans se préoccuper de la nature et des êtres humains.
Là, on lit, non pas une autre histoire qui redorerait le blason de Monsanto, mais une autre face à cette histoire qui tend à montrer que les choses ne sont pas binaires avec les gentils d'un côté face au grand méchant. En effet, l'auteur de l'article montre bien que la lutte contre le Glyphosate masque aussi un aspect mercantile via les procédure judiciaires qui lui sont liées. Il y a énormément d'argent à se faire devant les tribunaux, or un des experts qui combat le Glyphosate serait aussi en plein conflit d'intérêt de ce côté.
Ne soyons pas naïfs dans ce débat qui échappe malheureusement à toute approche rationnelle. Sortons d'une réaction passionnelle. Nous ne sommes pas dans une opposition binaire entre le bien et le mal, une politique publique ne se réduit pas à cette dimension. Il y a des conflits d'intérêt qui viennent jeter un filtre sur le débat objectif, il faut les connaître. Il faut des évaluations partagées et les plus objectives possible qui ne se cachent plus derrière le secret industriel quand un débat devient aussi critique. Mais sommes nous encore prêts à dépassionner ce débat ?
Le glyphosate est un désherbant très répandu produit par Monsanto.Il est reconnu comme cancérigène probable par le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, du glyphosate a été détecté dans 85 % des produits d’hygiène intime en coton. C'est ce qui résulte d’une étude menée par les chercheurs de l’université de La Plata, en Argentine.
Des traces de pesticides toxiques pour les abeilles ont été détectées dans 75% du miel produit dans le monde entier, suscitant l’inquiétude pour la survie de ces pollinisateurs cruciaux pour l’agriculture.
Les concentrations relevées dans 198 échantillons de miel produits sur toute la planète ne sont pas considérées comme dangereuses pour l’homme. Elles sont en effet inférieures au plafond autorisé par l’Union européenne, selon l’étude publiée jeudi dans la revue Science.
Après avoir constaté que 34% des échantillons contenaient des « concentrations de néonicotinoïdes connus pour être nocifs » aux abeilles, les scientifiques ont prévenu qu’une exposition chronique à ces substances pesticides menaçait la survie de ces petits insectes volants. (...)
De nombreux magasins ne respectent pas la nouvelle réglementation et leurs vendeurs ne sont pas assez formés, selon une enquête de la CLCV. Un jardinier pulvérise un produit phytosanitaire sur ses salades
44 % des 158 points de vente contrôlés par l’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) vendent des pesticides dangereux en libre-service. Or, c’est interdit depuis le 1er janvier 2017 (article L. 254-7 du code rural et de la pêche maritime). Les pesticides chimiques les plus à risque doivent désormais se trouver dans un espace dédié, auquel le consommateur n’a pas accès.
Les données récemment divulguées par l’EFSA pour justifier de l’innocuité du glyphosate et appeler à ré-autoriser sa mise sur le marché génèrent encore plus de troubles qu’elles n’aident la recherche indépendante à vérifier la prétendue absence de cancérogénicité du désherbant.
Le Roundup (marque de l'herbicide produit par la compagnie Monsanto) et le glyphosate (herbicide) font beaucoup parler en Europe. Aux Etats-Unis aussi.
Ce mardi, Vince Chhabria, un juge fédéral de San Francisco, a décidé de publier des documents plutôt stupéfiants relatifs au désherbant.
Des fausses recherches signées par des universitaires ?
Selon le New York Times, les documents de la cour dévoilent, tout d'abord, des emails échangés en interne par des employés de Monsanto mais également des courriels échangés par des employés de l'entreprise et ceux d'organismes fédéraux.
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