Sanofi a annoncé l'arrêt immédiat de l'activité de son usine fabriquant la Dépakine, après la révélation par franceinfo d'une plainte de l'association France Nature Environnement.
Les États-Unis et le Royaume-Uni vont investir plusieurs centaines de millions de dollars pour combattre la résistance microbienne aux antibiotiques. Les laboratoires pharmaceutiques réclament un modèle économique pour développer de nouveaux antibiotiques, un domaine dont ils se sont massivement détournés. (...)
Multiplication des scandales sanitaires, inflation du prix du médicament, surconsommation de remèdes, collusions entre la sphère publique et la sphère privée : tous les ingrédients sont réunis pour une situation explosive. Notre système de santé est en péril, menacé par une privatisation rampante.
Si nous en sommes arrivés là, c’est en grande partie en raison de la démission du politique et du poids laissé aux firmes pharmaceutiques dans la fixation du prix des médicaments en France. Tournant le dos à l’innovation, elles privilégient la rentabilité immédiate, au risque de valoriser de « faux » médicaments, inutiles et parfois dangereux, comme en témoignent le drame du Mediator et bien d’autres.
Pour pousser leurs médicaments, les laboratoires emploient les services de médecins leaders d'opinion. Exemple avec les statines, des médicaments inutiles et toxiques pris par 6,5 millions de Français.
Mauvaise soirée pour le lobby du cholestérol, au coeur de l'enquête de Cash Investigation (France 2) diffusée le 14 septembre 2015. Les journalistes exposent les mécanismes par lesquels une poignée de médecins influents, payés par les laboratoires, ont poussé à la consommation de statines (et d'autres médicaments), en dépit des données indépendantes et en dépit du simple bon sens. Des médecins sous influence, qui ont tenté et tentent toujours par tous les moyens d'étouffer toute résistance.
Depuis près de soixante ans, l’idée s’est installée chez les médecins et dans la population que, pour prévenir l’infarctus, il faut avoir un cholestérol bas. Cette théorie, érigée en dogme sous la pression de Big Pharma, a préparé le terrain à une avalanche de traitements contre le cholestérol élevé, à commencer par le tripanolol en 1959, suivi des fibrates, du gemfibrozil, des statines, en attendant – Alléluia ! - les médicaments de dernière génération, les anti-PCSK9 qui promettent de ramener le « mauvais » cholestérol LDL au ras des chaussettes.
Le Dr Michel de Lorgeril (CNRS, Grenoble), le premier, a pointé le caractère absurde de cette course à l’armement anticholestérol dans deux livres retentissants. Longtemps raillé, il voit les études les unes après les autres lui donner raison.
Nous allons voir pourquoi et proposons une alternative simple et économique. Curieusement, la Haute autorité de santé vient d’accepter, en juillet 2014, le remboursement« des traitements hormonaux de la ménopause (THM) » .
Je n’en suis pas surpris tant les laboratoires pharmaceutiques sont efficaces pour convaincre les “spécialistes” en les inondant de publications scientifiques “publicitaires”. Les experts, eux, gobent sans mot dire, sans réfléchir. Est-ce la mode, les labos ou la santé publique qui comptent ? (...)
Vie toxique's insight:
"La ménopause n’est pas une maladie et ne l’a jamais été" !
A la dose maximale quotidienne certains médicaments apportent trop de sel Ces médicaments pourraient augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.
Des chercheurs britanniques s’inquiètent des effets nocifs de la présence de sel dans des médicaments ou des spécialités à base de vitamines et minéraux, qui sont pourtant censés améliorer la santé de ceux qui les prennent. Ils estiment que le public doit être informé des dangers potentiels de ces spécialités.
La preuve que des milliers de signatures et de grèves de la faim ne serviront pas à grand chose, tant que les citoyens ne descendront pas en masse dans la rue en criant « ça suffit !
Le 23 juillet, après une grève de la faim de plus d'un mois menée par des malades de myofasciite à macrophages, ces victimes de l'aluminium vaccinal ont remis à la ministre de la Santé Marisol Touraine toutes les signatures récoltées depuis leur grève (70 000), ainsi qu'un appel des élus de la République soutenant leurs demandes afin de contraindre la ministre à prendre ses responsabilités.
Depuis le 18 juin, l’obésité est considérée comme une maladie aux Etats-Unis. Une décision qui rend le sourire à des laboratoires pharmaceutiques complètement déprimés.
Depuis cette date, 78 millions d’Américains adultes et 12 millions d’enfants sont donc malades et nécessitent donc un traitement.
Ce vote n’était pas acquis. Les échanges ont été vifs entre ceux qui poussaient pour la prise en charge médicale de l’obésité et ceux qui craignaient qu’une telle décision stigmatise les patients et qu’elle ouvre un nouveau grand boulevard à l’industrie pharmaceutique. (...)
Si certains d’entre nous croient encore que nos gouvernements, quels qu’ils soient, ne sont pas les valets des laboratoires et feront un jour le ménage chez nos sénateurs et autres hommes politiques, ils devraient lire l’excellent article de Patrick Mathieu du 1 février 2013, dans Altermonde-sans- frontières. Nous y apprenons que depuis qu’il a été élu sénateur UMP du Vaucluse en septembre 2004, le Dr Alain MILON a pris progressivement les leviers de tout ce qui touche au domaine de la santé au Sénat.
Sylvie Simon dénonce dans cette interview la manipulation des lobbies en général et de l'industrie pharmaceutique en parlticulier. "Aux yeux d'une industrie qui veut gagner toujours plus, il faut créer plus de malades pour vendre plus de vaccins et de médicaments ! Et c'est ce qu'ils font, ils fabriquent des malades !". Sylvie Simon
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PS : je vous conseille fortement le blog de Sylvie Simon dont je publie ici régulièrement des posts.
Une nouvelle étude scientifique publiée dans le British Medical Journal vient de mettre en lumière des conflits d’intérêts entre des laboratoires pharmaceutiques et des médecins afin d’entraver des signalements des effets indésirables de certains médicaments.
Y a-t-il un lien avéré entre la rémunération des médecins et leur jugement vis à vis des effets indésirables ?
Avec cette campagne d'affichage, l'ONG Médecins du Monde souhaitait alerter contre les prix "révoltants" des médicaments, contre le cancer et l'hépatite C notamment.
Mais les panneaux ne seront pas affichés ce lundi comme c'était prévu."Aucun diffuseur n'a voulu prendre le risque de l'afficher", expliquent "Les Inrocks".
À la pharmacie, beaucoup de gens viennent me voir après s’être auto-diagnostiqués sur Internet, ou après avoir vu un thérapeute quelconque qui les a convaincus qu’ils souffraient d’un mal étrange.
Quand je tente de suggérer une autre explication possible, ils n’aiment pas ça.
Selon eux, leur mal de dos, leur fatigue, leur gain de poids ou leur malaise généralisé a nécessairement une cause bien précise, qui devrait être facile à identifier et à soigner.
L’industrie pharmaceutique va bien, très bien même. Grâce aux Français, leurs plus fidèles clients au monde, mais d’abord grâce à un intense et efficace travail de l’ombre auprès des autorités politiques et sanitaires et des médecins. Si la santé des laboratoires est renforcée par ces pratiques, ce n’est pas le cas de celle des patients.
Le nouveau livre du Pr Philippe Even, Corruptions et crédulité en médecine, expose en détail les pratiques scandaleuses des grands laboratoires pharmaceutiques pour vendre des médicaments inutiles et toxiques comme les statines. Nous l'avons rencontré.
La moitié des données scientifiques sur lesquelles s'appuient pouvoirs publics et médecins seraient frelatées. En cause : les tripatouillages des industries pharmaceutique et agro-alimentaire.
C’est une déclaration passée quasiment inaperçue mais qui aurait dû faire la une de tous les médias grand public ayant une rubrique santé.
« Il y a entre 15 000 et 20 000 morts par an liées aux médicaments en France », constate Bernard Megaud, professeur en pharmacologie dans « Médicaments sous influence », enquête glaçante signée Romain Icard que propose France 5 ce soir à 20 h 40. Le journaliste met en lumière ce côté obscur en s’appuyant sur le témoignage édifiant du docteur Bernard Dalbergue, ancien directeur des affaires médicales des laboratoires Merck. Licencié après avoir dénoncé un conflit d’intérêts flagrant, l’ancien cadre raconte de l’intérieur les pratiques douteuses de l’industrie pharmaceutique.
Rémunération d’experts, mise sous silence des effets secondaires de certains médicaments… Dans son livre « Omerta dans les labos pharmaceutiques« , le médecin Bernard Dalbergue raconte les manipulations dont il a été témoin pour faire passer en force des médicaments. Il dénonce un système aux dérives abjectes, et parfois mortelles.
Une jeune femme assure que le vaccin contre le cancer du col de l'utérus a provoqué chez elle une sclérose en plaques.
C'est une première : une patiente porte plainte contre le laboratoire pharmaceutique Sanofi Pasteur qui développe le Gardasil mais aussi contre l'Agence du médicament. La jeune fille de 18 ans accuse ce vaccin, recommandé par le ministère de la Santé pour prévenir les cancer du col de l'utérus, d'avoir provoqué sa sclérose en plaques, révèle le Journal du Dimanche. "Soit disant il n'y avait aucun risque et à l'arrivée on a gâché l'adolescence de notre fille", dénonce son père sur Europe 1.
Le système de médecine fondé sur des données probantes (evidence based medicine) se base principalement sur les études cliniques publiées sur un sujet (médicament, technique médicale, test, protocole, etc.) pour évaluer son efficacité et sa valeur thérapeutique. Mais qu’arrive-t-il quand certaines études ne sont pas publiées?
Le Parlement européen, en accord avec les États membres de l’UE, a ajouté douze nouvelles substances à la liste des polluants prioritaires pouvant poser un risque pour les eaux de surface. Pour la première fois, la « liste de surveillance » de polluants émergents comprendra également trois produits pharmaceutiques qui pourront figurer un jour sur la liste prioritaire.
Le désastre Médiator° est le révélateur de pratiques néfastes en termes de santé publique bien documentées, en aucun cas un "soupçon" injustifié à balayer d'un revers de main. La société civile ne peut accepter que le gouvernement fonde sa stratégie en santé sous la dictée des seuls intérêts industriels.
Lors des "4e rencontres internationales de recherche" le 13 novembre 2012, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a annoncé la reprise du "dialogue" du gouvernement avec les firmes pharmaceutiques, avec des propos ambigus : « Ce dialogue équilibré et responsable doit nous permettre de sortir définitivement de l'ère du soupçon. L'affaire du Médiator a créé une vive émotion dans l'opinion publique, elle a mis en évidence les risques de conflits d'intérêt ou de politiques d'influence contraires à l'intérêt public. Cela s'est traduit par une perte de confiance des Français à l'égard des médicaments dans leur ensemble » (1).
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