Des scientifiques de l'Université de Miami** ont affirmé avoir découvert une technique permettant de suivre les panaches atmosphériques urbaines grâce à la signature isotopique unique émise par les émissions de particules des véhicules.

 

Brian Giebel, un étudiant diplômé en chimie marine et atmosphérique a découvert que le biocarburant - éthanol / essence - du véhicule n'était pas complètement brûlé.

 

Par ailleurs, l'éthanol dégagé par l'échappement moteur possédait une plus forte proportion isotopique (du ratio 13C / 12C) par rapport aux émissions naturelles issues de la plupart des plantes vivantes. En d'autres termes, le maïs et la canne à sucre utilisés pour fabriquer les biocarburants confèrent une signature chimique unique qui est liée à la façon dont ces plantes (photo)-synthétisent leurs nutriments.

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