Aspartame et cancer, une vieille polémique. Récemment, le Centre international de recherche sur le cancer a relancé le débat en classant cet édulcorant, cancérogène possible.
Alors que de nombreux aliments et boissons qui contiennent des édulcorants sont consommés quotidiennement par des millions de personnes, des chercheurs français ont établi un lien entre ces substituts du sucre et un risque accru de cancer. (...)
On les consomme en buvant des sodas dits « light » ou en sucrette avec le café. Les édulcorants comme l’aspartame, le plus courant, ou le sucralose, le plus récent, sont utilisés depuis plus de trente ans en remplacement du sucre, dans le but de ne pas grossir. Ils sont cependant controversés, suspectés de favoriser la prise de poids et le diabète de type 2, ou encore d’être cancérigènes.
LaNutrition.fr : Qu’est-ce qu’une migraine, en quelques mots ?
Dr E. Leroux : La migraine est une maladie neurologique qui porte le cerveau à produire des crises en réponse à certains déclencheurs. La fréquence et la sévérité de ces crises varient d'une personne à l'autre. La migraine a des déterminants génétiques, mais les facteurs environnementaux sont aussi importants.
A fortes doses, des édulcorants de synthèse comme l'aspartame semblent augmenter l'incidence des cancers chez les rongeurs. Mais rien n'est prouvé chez l'homme.
Pour l'institut italien Ramazzini, centre privé de recherche sur les liens entre environnement et cancer, il n'y a aucun doute: les édulcorants, et en particulier le plus courant d'entre eux, l'aspartame, sont à éviter. Mais les experts de l'Agence européenne pour la sécurité de l'alimentation (EFSA) ne partagent pas cet avis. Ils ont en effet réévalué en 2013 l'innocuité de cet édulcorant, sous la demande insistante de diverses associations.
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Vie toxique's insight:
Même si les scientifiques n'arrivent pas à s'accorder sur la toxicité de ces édulcorants, "rien ne prouve qu'ils permettent de perdre du poids" !
Depuis des années, on nous vend des aliments et boissons sans sucre (sucrés avec des édulcorants synthétiques non caloriques) en nous promettant qu’ils ne font pas engraisser et qu’ils sont sécuritaires pour les diabétiques et toute personne qui se soucie de sa santé. Déjà en 2010, j’abordais le sujet dans un commentaire à propos d’une étude d’observation (Les édulcorants synthétiques: sécuritaires?
Semences OGM, Round-up, hormone de croissance bovine, PCB, aspartame, agent orange... Le point commun entre tous les mots de cette liste toxique ? Monsanto... Voici une fiche pratique pour savoir ce qui se cache derrière cette firme américaine aux beaux discours.
D'après les autorités européenne de santé, les doses d'aspartame autorisées ne présentent pas de danger. Une décision qui ne fait pas consensus.
Quelles sont les conclusions de l’autorité européenne de sécurité des aliments concernant l’aspartame?
Dr LC : Les autorités de santé ont décrété que la dose journalière admissible de 40mg/kg de poids corporel par jour ne présenterait pas de danger pour la population générale. (...)
Vie toxique's insight:
Dr Laurent Chevallier : "(cette évaluation )repose sur des données vieilles de plus de trente ans avec une faible solidité scientifique. L’agence européenne aurait due diligenter de nouvelles études pour établir une dose journalière admissible qui fasse consensus sur le plan scientifique. On a aussi l’impression que cette agence européenne n’a pas pris suffisamment en compte les études dérangeantes."
L'autorité sanitaire européenne, l'Efsa doit rendre mardi 10 décembre son avis très attendu sur les risques de l'aspartame, cet édulcorant dont raffolent les industriels de l'agroalimentaire mais qui fait l'objet de nombreuses critiques.
Outre les cigarettes électroniques, "60 millions de consommateurs" a passé en revue les produits de supermarché contenant des substances toxiques.
"Ces substances à risques qui empoisonnent le quotidien" : dans son numéro de septembre, le magazine "60 millions de consommateurs" n’épingle pas seulement les substances toxiques contenues dans la cigarette électronique. Le magazine de l'Institut national de la consommation (INC) pointe aussi plusieurs familles de produits dont nous faisons un usage quotidien. Pas un scoop : dans son documentaire "Notre poison quotidien", la journaliste Marie-Monique Robin dénonçait déjà voici un an l'omniprésence de substances cancérogènes et de perturbateurs endocriniens dans nos placards et réfrigérateurs, et les graves dysfonctionnements de l'évaluation de leur toxicité. Cette fois, on plonge dans le cabas. Revue de détail. A vous de faire le tri.
Contrairement aux idées reçues, la consommation de boissons "light", c'est-à-dire allégées en sucre, pourraient accroître les risques de diabète, révèle une étude menée par des chercheurs français. Ces premiers résultats demandent cependant à être confirmés par de nouvelles études.
Vous êtes adepte de boissons dites "light" ? Ces dernières contiennent de l’aspartame, qui serait cancérigène pour l’homme. C'est laconclusion d'un groupe de travail de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui devrait être rendu officiel le 14 juillet.
Lors de la CONFÉRENCE MONDIALE POUR L’ENVIRONNEMENT, j’ai passé plusieurs jours à donner des conférences sur « l’ASPARTAME vendu sous les dénominations ’NutraSweet’, ’Equal’, et ’Spoonful »’. Dans l’introduction à cette conférence, ils ont annoncé qu’il existait une épidémie de sclérose multiple et de lupus systémique (systemic lupus) et qu’ils ne comprenaient pas quelle toxine pouvait causer une épidémie aussi étendue dans tous les Etats Unis. J’ai expliqué que j’étais précisément là pour parler de ce sujet.
Les boissons light sont-elles de bons substituts aux sodas ou sont-elles tout aussi nocives ? La question mérite d’être soulevée.
Les boissons light sont sans doute moins vertueuses qu’elles en ont l’air. Des chercheurs de l’Inserm avaient publié en 2013 une étude selon laquelle la consommation de boissons riches en édulcorants augmentait le risque de développer un diabète de type 2. L’une des raisons avancée était que les consommateurs accroissent leur consommation, persuadées que les boissons light sont sans effet nocif pour la santé.
L’Union européenne procède à la première réévaluation générale des additifs alimentaires de son histoire. Un demi-milliard de consommateurs sont directement concernés. Les enjeux sanitaires et socioéconomiques sont colossaux.
On en ingère tous les jours, du petit-déjeuner au dîner, en passant par la pause de 10 heures, le petit creux de l’après-midi et l’apéro du soir. Chez soi, au restaurant, dans les cantines scolaires, difficile d’y échapper tant ils sont partout.
Avec l’arrivée de l’industrie agroalimentaire, dans les années 1950-1960, une flopée de E a envahi les rayons des supermarchés, plus particulièrement celui des plats préparés. E236 pour l’acide formique, E385 pour l’éthylènediaminetétracétate de calcium disodium, E621 pour le glutamate monosodique, E951 pour l’aspartame, E1201 pour le polyvinylpyrrolidone…
La marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! En 2010, le groupe Coca-Cola a fait un chiffre d’affaires de plus de 26,5 milliards d’euros soit une progression de 45% par rapport à 2006. Cette gigantesque firme connue dans le monde entier est très loin d’être irréprochable. Nous nous intéresserons principalement à la boisson mythique de la marque et aux effets qu’elle a sur l’organisme humain.
L’aspartame, le sucralose et la saccharine, de « faux » sucres utilisés dans de nombreux aliments ou boissons peuvent-ils favoriser le diabète ?
En étudiant l'impact des édulcorants artificiels sur des souris de laboratoire et sur des volontaires, des chercheurs israéliens rapportent dans Nature que ces faux sucres perturbent la composition de la flore intestinale, ainsi que la capacité à utiliser le glucose.
OGM, colorants, produits chimiques,... de nombreux aliments sont de vraies bombes pour notre santé. En voici 10 qu'il vaudrait mieux éviter de manger !
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu son rapport sur la réévaluation de l’aspartame. En voici le résumé : “L’aspartame et ses produits de dégradation sont sûrs pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition”.
Le rapport conclu ainsi que “que la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constituait une protection adéquate pour la population générale”. Or cette DJA repose sur des rapports issus de l’industrie datant de 1973 et 1974 qui n’ont jamais été publiés dans une revue scientifique, ce qui signifie qu’ils n’ont jamais fait l’objet d’une évaluation indépendante par les pairs, ce qui est pourtant la première étape d’une évaluation des risques.
Que penser de l'aspartame ? Un groupe d'experts s'est penché en France sur le sujet, et a reconnu des effets potentiellement nocifs pour les femmes enceintes. Pour certains scientifiques, l'aspartame serait cancérigène... et ferait même grossir.
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A noter :
Les experts réclament des études complémentaires, mais reconnaissent déjà qu'il y a des effets préoccupants, notamment pour le développement des fœtus.
Sur les étiquettes, la présence d'aspartame doit obligatoirement être signalée. Il est parfois caché sous le numéro E951 .
On les reconnaît à leurs sigles indéchiffrables ou leurs noms à rallonge. On en trouve dans la plupart des produits commercialisés. Mais les additifs alimentaires restent pour beaucoup de grands inconnus. Comment sont-ils fabriqués ? A quoi servent-ils ? Et surtout, dois-je en manger ou non ? Terra eco fait le point additif par additif.
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