Passé l’âge de trois ans, les écrans se révèlent, chez l’enfant, un remarquable outil de formation et d’éveil, pour peu qu’il soit encadré par les parents ou les éducateurs, et que l’accent soit mis sur son interactivité et son caractère ludique. En revanche, son usage abusif expose à des effets défavorables, notamment à l’adolescence. L’un de ces effets défavorables pour la santé tient à la nature de la lumière que génèrent ces écrans.
Depuis l’invention de l’ampoule électrique à incandescence (Thomas Edison, 1878), la recherche de nouvelles sources lumineuses a visé à améliorer leurs performances énergétiques et la qualité de la lumière émise, et à étendre aux écrans la possibilité de leur utilisation. Par de mauvais usages, la bienfaisante lumière peut se révéler une redoutable pollueuse (1). L’œil et le cerveau des enfants et des adolescents en sont alors victimes.
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