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Les Toulousains partent à la conquête des États-Unis

Les Toulousains partent à la conquête des États-Unis | Toulouse networks | Scoop.it
Robert Scoble, blogueur hi-tech américain aux côtés de Julien Romanetto et Frédéric Montagnon

 

Beaucoup de start-up toulousaines se sont lancées dans les nouvelles technologies. Fortes de leur réussite, certaines d’entre elles ont décidé aujourd’hui de franchir un cap et de tenter leur chance aux USA.

Les entrepreneurs toulousains ne manquent pas d’ambition. Ces dernières années, les start-up n’ont cessé de fleurir autour de la Ville rose. Aujourd’hui certaines d’entre elles sont arrivées à maturité, et ont décidé de passer à l’étape suivante : le rêve américain.

Outre atlantique, tout serait possible. C’est ce que sont allés vérifier quelques-uns de ces entrepreneurs. La principale raison de ces voyages ? «Aux USA, il n’y a pas de barrières. On peut faire sa place si on s’en donne les moyens, c’est une autre culture», explique Marc Rougier, le cofondateur de «Scoop.it.»

Cette entreprise basée à Toulouse, propose une plateforme permettant de créer et partager son propre contenu internet, une sorte de moteur de recherche personnalisée, que l’on peut partager.

La grande pomme a la cote

Pour Marc Rougier, la partie commerciale est à San Francisco, la partie technique, elle, est restée à Toulouse. C’est la configuration de la plupart de ces entreprises qui ont tenté l’aventure américaine : «Nos ingénieurs restent à Toulouse et continuent de développer la partie technique. En France, on a les meilleurs. C’est beaucoup plus difficile de recruter aux USA», précise Aurore Beugniez, cofondatrice de «MyFeelback», un logiciel dédié à l’écoute client des entreprises. L’entreprise va ouvrir un bureau à New York d’ici la fin de l’année.

Frédéric Montagnon, cofondateur d’«Over-Blog», leader européen sur le marché des blogs, est lui aussi installé à New York depuis le début de l’année : «La raison est simple, à l’ouest, on est plus sur la partie technique, avec des ingénieurs. C’est à New York que le business se fait, que les médias sont les plus présents.» Mais pour ces Toulousains a qui les affaires semblent réussir, il n’est pas question de fuir la France : «C’est juste une question d’opportunité, c’est la suite logique des choses. Le marché est immense,» éclaircit Samuel Boury, cofondateur d’Ubleam, une entreprise qui crée des logos intelligents.

Si aux États-Unis, tout est permis, ces entrepreneurs restent lucides : «Il y a quand même des inconvénients, tempère Marc Rougier. La vie est chère, la concurrence est plus importante et surtout, personne ne nous attend.» Mais tous ces businessmans sont d’accord sur un point : le risque, ce serait surtout de ne pas saisir leur chance.

Le chiffre : 2

milliards > de dollars. C’est la somme que représente le marché américain qui s’ouvre à l’entreprise MyFeelBack aux USA. la start-up toulousaine va ouvrir un bureau à New York d’ici 2014.

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TEDxToulouse Interview Damien Jayat

TEDxToulouse Interview Damien Jayat | Toulouse networks | Scoop.it

TEDx : Damien Jayat, comment avez-vous vécu l’expérience TEDx, en tant qu’intervenant mais aussi en tant que spectateur de l’événement ?

 

J’ai été très content de pouvoir vivre cette expérience. D’habitude, j’interviens devant un public qui sait de quoi je vais lui parler alors qu’au TEDx les gens présents ne connaissaient pas forcément ni le contenu, ni la forme. Ça a été un vrai exercice de communication sur ce que je fais, pourquoi je le fais et comment je le fais. J’ai été obligé de revenir sur tout mon parcours pour proposer un résumé le plus efficace possible dans un temps très limité, et ce, pour un public à la fois attentif et exigeant. Ce fut un exercice extrêmement intéressant à vivre. Ça oblige à une petite introspection sur soi. J’étais très content d’autant plus que j’ai eu le plaisir d’intervenir en premier ce qui m’a permis de profiter de toute la journée ensuite. J’en ai retiré pas mal d’informations et de messages intéressants. J’en suis ressorti avec une motivation supplémentaire de faire ce qui me plaisait, ça m’a donné encore plus de plaisir de le faire. Clairement, je pense que l’objectif des TEDx qui est de donner aux gens l’envie de vivre leur passion a été atteint.

 

TEDx : Pourriez-vous nous parler davantage de la médiation scientifique en tant que telle et de ses apports aujourd’hui ?

(...)

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Joël Echevarria : « La Compagnie Riquet est un think tank en rupture »

Joël Echevarria : « La Compagnie Riquet est un think tank en rupture » | Toulouse networks | Scoop.it

Joël Echevaria, président de la Compagnie Riquet.

En créant un think tank tel qu’il en rêvait et exclusivement voué à Toulouse, Joël Echevarria entend relier les élus, et futurs élus, aux habitants pour une politique de la ville plus en adéquation avec les aspirations de la population. L’expérience se veut contributive plus que participative.

 

Quelle est la vocation de La Compagnie Riquet ?
D’être une boîte à idées, d’être force de propositions pour les élus locaux, pour les politiques toulousains. Nous voudrions amener une matière première objectivée que les politiques pourraient s’approprier. Nous souhaitons prendre pied dans l’agenda politique et inscrire au programme des questions venues de la société. Les hommes politiques, on l’a vu avec Nicolas Sarkozy, ne se saisissent que des sujets qui les intéressent et créent l’événement autour, via les media. Ils choisissent ainsi leur terrain. La Compagnie va s’essayer à en imposer un autre. Elle ambitionne de revaloriser ainsi la politique, de promouvoir la démocratie représentative et contributive.

Un think tank de plus ?
Il n’y en avait pas à Toulouse. Et comme notre idée c’est d’être une structure de réflexion dédiée à la ville, la Compagnie s’engage à une certaine parité, à une mixité des âges, des opinions politiques, des parcours et des horizons sociaux. Ce que je n’ai pas trouvé quand j’étais membre de l’Institut Montaigne. Du fait de notre ancrage territorial, nous serons moins marqués politiquement que les think tank à vocation nationale, mais nous ne sommes pas apolitiques. Et c’est vrai, pour l’instant la majorité des membres est plutôt à gauche, mais ça va évoluer.

Ce sont les municipales qui vous intéressent ? La Compagnie durera-t-elle vraiment dans le temps ?
Ce sont les municipales, oui, où nous voulons peser dans les débats, en organisant d’ailleurs des auditions en public comme alternative aux réunions publiques où il n’y a que des supporters. Ensuite nous nous intéresserons aux élections européennes. Et nous existerons au-delà de ces événements, nous avons déjà prévu de tenir une université d’été en juillet 2014 avec l’Institut Montaigne. C’est un rendez-vous qui s’annualisera. Pour autant, nous restons modestes, car le risque de s’essouffler existe bien sûr. Nous tachons de nous donner les moyens de durer, notamment en cooptant nos membres selon des critères précis, avec tout le biais de l’exercice…, et en fixant à une cinquantaine le nombre de compagnons pour pouvoir produire des notes sur deux à trois thématiques par semestre.

Ces notes vous les fournirez aux politiques mais comment toucher les citoyens ?
Elles seront diffusées sur le web et publiées sous forme papier. Des conférences seront organisées pour chaque thématique et elles seront ouvertes à tous. Nous mettons en outre un véritable dispositif de vulgarisation.

Vous avez déjà arrêté des thématiques ?
Oui. Nous avons retenu le sujet de la mixité générationnelle, celui de la promotion du véhicule électronique, du rayonnement de Toulouse à l’international et de son attractivité, des fractures dans la ville et d’autres encore.

Mais ces fractures justement n’ont-elles pas explosées quand la Fondation Saint-Simon influençait le cercle des gouvernants ?
Elles se sont considérablement creusées, mais l’outil en soi n’est jamais coupable. Aussi nous avons pris nos précautions, nous nous inscrivons en rupture de la Fondation, nous ne sommes pas ses héritiers.

Vous espérez que les candidats aux différentes élections reprennent vos idées ?
Oui. Alors nous serons gagnants.

Si elles sont reprises mais non appliquées, que fait la Compagnie ?
Nous commenterons toute reprise de nos propositions et nous le ferons savoir s’il n’y a pas de suite à l’issue de l’élection. D’autant que l’avantage sur un territoire réduit comme les autres, c’est que nous avons facilement accès aux élus, quel que soit leur tendance politique. Ils sont particulièrement à portée.
Recueilli par Nathalie Malaterre

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