SCIC IF, LES IMAGINATIONS FERTILES ET TOULOUSE MÉTROPOLE 31100Toulouse
parmi les 80 premiers Tiers-lieux labellisés "Fabriques de territoire et Fabriques numériques de territoire"
https://www.imaginationsfertiles.fr/espace-coworking-toulouse/
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SCIC IF, LES IMAGINATIONS FERTILES ET TOULOUSE MÉTROPOLE 31100Toulouse parmi les 80 premiers Tiers-lieux labellisés "Fabriques de territoire et Fabriques numériques de territoire"
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Annie Fachetti, de la Commission Télétravail de La Mêlée et Martine Puig, de la Coopérative des Tiers-Lieux d'Aquitaine.
Les 1ères Rencontres du Télétravail ont eu lieu fin juin lors de la Mêlée Numérique 2015. Elles ont notamment mis en évidence la similitude des enjeux sur l’ensemble des territoires, à commencer par celui du grand sud-ouest.
« Le Travail change … Et vous ? » : c’était le thème fédérateur retenu par la Commission Télétravail & Espaces Collaboratif de La Mêlée, qui organisait le 26 juin dernier une série de tables rondes sur l’évolution des organisations du travail à l’heure du numérique.
Bientôt un réseau régional des Tiers lieux … « Le but est de co-construire avec l’ensemble des acteurs de Midi-Pyrénées convaincus que l’on peut, aujourd’hui, grâce aux solutions numériques, vivre et travailler autrement » affirme Annie Fachetti, co-animatrice et à l’initiative de la création de la commission en 2012. «La Commission Télétravail & Espaces Collaboratifs a lancé un vaste chantier de recensement des tiers lieux de Midi-Pyrénées afin de dresser une cartographie présentée lors de l’une des tables rondes par Stéphane Capgras, co-animateur de la Commission. Ces informations feront l’objet d’une publication d’ici la fin de l’année. Toutes les personnes gérant, animant ou ayant un projet de Tiers lieux et qui n’ont pas encore été contactées par la Commission peuvent donc se manifester via le mail de la commission (teletravail@lamelee.com). Environ 40 tiers-lieux auraient ainsi été créés en Midi-Pyrénées.
Un engagement de Midi-Pyrénées… « Ces initiatives locales récentes ou plus anciennes auront probablement besoin du soutien de la Région qui dispose aujourd’hui de quelques dispositifs pour aider financièrement et conseiller les entreprises à franchir le pas de ces nouvelles organisations. Mais nous souhaitons qu’elle aille plus loin en soutenant des programmes d’informations, de sensibilisation, de formation … et en participant à la pérennité des tiers lieux existants ou en projet » rappelle Annie Fachetti, également animatrice du programme Ariège Télétravail.
… et une collaboration avec l’Aquitaine Par définition, le télétravail ne se fonde pas sur les limites administratives. En l’occurrence, les acteurs de Midi-Pyrénées présents recevaient la Coopérative des Tiers-Lieux de l’Aquitaine, représentée par Martine Puig, administratrice de cette structure. « L’enjeu est le même dans tous les départements, explique Martine Puig, par ailleurs responsable du tiers-lieu « La Fontaine » à Agen : il faut rendre les nouvelles façons de travailler plus visibles et rappeler les preuves de leur efficacité. La réunion des tiers-lieux et du numérique et d’un tiers-lieu permet d’associer l’efficacité et l’animation. ». Pascal Boiron, MID e-news |
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Le Lab’Oïkos incite les entreprises et les particuliers hébergés à optimiser leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales.
Espace de coworking, tiers-lieu de travail, third place… Venus de Californie, ils donnent un réel dynamisme à la notion de bureau flexible. À Toulouse, de plus en plus d’acteurs sont désormais contraints à se livrer bataille pour conserver leur part de marché.
Encore confidentiel il y a dix ans, le bureau de travail partagé ou coworking déferle désormais en France. L’Occitanie n’échappe pas à ce phénomène. « Début 2015, nous avons comptabilisé soixante tiers-lieux, comprendre des espaces de coworking (bureaux pour indépendants et start-ups) et de télétravail (pour les salariés d’une entreprise). En 2017, il y en a 115 », constate Annie Fachetti, coanimatrice de la commission télétravail et espaces collaboratifs de La Mêlée. La Haute-Garonne recense 46 lieux, l’Hérault en compte 16, le Gers en concentre 13, tandis que le département des Hautes-Pyrénées est le grand retardataire régional avec trois lieux.
Dans la grande couronne, Coworking Ganguise vient d’ouvrir près du lac éponyme ; Et Le 100e singe est annoncé en septembre, à Berlberaud. « L’offre est très diversifiée et repose sur des modèles économiques eux aussi divers », tempère Annie Fachetti. En clair, avec une foule d’acteurs, la bataille des tiers-lieux a commencé, certains restant même sur le carreau. Le jeune entrepreneur Florian Zordan en a d’ailleurs fait les frais. En 2015, après quelques semaines d’activité, il a été contraint à fermer son espace.
Un réseau, une communautéLes tarifs des locations de bureaux, qu’ils soient à l’heure, à la demi-journée, à la journée, ou au mois, ne sont plus des arguments de différenciation pour les acteurs, qui pratiquent des prix assez identiques. Pour se distinguer, la dimension du réseau, voire de la communauté, source de synergies et de motivation, est l’une des principales valeurs ajoutées de ces temples du travail partagé.
De son côté, HarryCow, qui souffle sa première bougie en mai, offre aux indépendants et aux jeunes entreprises la possibilité d’être immédiatement opérationnelles au contact d’autres entrepreneurs. « Nous avons inscrit le numérique dans un monument du patrimoine, un ancien couvent du XIIIe siècle », se félicite Nathalie Bard, à la tête de cet espace installé rue Sainte-Ursule, à Toulouse. « On souhaite créer un écosystème des freelances de toutes les professions, mais aussi des start-ups et des associations. Ainsi, on met en avant leurs compétences, et chacun est amené à se présenter autour d’un apéritif ou d’un déjeuner. Leur biographie, avec photo professionnelle à moindre coût, peut être utilisée sur Facebook. Nous les accompagnons aussi en faisant intervenir des experts, notamment administratifs et juridiques. On veut favoriser les passerelles avec les entreprises », assure Benoit Lafourcade, coassocié.
Le Lab’Oïkos a choisi un autre domaine : l’économie positive. Et incite les entreprises et les particuliers hébergés à optimiser leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales pour minimiser l’impact de leurs activités sur les ressources naturelles et humaines. « Notre positionnement est notre valeur ajoutée », affirme Rémi Demersseman-Pradel, président-fondateur de l’Oïkosystème. « Et le coworking est un point d’entrée, il est une brique qui donne du sens à notre offre. Mais il n’est pas le seul. »
Au premier semestre, un centre d’expertise en Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ouvrira également ses portes. « Ce centre, chargé d’améliorer les performances et la qualité au travail des PME, proposera des formations collectives et individuelles, dont le programme n’est pas encore défini », souligne Raphaël Levy, « le connecteur » de cet espace place Saint-Aubin. « Ainsi notre offre sera globale et cohérente. »
Des services soignésAttirer les coworkers c’est bien, les conserver c’est mieux. Aussi, les hôtes de ces lieux 2.0 développent-ils une multitude de services censés optimiser le confort des « sans bureaux fixes ». Le Lab’Oïkos a par exemple inventé un nouveau métier : le facilitateur. Et c’est Raphael Levy qui s’y colle ! Il est la personne référente qui, sur place, améliore le quotidien des indépendants et des start-uppers. Multi-compétent, comme il se définit lui-même, il gère les problèmes de connexion internet, porte une attention au bruit. Ou encore établit des devis commerciaux, si le coworker souhaite créer un évènement. HarryCow élargit pour sa part les heures d’ouverture en journée, et propose de domicilier les entreprises. Enfin, l’espace envisage de mettre aussi en place un vidéoprojecteur et d’aménager une terrasse.
Kooloc a volontairement évité le centre-ville de Toulouse, déjà occupé. Imaginée par quatre associés, dont les professions embrassent plusieurs secteurs (un avocat spécialisé en droit des affaires, une formatrice, un porteur salarial et une community manager), l’idée consiste à proposer une vingtaine de postes de travail et huit bureaux privés dans le quartier Purpan. Un positionnement géographique différent, sans négliger toutefois la mise en place d’une kyrielle de petits « plus » : une conciergerie d’entreprise, des évènements autour du bien-être une fois par mois, des incentives (actions visant à motiver des collaborateurs ou entrepreneurs ndlr) … explique l’une des fondatrices, Lucrécia Grimaud. Ouvert en mars, Kooloc mise la proximité de l’aéroport pour prendre une part de ce marché.
Jacques Le Bris's insight:
Télétravail, le changement de culture attenduIls sont dans les starting-blocks, prêts à dégainer leurs nouvelles offres pour séduire les télétravailleurs, et surtout leurs employeurs. « 2017-2018 est une année charnière pour nous car l’enjeu est le télétravail », affirme Sébastien Hordeaux, le fondateur d’Étincelle Coworking. Le jeune chef d’entreprise s’apprête ainsi à accueillir les salariés nomades. Il mise alors sur le développement progressif de sa structure avec pour objectif d’être présent à Toulouse et sur l’ex-région Midi-Pyrénées. L’espace Wilson – l’un des trois lieux Étincelle situés en centre-ville – pousse les murs pour s’agrandir, et de nouveaux lieux ont ouvert leurs portes à Montauban et à Albi (en février dernier). Montpellier serait dans les tuyaux. « Ce marché est en pleine croissance, et il est à prendre, même s’il est compliqué à mettre en place », tempère Raphaël Levy. « Les contrats doivent en effet être signés avec les entreprises, les salariés et nous. Et on se heurte au management, qui craint une perte de contrôle et de confiance des salariés. » Malgré une certaine frilosité des entreprises, le Lab’Oïkos se prépare lui aussi à prendre sa part du gâteau, en aménageant des bureaux privatifs d’ici à la fin de l’année. |
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https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/sites/default/files/2020-02/20200203_dp-tiers-lieux.pdf