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Les technologies numériques sont-elles la solution pour gérer et sortir de la crise liée à la pandémie de Covid-19 ?

Les technologies numériques sont-elles la solution pour gérer et sortir de la crise liée à la pandémie de Covid-19 ? | Toulouse networks | Scoop.it

Nombreux sont les articles et communiqués de presse promouvant des technologies en particulier numériques pour gérer et accélérer la sortie de crise, aussi bien côté économique que sanitaire. Blockchain, intelligence artificielle, IOT, smart city, smart building, smart home / domotique, NFC / RFID, et informatique quantique vont nous sauver de ce mauvais pas. Il n’y a plus qu’à. En marge de la technologie, l’innovation est aussi de la partie. Ceci dit, d’autres articles sont plus prudents et dénoncent ce solutionnisme technologique à tout crin. Quelle est la réalité derrière les technologies proposées ? Sont-elles des solutions opérationnelles, déployables à grande échelle, de simples opportunités de communication ou des technologies en recherche de problèmes à résoudre ?  Petit tour d’horizon à travers une revue de presse franco-françaises d’articles généralistes ou spécialisées, d’annonces d’entreprises industrielles et de tribunes de sociétés de conseils, un tour d’horizon forcément partiel et probablement partial, sans conclusion définitive, bien entendu.

 

Et d’abord, la blockchain et la sortie du livre blanc « La blockchain dans le monde d’après », publié par Havas Blockchain avec une préface claironnante de Jacques Séguéla « Tech sans affect n’est que ruine de l’homme. Tech sans Blockchain, ruine de la publicité. A chacun de choisir son destin, en être ou ne pas être. Comment hésiter ? » (1)  Pour les auteurs de ce document, la blockchain est au cœur des enjeux sanitaires (Chapitre 2). La crise du Covid-19 a révélé le potentiel de la blockchain en santé (principalement pour le contact tracing et le partage des données des patients – app StopCovid ou passeport de santé). La question est posée : la blockchain est elle la solution pour un déconfinement réussi ?  Plus loin, la blockchain va renouveler le monde économique & financier (Chapitre 3).

Dans Les Echos, Coronavirus : la blockchain est un outil de gestion de crise et cite les projets d’IBM dans le domaine. « La technologie n’éradiquera pas le Covid-19, mais elle pourrait permettre de mieux gérer l’épidémie. »  Le cabinet de conseil PWC explique comment la blockchain permet de faire face aux conséquences de la crise.  Wavestone, autre cabinet de conseil, renchérit dans une tribune de La Tribune justement.  COVID-19 et Blockchain  : une technologie aux nombreux atouts en période de crise.  Enfin, WeDemain présente trois applications qui utilisent la blockchain pour lutter contre le Covid-19 autour de la modélisation du virus, la luttre contre les fake news médicales et la traçabilité des traitements.

Neil Graham – Artificial intelligence – 1979

 

L’Intelligence artificielle (IA) est présentée comme un outil pour aider les chercheurs dans leurs recherches de traitements et d’un vaccin. Dans le Monde,  Coronavirus : comment l’intelligence artificielle est utilisée contre le Covid-19 « Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. D’un côté, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, qui s’est répandu d’une façon inattendue et globale sur la planète. De l’autre, l’intelligence artificielle (IA), qui a connu la même diffusion mondiale par ses succès dans les domaines de la reconnaissance d’images, des jeux (go, poker, jeux vidéo…), de la traduction automatique, de la reconnaissance de la parole, de la conduite sans pilote… Il était donc naturel que cette dernière cherche à s’attaquer au défi urgent du contrôle de la pandémie.  L’Usine Nouvelle nous explique comment l’Europe compte sur l’IA pour accélérer la découverte de médicaments.  Pour le JDN Tech, l’IA est aussi une nouvelle arme pour faire respecter les gestes barrières et éviter un rebond.

Enfin, le Conseil de l’Europe a publié un site Intelligence artificielle et contrôle du COVID-19.

 

Naturellement, l’Internet des objets (IoT) doit faire partie des réponses au coronavirus (COVID-19). Le cabinet  Bearing Point aborde dans un webinaire le sujet de la qualité de l’air post  Covid-19 améliorée par l’IoT. Sigfox a lancé un appel à projets IoT pour lutter contre le COVID-19 relayé par le site ObjetConnecté. « Sigfox a énoncé certains exemples qui prouvent que l’IoT est déjà au cœur de cette lutte collective contre le COVID-19. Parmi eux, on distingue des capteurs pour suivre les équipements de protection. Ils identifient la disponibilité de réservoirs d’oxygène pour aider à résoudre les problèmes respiratoires causés par le virus. Ce qui permet d’alerter le personnel des foyers de soins sur les mouvements irréguliers des patients âgés. » Dans ZoneBourse, on trouve cinq sociétés pionnières de l’IoT qui s’associent pour combattre le Covid-19 et offrir aux hôpitaux espagnols une solution clé en main de bouton d’appel d’urgence. Et pour IOT Industriel by Ozone Connect, l’IoT s’inscrit dans la guerre du Coronavirus.  « Naturellement, l’Internet des objets  doit faire partie des réponses au coronavirus ! »

 

Pour Smart City Mag, Dijon s’appuie sur la smart city pour gérer la crise.

Un webinaire organisé par le Moniteur a été consacré aux opportunités économiques et opérationnelles et nouveaux enjeux du smart building (2).  La troisième partie a été spécifique à la relance de l’activité post-covid. La réouverture des bâtiments tertiaire est accompagnée de nouvelles mesures de distanciation sociale, de nouvelles normes de qualité de l’air, de comptage des personnes dans les bâtiments, de fléchage. Les intervenants de la SBA, Engie Home Solutions et la Maif expliquent comment les différentes technologies du smart building permettent cette réouverture.

 

Même dans le cadre de la Smart Home / Domotique, un domaine où le risque de contamination est normalement le plus faible, des solutions peuvent aider. Selectra nous explique comment la domotique peut aider à gérer la crise sanitaire.

Paiement sans contact (c) Franck Dubray, Ouest France

Avec la crise sanitaire, la technologie NFC s’est retrouvée sous les feux de l’actualité avec le paiement sans contact, cartes ou mobile. L’usage a explosé, le paiement pouvant être effectué en magasin jusqu’à 50 € sans toucher au terminal de paiement, ce mode de paiement devenant un geste barrière pour tous. Cette possibilité d’interagir sans contact (NFC et plus globalement RFID) a bien sûr d’autres applications dans un monde nouveau où il devient important d’éviter les contacts. Des experts du NFC Forum en discute dans ce webinaire en anglais comprenant un grand nombre d’applications détaillées. NFC Innovation In The Age Of The Coronavirus. La technologie est depuis longtemps utilisée dans les hôpitaux pour la traçabilité en particulier des matériels et aussi dans la lutte contre les maladies nosocomiales, un sujet déjà abordé dans ce blog – Un confinement doublement sans contact, gestes barrières et solutions technologiques de sortie de crise

 

L’informatique quantique est  également présente dans ce panorama. Le site Le Big Data pose la question :  COVID-19 : bientôt un remède grâce au Machine Learning quantique ?

Certaines technologies sont montrées du doigt pour des raisons de vie privée et de sécurité des données.  Pour l’Usine Nouvelle, le Bluetooth devient le cyber maillon faible du traçage numérique.

 

On peut apprendre beaucoup des gestions de crises précédentes et du rôle de l’innovation pour en sortir et c’est ce que nous explique Marc Giget, président de l’EISCI (European Institute for Creative Strategies and Innovation) à travers une étude à télécharger mais également une vidéo (une information déjà présentée dans ce blog).  Il est clé d’innover dès maintenant même si cela est complexe avec les difficultés financières des entreprises en tant de crise. Marc donne des pistes à court, moyen et long terme pour aider les entreprises à sortir de la crise grâce à l’innovation,  des innovations non seulement technologiques mais aussi serviciels, organisationnels, humaines, de business model, …

Future Technology Panic (c) BBC

En parallèle, l’excellent site internetactu.net a adapté et commenté en profondeur sous le titre  « Le (petit) théâtre de la techno », un article américain sur le solutionnisme technologique. « Nombre de politiques publiques reposent désormais sur des questions technologiques. Et quand on envisage de répondre à des problèmes politiques par des solutions technologiques, bien souvent, la conversation publique se concentre sur les choix de conception et les détails des mises en œuvre, au détriment des questions plus difficiles auxquelles il faudrait répondre, à savoir les questions de pouvoir et d’équité. »  Dans un même registre, une tribune d’Olivier Duha dans les Echos pose la question des promesses non tenues de certaines technologies et en particulier l’IA. Covid-19: où est passée l’intelligence artificielle?  « Il est temps de se poser sérieusement la question du bénéfice et de l’intérêt de nos innovations avant de les qualifier de progrès pour l’humanité. » Le rôle des GAFA(M) dans la gestion de crise est également discuté   « Qu’ont fait les GAFA pour nous, dans cette période ? » sur LinkedIn.

 

La conclusion est forcément décevante. Il est clair que les technologies seules ne résoudront pas la crise. Les exemples cités sont pour la plupart des propositions, des possibilités en quête de déploiement que des cas d’usage en place. La science, la recherche, la médecine, les pouvoirs publics, tous les acteurs du monde médical peuvent s’appuyer sur telle ou telle technologie pour progresser et accélérer la sortie de crise, à la fois sanitaire et économique. Il n’y a pas d’outils magiques, mais de nombreux outils à disposition, à utiliser en respectant l’éthique, la sécurité et la vie privée des patients, dans une entente recherche, industriels, pouvoirs publics et chacun d’entre nous.

Par delà les technologies du numérique (NTIC) abordées dans ce billet, c’est plus globalement celles des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’Information et sciences cognitives) que viendront les solutions à moyen et long terme mais ceci est une autre histoire.

 

A suivre … en continuant à respecter les gestes barrières et à porter le masque, des actions difficilement remplaçables par le numérique dans l’espace public. Stay safe.

 

 

Pierre Métivier
@PierreMetivier

 

Jacques Le Bris's insight:

Notes

  1. Hésiter pourtant est une possibilité, la blockchain, pleine de promesses, n’ayant permis, jusqu’à présent, que la création d’un seul produit réellement global (j’insiste sur le global), le bitcoin, un instrument financier principalement spéculatif (Je ne vais pas me faire beaucoup d’amis avec cette phrase )
  2. Un webinaire que j’ai eu le plaisir d’animer.
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L’agence toulousaine Seuil Architecture milite pour une smart city citoyenne

L’agence toulousaine Seuil Architecture milite pour une smart city citoyenne | Toulouse networks | Scoop.it

L'une des nacelles de comm1possible devant le jardin des plantes à Toulouse

 

Par ville intelligente on entend bâtiments et objets connectés, gestion de big data, open innovation... Et si, au-delà de ça, la smart city était aussi zen et citoyenne ? C'est la vision de l'agence toulousaine Seuil Architecture. Explications.

 

Construire demain une smart city zen, citoyenne et proche des attentes des habitants, tel est le pari fait par les architectes toulousains Leslie et Philippe Gonçalvès, fondateurs et gérants de l'agence Seuil Architecture.

"Au sein de l'agence, nous avons monté un petit laboratoire de recherche informel, "Seuil Lab", et nous choisissons régulièrement un thème sur lequel travailler en lien avec l'architecture", explique Philippe Gonçalves. Depuis l'année dernière, nous réfléchissons à la manière de construire la smart city. Dans un premier temps, nous nous sommes surtout préoccupés de ville connectée et de nouveaux outils de communication. Cette année, nous nous sommes recentrés sur l'humain, car mettre l'homme au cœur de la smart city, c'est s'assurer de répondre à ses besoins et valoriser sa qualité de vie."

Le 6 juillet dernier, l'agence avait donc organisé un évènement sur le thème "citadin acteur de la smart city". Objectif de la soirée ? Présenter au grand public la façon dont la smart city peut aussi concerner les logements et le développement durable, le mobilier urbain... Bref, l'acte de construire ou d'habiter.

Plusieurs associations ou startups étaient présentes pour illustrer cette démarche. Par exemple la société coopérativeBiocenys qui installe des ruches urbaines, ainsi que la coopérative d'habitants de la Jeune Pousse qui fait construire en ce moment une résidence de 17 logements partagés en plein cœur de la Cartoucherie à Toulouse. Des membres de Biofablab qui mènent une réflexion sur les nouveaux usages du digital en ville, notamment grâce aux maquettes numériques BIM, et la startup Comm1possible qui fabrique des "nacelles urbaines", des sortes de salons urbains non-suspendus, étaient également présents.

Les nacelles de Comm1possible testées par Toulouse Métropole

L'initiative intéresse Toulouse Métropole dans le cadre de son projet smart city. "Ils sont informés de notre démarche et partenaires de l'événement", a indiqué Leslie Gonçalves.

La startup, cofondée par Hafid El Mehdaoui (géographe) et Clémence le Nir (architecte), propose un mobilier urbain original :

"Au début je voulais créer un réseau social de quartier, mais je me suis aperçu que l'engagement manquait de la part des citoyens pour que cela fonctionne vraiment, raconte Hafid El Mehdaoui. Avec mon associée, nous avons alors pivoté et imaginé cette nacelle comme un salon urbain mobile et connecté à une plateforme numérique dédiée. Elle permet de recréer un espace public et privé, et favorise le lien, la discussion, l'innovation", décrit-il.

À ce jour une quinzaine de nacelles est installée de façon éphémère régulièrement à travers le monde. Ces objets en bois qui se montent et se démontent en 15 minutes chrono par simple emboitement ont déjà été aperçues à Paris dans le cadre du Grand Paris express, à Toulouse à l'occasion des inaugurations des places Saint-Pierre, de la Daurade, au Capitole ou devant l'entrée du jardin des plantes.

"Toulouse Métropole teste notre capacité à nous fondre dans l'espace public, en fonction du nombre de personnes qui s'y installent mais surtout sur les ateliers que nous y organisons car l'objectif est bien de créer du lien entre les utilisateurs", explique le géographe.

Elles seront à Montréal du 9 au 14 août prochain à l'occasion du forum mondial social, et en novembre prochain à Marrakech pour la Cop 22.

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Forum Smart City : la métropole nouvelle génération se construit à Toulouse

Forum Smart City : la métropole nouvelle génération se construit à Toulouse | Toulouse networks | Scoop.it

Imaginer Toulouse en ville numérique du futur, tel était le pari du premier Forum Smart City Toulouse ce mercredi 16 décembre. Organisé par La Tribune et Objectif News, en partenariat avec Toulouse Métropole, l’événement a eu lieu aux Espaces Vanel. Outre le discours d’ouverture de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, trois tables rondes ont permis de se pencher sur les solutions pour bâtir une ville plus intelligente, au cours de la matinée.

Toulouse construit sa Smart City. Ce mercredi 16 décembre, les acteurs scientifiques, économiques et institutionnels étaient réunis à Toulouse pour la première édition du Forum Smart City, organisée par La Tribune et Objectif News, en partenariat avec Toulouse Métropole. Pendant toute la journée, les Espaces Vanel se sont métamorphosés en terrain de prospection pour construire la ville du futur. Trois tables rondes étaient ainsi programmées le matin.    

Quels modèles pour la ville intelligente ?
Tel Aviv, Stockholm, Barcelone, Mexico, Singapour… et bientôt Toulouse ? "Aucune définition de smart city n’émerge de façon consensuelle, prévient d’emblée Francis Pisani, écrivain, expert TIC et journaliste pour La Tribune. Living City, Sustainable City, Ville connectée, Ville sage… je relève déjà une multiplicité de termes, de définitions et de modèles… En revanche, nous sommes confrontés à quatre bouleversements importants : une urbanisation massive - à l’image de l’Inde dont l’urbanisation équivaut à la construction d’une ville comme Chicago par an - une révolution technologique, un défi climatique et un déplacement du centre du monde vers l’Asie, notamment." Pour Hubert Lalanne, Responsable technique IBM, pour l'Europe, des solutions Smarter Cities/Smarter Infrastructures, l’apport des TIC (Technologies de l’information et de la communication) est central dans la ville intelligente. "Cette intelligence doit se matérialiser sous la forme de données numériques sur lesquelles on peut capitaliser, explique-t-il. S’ensuit un nécessaire décloisonnement entre les acteurs et une implication plus grande des citoyens."

Ce dernier impératif est relayé par Lior Krengel, responsable de The Library Tel Aviv, un espace de travail collaboratif pour l’entrepreneuriat et l’innovation géré par la Young Adults Units de la municipalité de Tel Aviv-Yafo. The Library accompagne les débuts des start-up technologiques. "Pour développer la smart city, la participation des citoyens est nécessaire dans la prise des décisions", souligne-t-elle. "Car la ville intelligente n’est pas un logiciel ou un jeu vidéo, c’est un lieu de vie", insiste Carlos Moreno, professeur des Universités et président du Comité scientifique du Forum international de la Smart City Humaine Live in a living City. "J’ai connu l’époque où nous étions assujettis aux services de la ville, rappelle Mustapha Derras, directeur des technologies, de la recherche et de l’innovation de Berger-Levrault. Demain, nous allons inverser ce flux ! Les services viendront à nous et je déciderai du moment où je souhaite inscrire mon enfant à la base de loisirs. L’intelligence n’est pas dans les technologies mais dans l’usage que nous en faisons."

Informer davantage les citoyens, favoriser la mobilité dans les transports urbains… "Il faut toujours partir des usages mais attention au risque d’exclusion, met en garde Albert Asséraf, directeur général Stratégie, études et marketing France chez JC Decaux. On parle beaucoup d’initiatives de part et d’autre mais le modèle idéal n’est pas construit. La compétition pour devenir smart city commence entre les villes, c’est maintenant qu’il faut prendre position !" Autre écueil à éviter dans la ville du futur, les émissions de CO2… La moitié de la population mondiale vit actuellement dans les villes. Et en 2050, la proportion pourrait atteindre les 70 %. Avec des conséquences directes. En l’espace de vingt ans, entre 1990 et 2010, les émissions de CO2 ont augmenté de 45 %, principalement à cause de la croissance urbaine, puisque les villes génèrent plus des trois quarts de ces pollutions. "La ville intelligente doit répondre aux défis climatiques", prévient Helge Jensen, ingénieur en chef auprès de l’Agence de l’environnement urbain de la Ville d’Oslo

Ville connectée : quelles opportunités pour les entreprises et pour l'emploi ?
La ville connectée peut également profiter aux acteurs économiques présents sur le territoire où elle est implantée. "C’est une opportunité formidable pour le développement économique car tous les secteurs sont concernés, débute Maud Franca, directrice adjointe en charge du numérique à la Mission du Programme des Investissements d’Avenir à la Caisse des dépôts et Consignations. Et Toulouse ne part pas de rien ! La ville intelligente incite à l’optimisation de la consommation de l’eau et de l’électricité, à l’optimisation des transports…" L’objectif est de trouver des solutions avec le numérique ! "Il est une solution pour répondre aux enjeux de la ville du futur", assure quant à lui Benjamin Böhle-Roitelet, fondateur d’Ekito, accélérateur privé toulousain de start-up. De nouvelles filières sont amenées à se développer sur des marchés qui n’en sont aujourd’hui qu’à leurs balbutiements. Et de nouveaux métiers, liés notamment à la gestion des données et aux objets connectés, sont en train de se structurer.

Dans ces nouveaux écosystèmes, les start-up pourraient jouer un rôle central, aux côtés des grands acteurs positionnés sur les différents marchés de la smart city. C’est le pari de Bertrand Serp, président d’Open Data France et vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Économie numérique et robotique : "Notre ambition est d’encourager la participation des start-up sur le territoire afin qu’elles créent les emplois de demain et se développent à l’international." De son côté, Hervé Schlosser, vice-président de la TIC Valley, groupement d’entreprises innovantes et de start-up en création à Labège, oriente son cluster vers les objets connectés. "Il y a beaucoup d’attente aujourd’hui autour des objets connectés", prévient-il. Dans la révolution du numérique, le géant Airbus peut aussi trouver sa place. "Nous sommes déjà une ville dans la ville, s’amuse Didier Katzenmayer, directeur aux affaires industrielles d’Airbus Operations SAS. Le premier site industriel d’Europe est à Toulouse et provoque de façon régulière des embouteillages sur le périphérique. La question des transports est donc une préoccupation forte pour nous." Outre la Smart mobility, "le numérique est pour nous un vecteur essentiel pour demeurer référent dans l’aéronautique. Il y a de belles compétences dans le numérique à mettre en avant. C’est une filière d’avenir pour le territoire. Quand on regarde Sigfox, il rayonne à l’international avec un business plan pertinent. La smart city peut être le projet fédérateur qui donnera de la perspective à notre société."

Énergie, réseaux télécoms et data : les bases de la ville durable
Le développement des "smart grids" (réseaux électriques intelligents) est en marche et répond à de nouvelle problématiques : développement de la mobilité électrique, intégration de toutes les sources d’énergies, nécessité de faire des économies, optimiser le fonctionnement des réseaux par les nouvelles technologies… Selon Thomas Le Beux, directeur des Marchés innovants pour Veolia Eau, "la smart city sera une réussite si elle simplifie la vie des citoyens et qu’elle est source d’économie pour l’usager." Pour Gilles Capy, directeur interrégional d’ERDF Sud-Ouest et membre du comité exécutif, son réseau électrique "est déjà intelligent car il assure la continuité et la sécurité de la distribution 24h sur 24h et 7 jours sur 7. Le distingo heure creuse et heure pleine existe depuis un moment… Pour autant, nous poursuivons nos efforts afin d’accueillir de petits producteurs, bien que sources d’aléas pour notre réseau. Quant au projet Sogrid, il permet de transmettre et de recevoir des informations grâce à des capteurs qui scrutent en temps réel le réseau." De son côté, Thierry Grangetas, directeur clients territoire Sud-Ouest de GRDF, prône le "mix énergétique et l’optimisation des interconnexions".

L’interconnexion des réseaux mène à la problématique de la multiplication des données. En matière de données publiques, l’Open Data (ouverture des données) est la démarche qui consiste à considérer la donnée comme un bien commun et qui favorise sa diffusion, dans l’intérêt général. "Si Toulouse n’est pas un cas isolé sur ce point, elle est en avance", indique Xavier Patier, Directeur général des services de la Ville de Toulouse. A titre d’exemple, en termes de téléchargement, l’orthophotoplan est le plus utilisé. "Cela ne coûte pas cher mais le citoyen peut ainsi s’approprier la ville. L’ouverture des données publiques est une réinvention de la démocratie. Je fais également confiance aux start-up pour en sortir des œuvres d’art économiques." Mais Toulouse doit aussi s’inspirer de ce qui se passe ailleurs, "il ne faut pas oublier de regarder à l’international, nous ne sommes pas les meilleurs partout", souligne Thomas Nicholls, responsable marketing et communication chez Sigfox. Conclusion, "l’enjeu est de construire à Toulouse une véritable filière dans le big data", estime Daniel Benchimol, fondateur du groupe Eurogiciel et président du cluster DigitalPlace.

Un intermède a eu lieu avec l’approche Innovative talk de Jean-Marc Prunet, président de Myfox, présentant son projet innovant en 10 minutes. Tandis que la matinée s’est conclue par une intervention de Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Economie numérique et robotique et président d’Open Data France.

 

Hugues-Olivier Dumez

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Smart City : "il faut concevoir une IA avec ses utilisateurs et non pas pour eux"

Smart City : "il faut concevoir une IA avec ses utilisateurs et non pas pour eux" | Toulouse networks | Scoop.it

Laurence Devillers veut une intelligence artificielle transparente à tous les niveaux.

 

Comment pouvons-nous faire accepter l'intelligence artificielle par tous et comment la réguler ? Ces problématiques ont été abordées lors de la 5ème édition du Forum Smart City organisé par La Tribune, vendredi 13 décembre, dans la salle des Illustres du Capitole à Toulouse. Voici un décryptage de ce que doit être l'IA selon des chercheurs qui privilégient la création d'un "GIEC" de l'IA.

 

Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle et des technologies qui l'utilisent ? Depuis plusieurs années, ce débat anime la place publique entre les potentiels emplois qu'elle peut faire disparaître, ou encore l'exploitation des données que cette intelligence récolte sur ses utilisateurs, sans parler des robots intelligents qui pourraient remplacer les hommes ? Face à ces inquiétudes, le Forum Smart City, organisé par La Tribune, a consacré une table ronde sur le sujet, vendredi 13 décembre, à l'occasion de sa 5ème édition.

"La donnée et son utilisation sont l'ADN de la métropole toulousaine avec le programme Smart City mis en place sur la période 2015-2020. Cela est observable avec le développement de la plateforme Open Data Toulouse Métropole, chargée de collecter et d'analyser les données publiques pour créer les usages de demain. C'est dans cette optique que nous travaillons avec Indigo, notamment pour tenter d'indiquer avant que vous entriez avec votre voiture dans le centre-ville si des places de parking sont disponibles. Mais Aniti va nous permettre d'aller plus loin encore", tente de rassurer Bertrand Serp adjoint au maire de Toulouse et vice-président de la Métropole en charge de l'innovation et du numérique.

L'IA sera au cœur de la ville intelligente de demain (Crédits : Rémi Benoit).

De plus, la Ville rose a obtenu il y a quelques mois un institut interdisciplinaire 3IA, initié par le rapport Villani, grâce à son projet Aniti basé sur l'intelligence artificielle appliquée sur les mobilités et la santé. Ce projet regroupe ainsi des dizaines de chercheurs du monde entier, des laboratoires, des collectivités, des grands groupes industriels et des startups.

Lire aussi : Toulouse attire une star américaine de l'intelligence artificielle

 

Il faut une IA explicable et transparente

"C'est une très bonne chose que Toulouse ait décroché cet institut. Aniti va permettre de développer l'intelligence artificielle. Mais il faudra développer une IA explicable et certifiable et non pas une boite noire indéchiffrable", insiste Rachid Alami, chercheur CNRS au LAAS et titulaire de la chaine Aniti "Human Robot Interactions".

Le chercheur Rachid Alami travaille sur le développement de robots autonomes et leurs interactions avec les hommes (Crédits : Rémi Benoit).

Certains tentent déjà de l'expliquer auprès du grand public comme le Toulousain Luc Julia. Cet ingénieur, passé par Apple et HP au sein de la Silicon Valley, dirige la division IoT de Samsung et a récemment sorti un livre nommé "L'intelligence artificielle n'existe pas" aux éditions First. Dans une interview accordée à La Tribune quelques semaines après, il dénonçait les discours alarmistes de certains sur l'IA tout en appelant à écouter ceux qui font vraiment de l'intelligence artificielle et qui la maîtrisent. Dans ce sens, des chercheurs appellent à mettre en avant la transparence de cette technologie pour la faire accepter de tous.

"La question que nous devons nous poser est la suivante : voulons-nous créer une intelligence artificielle et une smart city de confiance ? Si c'est le cas, l'économie de demain devra être éthique. Les machines doivent être plus transparentes et non pas aux mains de quelques-uns. Il va falloir arriver à un certain degré de démystification de ces objets. Pour y parvenir, il faut concevoir une IA avec ses utilisateurs et non pas pour ses utilisateurs", argumente Laurence Devillers, professeure en IA à la Sorbonne-Université, chercheuse au LIMSI-CNRS et auteur du livre "Des robots et des hommes".

En partenariat avec la startup Soben, Enedis a développé ce robot à base d'IA qui suit à la trace l'opérateur sur le terrain et qui se présente comme un sac à dos (Crédits : Rémi Benoit).

Lire aussi : À Toulouse, les opérateurs d'Enedis travaillent avec un robot intelligent

 

Un besoin de politiques régulatrices ?

Pour insuffler ce besoin d'éthique et de transparence sur qui doivent compter les citoyens ? Au-delà des industriels, un cadre politique sera nécessaire à l'image de la charte signée entre le moteur de recherche Qwant et les collectivités d'Occitanie pour promouvoir un numérique éthique et souverain.

"Les politiques sont au cœur du système car c'est à eux de fixer les règles. Alors aujourd'hui, il est dit que la France est trop normée mais grâce à ces gardes-fous nous savons où nous allons", justifie Bertrand Serp.

Pour l'élu, les collectivités doivent fixer les limites de ce que deviendra l'IA (Crédits : Rémi Benoit).

"On donne des règles à la machine que seul l'humain établit ! Ce n'est pas la machine qui va établir des règles de manière autonome", avait également précisé Luc Julia dans son entretien. Pour établir ces règles, Rachid Alami évoque la possible création "d'un équivalent du GIEC pour l'intelligence artificielle afin de réfléchir sur cette technologie de manière responsable". Sera-t-il entendu ? Les années à venir donneront la réponse.

 

 

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La ville intelligente annonce-t-elle un monde urbain meilleur ?

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La "ville intelligente" n'est plus un rêve futuriste, l'impact du numérique dans le développement urbain est désormais une réalité. Voici pourquoi.

 

La ville du futur ne relève plus de la science-fiction. Elle est désormais à portée de main. Cette ville  entièrement connectée - surnommée  "ville intelligente" ou smart city- proposera des services publics plus performants et durables dans les domaines de la santé, des infrastructures, des transports ou encore de l'énergie. Elle aura aussi un impact beaucoup plus important sur les citadins via le partage numérique de données. "Le numérique ne sera plus subi mais maîtrisé", explique l'architecte Rudy Ricciotti.

La smart city fait désormais partie des préoccupations des grands groupes informatiques, à l'image de Microsoft qui a consacré une partie de ses Tech Days (organisés début février à Paris) à cette thématique. 

Aux origines de la "ville intelligente"

Le rêve de villes entièrement connectées s'est concrétisé en 2003 en Corée du Sud, avec le projet U-Korea, s'appuyant sur le concept d'ubiquitous computing ("informatique omniprésente").  A quelques kilomètres d'une capitale surpeuplée, la U-City ultramoderne de Songdo pousse en quelques années au bord de la mer Jaune. Le maillage Wi-Fi est total, la vidéo surveillance omniprésente et, entre autres, des systèmes innovants de gestion de l'énergie sont mis en place.

Ce n'est cependant qu'en 2005 que le terme de smart city a fait son apparition, utilisé par Bill Clinton à l'occasion d'un défi lancé par sa fondation au géant du numérique Cisco. L'ancien président des Etats-Unis avait alors appelé l'entreprise à "développer des plans de décongestion des villes, à commencer par San Francisco, Séoul et Amsterdam" afin de "diminuer les émissions de CO2 et économiser à la fois pour les citoyens et les communautés locales du temps et de l'argent", selon son livre Giving: How Each of Us Can Change the World.

L'entreprise américaine investit donc à l'époque 25 millions de dollars dans un programme de recherche en Connected Urban Development (développement urbain connecté). Au terme de son engagement à la Clinton Foundation en 2010, Cisco décide de poursuivre l'aventure en lançant son département Smart and Connected Communities (communautés intelligentes et connectées) dans le but de commercialiser les produits et services nés du programme.

Depuis ces premiers projets, d'autres géants du numérique ainsi que des start-up se sont saisis de l'opportunité en lançant leurs propres programmes de développement, notamment IBM avec son programme "Smarter Cities" lancé en 2009 et Microsoft avec "Microsoft CityNext" en 2013.

Le marché encore relativement peu exploré de la "ville intelligente" a en effet de quoi séduire puisqu'il devrait représenter d'ici 2020 plus de 1.500 milliards de dollars, selon une étude de Frost&Sullivan. L'énergie "intelligente" représente un quart de ce nouveau marché grâce au développement des smart grids et autres solutions d'optimisation de la consommation énergétique pour les villes.  Selon le cabinet de conseil australien, on devrait par ailleurs dénombrer d'ici dix ans 26 "villes intelligentes", dont la moitié localisées en Europe et en Amérique du Nord.

Des villes pionnières

"Le numérique n'est pas une fin en soi ; la question est plutôt de savoir en quoi il va aider les villes à se  transformer et se développer", insiste Laurence Lafont, Directrice Secteur Public chez Microsoft France. Deux villes européennes pionnières en la matière ont ainsi adopté des modes de gestion innovants, au service de la communauté. 

 

  •          Barcelone,  ville sensible

La ville catalane s'est lancée un nouveau défi en voulant devenir le modèle universel de la ville intelligente. Pour cela, elle a multiplié les services connectés. "Le principal enjeu, ce sont les transports", martèle Lluis Sanz Marco, le directeur des systèmes d'information de la ville de Barcelone. A peu de frais, la municipalité espère considérablement fluidifier les déplacements dans la métropole, en permettant à la fois des économies de temps mais aussi une réduction des émissions de gaz à effet de serre. 

Selon une étude dévoilée par l'Observatoire IDC à l'occasion des Tech Days de Microsoft, les DSI devraient faire partie des profils les plus recherchés lors des recrutements par les entreprises dans les années à venir et pour cause, l'étude des interactions des Barcelonais avec leur territoire fait espérer une nette amélioration du fonctionnement des services de la ville.

Plusieurs mesures ont ainsi été expérimentées. Un système de géolocalisation des places de parking vides a notamment été mis en place dans certains quartiers. A l'aide d'une application téléchargeable sur leur smartphone, les conducteurs peuvent ainsi s'épargner de longues minutes d'errance en quête d'un endroit où garer leur véhicule. D'autre part, l'étude des déplacement quotidiens des usagers des transports en commun a permis à la municipalité d'optimiser son réseau de bus, grâce à des dessertes organisées sur un plan "orthogonal", limitant à un seul changement tout voyage d'un point à un autre de la ville.

Selon une étude à l'échelle mondiale publiée en février 2015 par l'application de planification de trajets Moovit, Barcelone ferait ainsi figure de meilleure élève avec en moyenne "seulement" 18 minutes de temps d'attente par jour dans les transports.

LIRE : Comment Barcelone veut devenir le modèle de ville intelligente

 

  •          Issy-les-Moulineaux et l'intelligence énergétique

La ville d'Issy-les-Moulineaux entend elle aussi gagner le qualificatif de "smart city". Le projet IssyGrid de gestion énergétique "intelligente" à l'échelle d'un quartier en est une preuve.

Incluant le quartier d'affaire de Seine Ouest ainsi que l'éco-quartier du Fort d'Issy,  le projet à pour but de mutualiser et d'optimiser les consommations en énergie de plusieurs entreprises - Alstom, Bouygues Immobilier, Bouygues Télécom énergies et services, EDF, ERDF, Microsoft, Schneider Electric, Steria et Total - ainsi que des habitants du quartier. Entrent plus particulièrement en ligne de mire les pics de consommation, souvent difficiles à gérer par les fournisseurs.

"La connaissance de la consommation énergétique de ces bâtiments -équipés d'appareils domotiques- nous aide à réguler la consommation en mettant les habitants du quartier à contribution", explique Eric Legale, Directeur Général d'Issy Média, société chargée de la communication et de l'innovation de la ville d'Issy-les-Moulineaux.

Des lampadaires intelligents ont également été installés par Bouygues Energie. Equipés de détecteurs de présence, ils peuvent adapter leur éclairage. "En France, 40% de la facture énergétique d'une ville est liée à l'éclairage ; à Issy, nous dépensons deux fois moins que dans la moyenne des villes françaises", s'exclame Eric Legale.

Pour la municipalité d'Issy-les-Moulineaux, comme pour celle de Barcelone, l'enjeu reste à présent de recueillir le soutien des citadins eux-mêmes, parfois frileux à l'idée de relayer certaines données. "La smart city, c'est aussi l'assurance d'une plus grande transparence de la gouvernance", précise Eric Legale en évoquant entre autres la publication des budgets publics sur la plateforme d'open data d'Issy-les-Moulineaux. "L'accès encore limité à certaines informations constitue le seul frein réel au développement de la smart city", reconnaît Lluis Sanz Marco. 

En effet, sans même évoquer le risque de l'avènement d'une société totalitaire à la 1984, entièrement sous contrôle du numérique, comment ne pas s'interroger sur la question de la protection des données personnelles, quand la progression du big data tend à faire disparaître la frontière entre données publiques et privées ? Comment aussi ne pas redouter leur piratage par un hacker, à l'image de celui du jeu vidéo Whatch Dogs ? Sur ces questions, les discours des grands défenseurs de la smart city se font plus évasifs...

 

Justine Babin

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Forum Smart City Toulouse : la ville connectée, quelles opportunités pour les entreprises ?

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Certaines start-up de la TIC Valley se positionnent sur la smart city


 

Objectif News et La Tribune organisent le 1er Forum Smart City Toulouse le 16 décembre aux Espaces Vanel de la médiathèque José Cabanis, en partenariat avec Toulouse Métropole. L’une des tables rondes de cette journée de réflexion et d’échanges portera sur les opportunités que représente la ville intelligente pour les entreprises et l’emploi du territoire

La smart city est destinée à offrir aux citoyens une meilleure qualité de vie, dans des domaines aussi variés que les transports, l’habitat, les services, l’énergie et même l’accès à la culture. Côté politique, pour une métropole, initier une démarche de smart city est par ailleurs un vecteur d’image important, à l’échelle nationale et internationale.

Mais citoyens et collectivités ne sont pas les seuls bénéficiaires potentiels d’une telle transformation. La smart city peut également profiter aux acteurs économiques, et notamment à ceux présents sur le territoire où elle est implantée. C’est tout l’objet de la deuxième table-ronde du Forum Smart City Toulouse, organisée de 10h30 à 11 heures, sur le thème "Ville connectée : quelles opportunités pour les entreprises et pour l’emploi ?".

Les start-up au cœur du dispositif
Les débats seront nourris par les témoignages et points de vue de Benjamin Böhle-Roitelet, fondateur d’Ekito, Maud Franca, directrice adjointe Économie numérique - Mission programme investissements d'avenir à la Caisse des dépôts et membre de la cellule nationale French Tech, Didier Katzenmayer, directeur aux affaires industrielles d'Airbus Opérations SAS, Hervé Schlosser, vice-président de la TIC Valley et président de France Pari, et Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge de l’Économie numérique et robotique et président d'Open Data France.
Ils évoqueront les nouvelles filières qui sont amenées à se développer, ainsi que les nouveaux métiers qui émergent, liés notamment à la gestion des données et aux objets connectés.

Dans ces nouveaux écosystèmes, les start-up pourraient jouer un rôle central, aux côtés des grands acteurs positionnés sur les différents marchés de la smart city. Réactives, innovantes, capables de "pivoter" en cas d’échec, les jeunes pousses du numérique ont les atouts pour répondre de façon concrète aux problématiques de la ville intelligente. Laboratoire d’innovation ouverte, la smart city pourrait ainsi être un facteur direct de développement économique et d’emploi.

Alexandre Léoty

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L'ensemble du programme du Forum Smart City Toulouse est à retrouver sur smartcitytoulouse.latribune.fr.

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