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"Demain au restaurant" pour payer en avance l'addition en Occitanie

"Demain au restaurant" pour payer en avance l'addition en Occitanie | Toulouse networks | Scoop.it

Les coupons achetés aujourd'hui, peuvent être consommés durant l'année qui suit.

 

 

Trois Toulousaines ont décidé de créer "Demain au restaurant". Cette plateforme web propose aux citoyens, fins gourmets, de soutenir les restaurateurs et gérants de bar de la région Occitanie, en achetant en avance des "coupons repas" qui pourront être consommés dès la réouverture des établissements. L’objectif : collecter des avances de trésorerie afin de permettre aux bars et restaurants de redémarrer l'activité dans les meilleures conditions financières possibles. Présentation.

Afin de contenir le Covid-19, l'État a pris la décision mi-mars de fermer les restaurants et bars de France jusqu'à nouvel ordre. C'est donc tout un secteur de l'économie qui se retrouve fortement impacté par cette crise sanitaire sans précédent. Depuis Toulouse, Mathilde Bouterre, Morgane Bouterre et Léa Rabatel ont décidé d'agir en faveur des restaurateurs et gérants de bars de la région Occitanie. À la tête de l'agence de communication toulousaine Food & Com, pour les acteurs de l'alimentation et directrice artistique graphiste et webdesigneuse de profession, elles ont imaginé la plateforme "Demain au restaurant". Cette dernière propose aux consommateurs de la région de payer à l'avance des "bons repas" qu'ils pourront consommer dès la réouverture des établissements, espérée pour le 2 juin. Ainsi, les restaurateurs pourront bénéficier d'une avance de trésorerie salvatrice.

"De par nos métiers, nous accompagnons des acteurs de l'agriculture et de l'alimentation durable, que ce soit des restaurateurs, producteurs ou des fabricants, qui ont été très impactés par la situation actuelle. Nous avons donc cherché une solution pour leur venir en aide. Nous avons trouvé le concept de 'La Grande Bouffe' qui permettait de soutenir les bars et restaurants frappés par la crise sanitaire. Cependant, cela ne s'adressait qu'aux établissements situés à Lille. Nous avons alors décidé de lancer l'équivalant en Occitanie avec 'Demain au restaurant'", raconte Mathilde Bouterre, porteuse du projet.

Lire aussi : Innoside crée Shopignon pour relancer les commerces "non-essentiels" via le web

Des coupons valables 1 an

Le principe est simple. Via la plateforme demainaurestaurant.fr, le client peut choisir le restaurant, le salon de thé ou le bar qui lui convient parmi les établissements référencés. Il a ensuite le choix entre quatre coupons gourmands d'une valeur de 10, 25, 50 ou 100 euros qu'il peut directement payer via le site. Ces derniers sont reçus par mail et peuvent être échangés, comme un chèque cadeau, contre une consommation dès la réouverture des restaurants, et ce, durant une année. En échange de ce geste, les restaurateurs s'engagent à accorder une remise de 10 % sur le montant du "bon repas".

Aujourd'hui, une dizaine de restaurants sont référencés sur la plateforme. Ils sont majoritairement situés en Haute-Garonne, en Aveyron et dans l'Hérault. Parmi cette liste,...

 
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Connecter réfugiés et bénévoles, le pari gagné de la CALM

Connecter réfugiés et bénévoles, le pari gagné de la CALM | Toulouse networks | Scoop.it

En huit jours, la plate-forme de mise en relation entre réfugiés et particuliers a reçu plus de 5 000 propositions d’accueil. Un élan de générosité qui suscite aussi des réserves.

  

Le site a été lancé en juin. La plate-forme CALM (Comme à la maison) a pour objectif de mettre en contact les réfugiés arrivés en France et les personnes prêtes à les accueillir. Mise en place par l’association d’aide aux réfugiés Singa, elle fonctionne comme n’importe quel outil de mise en relations. A l’image de Airbnb ou Uber, il suffit de se connecter et de laisser ses coordonnées. Sauf que l’engagement n’est pas commercial mais social. Les réfugiés y postent leurs besoins, tandis que les particuliers y offrent un hébergement ou un soutien.

Depuis huit jours, la plate-forme a reçu plus de 5 000 offres de particuliers qui proposent entre autres d’accueillir un réfugié à leur domicile. Un élan qui a surpris les jeunes entrepreneurs à l’origine du projet. « Le nombre d’offres nous a pris de court car la mise en relations se fait ensuite de façon manuelle », explique Nathanaël Molle, l’un des concepteurs. Une quinzaine de bénévoles sont en train de trier les propositions pour associer l’offre à la demande et répondre aux familles. « En parallèle, on travaille sur un algorithme qui ferait la répartition en fonction de la ville, du nombre de personnes, des centres d’intérêts de chacun... »

L’association Singa est née il y a trois ans d’un double constat : « La plupart des réfugiés qui vivent en France ne connaissent pas d’autres Français que ceux qui sont payés pour les accompagnerestime Nathanaël Molle. Les relations sont faussées par ce caractère professionnel et par les frictions liées à une logique administrative très lourde, qui suscite des mésententes. Or les outils numériques et les réseaux sociaux ont changé les modes de relation, et les réfugiés sont, dans leur grande majorité, connectés. Avec Singa, nous voulons innover dans notre approche de l’accueil, en utilisant les outils numériques pour améliorer l’intégration des personnes réfugiées au sein des sociétés. »

« Identifier les potentiels »

Au départ, Singa (« prêter » en bambara, une langue nationale du Mali) s’appuie sur les projets professionnels ou culturels des réfugiés pour les mettre en relation avec la société civile, en leur apportant le réseau dont ils ont besoin. « L’un veut ouvrir un magasin, un autre produire un CD, un troisième reprendre des études de médecine… Nous ne sommes pas suffisamment compétents dans ces secteurs pour les aider, alors nous sollicitons les réseaux sociaux pour construire une communauté d’une dizaine de bénévoles spécialisés autour du projet. » Environ un millier de bénévoles soutiennent les actiosn initiées par une centaine de réfugiés.

En 2014, l’association a mené dans quinze pays une étude sur les « usages par les réfugiés des nouvelles technologies de l’information et de la communication ». « L’objectif était d’identifier les potentiels mais également les dangers qui existent à l’utilisation de ces outils », explique Nathanël Molle. A partir des idées décelées, un hackathon est organisé en janvier 2015, orchestré par l’association Simplon.co, avec des développeurs, des designers et des entrepreneurs sociaux, pour « développer collectivement des réponses innovantes aux grands défis sociaux et économiques liés à l’asile ».

« Code éthique »

Lancée le 20 juin à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, la plate-forme CALM est directement issue de ces travaux. L’engouement actuel du grand public laisse les associations d’accueil « historiques » plutôt réservées. Pour Pierre Henry, directeur général de l’ONG France Terre d’asile, l’élan de générosité ne peut remplacer une action coordonnée par l’Etat : « S’il est plutôt réconfortant de voir des gens se mobiliser, il faut mettre en garde ces personnes. L’accueil doit s’inscrire dans la durée, avec un code éthique. On ne reçoit pas un réfugié qui fuit une situation de guerre, traumatisé par l’exil, comme on accueille un réfugié qui fuit des intempéries par exemple. Cela implique un accompagnement juridique et vers l’emploi des personnes, des difficultés liées à la langue. Cet accueil relève de la compétence de l’Etat sur le compte de la solidarité nationale, expression collective de la Nation. »

Lire aussi : Les premiers contingents de réfugiés arrivent en France

Face à ces réserves, les militants de Singa appellent à une « responsabilité partagée ». « Le tout Etat a conduit à une situation où un réfugié, en France, ne rencontre que des professionnels de l’accueil, estime de son côté Nathanaël Molle. Or, c’est aussi le rôle de chaque citoyen de s’engager à titre individuel. »

Pour répondre aux critiques, l’association qui organise déjà des réunions de formation pour les bénévoles, prévoit de lancer prochainement un site de formation en ligne pour les aider à mieux appréhender les différences culturelles et les difficultés liées aux traumatismes vécus par les étrangers accueillis. Une plate-forme d’accès aux droits des demandeurs d’asile est aussi en cours de construction, élaborée cette fois par des réfugiés.

 

Jeudi, journée spéciale sur Le Monde.fr #Jourdemigrants

Jeudi, la rédaction du Monde se mobilise avec près de trente reporteurs, en France, en Europe, en Afrique. De la frontière tuniso-libyenne à la gare de Munich, en Hongrie, en Macédoine ou sur l’île grecque de Lesbos, à Paris, à Lyon, à Marseille ou à Toulouse, ils décriront une journée parmi d’autres dans la vie de migrants.

Retrouvez ces histoires, ces témoignages et les décryptages de nos journalistes lors de cette journée spéciale, dès 8 heures, jeudi 10 septembre, sur le live du Monde.fr, où nous répondrons également à vos questions, et sur Twitter et sur Instagram, avec le mot-clé #Jourdemigrants.








Jacques Le Bris's insight:


CALM et vous :)

http://singa.fr/la-communaute/calm-comme-a-la-maison/


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A Toulouse, Emindhub favorise les rencontres entre les experts et les entreprises de l'aérospatial

A Toulouse, Emindhub favorise les rencontres entre les experts et les entreprises de l'aérospatial | Toulouse networks | Scoop.it

Nicolas Muller, président de Emindhub, vise un chiffre d’affaires de 300.000 euros au terme d’une année d’exercice.

 

L’objectif de la plateforme Web Emindhub est de mettre en relation des experts et des entreprises des secteurs de l’aéronautique et du spatial. La société toulousaine prépare une seconde levée de fonds.

 

Opérationnel depuis quelques semaines, ce nouveau site Internet favorise la mise en relation d’experts spécialisés dans les secteurs de l’aéronautique et du spatial et des entreprises. « Pour caricaturer, nous sommes le Meetic de l’aéronautique », plaisante Nicolas Muller, président et cofondateur, aux côtés de Yoann Babel, de la start-up qui supporte le projet.

En effet, les experts, pour qui l’inscription est gratuite, répondent en ligne aux demandes (questions, appels d’offres, annonces) des entreprises. Cette plateforme est volontairement écrite en anglais, sa vocation étant mondiale, et des modérateurs en assurent la surveillance.

 

1,6 million d’euros d’ici trois ans

« Nous sommes partis d’un constat : l’intelligence est disponible sur le marché et on ne s’en sert pas, à commencer par les retraités qui peuvent transmettre le savoir et les compétences. Nous pensons aussi aux doctorants qui, s’ils ne trouvent pas de travail, changent de métier, ou encore aux freelances », ajoute Nicolas Muller, qui espère compter sur les conseils de 1000 experts à la mi-2016, dont un tiers de Français.

Un premier tour de table a permis de rassembler 200.000 euros, des « sponsors » privés et la banque publique d’investissement Bpifrance, via la bourse French Tech, convaincus par la plateforme prometteuse Emindhub et sont entrés au capital.

 

Six embauches en 2016

Les deux fondateurs s’apprêtent à lancer un second tour de table en 2016 , espérant récolter 400.000 euros supplémentaires grâce notamment à l’appui financier de huit nouveaux acteurs privés. « Notre objectif est de lever 1,6 million d’euros d’ici trois ans », assurent-t-ils. Pour accompagner le développement de la plateforme, Emindhub devrait embaucher six personnes fin 2016.
Audrey Sommazi

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