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#Neobanque : Payname devient Morning pour révolutionner la banque en France 

#Neobanque : Payname devient Morning pour révolutionner la banque en France  | Toulouse networks | Scoop.it
Payname change de nom et devient Morning. Une nouvelle identité qui sera déployée dès lundi pour accompagner le changement de positionnement de la startup toulousaine qui devient une néobanque du quotidien, plus proche des attentes et des besoins des consommateurs. 

Depuis 18 mois, la startup toulousaine Payname s’est imposée sur le marché du paiement entre particuliers. Depuis l’obtention de son agrément bancaire en juillet 2015, “le premier accordé en province” précise Eric Charpentier, fondateur de Payname, la jeune pousse préparait son évolution, ou plutôt sa révolution. Avec cet agrément bancaire, qui permet de tout faire comme les gros acteurs traditionnels, mais différemment, pourquoi se priver de mettre un coup de pied dans la fourmilière ? « Nous pensons que les gens ont envie d’un autre type de banque : que ce soit un endroit où on dépose notre argent en sécurité, où on nous donne les moyens de financer nos projets », nous expliquait le fondateur il y a quelques semaines.

Morning, une nouvelle idée de la banque

C’est désormais chose faite. A compter de septembre, Payname devient Morning et propose aux Français, dans un premier temps, non pas une nouvelle banque mais une nouvelle expérience pour gérer son argent. Eric Charpentier aurait bien aimé rayer le mot banque de son vocabulaire. Mais force est de constater qu’il s’agit du seul qui soit assez parlant pour le grand public. Comment décrire son activité sans l’utiliser ? Plutôt que de tout balayer, Payname se proclame donc comme une « néobanque », comprenez une banque plus proche des attentes des consommateurs.

 

“ Aujourd’hui on ne vend pas un produit, on propose une expérience “

Eric Charpentier

 

Gratuite, facilement personnalisable, plus agile, plus en phase avec les usages collaboratifs, Morning recèle de fonctionnalités dont le consommateur n’aurait même pas osé rêver : mais aussi le paiement entre amis, un compte et une carte entièrement pilotables (choix de son code pin, capacité de bloquer son compte pour éviter de dépasser une certaine somme, possibilité de bloquer temporairement sa carte en cas de perte ou de vol etc.)… Pour se rémunérer, Morning compte sur l’offre professionnelle et sur les frais qui y seront liés, mais ne fera en aucun cas travailler l’argent de ses clients. “Nous voulons revenir à la banque originelle, nous n’avons pas vocation à ce que l’argent parte sur des marchés douteux. Nous ne voulons pas nous faire de l’argent sur l’argent des utilisateurs”, explique Eric Charpentier.

Pour recruter (Morning vise 15 000 cartes d’ici la fin de l’année), la néobanque ne mise pas sur une prime de 80 euros ou sur la gratuité des frais bancaires, elle mise avant tout sur son adéquation aux attentes des consommateurs. Premier acteur non bancaire indépendant à proposer un nouveau modèle de banque, Morning s’appuie sur une licence Mastercard mais a développé ses propres systèmes d’information, une condition sine qua non de la réussite pour Eric Charpentier qui compare sa société à Free “Free a dû créer son propre réseau, s’il s’était adossé à Orange pour mener sa révolution, personne ne l’aurait compris“.

 

Maddyness, partenaire média de Payname.

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Les 10 fintechs qui comptent à Toulouse

Les 10 fintechs qui comptent à Toulouse | Toulouse networks | Scoop.it

Éric charpentier, fondateur de la société Payname

 

 

 

Ces startups sont spécialisées dans les flux monétiques, les solutions dédiées au e-commerce, le crowdfunding ou encore l'achat de bitcoins. Leur point commun ? Elles sont basées à Toulouse et dans sa région. Alors que La Tribune Toulouse organise le Forum Fintech Innovation le 22 mars aux Espaces Vanel de la Médiathèque José Cabanis, à Toulouse, zoom sur les dix fintechs locales qui comptent.

  

 

"La région abrite pas mal de pépites", se réjouit Anton Bielakoff, directeur général de Lyra Network. Certaines, à l'image dePayname, se positionnent comme de véritables banques en ligne. D'autres, comme Wiseed, ont développé des plateformes de crowdfunding. Ces startups implantées à Toulouse et dans sa région font partie d'un seul et même écosystème : celui des fintechs. Chacune d'entre elles, à sa manière, se positionne en complémentarité, en alternative ou en concurrence frontale face aux acteurs traditionnels de la banque et de l'assurance. Et leur situation géographique, loin de Paris, peut constituer un atout, selon le fondateur de Payname, Éric Charpentier.

"Créer une fintech en province, c'est aller là où on ne vous attend pas. On est en dehors du petit microcosme parisien. On passe en-dessous des radars. Nous, avec notre régulation et notre levée de 5 M€, personne ne nous a vu venir ! C'est très confortable."

Mais si elles forment un écosystème, ces startups n'en sont pas pour autant rassemblées sous une même bannière. "La filière fintech régionale n'est pas structurée, bien que nous nous connaissions tous, explique Frédéric Honnorat, président exécutif de la société toulousaine Bankapart. Il serait intéressant que nous nous rassemblions." Cette structuration,Christophe Nicot, directeur général de l'agence de développement économique régionale Madeeli, l'appelle aujourd'hui de ses vœux.

"La masse critique pourrait être suffisante pour justifier la création d'un cluster, estime-t-il. Cette structure pourrait rassembler à la fois les banques, les compagnies d'assurance, les gestionnaires de fortune, les avocats spécialisés, les experts en propriété intellectuelle, les structures de financement, les écoles, mais aussi les startups. Est-ce qu'une telle structure vivra avec ou sans label public ? Au fond, peu importe. L'important, c'est que les projets sortent."

 

Payname veut réinventer la banque

C'est la fintech toulousaine par excellence. Celle dont tout le monde parle. Fondée en 2013 par Éric Charpentier, la sociétéPayname, qui a levé 5 millions d'euros l'an dernier, se rêve aujourd'hui en banque nouvelle génération. Son objectif ? Atteindre les 100 000 clients fin 2016.

 

Lyra Network surfe sur le e-commerce

Spécialisée dans la sécurisation des flux monétiques entre les terminaux de paiement et les banques (60 % du marché français), mais aussi dans les plateformes de paiement pour les sites de e-commerce (20 % du marché français), la société compte 160 salariés. Ils sont répartis entre son siège toulousain et ses filiales au Brésil, en Allemagne, en Inde, au Chili et en Espagne. L'export représente aujourd'hui 30 % de son chiffre d'affaires, qui se porte à 50 millions d'euros.

 

Wiseed, roi de l'équity crowdfunding

Depuis le lancement de la plateforme toulousaine d'equity crowdfunding en 2008, 60 000 "wiseeders" ont financé au total 103 projets pour un montant cumulé de 40 millions d'euros. "Notre modèle consiste à proposer à des particuliers d'investir en actions et en obligations dans des projets en recherche de fonds", résume Stéphanie Savel, la présidente de la société de 34 salariés.

 

PrêtStory mise sur le prêt participatif

Fondée en juin 2015, la société PrêtStory compte aujourd'hui quatre salariés. Sa spécialité ? Le crowdlending, ou prêt participatif. La startup tarnaise, dirigée par Serge Rouanet, vise les 200 000 euros de chiffre d'affaires cette année.

 

Yenni, au service de la santé des Sénégalais

Fondée fin 2014 à Toulouse par Lassina Gbakalé, la société Yenni a développé un service de paiement par carte prépayée ou rechargeable dédié aux frais de santé. Un service qui s'adresse "aux Sénégalais de l'intérieur et à la diaspora sénégalaise". Yenni compte à ce jour deux salariés.

 

Lymo finance les projets immobiliers

Plus de 3 millions d'euros investis dans douze projets : c'est le premier bilan de cette startup toulousaine fondée en 2013 par Gilles Roucher, Jean-Baptiste Vayleux et Damien Truchard. Lymo, qui compte Bouygues Immobilier parmi ses actionnaires minoritaires, prévoit cette année une vingtaine de projets en financement.

 

Bankapart redonne aux réseaux leur "indépendance financière"

Si le projet est en développement depuis plus d'un an, la startup, elle, n'a été fondée que fin 2015. Implantée au sein de l'IoT Valley, à Labège, la société déploie un concept de community banking, offrant la possibilité aux communautés d'entreprises, et notamment aux franchises, de "remettre l'argent au service de leur stratégie en développant leur propre service de financement", explique son président exécutif, Frédéric Honnorat.

 

BuyBox, e-carte cadeau et cagnotte en ligne

La société toulousaine BuyBox, dirigée par Aria Ardalan et Marc Guedj, déploie une technologie de e-carte cadeau et de paiement à plusieurs en marque blanche. Elle s'adresse à la fois aux marques et aux e-commerçants. La société de dix salariés, fondée fin 2010, souhaite lever des fonds cette année pour accompagner sa croissance.

 

Pick & Boost, le financement participatif des territoires

Son champs d'action : l'économie sociale et solidaire. Ses valeurs : l'utilité sociale, la coopération, l'ancrage local et l'éco-responsabilité. Fondée en 2014 à Montauban par Florient Scipion, la société Pick & Boost a lancé une plateforme de financement participatif permettant l'émergence d'initiatives territoriales. La startup compte atteindre un chiffre d'affaires de 100 000 euros cette année.

 

Ecobole permet de financer les projets environnementaux

Basée à Fronton, la startup devrait prochainement déménager son siège social en Bretagne. La société fondée fin 2012 a développé une plateforme de financement participatif entièrement dédiée aux projets environnementaux. 43 campagnes ont d'ores et déjà été financées.

 

 

 

@ALeoty

Jacques Le Bris's insight:
Le Forum Fintech Innovation à Toulouse le 22 mars

La Tribune Toulouse organise le Forum Fintech Innovation Toulouse le 22 mars aux Espaces Vanel de la Médiathèque José Cabanis, à Toulouse, de 8h30 à midi. Une matinée de prospective, d'échange et d'analyse pour réfléchir aux enjeux de la révolution fintech. Plus de 400 acteurs de la vie économique et politique sont attendus.

Inscriptions ici

 

 

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Toulouse. Payname ambitionne d'être une banque en ligne d'ici trois ans

Toulouse. Payname ambitionne d'être une banque en ligne d'ici trois ans | Toulouse networks | Scoop.it

Eric Charpentier, le fondateur de Payname, revendique aujourd’hui 25.000 utilisateurs grand public, et une centaine de pages de paiement actives pour les professionnels.



En septembre dernier, Payname a opéré sa troisième levée de fonds de 5 millions d'euros, principalement auprès de la Maif. En mai 2016, la startup toulousaine prendra possession de ses nouveaux locaux à Saint-Elix-Le-Château. Et d'ici trois ans, elle ambitionne de devenir une banque en ligne. En un an, la startup Payname a atteint les objectifs qu'elle s'était fixé : réaliser sa troisième levée de fonds, se faire agréer établissement de paiement par l'ACPR, le gendarme des banques et des assurances.

 

En un an, la startup Payname a atteint les objectifs qu’elle s’était fixé : réaliser sa troisième levée de fonds, se faire agréer établissement de paiement par l’ACPR, le gendarme des banques et des assurances, et poser la première pierre de son campus à Saint-Elix-le-Château, au sud de Toulouse. D’ici la fin de l’année 2016, elle ambitionne de compléter son offre de service et de devenir d’ici trois ans une banque en ligne à part entière.

« Aujourd’hui, nous facilitons les échanges d’argent entre particuliers réalisés dans le cadre de l’économie collaborative », précise Eric Charpentier, le créateur de Payname. « Demain, nos utilisateurs disposeront d’un compte où ils pourront déposer leur salaire et régler leurs factures, mais aussi recevoir le paiement d’un trajet sur BlaBlaCar ou d’une transaction réalisée sur Leboncoin. Nous aurons toutes les fonctionnalités d’une banque traditionnelle avec en plus les usages collaboratifs. »

 

25.000 utilisateurs particuliers

Payname revendique 25.000 utilisateurs grand public, et une centaine de pages de paiement actives pour les professionnels. La société a également mis en place un module de paiement en ligne depuis qu’elle a reçu l’agrément de l’ACPR, déjà utilisé par une quinzaine d’acteurs, dont des entreprises locales comme Coovia ou Schoolmouv.

L’objectif de la société est de convertir les utilisateurs des services actuels de Payname en titulaires d’un compte. « Nous aimerions qu’ils aillent au bout du modèle et se disent qu’après avoir fait une cagnotte sur notre plateforme, ils gagneraient à l’utiliser comme banque pour plus de simplicité », reprend Eric Charpentier. Pour cela, le dirigeant met en avant la transparence de sa future tarification : « Nous mettrons en place un forfait annuel. » Payname ambitionne également d’augmenter son nombre de clients professionnels utilisateurs de l’application et de la page de paiement.

Aujourd’hui hébergée dans des locaux voisins de la Cantine, la société devrait déménager au mois de mai prochain dans son Campus à Saint-Elix-Le-Château où elle disposera de 600 m² pour héberger ses futurs salariés. La première pierre du projet a été posée le 19 octobre dernier. « Nous sommes vingt-huit aujourd’hui, nous envisageons d’être cinquante à l’horizon 2016 et une centaine d’ici trois ans », souligne Eric Charpentier. Pour faciliter l’intégration de ses collaborateurs, Payname a pris pour modèle les grandes entreprises américaines et engagé une happyness officer qui s’assure de la cohésion de l’équipe et du maintien de son esprit start-up.
  Agnès Frémiot

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La start-up toulousaine Payname lève 5 millions d'euros pour devenir la première banque collaborative

La start-up toulousaine Payname lève 5 millions d'euros pour devenir la première banque collaborative | Toulouse networks | Scoop.it

La start-up toulousaine Payname collectionne les bonnes nouvelles. Elle annonce aujourd'hui une levée de fonds de 5 millions d'euros grâce à de nouveaux partenaires dont la MAIF.

En seulement 2 ans, Payname boucle sa troisième levée de fonds. Après deux enveloppe de 300 000 euros chacune, ce nouvel apport financier de 5 millions d’euros doit lui permettre d’accélérer son développement. Pour son fondateur, Eric Charpentier, l’objectif est « devenir, d’ici 3 ans, la première banque en ligne collaborative« .

Etablissement de paiement depuis cet été

En juillet dernier, Payname est devenu un établissement de paiement. Une grande première pour une société de la Fintech travaillant avec les particuliers. L’agrément est attribué, au compte-gouttes, par l’autorité de contrôle des banques : l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). « Il s’agit d’une reconnaissance de notre travail » se félicite Laëtitia Geneyton, responsable de communication chez Payname. « Cela montre que nous respectons la réglementation » poursuit-elle.

Payname reste aujourd’hui un des leaders français de ce nouveau secteur bancaire. C’est la seule plateforme en ligne qui permet de réaliser tous ses paiements de pair-à-pair (cagnotte, remboursement, service à la personne, loyer…). Le site toulousain assure les transactions, éditent la quittance de loyer ou réalise encore la déclaration à l’Ursaaf. Née en 2013, la startup toulousaine connaît une croissance exponentielle et compte à ce jour 25 collaborateurs.

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La start-up toulousaine Payname distinguée au Salon des entrepreneurs de Paris

La start-up toulousaine Payname distinguée au Salon des entrepreneurs de Paris | Toulouse networks | Scoop.it

Éric Charpentier, CEO et fondateur de Payname


Payname a remporté le prix de la start-up la plus prometteuse lors du 21e Salon des Entrepreneurs de Paris. La start-up toulousaine permet de payer et déclarer un service entre particuliers en un seul clic. Un marché prometteur quand on sait qu'un tiers des Français déclare "travailler ou avoir travaillé au noir" en 2013, selon un sondage de Market Audit publié en décembre dernier. Éric Charpentier est le fondateur de la start-up toulousaine. Interview.

Comment fonctionne Payname ?

L’application est disponible depuis un mobile et sur le web. Payname est présente sur une dizaine de sites internet de services entre particuliers, comme sefaireaider.com. En un seul clic, vous déclarez et payez la personne qui vous a rendu service, qui a par exemple gardé vos enfants ou fait votre ménage.

Imaginons qu’une personne fait pour vous 2 heures de ménage, à 10 € de l’heure. Vous lui devez donc 20 €. Pour la payer et la déclarer à l’Urssaf, vous allez sur l’application Payname. Vous renseignez les heures effectuées, la paie, l’adresse mail de la personne que vous avez employée. Nous calculons automatiquement les cotisations pour l’Urssaf. Puis nous remettons sa paie à la personne qui vous a rendu service et les cotisations à l’Urssaf. Dans notre exemple, ça vous coûtera environ 30 € : 20 € à l’employé, environ 10 € à l’Urssaf et la commission de Payname est de 3 %. Nous vous remettons aussi une attestation fiscale. Ça peut paraître cher mais en déclarant correctement un service, on y gagne, car cela permet une réduction d’impôts de 50 %. Dans notre exemple, vous pourrez déduire environ 15 € de vos impôts.

Cela permet-il de lutter contre le travail au noir?
Bien sûr, ça y contribue. Mais en créant Payname, notre but n’était pas de lutter contre le travail dissimulé. Il s’agit surtout de rendre simple quelque chose qui est compliqué. Pour régler un service entre particuliers, beaucoup de personnes donnent simplement un billet et c’est tout. Elles ne déclarent pas ce service. Ce n’est pas parce qu’elles sont pour le travail au noir, mais parce que la déclaration à l’Urssaf paraît trop complexe. Pourtant, c’est totalement illégal. Le but, avec Payname, est de légaliser tous ces petits services du quotidien, d’une manière très simple.

Vous avez remporté le prix de la start-up la plus prometteuse lors du 21e Salon des Entrepreneurs de Paris, au début du mois de février. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Notre start-up a été lancée au début de l’année 2013. Recevoir ce prix au bout de seulement un an représente donc beaucoup. Il s’agit d’un titre purement honorifique, c’est une vraie reconnaissance. Cela nous permet également d’attirer des investisseurs. Nous venons de lancer une nouvelle opération de levée de fonds, via la plateforme de financement participatif Wiseed (également basée à Toulouse NDLR). Le premier après-midi, nous avons levé 50.000 €. Ce sont essentiellement des particuliers qui investissent dans notre société. Et ils sont bien placés pour le faire, car ils sont des consommateurs potentiels de Payname. Ils possèdent ensuite une partie de la société.

Quels sont vos projets pour 2014 ?

2013 a été l’année de développement du produit, nous avons cherché à nous faire connaître, à nous placer sur des sites de services entre particuliers. 2014 sera l’année du développement commercial. Nous allons élargir le périmètre des paiements. Ils ne concerneront plus seulement les services entre particuliers, mais aussi les produits. Au mois de mars, Payname devrait permettre de sécuriser les achats sur le site internet leboncoin. L’acheteur ou le vendeur pourra demander à utiliser l’application pour le paiement, pour être sûr de recevoir l’objet ou d’être payé. Concrètement, une fois que l’acheteur aura fait un dépôt, le vendeur enverra le produit. Lorsque l’acheteur le recevra, l’argent sera débloqué et remis au vendeur.

Propos recueillis par Marie Vivent

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Compte sans banque : Morning sera-t-il le Number26 français ?

Compte sans banque : Morning sera-t-il le Number26 français ? | Toulouse networks | Scoop.it

Trois ans après son lancement, Payname se métamorphose. L’établissement de paiement toulousain va en effet se lancer, en octobre prochain, sur le marché du compte et de la carte de paiement. Pour l’occasion, il change de nom et devient Morning. Son fondateur et CEO, Eric Charpentier, nous dévoile ses ambitions.

 

Good bye Payname, hello Morning !

 

A l’occasion de l’inauguration de son nouveau siège, le Toaster, installé dans la campagne toulousaine [voir encadré], la fintech Payname a dévoilé ce soir sa nouvelle marque, Morning. Un nom taillé pour l’international, qui marque symboliquement l’entrée de la fintech de 50 salariés dans une nouvelle ère : celle de la « néo-banque ».

Relativement peu connu - « personne ne nous a vu venir ! » s’exclame Eric Charpentier avec une pointe de fierté - Payname est une spécialiste des paiements entre particuliers : pour les services à la personne, d’abord, dans sa version initiale d’avril 2013. Puis, plus récemment, pour régler en trois fois, avec suivi de courrier, ses achats sur LeBonCoin, payer son loyer ou constituer une cagnotte en ligne. Des services aux usages encore balbutiants en France, mais suffisamment prometteurs pour convaincre plusieurs investisseurs, notamment la Maif, d’y investir quelques millions d’euros. De l’argent frais qui a permis de passer à l’étape suivante.

 

« Réveiller la banque »

Le déclic intervient en juillet 2015. Avec seulement 4 salariés à l’époque, sans expérience bancaire, Payname parvient à décrocher une licence d’établissement de paiement. « On a découvert alors qu’on pouvait tenir des comptes et distribuer des moyens de paiement », se souvient Eric Charpentier. L’idée germe, celle de créer cette fameuse « néo-banque ». « Les banques actuelles donnent parfois l’impression de séquestrer l’argent de leurs clients. Nous, nous voulons leur donner des outils pour le piloter », développe le CEO de Morning. En résumé, « réveiller la banque », pour reprendre le nouveau slogan de la marque.

Première étape en octobre prochain (1) avec le lancement d’un compte de paiement avec IBAN, accompagné d’une carte bancaire MasterCard à autorisation systématique. Le tout piloté à partir d’une application mobile. « Les utilisateurs pourront choisir le code PIN de leur carte, activer et désactiver d’un clic et en temps réel les achats en ligne, les paiements sans contact ou même tous les paiements, par exemple en cas de perte », promet Eric Charpentier. Un concept proche de celui de l’Allemand Number26, qui a tenté une percée en France en début d’année avant de suspendre les ouvertures.

 

Un agrégateur de cartes bancaires

(...)
En savoir plus sur http://www.cbanque.com/actu/58307/compte-sans-banque-morning-sera-t-il-le-number26-francais#VOAFAhb1ZYXVQrAy.99

 

 

Jacques Le Bris's insight:
Un campus numérique à la campagne

Seul établissement de paiement français installé en province, Payname a inauguré, en même temps qu’elle dévoilait son nouveau nom, son nouveau siège, baptisé le Toaster. Installé à Saint-Élix-le-Château, à une cinquantaine de kilomètres de Toulouse, il se veut un campus numérique à la campagne, avec ferme et terrain de foot à proximité, et est destiné à terme à accueillir d’autres jeunes pousses.

La fintech cultive par ailleurs un fort ancrage régional : Morning sera l’an prochain un des sponsors du TFC, le club de foot toulousain, et fournira notamment une carte de paiement cobrandée aux abonnés du club. C’est également une banque du Sud-Ouest, le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, qui fournit à Morning le compte de cantonnement indispensable pour sécuriser les dépôts de ses clients.


En savoir plus sur http://www.cbanque.com/actu/58307/compte-sans-banque-morning-sera-t-il-le-number26-francais#VOAFAhb1ZYXVQrAy.99

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Éric Charpentier, Payname : "Objectif : 100 collaborateurs dans notre campus d'ici à deux ans"

Mise en ligne le 21 déc. 2015

Il fait partie des acteurs très "disruptifs" de la génération FinTech. Éric Charpentier, fondateur de la société Payname, revient sur le parcours de son entreprise et sur ses ambitieux projets. Interview vidéo.

 

La société, qui se présente comme "la future banque en ligne que nous aurons tous demain", est la première startup à avoir obtenu l'agrément bancaire par l'autorité de contrôle des banques. "Nous attaquerons les marchés européens dans un second temps", annonce Éric Charpentier. Payname a déjà réalisé trois levées de fonds, dont la dernière, en 2015, d'un montant de 5 millions d'euros. La startup, qui table sur 20 recrutements en 2016, construit actuellement son futur campus à une trentaine de kilomètres au sud de Toulouse, dans le Volvestre. Elle s'y installera en mai 2016. La startup a remporté le prix "Nouvelle économie" lors de la soirée Biznext organisée en décembre dernier par La Tribune Toulouse.

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Campus Payname : première pierre posée

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Après sa levée de fonds de 5 M€ en septembre 2015 et l’entrée à son capital du groupe La Dépêche, Payname a posé la 1ère pierre de son futur campus à Saint-Elix-le-Château, au sud de Toulouse.

  

Payname continue sur sa belle lancée : son patron et fondateur, Eric Charpentier avait été élu « Homo Numericus » de l’année lors des Trophées de l’Economie Numérique en juin (voir ici), l’entreprise avait décroché en juillet son agrément d’établissement de paiement (1ère fintech de province à l’obtenir, voirici), levé 5 millions d’euros en septembre (voir ici), accueilli le Groupe La Dépêche dans son capital…

  
Lundi 19 octobre, elle posait la première du Campus Payname, à Saint-Elix-le-Château (arrondissement de Muret) et recevait les félicitations de Martin Malvy, Président de Midi-Pyrénées, en ces termes : « Je tiens à saluer la naissance de ce campus qui va dans le sens des politiques régionales que nous menons notamment à travers le plan Très Haut Débit pour le développement du numérique partout et dans tous les territoires de Midi-Pyrénées. Aujourd’hui, avec ce campus à Saint-Elix-le-Château, la preuve est faite et la dynamique est en marche ! ». 


MID e-news

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Payname, la pépite du paiement en ligne

Payname, la pépite  du paiement en ligne | Toulouse networks | Scoop.it

Éric Charpentier (au centre), fondateur de Payname entouré d'une partie de son équipe./ photo DDM David Bécus 

La start-up toulousaine créée par Éric Charpentier a inventé un moyen de paiement sécurisé sur internet pour les particuliers. On parle déjà de la naissance d'un Paypal à la française.

Éric Charpentier a développé une brique technologique qui pourrait bien se transformer en lingot d'or. Le Toulousain a en effet développé une technologie de paiement en ligne sur internet pour faciliter l'achat de prestations de services pour les particuliers. L'idée naît en 2009 quand il crée Dweho, un site internet pour trouver une femme de ménage ou de repassage. «Avec ce site on facilitait la recherche de ce type de prestations pour les particuliers. Mais pour rendre l'acte d'achat fluide, il fallait une interface de paiement simple» raconte Éric Charpentier.

Le chef d'entreprise a donc développé une technologie qui permettait de payer en seul clic la prestation mais aussi les charges sociales afférentes. Après deux ans de succès et trois millions d'euros de chiffre d'affaires, Éric Charpentier cède Dweho et crée en 2013 Payname. Cette start-up reprend la technologie de paiement déjà développée et la propose à différents sites de e-commerce et autres places de marché afin de sécuriser leurs achats en ligne. Parmi les premiers clients, la PME toulousaine compte Oxilia.fr qui aide les familles à trouver des aides à domicile pour les personnes âgées mais aussi Jobbers.com, une conciergerie d'entreprise ou encore sefaireaider.com. Au total, une douzaine de sites utilisent déjà la technologie toulousaine.

Mais Payname et son dirigeant veulent passer la vitesse supérieure. Des discussions sont en cours avec le site leader de la vente aux particuliers sur internet. «70 % des gens ont déjà vendu ou acheté sur ce site mais le vendeur a toujours la crainte de ne pas être payé» assure Éric Charpentier.

Pour sécuriser les transactions Payname apporte donc trois garanties : le débit n'intervient qu'à la réception du produit, le vendeur bénéficie d'une garan-

tie de paiement et un règlement en trois fois est possible. «Nous prenons le risque de faire l'avance de la somme pour rassurer les vendeurs» détaille le chef d'entreprise. Pour se rémunérer Payname facture une commission d'1,9 % par transaction. «C'est le prix de la garantie que nous assurons» précise Éric Charpentier. L'application est déjà utilisée par 40 000 utilisateurs et Payname espère bien en toucher 150 000 d'ici fin 2014.

Levée de fonds d'un million

à son démarrage en 2013, Payname a levé 300 000 euros notamment avec le soutien d'un actionnaire de poids : Denys Chalumeau, le fondateur de seloger.com. Aujourd'hui pour financer son développement, la start-up cherche à lever un million d'euros dont la moitié par «crowdfunding» notamment avec la plateforme toulousaine Wiseed. L'autre moitié sera levée auprès d'un capital-risqueur régional. Payname recrute actuellement un community manager et emploiera au total dix personnes d'ici la fin de l'année.

Gil Bousquet

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