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Grands Prix de l’Économie : pour les patrons 2.0, la révolution économique est en marche !

Grands Prix de l’Économie : pour les patrons 2.0, la révolution économique est en marche ! | Toulouse networks | Scoop.it


Cédric Mallet (Jeuxvideo.com), Tristan Laffontas (MoiChef) et Thierry Merquiol (Wiseed) : des chefs d'entreprises qui cassent les codes


 

La révolution économique est en marche. C’est ce que trois chefs d’entreprises aux profils atypiques viendront expliquer le 8 décembre prochain, à l’occasion de la 6e édition des Grands Prix de l’Économie : Cédric Mallet (Jeuxvideo.com), Tristan Laffontas (MoiChef) et Thierry Merquiol (Wiseed). Un événement organisé par Objectif News le 8 décembre prochain, au Casino-Théâtre Barrière, à Toulouse.

Ils seront trois. Trois chefs d’entreprises aux profils atypiques. Trois entrepreneurs qui cassent les codes. Cédric Mallet, directeur général de la société Jeuxvideo.com, Tristan Laffontas, créateur de MoiChef, et Thierry Merquiol, fondateur de Wiseed, feront l’ouverture de la cérémonie des Grands Prix de l’Économie, organisés le 8 décembre par Objectif News au Casino-Théâtre Barrière, à Toulouse.

Ces trois patrons 2.0, positionnés sur des marchés différents, nous livreront en dix minutes chrono chacun leur vision des nouveaux modèles, des nouveaux usages et du nouveau management qui feront l’économie de demain.

Cédric Mallet (Jeuxvideo.com), génération online
Cédric Mallet est directeur général de la société Jeuxvideo.com. Diplômé de l'ESLSCA, il a démarré sa carrière en lançant une société de prestation de services online en 1994. En 2000, il a quitté l'univers des médias pour lancer un site de e-commerce dédié aux produits culturels, qu'il a revendu à Pixmania en 2004. Il a encadré les activités produits culturels du géant du e-commerce jusqu'en 2007, avant d’endosser le costume de consultant en stratégie numérique, notamment chez DDB et X-Prime. Il a rejoint en 2011 jeuxvideo.com et en a pris les commandes en 2012. Aujourd'hui, la société enregistre 16 millions de visiteurs uniques par mois et un demi-milliard de pages vues. Elle a été rachetée par le groupe Webedia en juin 2014 pour 90 millions d'euros.

Tristan Laffontas (MoiChef), de l’ingénierie aux fourneaux
Tristant Laffontas est le fondateur de la start-up toulousaine MoiChef. Issu d'une école d'ingénieur, il a travaillé trois ans chez Thales Alenia Space avant d'évoluer vers une carrière managériale. D'abord acheteur chez Continental Automotive, il est ensuite devenu ingénieur d'affaires puis responsable d'agence pour Alten, une société de conseil en ingénierie. Depuis juillet 2014, Tristan Laffontas se dédie entièrement à MoiChef, sa société qui propose de livrer aux particuliers tous les ingrédients frais, dans les bonnes quantités et accompagnés d'une recette simplifiée, pour réaliser chez eux le plat d'un chef restaurateur.

Thierry Merquiol (Wiseed), le pari du financement participatif
Thierry Merquiol est le fondateur de la plateforme de financement participatif Wiseed. Ingénieur INSA Toulouse en génie des procédés industriels et titulaire d’un Master of Sciences en Biochimie, Thierry Merquiol a travaillé durant dix ans dans le groupe Air Liquide, avant de reprendre une PME de services industriels. Il a également assuré la direction de l’Incubateur Midi-Pyrénées pendant six ans. Il a fondé la plateforme toulousaine Wiseed en 2008. Une start-up qui s’est tout récemment illustrée en lançant une campagne baptisée "Rachetons l’aéroport de Toulouse !", qui a attiré l’attention de nombreux médias nationaux.

Alexandre Léoty

Patient Ligodi's curator insight, December 21, 2014 1:26 AM

Trois chefs d’entreprises aux profils atypiques. Trois entrepreneurs qui cassent les codes.

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La société de Toulouse MyFeelBack lève 1 M€ pour créer sa filiale à New York

La société de Toulouse MyFeelBack lève 1 M€ pour créer sa filiale à New York | Toulouse networks | Scoop.it


Stéphane Contrepois


La start-up toulousaine MyFeelBack a conclu une première levée de fonds d’1M€. L’entreprise de solutions de relation client multicanal prépare l’ouverture de sa filiale à New York et mise sur le développement de sa R&D. L'implantation aux États-Unis doit permettre à l'entreprise de Stéphane Contrepois de se rapprocher de ses clients.

Direction Manhattan. Avec une enveloppe de 1,3 million de dollars, soit 1 million d’euros, MyFeelBack s’apprête à ouvrir une filiale dans la Grande Pomme et à intégrer le marché américain. La levée de fonds a été réalisée auprès de business angels américains et français, mais aussi grâce à la plateforme de crowdfunding Wiseed et à BPIfrance, pour un tiers du montant global chacun.

"Cette première levée de fonds répond à un double objectif. D’un côté, le choix de partager les risques du lancement aux États-Unis avec nos investisseurs et, ensuite, la volonté de consolider notre R&D en fonction des besoin de nos clients", explique Stéphane Contrepois, président et cofondateur de la start-up toulousaine. À ses côtés, Marc Rougier, le fondateur de Scoop.it, qui soutient MyFeelBack depuis le début, et le nouveau business angel Jean-Philippe Baert, vice-président EMEA South chez l’éditeur de logiciels marketing américain ExactTarget.

"Nous sommes dans la 3e phase du développement de MyFeelBack, qui passe de la taille de petite société à celle d’un grand groupe international", annonce l’entrepreneur qui envisage une deuxième levée de fonds en 2015. "Les coûts de développement aux États-Unis ne sont pas les mêmes qu’en France", explique Stéphane Contrepois. Rien que pour le marketing, nous avons investi cette année 400.000 euros. Il est donc possible que nous fassions une deuxième opération de financement, mais uniquement pour le développement sur le marché américain." Cependant, MyFeelBack ne cherche pas seulement des financements. L’expertise et les connaissances apportées par les investisseurs seront, selon l’entrepreneur, les piliers d’un développement rapide de l’entreprise aux États-Unis.

Au cœur de l’économie new yorkaise
Parmi les 35.000 utilisateurs du logiciel Saas signé MyFeelBack, un tiers est américain. Afin de répondre aux besoins de gros clients comme Bausch Lomb, société internationale d’optique et d’ophtalmologie, et à la demande d’un marché en plein développement, la start-up toulousaine a choisi de s’installer à Manhattan, cœur des bureaux des entreprises, autrement dit, des futurs clients de MyFeelBack outre-Atlantique. "On fait beaucoup d’aller-retour en ce moment, mais nous allons bientôt découvrir nos bureaux, confie Stéphane Contrepois. L’équipe marketing et support clients restera en France, mais nous auront un commercial sur place."

Simona Pizzuti

Jacques Le Bris's insight:


En savoir plus :
La start-up, créée en 2011, est déjà active outre-Atlantique. En 2012, avant même de fêter son premier anniversaire, l’entreprise toulousaine de service de relation client mobile MyFeelBack a signé un accord de distribution pour le continent américain avec l’entreprise Excelerate Systems, spécialiste de la sécurité informatique basée à Seattle (lire notre article). Le logiciel créé par MyFeelBack permet de générer des questionnaires de satisfaction, et analyser en temps réel les feedbacks et commentaires des sondés.

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Toulouse inaugure sa première zone d'activité smart grid

Toulouse inaugure sa première zone d'activité smart grid | Toulouse networks | Scoop.it

Au sein de la zone d'activité Smart Grid Experience à Toulouse, Cofely Ineo et ses partenaires expérimentent des innovations technologiques dans les réseaux intelligents. Le démonstrateur smart ZAE sera totalement opérationnel fin 2015, une première nationale.

 

« Aujourd’hui les moyens de production d’électricité sont centralisés et top down mais l’énergie renouvelable produite en petites unités va progressivement s’emparer de tout le territoire. Demain l’énergie diffuse devra être captée là où elle est produite et circulera du producteur vers le consommateur mais aussi du consommateur vers le consommateur. » Enthousiaste, Jean-François Revel, directeur délégué de Cofely Ineo a donné le « la » de la matinée d’inauguration de Smart Grid Expérience, le 11 septembre.
Smart Grid Experience, le premier réseau électrique intelligent testé à l’échelle d’une zone d’activité, est situé à Toulouse sur le site d’Ineo Scle Sfe, l’entité de Cofely Ineo spécialisée en contrôle commande numérique dans les réseaux d’électricité et de transport. 5 millions d’euros ont été investis dont 2,2 millions d’euros financés par CofelyIneo et une partie par l’Ademe, dans le cadre des Investissements d’Avenir.

Ce qui fait la force de l’expérimentation smart grid mise en oeuvre est le partenariat qui unit Cofely Ineo, le laboratoire LAPLACE [1]-INP Toulouse et les sociétés Levisys et Cirtem. Tous, des acteurs de premier ordre pour construire, ensemble, les trois briques essentielles d’un smart grid à l’échelle d’une zone d’activité : la production d’énergie renouvelable, son stockage et un système de management permettant un équilibre intelligent entre la production et la consommation.

Des innovations technologiques majeures

Actuellement 50% des besoins énergétiques du site où travaillent 230 personnes dans des bureaux, ateliers et laboratoires, sont couverts par la production locale d’électricité d’origine renouvelable, éolienne (60KW) et photovoltaïque (300KWc). Une station météo installée sur le toit d’un bâtiment permet d’anticiper la production d’énergie. Pour gérer la production intermittente d’énergie renouvelable, Cofely Ineo teste deux types de stockage d’électricité : des batteries lithium-ion qui stockent 1,5 MWh. En décembre 2014, dix volants d’inertie d’une capacité de 10KWh chacun, seront associés, un moyen de stockage unique au monde développé par la PME Levisys. « Le système repose sur un rotor en fibre de carbone qui emmagasine de l’énergie cinétique », explique le dirigeant de la société, Pierre Fessler.

Autre innovation centrale pour le fonctionnement de la zone d’activité : le pilotage intelligent de l’énergie, un système élaboré par Cofely Ineo. « Il collecte et centralise les informations de consommation et de production via des capteurs répartis sur le site et pilote les installations pour mettre en adéquation la production et la consommation » explique Jean-François Revel. Cheville ouvrière de l’ensemble, un algorithme de pilotage intelligent est en cours de développement par les ingénieurs du laboratoire Laplace. Il optimisera le profil du site en fonction des données énergétiques mais aussi économiques comme l’opportunité des tarifs de nuit pour charger de l’énergie, et celle des mécanismes de marché. ’En cas d’effacement de consommation, le prix du MWH disponible peut monter à facilement à 200/300 euros," souligne Jean-François Revel.

Outre ce démonstrateur smartgrid qui sera totalement opérationnel fin 2015, le site de Paléficat expérimente d’autres applications concrètes comme la récupération d’énergie au freinage des métros ou encore GENALT, un projet pour réduire la dépendance des armées aux carburants fossiles. Autant de solutions qui seront commercialisées prochainement.
Aurélie de Varax

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Notes

[1Laboratoire plasma et conversion d’énergie

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Depuis Toulouse, SchoolMouv révolutionne le soutien scolaire

Depuis Toulouse, SchoolMouv révolutionne le soutien scolaire | Toulouse networks | Scoop.it

Shannon Picardo a eu l’idée de créer SchoolMouv alors qu’il révisait son Bac et cherchait justement de l’aide sur Internet.

 

Pionnier dans l'éducation numérique, SchoolMouv est le premier site de soutien scolaire en vidéo pour collégiens et lycéens. Une initiative lancée par un jeune étudiant de TBS, Shannon Picardo, qui tente actuellement de lever 150.000 euros pour accélérer son développement.

L’éducation numérique est en marche. Et SchoolMouv entend bien en être le chef de file ! La jeune société toulousaine, créée en 2013 par un étudiant d’à peine 20 ans, propose d’ores et déjà sur son site des vidéos, fiches de cours, quiz… le tout gratuitement. Pour l’instant ! L’offre, innovante, dynamique et ludique, est en effet proposée en accès libre depuis quelques mois. Le temps d’en valider la pertinence (les quatre premières vidéos avaient totalisées plus de 8.000 visites en deux mois) et de l’étoffer. « Tous les cours, qui reprennent les points clefs des programmes officiels, sont réalisés par des professeurs de l’éducation nationale et sont revérifiés plusieurs fois avant d’être scénarisés, tournés avec le concours de comédiens, animés d’infographies… », explique le fondateur de la start-up, Shannon Picardo.

Le Lycée couvert dès la fin de l’année

Une démarche qui nécessite donc du temps. Et des moyens. Après avoir été élu plus jeune lauréat du réseau Entreprendre, remporté le prix du concours Créactiv, dans la catégorie « économie numérique », la seconde place du Marathon des créatifs, lors de Futurapolis, ou encore fait partie des lauréats du dernier Concours régional des étudiants créateurs d’entreprise, SchoolMouv s’apprête ainsi à franchir une nouvelle étape. Avec le soutien de Wiseed, la plateforme de financement participatif toulousaine, l’entreprise tente en effet de lever en ce moment 150.000 euros afin de produire davantage de contenus vidéo et de fiches de cours. Objectif, couvrir d’ici la fin 2014 la totalité des programmes du lycée. Le site proposera dès lors des abonnements premium. « Pour 10 à 15 euros par mois, il sera possible d’accéder à l’intégralité des matières liées à une classe », explique le dirigeant, et encore étudiant de la Toulouse Business School (dans laquelle il a fait partie de la 1re promo de l’incubateur TBSeed).

En attendant de pouvoir élargir ensuite son offre à l’ensemble des programmes du collège, puis du primaire, et pourquoi pas, de certaines formations post-Bac… l’équipe (six personnes) buche d’arrache-pied à l’essor du premier site de soutien scolaire en vidéo français.
Collégiens et lycéens, eux, sont invités à continuer à profiter pleinement et gratuitement des services de SchoolMouv, accéder à un professeur n’importe où et n’importe quand, se retrouver sur une même plateforme pour réviser avec d’autres jeunes, vérifier leurs connaissances et leurs progrès à travers des quizzs corrigés en temps réels… depuis leur PC, tablette ou mobile. Une révolution, on vous dit !
Ingrid Lemelle

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Découvrez la (très drôle) vidéo de présentation du site SchoolMouv


et  avant tout le site

http://schoolmouv.fr/


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À Toulouse, propulseurdetalents.com veut faire éclore les stars de demain

À Toulouse, propulseurdetalents.com veut faire éclore les stars de demain | Toulouse networks | Scoop.it


Yann Dahan, créateur de propulseurdetalents.com


Yann Dahan, récemment diplômé de Toulouse Business School, a créé le site de vidéos propulseurdetalents.com dédié à la promotion des artistes en tout genre. Le projet de cet entrepreneur est de faire de son site un outil incontournable pour les artistes ainsi que pour les producteurs.

Comment être visible sur le web quand est talentueux mais que YouTube et Dailymotion sont inondés de contenus de tous types et de qualité très variable ? La réponse du Toulousain Yann Dahan s’appelle propulseurdetalents.com, mis en ligne en mars 2014. L’inscription est gratuite et permet de publier une vidéo dans une des six rubriques : musique, chant, danse, humour, performance et insolite. Ce sont ensuite les internautes qui votent et partagent leurs vidéos préférées, de manière à ce que les plus talentueux soient naturellement mis en avant. L’objectif : attirer sur le site des producteurs à la recherche de pépites, à la manière d’un immense casting virtuel. Mais la priorité de Yann Dahan, créateur du site, est "un contenu artistique de qualité. D’ailleurs je préfère parler de talents plutôt que d’artistes car je veux m’adresser à toutes les personnes qui ont quelque chose à montrer." Pour l’instant, les membres sont principalement des 18-30 ans et en grande majorité des amateurs : "des gens la guitare à la main dans leur salon" sourit Yann Dahan, fier d’avoir concrétisé son idée initiale : "le site est exactement tel que je me l’imaginais."

Faire du site un outil incontournable et rentable
Yann Dahan est accompagné sur le projet par Rémi Delac, développeur du site. Les deux entrepreneurs nourrissent de grandes ambitions. "Dans un futur pas trop éloigné, l’idée serait de faire une levée de fonds"  prévoit Yann Dahan qui désire faire de son site "un outil incontournable pour les artistes ainsi que les producteurs." En effet, l’objectif est de mettre en relation les deux partis et dans l’idéal "faire sortir un talent, un peu à la manière du chanteur Grégoire (dont le premier album avait été produit grâce au site de financement participatif mymajorcompany, Ndlr)." L’autre perspective est évidemment la rentabilité du projet et pour cela trois sources de monétisation sont envisagées. La première, déjà active, est l’abonnement à un compte premium qui permet d’accéder à l’ensemble des fonctionnalités du site, par exemple publier un nombre illimité de vidéos ou contacter les artistes. Yann Dahan espère ensuite mettre en place une régie publicitaire, "mais ciblée". Enfin, un système de packs promotionnels payants devrait être mis en place, proposant aux "talents" plus de visibilité sur le site et les réseaux sociaux.

Attirer les 150.000 candidats des télé-crochets
Afin d’accélérer sa progression, propulseur de talents devrait bientôt déménager à Paris "en raison des opportunités de réseau". Yann Dahan confie avoir "beaucoup d’idées de développement et d’évolutions. Par exemple, dupliquer le format dans d’autres pays ou pourquoi pas devenir nous même une maison de production, si la structure nous le permet. Je suis également ouvert à un partenariat ou une ouverture du capital." Bien que prévoir le montant du chiffre d’affaire semble difficile, Yann Dahan se projette : "Les télés-crochets The voice, Incroyable talent et la Nouvelle star cumulent à eux trois 150.000 candidatures par an. Ce sont ces personnes que je souhaite attirer. Avec 15.000 à 20.000 talents actifs sur le site on pourrait envisager un chiffre d’affaire mensuel de 100.000 € !"

Adrien Serrière

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Propulsez votre talent :

http://www.propulseurdetalents.com/


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Deux Toulousains lancent un réseau social dédié aux chaussures

Deux Toulousains lancent un réseau social dédié aux chaussures | Toulouse networks | Scoop.it

Jean et Simon Gout, les cocréateurs de KissMyShoe.

 

Lancée par deux Toulousains, KissMyShoe est une plateforme dédiée exclusivement à l'univers de la chaussure, qui se doublera dès le mois de décembre d'une application souhaitant s'imposer comme le réseau social de cet accessoire.

Jean et Simon Gout, deux frères toulousains, ont lancé au tout début de l’année 2014 KissMyShoe, un site web dédié exclusivement à l’univers de la chaussure et à ses aficionadas. Leur plateforme propose en effet des informations sur son univers et son actualité, mais aussi une partie shopping. Leur cœur de cible est la citadine branchée et connectée âgée de 18 à 35 ans.

Si le positionnement de l’entreprise a de quoi surprendre, les deux chefs d’entreprise se réfèrent aux chiffres pour expliquer leur choix : « La France est le premier pays d’Europe pour la chaussure et une femme en achète en moyenne sept paires par an. » Ils s’appuient également sur le succès d’une startup sud-américaine à l’activité similaire, qui compte déjà plusieurs millions d’utilisateurs.

Un partenariat avec les leaders de la vente en ligne

Le modèle économique de la société repose pour le moment sur l’affiliation. Les deux créateurs ont noué des partenariats avec les principaux acteurs de la vente de chaussures en ligne (Zalendo, Sarenza, etc.), soit une vingtaine de plateformes qui leur reversent une commission sur chaque vente effectuée via Kissmyshoe.
Mais Simon et Jean Gout n’entendent pas en rester là : le site va se doubler prochainement d’une application gratuite pour smartphones iOS et Android, un véritable réseau social de la chaussure. « Elle permettra aux passionnées de chaussures de partager leurs shoesing (dressing de chaussures, NDLR), d’échanger sur le passion, de livrer des bons plans, ou de suivre les profils les plus intéressants », détaillent-ils.

Au cours de l’année 2015, les deux créateurs devraient mener leur première levée de fonds afin de travailler à la version deux de l’application qui comptera notamment un service de géolocalisation des boutiques, notamment locales, qui commercialisent les chaussures présentées sur les différentes plateformes. L’entreprise est aujourd’hui installée au premier étage de la Cantine de Toulouse dans son nouvel accélérateur. KissMyShoe présentera d’ailleurs son projet au forum JobsTIC ce jeudi 6 novembre à la Cantine afin de trouver une collaboratrice spécialisée dans la mode et la communication.
Agnès Frémiot


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Depuis Toulouse, la jeune pousse Bonx balise large

Depuis Toulouse, la jeune pousse Bonx balise large | Toulouse networks | Scoop.it

Christophe Lacaze et l’une de ses balises de collecte d’informations et d’alerte.

 

Spécialiste de la prévention des risques en temps réel, Bonx étend son activité ingénierie au soutien de l'innovation au sein des start-up. 

Le prévisionnel de 250.000 euros de chiffre d’affaires devrait être atteint à l’issue du premier exercice fin décembre. Et déjà l’offre de services de Bonx, créée à Muret, au sud de Toulouse, par Christophe Lacaze, s’étoffe. Cette petite société qui entend se faire une place sur le marché de « l’étude, de la réalisation et de la commercialisation de systèmes téléopérés » a structuré son activité ingénierie. Si Bonx s’adresse aux collectivités et institutions de la sécurité civile, elle est désormais également en capacité d’intervenir auprès des entrepreneurs pour les accompagner dans la réussite de leur process industriel.

Reprenons. Quand Christophe Lacaze fonde sa société, c’est parce que cet ingénieur décide d’investir le champ de la sécurité environnementale. Via les réseaux connectés. Il met au point des dispositifs, pour balises et drones, de collecte d’informations et d’alerte pour la détection des incendies ou la montée des eaux entre autres : « Ces systèmes renseignent et préviennent en temps réel par messagerie ou SMS de la progression d’un phénomène et de sa dangerosité », explique-t-il. De quoi anticiper et limiter les risques pour les populations.

Une première levée de fonds en vue

Au gré de conversations avec l’un de ses amis rencontrés lorsqu’ils étaient collègues chez Giat Industrie, Christophe Lacaze imagine une autre application aux équipements électroniques et logiciels en temps réel qu’il met au point : « Souvent, les porteurs de projet sont fragilisés parce qu’ils maîtrisent mal cette partie pour le développement de leur innovation. Avec NumInnov, Bonx peut optimiser leur réussite. » Le service prévoit en effet de prendre en charge cette phase de développement afin de prévenir en partie le risque d’abandon.

Reste que pour déployer au mieux ses savoir-faire, Bonx doit rapidement envisager un premier recrutement et muscler sa partie commerciale. Christophe Lacaze est donc aujourd’hui attelé à la préparation de sa première levée de fonds.
Nathalie Malaterre

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À Toulouse, l'entrepreneur Cédric Giorgi porte les couleurs de la French Tech

À Toulouse, l'entrepreneur Cédric Giorgi porte les couleurs de la French Tech | Toulouse networks | Scoop.it


Cédric Giorgi, PDG de Cookening


 

L'entrepreneur toulousain de 31 ans s'octroie une pause dans le développement de sa start-up Cookening pour participer activement à la mise en lumière des initiatives de la French Tech à l'international.

Épinglé sur la poche au niveau de son cœur, un coq rouge semble prêt à pousser un retentissant "Cocorico !". Cédric Giorgi n'est pas peu fier de ce badge aux allures d'origami. "C'est le symbole de la French Tech. Seuls quelques exemplaires ont été distribués. J'y tiens beaucoup", sourit l'entrepreneur de 31 ans, devenu depuis quelques mois un héraut de la marque française du numérique.
Tout a commencé à Austin, au Texas. Venu pour promouvoir son entreprise Cookening lors de l'édition 2013 du festival South by South West (SXSW), le nouveau rendez-vous incontournable des amateurs de technologie dans la musique, le cinéma et les start-up, il a constaté que les entrepreneurs français manquaient de visibilité sur place : "Nous étions quelques-uns à avoir fait le déplacement et à avoir noué des contacts au gré des rencontres. Mais aux yeux de l'ensemble des 2000 visiteurs de l'événement, la présence française passait inaperçue, car nous n'avions pas de délégation nationale, contrairement aux Allemands par exemple."

Quelques mois plus tard, apprenant que le gouvernement lançait un label pour renforcer la notoriété des start-up françaises à l'international, Cédric Giorgi rencontre David Monteau, le directeur de la Mission French Tech, et son adjointe Clara Delétraz, pour monter ensemble une opération pilote : fédérer les entrepreneurs français sous une même bannière lors de l'édition 2014 du festival SXSW. Ainsi, en mars dernier, un "French Tech Club" a été mis en place et animé par Cédric Giorgi et deux autres entrepreneurs - Louis Montagne de AF83 et Anthony Gongora de Souderbox aux côtés d'un pavillon français soutenu par Ubifrance, la région Île-de-France, l'Inpi et Invest in France. "Le réseau French Tech a besoin d'animateurs, et Cédric Giorgi est de ceux qui nous prêtent main-forte", salue David Monteau.

Le startupper originaire de Toulouse ne ménage pas ses efforts pour redorer le blason tricolore à l'étranger. "Quand on parle de la France aux États-Unis, c'est pour railler notre protectionnisme en citant l'affaire Dailymotion, ou pour nous demander s'il est bien vrai qu'aucun Français ne répond plus à ses mails professionnels passé 18 heures. Pour combattre les préjugés, il faut montrer nos savoir-faire, et améliorer notre communication en se groupant en meute", professe sans ambages ce rassembleur qui ignore la langue de bois. Sitôt dit, sitôt fait. En juin, il coorganisait la première French Tech Conference impulsée par Gaël Duval, le fondateur de Jechange. fr.
"Nous avons réuni 80 intervenants comme Jean-David Chamboredon, le fondateur du fonds Isai, Marie Ekeland, de France Digitale, et nos fleurons de l'innovation comme Withings, Medtech, Exoplus, Sigfox, Lengow... Sans oublier une douzaine de start-up prometteuses comme 1001 Menus et Jellynote. Et nous avons eu l'honneur de la présence de la ministre Fleur Pellerin et de la secrétaire d'État Axelle Lemaire", énumère Cédric Giorgi, tout sourire.

"Cédric a une très bonne connaissance de l'écosystème français du Web. Elle sera complète quand il aura renforcé ses liens avec les intrapreneurs et les acteurs de l'innovation dans les grands groupes, que nous inviterons pour la deuxième édition", souligne Gaël Duval.
Après avoir attiré 350 visiteurs en deux jours, l'événement sera reconduit en juin 2015.

"J'ai toujours aimé rassembler"
Ce carnet d'adresses fourni, Cédric Giorgi l'a acquis un gré de ses expériences dans le numérique. Un secteur que cet ingénieur télécom diplômé de l'INSA Toulouse a découvert par hasard, en 2005, alors qu'il était stagiaire chez Airbus à Munich, chargé d'explorer comment construire "un intranet différent". Se prenant au jeu du Web, il lance un blog dans la foulée et pendant cinq ans, il y présente ses visions du marketing. Pour affiner ses analyses, il complète sa formation avec un master en marketing et communication à Sup de Co Toulouse. En marge des cours, avec ses amis Maxime Garrigues et Benoît Ramus, il lance en 2007 l'initiative BlogSurGaronne, pour permettre aux blogueurs de la Ville Rose d'échanger et de se rencontrer.
"Je crois que j'ai toujours aimé rassembler les gens et faire vivre les communautés. Adolescent déjà, j'étais animateur dans des colonies de vacances", sourit ce fils de travailleurs sociaux.

L'effervescence de Cédric Giorgi est rapidement remarquée.
"Un jour d'avril 2007, un certain Marc Rougier m'a proposé de rejoindre les premiers salariés de sa société Goojet. C'est ainsi que je suis devenu le responsable marketing d'un portail Web et mobile synchronisé, qui allait croître jusqu'à 20 salariés et pivoter en 2010 pour devenir la plate-forme de partage de veille Scoop It." Depuis, les deux entrepreneurs sont restés amis. "Cédric avait 23 ans, et déjà une grande aisance à communiquer et beaucoup de conviction dans ses idées. D'ailleurs, il pouvait se montrer boudeur quand je ne tranchais pas dans son sens", confie Marc Rougier. Cédric est un homme de confiance, qui aime se rendre utile, et il s'engage beaucoup pour l'écosystème. "Mais quand on est entrepreneur, il faut parfois se montrer radical, jusqu'au-boutiste et penser d'abord à soi", souligne Marc Rougier.
L'intéressé en a conscience. Attaché à son rôle de père d'une petite fille de 1 an, il sait que le temps manque pour mener de front l'organisation d'événements pour la French Tech et le développement de Cookening. Il a donc choisi de "laisser grandir tout seul" le service d'échanges culturels autour d'une invitation à dîner chez l'habitant, commercialisé depuis mai 2013. "Des repas ont été organisés chaque semaine dans 30 pays, avec 300 hôtes et 10.000 inscrits qui sont enchantés de l'expérience. Mais notre business model inspiré d'Airbnb est nouveau, et on ne peut pas évangéliser un marché avec 300.000 euros de financement. Surtout quand notre concurrent principal, l'israélien Eatwith, démarrait en levant 1 million de dollars, puis 10 millions. Mes deux associés et moi avons donc renoncé à notre projet de lever des fonds, et décidé de faire autre chose pour le moment", expose-t-il en toute simplicité.

C'est avec la même humilité qu'il a témoigné lors de la dernière édition parisienne de Failcon, la conférence sur l'échec entrepreneurial. "Cédric a été très direct et d'une transparence rare, sur un sujet qui n'est pas simple : il a expliqué comment il s'était senti perdu dans le dédale des différents types d'investisseurs et de seuils d'investissement, et les erreurs qu'il a pu commettre. Il sait se remettre en question", explique Roxane Varza, organisatrice de Failcon en France. Tous deux se connaissent bien, ayant rédigé ensemble le blog TechCrunch France sur les start-up, jusqu'à sa fermeture en 2011. Quand cette page s'est tournée, Cédric Giorgi est alors contacté par Loïc Le Meur, qui le propulse business développeur de sa société Seesmic. "Nous avons ouvert un bureau européen, et transformé Seesmic, qui était un réseau social pour les marques, en partenaire de Salesforce", se souvient Cédric Giorgi. Après la vente de Seesmic en 2012, il poursuit sa collaboration avec Loïc Le Meur sur leur autre cheval de bataille : LeWeb. L'événement parisien, qui attire des visiteurs de 50 pays et les ténors des sociétés phares du numérique mondial, est désormais dupliqué à Londres. L'international, Cédric Giorgi y a pris goût.

Perrine Créquy, LaTribune.fr

Jacques Le Bris's insight:

En savoir plus :
Où le rencontrer ?

Lors d'un événement dédié au numérique : "Je participe à l'organisation de Start-up Assembly et LeWeb, à Paris. Mais vous pouvez aussi me contacter par mail ou via Twitter."

Comment l'aborder ?

Montrez ce qui vous intéresse "Posez-moi une question sur un thème précis. C'est plus sympathique que de me demander directement de donner tel ou tel contact."

À éviter !

En vouloir trop, trop vite. "Comprenez que, non, je ne peux pas spammer mon carnet d'adresses pour faire la pub de votre boîte. J'adore connecter les gens, mais avec de la courtoisie."

Timeline :
Décembre 1983 Naissance à Toulouse.
Juin 2005 Découvre le numérique à Munich
Mars 2010 Rejoint TechCrunchFrance.
Juin 2011 Coorganise l'événement LeWeb.
Juillet 2012 Fonde Cookening.
Mars 2014 Installe un pavillon French Tech lors du festival SXSW à Austin.
Juin 2014 Coorganise la première French Touch Conference à New York.
2016 Fonde une nouvelle start-up.

AUDIT & REDAC'WEB's curator insight, September 11, 2014 1:16 PM

Un super entrepreneur "toulousain" pour un super projet !

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Toulouse. Capgemini concentre sa matière grise dans son Lab'Innovation

Toulouse. Capgemini concentre sa matière grise dans son Lab'Innovation | Toulouse networks | Scoop.it

Patrice Duboé, vice-président en charge de l’innovation chez Capgemini, dans le Lab’ Innovation.


Le groupe Capgemini s'est doté d'un centre avancé de recherche dans le domaine du numérique. Grâce à des outils innovants, les salariés peuvent y développer des projets avec des applications concrètes.


Google Glass, réalité augmentée, usages mobiles ou interfaces tactiles et interactives, le Lab’Innovation de Capgemini à Toulouse est un centre avancé de recherche dans le domaine du numérique. Installé dans les nouveaux locaux du groupe depuis le début de l’année, ce showroom high-tech est un nid à matière grise. Il existe cinq Lab’Innovation en France et une dizaine dans le monde. Celui de Toulouse est constamment connecté aux équipes basées dans les autres pays - États-Unis et Inde notamment - pour échanger sur les projets en cours.

Ici, les salariés proposent des idées innovantes et ont quarante à cent jours pour travailler sur leur concept si leur idée est retenue. « L’objectif, c’est de ne pas faire chacun de l’innovation dans son coin mais de créer un lieu commun aux salariés pour développer leur créativité, explique Patrice Duboé, vice-président en charge de l’innovation chez Capgemini. En moyenne, trois personnes participent à chaque projet. Le Lab’Innovation permet d’identifier de nouvelles technologies et de les adapter aux besoins de nos clients qu’ils soient dans l’aéronautique, le spatial, la défense ou l’énergie. Nous intégrons ainsi des systèmes complexes pour développer plus vite une solution pour nos clients ».

Faire le lien entre innovation et industrie

Par exemple, les collaborateurs peuvent utiliser les fameuses Google Glass, qui répondent à des ordres en anglais, pour des applications concrètes dans l’aéronautique, en plus particulièrement la maintenance. « Un mécanicien peut se tenir devant l’appareil pour photographier une pièce usagée qu’il envoie ensuite au centre afin d’obtenir des informations », souligne Vincent Joset, chef de projet. « On peut aussi imaginer un salarié qui flashe un QR code pour regarder une vidéo expliquant la réparation. »

Les salariés peuvent également tester la réalité augmentée grâce au casque Oculus, qui a été récemment racheté par Facebook. Une réalité augmentée abordable financièrement puisqu’elle coûte beaucoup moins chère qu’un simulateur. « Cet outil peut servir à un pilote même si l’objectif n’est pas de concurrencer Airbus, mais plutôt de compléter leurs offres en travaillant sur des applications spatiales ou de défense », assure Patrice Duboé.

Pour Capgemini, ce Lab’Innovation permet de faire le lien entre l’invention et l’usage. C’est aussi une formidable vitrine pour montrer aux clients comment utiliser l’innovation dans des projets industriels. La prochaine étape pour le groupe sera de connecter les trente Lab’Innovation afin de mettre en commun ce qui se fait dans les locaux de Capgemini en Inde ou aux États-Unis.
Julie Rimbert

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Le toulousain NAP et Free révolutionnent la distribution de forfaits mobiles

Le toulousain NAP et Free révolutionnent la distribution de forfaits mobiles | Toulouse networks | Scoop.it

Arnaud Ayrolles, président de NAP, devant une des bornes innovantes de distribution de forfaits mobiles.


Une signature qui tombe à pic. Elle conforte la stratégie de NAP qui veut transformer les points presse en magasins de commodités multi-spécialistes. Le réseau, auquel sont affiliées les enseignes Maison de la Presse et Mag Presse, sera équipé de distributeurs automatiques de cartes SIM Free.

Le contrat signé entre NAP et Free permet à chacun d’innover dans une même stratégie de proximité avec le client. En équipant l’ensemble des magasins Maison de la Presse et Mag Presse, affiliés au groupe toulousain NAP, de bornes innovantes de distribution de forfaits mobiles permettant d’obtenir une carte SIM, Free accélère son déploiement physique. « Notre réseau d’enseignes Maison de la Presse et Mag Presse compte 1700 points de vente en France. A titre de comparaison, Orange ne dispose que d’environ 1200 points de vente, SFR de 800 à 900 boutiques. En choisissant NAP, Free fait un bond en avant dans son offre de proximité et s’exonère de tous les frais fixes inhérents à un réseau en propre », détaille Arnaud Ayrolles, président de NAP.

NAP choisit l’offre de proximité

Un véritable signe de confiance aussi envers la stratégie de NAP qui oriente l’ensemble de ses 1700 affiliés et 25.000 points presse indépendants de France vers des profils de multi-spécialistes de la proximité ou encore de magasins de commodités, version française des convenience stores. Spécialiste de la distribution de produits hors-presse dans les commerces de presse, la centrale d’achats de NAP propose aujourd’hui des DVD, des ampoules, des cosmétiques, des produits de dépannage, des piles, des jouets, des cigarettes électroniques achetés directement à Varta, Kraft Foods ou encore Playmobil.

« Nous offrons aux points presse des relais de croissance. La presse et le tabac, concurrencés respectivement par le numérique et les cigarettes électroniques, sont en chute libre. Et pourtant, un commerce de presse enregistre un trafic énorme de 500 passages caisse par jour. Un formidable potentiel à condition de diversifier l’offre, de lui donner un second souffle », explique Arnaud Ayrolles. Et ce partenariat exclusif avec Free, après un an et demi de tractations, tombe juste en permettant à NAP d’étendre encore sa gamme de produits.

Un potentiel de croissance exponentielle

Avec deux entrepôts - 2000m² à Toulouse et 14.000m² au Mans (Sarthe) - et soixantes personnes, le groupe NAP, aux mains de trois trentenaires, Arnaud Ayrolles, Jean-Charles Navajas et Olivier Piraud, a généré près de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. La holding NAP a été créée en 2009 à la faveur d’un LBO sur Jouceo, éditeur de jeux et jouets connu pour ses magnets « Just Foot ».

Le repositionnement stratégique vers une offre diversifiée vendue en points presse a été immédiat via la création de la centrale d’achats Difpresse, suivie de l’entrée au capital de Seddif, qui gère les enseignes Maison de la Presse et Mag Presse. De 2009 à 2012, plusieurs levées de fonds successives ont permis de réunir 6 à 7 millions d’euros. « Cela peut paraître irréaliste. Mais avec l’adhésion de nos magasins de presse à ce business de retournement que nous leur proposons, nous tablons sur un chiffre d’affaires de 200 à 300 millions d’euros d’ici trois à quatre ans », anticipe Arnaud Ayrolles.
Isabelle Meijers

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