Choozme : le réseau social toulousain qui veut séduire en sept secondes | Toulouse networks | Scoop.it

Thierry Farrugia, Amandine Bourgeois, Patrice Merlen et Thibaut Charon les fondateurs de Choozme

 

 

Lancé il y a deux mois, Choozme le nouveau réseau social toulousain fait la part belle à la vidéo. A l’initiative de cette plate-forme, Thierry Farrugia et Patrice Merlen, qui ont été rejoints par la chanteuse Amandine Bourgeois.

 

 

« Une photo ne dit pas tout, alors que davantage d’informations passent dans une vidéo ». C'est en partant de ce postulat que Thierry Farrugia et Patrice Merlen, le premier est un célèbre saxophoniste et le second un ancien cadre chez Saint-Gobain, décident de lancer l’application « Choozme » en 2014 via la société Twoenzo.

Depuis son bureau installé à Labège, Patrice Merlen justifie le choix de sa nouvelle vocation. « Dans une vidéo, une voix, une chanson ou un sourire sont plus réels ». Pour ajouter à l’instantanéité de la rencontre, le format de la vidéo est limité à sept secondes. « L’idée est de faire se rencontrer par un message vidéo deux personnes qui ne se connaissent pas ». Les centres d’intérêt sont multiples : la chanson, la musique, la mode, les rencontres, etc.

Lancée en septembre 2016, l’application a déjà séduit plusieurs milliers d’internautes. Les deux cofondateurs ont été rejoints par une dizaine de personnes (marketing, technique, etc.) ainsi que par une ambassadrice connue de la scène musicale française : la chanteuse Amandine Bourgeois, amie du saxophoniste Thierry Farrugia. « Elle a été séduite par le projet et s’y est associée. Elle amène la touche féminine et sa notoriété », reconnaît Patrice Merlen.

Même si les dirigeants de Twoenzo cantonnent aujourd’hui le lancement de l’application à Toulouse et Paris, ils affichent de grandes ambitions pour le développement de leur application mobile disponible sur les plates-formes Apple Store et Android. Objectif : fidéliser 100.000 fans en 2016 et arriver à 1 million en 2017.

Une ambition qui passe par une levée de fonds de « plusieurs millions d’euros », lance Patrice Merlen sans préciser la somme exacte ni le nom des investisseurs potentiels, ainsi qu’une rentabilité dès 2017 « dans un secteur très concurrentiel », admet-il. « Quand cet aspect du business plan sera finalisé, nous pourrons alors nous implanter dans d’autres villes en France et à l’étranger. »


Philippe Font