Depuis Toulouse, Santédiscount entame sa cure de croissance | Toulouse networks | Scoop.it

Sur le visuel, de gauche à droite, Raoul Chiche, Jean-Gabriel Carrier et Loïc Lagarde, les trois dirigeants de Santédiscount, croqué pour la communication du site.

 

 

Avec le rachat de Comptoir Santé au groupe Casino, Santédiscount accélère son développement en France tout en continuant d’exporter son modèle à l’étranger sous la marque Sanareva. Le site toulousain vise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019.

 

Le site toulousain de parapharmacie Santédiscount vient d’annoncer le rachat de Comptoir Santé détenu jusqu’à présent par le groupe Casino. Par cette opération, le leader français de la parapharmacie en ligne qui propose sur sa plate-forme plus de 25.000 références et affiche un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, en voie d’être doublé cette année, conforte sa position. Il absorbe à la fois la marque de son concurrent et sa clientèle qui a généré 7,5 millions d’euros de volume d’activité en 2015.

Créé en 2008 par deux pharmaciens toulousains, Raoul Chiche et Jean-Gabriel Carrier, rejoints quelques années plus tard par Loïc Lagarde, ancien consultant chez Google, Santédiscount est basé à L’Union où il emploie 90 salariés sur quelque 10.000 m2.

 

600 laboratoires partenaires

De la préparation des commandes au service client, en passant par l’ingénierie informatique et l’animation du site, assuré par une dizaine de pharmaciens, esthéticiennes et cosméticiennes diplômés qui prodiguent leurs conseils par téléphone ou par courrier électronique, tout est internalisé. « La pertinence de professionnels mise au service du web », c’est la clé du concept de Santédiscount. « Internet répond parfaitement à toutes les problématiques des consommateurs avec une disponibilité des produits, des prix avantageux et la possibilité d’y faire des achats récurrents », explique Loïc Lagarde, directeur général.

Pour financer sa croissance et cette première « opportunité » de se développer en France, Santédiscount a levé 2,5 millions d’euros en 2015 par prêt bancaire. En parallèle, le site toulousain décline son concept et son modèle économique à l’international sous la marque Sanareva. Déployée en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne, cette enseigne en ligne cherche à s’implanter dans chaque pays de l’Union et devrait ouvrir en Russie d’ici la fin de l’année.

Cette stratégie tout azimut devrait permettre à Santédiscount d’atteindre son objectif de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019. Une ambition « réaliste » selon ses dirigeants compte tenu des perspectives qu’offre ce secteur en pleine croissance. Sur un marché français de la parapharmacie d’environ 4 milliards d’euros par an, la part du web ne représente encore que 3 à 4%. Elle ne demande qu’à grandir selon les fondateurs du site.


Johanna Decorse