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Google supprime le lien vers Google+ situé en haut du moteur de recherche et des autres services

Google supprime le lien vers Google+ situé en haut du moteur de recherche et des autres services | Toulouse networks | Scoop.it

Cette fois, ça y est : Google+ est devenu un service Google comme un autre. On définissait souvent Google+ comme « le service à part » chez Google, une surcouche sociale intégrée à l’ensemble des autres services. Aucun autre service ne pouvait se vanter d’être si intégré. Google aura essayé d’employer la manière forte pour imposer Google+, mais il semblerait que la firme de Mountain View ait décidé de faire marche arrière. Le lien vers Google+, situé en haut à droite du moteur de recherche et de l’ensemble des services Google, a été supprimé hier soir.

Le screenshot ci-dessus correspond au moteur de recherche. En haut à droite, le « +Prénom » a laissé place au simple prénom. Aucun lien n’est présent sur le prénom de l’utilisateur connecté. Deux services populaires sont proposés : Gmail et Google Images. Pour accéder à Google+, vous devrez cliquer sur le symbole aux 9 petits carrés. YouTube, Google Maps, Agenda, Google+ et les autres sont désormais sur un pied d’égalité. Une fonctionnalité de Google+ est cependant toujours présente : les notifications. Elles sont accessibles depuis la petite cloche, située à gauche de la photo de profil.

Le lien vers Google+, autrefois situé sur le prénom de l’utilisateur, était également présent sur Gmail, Agenda, Google Actualités et de nombreux autres services Google. Il a totalement disparu. C’était aussi un moyen pour Google d’attirer l’utilisateur vers Google+, qui doit maintenant cliquer 2 fois pour y accéder. Le clics accidentels et les clics de curiosité seront désormais moins nombreux.

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Votre curation de contenu avec Scoop.it et Google+

Votre curation de contenu avec Scoop.it et Google+ | Toulouse networks | Scoop.it

Chez Ecritoriales.com, en 2014, nous avons revu toute notre stratégie Content Marketing ! Et c'est avec Scoop.it et Google+ que nous la construirons !

 

Structurez votre curation de contenu avec Scoop.it et Google+!

La curation de contenu (mon dieu ! Que cette expression affreuse fait penser aux pires épisodes de la série « Urgences ») est un concept pourtant essentiel à intégrer à partir du moment où vous avez décidé de faire évoluer votre stratégie web marketing traditionnelle vers une stratégie Content Marketing.

Car, notamment si vous manquez de temps pour pouvoir produire avec régularité un contenu de qualité, la curation de contenu vous permettra (mais sans remplacer la production de contenu sur votre blog !), de continuer à démontrer votre expertise en relayant des contenus « utiles » pour votre communauté.

Personnellement, j’ai un outil chouchou pour effectuer ma curation de contenu : c’est Scoop.it ! En encore plus depuis qu’il prend en charge Google+, et par conséquent son fameux Authorship !

Scoop.it en deux mots (Bon, peut-être un peu plus…)

Avec Scoop.it, que ce soit dans sa version gratuite, pro, ou encore business, vous aurez la possibilité de créer une ou plusieurs thématiques sur lesquelles effectuer votre curation.

Un conseil qui relève du bon sens : choisissez des thématiques qui font sens par rapport aux activités de votre entreprise ! Par exemple, pour Ecritoriales.com, j’ai choisi 4 thématiques qui sont :

Je gère ensuite mes sujets un peu comme une sorte de magazine en ligne, en ajoutant, non seulement les propres contenus, mais aussi les contenus des sites ou blogs que je suis dans ces domaines, ou ceux qui me sont suggérés par Scoop.it.

Par ailleurs, il est possible avec Scoop.it, et notamment pour des sites que vous suivez avec assiduité (et donc les vôtres), d’intégrer les flux RSS de ces sites afin d’avoir un contenu qui se met à jour sans que vous ayez à intervenir… Magique, non !

De plus, vous avez aussi la possibilité d’installer sur votre navigateur un bookmarklet, qui vous permettra, même lors de vos séances de navigation les plus procrastinantes, de joindre l’utile à l’agréable en scoopitant (mon petit néologisme à moi…) d’un seul clic.

 D’ailleurs, les fonctionnalités géniales de Scoop.it ne s’arrêtent pas là !

  • –          Ajout possible de ses propres commentaires même sur un contenu qui n’est pas le vôtre
  • –          Partage sur vos médias sociaux préférés
  • –          Possibilité de connecter un blog Tumblr
  • –          Possibilité de connecter un blog WordPress (Je tombe en pamoison…)
  • –          Dimension sociale qui vous permettra de suivre d’autres utilisateurs
  • –          Recommandation de contenus (dont les vôtres, bien entendu ! je vous laisse juste concevoir le potentiel de viralité d’une telle stratégie !)

Bref, et je le dis tout net, Scoop.it est en train de devenir (avec Pinterest pour des raisons que je vous expliquerai dans un prochain post), mon outil social n°1, bien avant Twitter, Facebook, et Google+ !

 

La prise en compte de l’authorship Google par Scoop.it ! (Yeah !!!…)

Un peu de définition pour commencer… C’est quoi l’authorship Google ?

C’est la manière qu’a Google d’identifier la paternité d’un contenu sur le web et de pouvoir :

  • –          D’une part l’indiquer aux internautes
  • –          D’autre part de faire un lien vers son profil Google+ s’il en a un (sinon, à vous les joies de l’anonymat et des blogs qui n’intéressent personne)

Tout ça dans les si prisés résultats de recherche de Google. Cerise sur le gâteau, vous verrez votre jolie bouille apparaitre à côté du dit résultat de recherche : Google sait faire ce qu’il faut pour flatter les egos des internautes…

 

Revenons à Scoop.it.

Lorsque vous créez votre compte scoop.it, vous êtes invité à vous connecter à vos médias sociaux, dont Facebook, Twitter, et depuis peu Google+ afin d’y partager vos contenus de curation !

D’ailleurs, si vous avez déjà un compte Scoop.it, il n’est pas trop tard pour remédier à la situation !

Rendez-vous dans vos paramètres, dans vos options de partage, connectez votre page Google+ et ENJOY ! Bienvenue dans un Scoop.it aux possibilités décuplées que vous ne pourrez plus jamais quitter.

Désormais, à chaque fois que vous déciderez de scoopiter un contenu, quel qu’en soit son auteur, Scoop.it vous offrira la possibilité de partager votre contenu sur Google+ tout en étant identifié comme auteur de votre curation : je vous laisse imaginer tout ce que vous allez pouvoir faire avec ça, vous qui avez opté pour une stratégie Content Marketing en 2014 !

Sans compter la possibilité inestimable de programmer vos messages avec un abonnement business, de connecter également votre compte buffer et toute votre vie de Content Marketeur en sera à jamais bouleversée…

Scoop.it est devenu en très peu de temps l’outil incontournable de toute ma stratégie web marketing, ainsi qu’un outil que je gère avec beaucoup de succès pour les clients de Ecritoriales.com. Et décuplé par la puissance des pages Google+, je ne peux vous dire qu’une chose : vous ne pourrez bientôt, comme moi, plus jamais vous en passer !

Et vous, connaissez-vous Scoop.it ? Quelles sont vos impressions sur cette plateforme de curation et de partage de contenu ?

Jacques Le Bris's insight:


Ce billet a été édité le 3 mai 2014, une éternité sur Internet...

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Goodbye, Google+: Social Network Broken Into Streams and Photos Products

Goodbye, Google+: Social Network Broken Into Streams and Photos Products | Toulouse networks | Scoop.it

Horowitz didn't specifically mention Google+ in his post, but the writing is on the wall. Considering these two products make up much of the Google+ network user experience, their separation pretty much spells the end of Google's foray into social.

Google has given a lot of clues pointing to the demise of its social network over the past 18 months, including the shelving of mandatory Google+ registration when signing up for new Google services, the death of Authorship, moving much of the Google+ team to Android when G+ godfather Vic Gundotra left the company.

Even so, Google+ had continued expanding some services. For example, it wasn't that long ago +Post ads were made available to all advertisers.

Maybe Google hopes to continue using Google+ for advertising only? It seems ludicrous – without a social network, where's the audience to make it worth it for businesses to stay? Ah, there's the beauty of Google though; it was never just a social network. It's primarily an advertising network, then a search engine.

Sure, the social aspect of it would be a ghost town (as we've been proclaiming since its earliest days), but they have such reach across Search, YouTube, Gmail that it may not matter. Google+ was never getting the social engagement and activity Facebook enjoys, but their ad business is still exponentially larger and more lucrative.

If you take Photos and Streams away, there's really not much left to interest users, is there? Hangouts already became a standalone app in the fall. With this latest announcement, it's crystal clear Google has abandoned their plan to build a social network to rival Facebook.

Google+ will now join a host of products that have been killed off before it, in the Google Graveyard. We've said goodbye to Aardvark, Google Buzz, Labs, Google Answers and more.

That's what's amazing about Google, though. They take massive risks that don't always pan out, but they are free to try.

Their plans for the network always seemed somewhat patched together – often, it seemed they were trying too hard to be like Facebook and not getting it quite right. The parts they nailed, like Hangouts, aren't integral or exclusive to the network anymore. Taking on Facebook for the social media heavyweight belt was probably their most ambitious effort to date, but also their most publicized and notorious failure. The concept wasn't bad and you can't blame them for trying – it just never came together.

Goodbye, Google+.

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Vers le crépuscule de Google+ ? Des projets alternatifs émergent en interne s

Vers le crépuscule de Google+ ? Des projets alternatifs émergent en interne s | Toulouse networks | Scoop.it

Bradley Horowitz reprend les rênes du réseau social de Google, qui pourrait faire l’objet d’une exploitation par thèmes comme la photo ou le streaming.

Google veut-il tourner la page de Google+ ? Plusieurs indices tendant à démontrer que le groupe Internet cherche à renouveler l’expérience avec son réseau social qui manque de dynamisme face à Facebook.

Bradley Horowitz remplace David Besbris à la direction de Google Plus.

On recense un vrai turn over à ce poste. Puisque David Besbris avait été nommé en avril 2014 pour remplacer Vic Gundotra, le fondateur de Google Plus (l’origine du réseau social remonte à l’été 2011).

Quelles sont les intentions de Bradley Horowitz ? Dans une contribution sur Google Plus justement, l’ex-Vice-Président Produits en charge de Google Plus répond à TechCrunch qui avait dévoilé son nom. « Je voulais juste vous dire que les rumeurs sont vrais. Je vais diriger Google’s Photos et Streams. », déclare l’intéressé.

Mais dans quelle mesure Google + sera remodelé ? Il est encore trop tôt pour en savoir plus…

Mais le virage se confirme : « Je le pense de plus en plus : vous allez voir que nous allons nous concentrer sur les communications, les photos et Google+ Stream comme trois importantes domaines plutôt que les considérer comme un tout », a déclaré Sundra Pichai, Vice-Président Senior de Google en charge de Chrome, d’Android et des applications, dans les colonnes de Forbes.

Facebook a terrassé Google Plus. Sur le papier, le réseau social de Mark Zuckerberg remporte le match indéniablement : 1,35 milliard d’utilisateurs dont 890 millions d’utilisateurs actifs par jour au dernier pointage (compteur de décembre 2014). Pour Google Plus, à la date d’octobre 2013, on arrivait à 30 millions d’utilisateurs par mois.

Certes, la firme Internet a essayé de monter des synergies entre Google+ et d’autres services complémentaires comme Gmail (messagerie) ou Hangout (vidéo conférence et messagerie instantanée). Mais cela ne semble pas suffire pour revenir dans la course.


 
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Facebook, Twitter et Google+ assignés en justice par l'UFC Que Choisir

Facebook, Twitter et Google+ assignés en justice par l'UFC Que Choisir | Toulouse networks | Scoop.it
L'association protégeant les droits des consommateurs demande aux réseaux sociaux de respecter la loi française concernant le respect des données personnelles.

Ce sera à la justice de trancher. Facebook, Twitter et Google+ sont assignés ce mardi devant le tribunal de grande instance de Paris par l'UFC Que Choisir. L'association française de consommateurs reproche aux trois réseaux sociaux de ne pas respecter le code de la consommation ni la loi Informatique et libertés.

"Des icônes espions"

Citée par le site de France Info, Camille Gruhier, de l'UFC, explique par exemple que les icônes de partage d'article ou de message via Twitter, Facebook ou Google+ "sont des icônes espions, qui permettent de savoir que vous avez visité la page et qui suivent votre comportement sur internet. Cela favorise la publicité ciblée".

En outre, l'association plaide pour une amélioration de la "lisibilité" des contrats pour l'internaute car, comme l'UFC le déplorait en juin dernier, les conditions contractuelles sont pour l'heure, soit pléthoriques soit elliptiques.

Des conditions contractuelles opaques

La juriste de l'association, Amal Taled, qui avait décortiqué tous les contrats, précisait ainsi que les conditions d'utilisation et les règles de Twitter s'étalaient sur trois textes et 21 pages format A4, dans une police d'écriture particulièrement petite (Tahoma 6,5 points) donc difficile à déchiffrer, renvoyant vers pas moins de 65 liens hypertextes renvoyant parfois eux-mêmes vers d'autres pages internet, parfois en langue anglaise.

Ce n'est guère mieux pour Facebook dont les conditions s'étendent sur 21 pages et 80 liens, contre 10 pages et 53 liens pour Google+. Autant d'obstacles qui empêchent les utilisateurs d'aller au bout de leur lecture, et ainsi, maintenir le flou autour de l'utilisation de leur données.

L'UFC Que Choisir avait alors prévenu. L'association de défense des droits des consommateurs avait mis en demeure Facebook, Twitter et Google+, leur donnant 21 jours pour se conformer au droit français en matière de protection des données personnelles. Faute de quoi, l'UFC se réservait le droit d'agir en justice. Voici chose faite.

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Google Plus n’est pas encore mort

Google Plus n’est pas encore mort | Toulouse networks | Scoop.it
Pour le moment, Google Plus continuera d’exister. Mais il risque de beaucoup changer.

 

Il y a quelques jours, Google a dévoilé Google Photos, un service de stockage de photos gratuit et illimité qui concurrence directement les services comme iCloud ou encore Dropbox.

Mais Google Photos n’est pas réellement nouveau. En effet, il s’agit d’un service qui faisait partie du réseau social Google+ mais que la firme de Mountain View a décidé de séparer de celui-ci.

De ce fait, on se pose encore plus de questions quant à l’avenir de Google+. Il y a quelque mois, le responsable et co-créateur de celui-ci, Vic Gundotra, avait quitté l’entreprise. On croyait alors que Google+ allait subir le même sort qu’Orkut, un autre réseau social de Google qui a été débranché l’année dernière. Et par ailleurs, Google n’a jamais vraiment démenti ces rumeurs.

Mais récemment, le vice-président de la division « Streams, Photos, and Sharing » au sein de l’entreprise, Bradley Horowitz, qui a Google+ sous sa responsabilité, a clarifié les choses durant uneinterview pour Medium.com : « Non, Google Plus n’est pas mort ».

L’idée n’est pas de tuer le réseau social. En revanche, le vice-président a évoqué des changements à venir. Après trois ans et demi d’existence, Google+ a appris beaucoup de choses à la firme de Mountain View. Et son intention est maintenant de se concentrer sur les usages les plus fréquents du réseau social.

Bradley Horowitz cite un exemple : « notamment, un cas d’utilisation sur Google Plus est l’alignement des gens autour d’intérêts communs. Si je suis intéressé par l’astronomie et que je souhaite rencontrer des gens intéressés par l’astronomie, nous pensons que nous avons une bonne solution – Collections, une nouvelle fonctionnalité que nous avons lancé il y a deux semaines. C’est le début d’une série de pivots ».

Et effectivement, si Plus ne regorge pas forcément d’activités comme ses rivaux Instagram, Twitter ou Facebook, s’il a par moments été qualifié de « ville fantôme » par les médias, le réseau social de Google héberge tout de même des communautés assez intéressantes.

Concernant Collections, comme l’expliquait mon collègue Emmanuel il y a quelques jours, « la ressemblance entre Collections et Pinterest est assez frappante, désormais il sera donc possible d’organiser et de partager tous ses centres d’intérêts sur le réseau social Google + ».

Mais selon mois, on pourrait également trouver des similarités entre Collections et le service françaisPearltrees.

En substance, Google Plus n’est pas encore condamné, mais il va s’adapter et miser sur ce qu’il fait le mieux.

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Une brève histoire de Google+

Une brève histoire de Google+ | Toulouse networks | Scoop.it

Après avoir tenté d'imposer à tous ses utilisateurs ce service, qui aura connu trois patrons en un an, Google a fait lentement machine arrière. Car personne, ou presque, ne comprend son but.

 

A la fin de juin 2011, lorsque Google commence à distribuer des invitations pour la version bêta privée de Google+, c'est une effervescence mêlée de craintes qui saisit ses fans. Personne ne veut passer à côté d'un nouveau Gmail, grande réussite de Google, et dont les invitations ont longtemps été diffusées au compte-gouttes. Mais, un peu plus d'un an auparavant, Google a aussi connu l'un de ses pires fiascos avec le lancement mal préparé de Google Buzz — un véritable désastre en matière de vie privée, dont les paramètres par défaut avaient rendu publique quantité d'informations personnelles d'utilisateurs…
 

Pour ses premiers utilisateurs, Google+ est plutôt une bonne surprise. Le service propose un concept innovant et séduisant sur le papier : les « cercles ». On peut créer facilement des groupes, « famille », « collègues », « amis » ou autre, y ranger ses différents contacts, et choisir de ne partager les photos du petit dernier qu'avec ses cousins et celles de la soirée du samedi uniquement avec ses amis. Mais personne ou presque ne comprend le but de Google+. Et Google ne facilite pas la tâche de ses utilisateurs : alors que tout le monde y voit un concurrent de Facebook, le géant du Web répète à l'envi qu'il ne s'agit pas du tout d'un réseau social, mais plutôt d'une « couche sociale », un « Google 2.0 » visant à rassembler tous les services de Google. Personne n'y comprend rien.

Il faut dire que Google+ intègre une grande quantité de nouveautés, certaines réellement des nouveautés, ou intéressantes, mais aussi déstabilisantes. Les « vidéos-bulles », par exemple, permettent de lancer des discussions en vidéo avec… toutes les personnes de vos cercles qui souhaitent se joindre à la conversation. Comme à une terrasse de café, affirme Google, mais la transition est pleine de confusion pour des utilisateurs habitués aux discussions de groupe de Gmail, qui existe depuis 2007.

Pourtant, les utilisateurs affluent. Ils sont 25 millions en moins d'un mois, 150 millions en six, affirme Google, qui refuse pourtant de donner des détails ou des chiffres réguliers sur ces utilisateurs « actifs » de Google+. Si l'outil compte un noyau d'utilisateurs qui y sont très présents, la plupart des pages semblent désertes : peu de publications, peu d'activités, pas ou peu de commentaires...

Pseudonymes et comptes obligatoires

Ces débuts en demi-teinte se doublent d'une première polémique, liée à l'utilisation de pseudonymes. Contrairement à Facebook, Google+ n'impose pas l'utilisation des noms et prénoms réels ; mais ses règles prévoient qu'un pseudonyme ne peut être utilisé que s'il est bien établi par ailleurs — par exemple, si la personne l'utilise déjà sur un blog ou un autre site. L'appréciation est laissée aux équipes de modération de Google — et les utilisateurs n'y comprennent rien. Quelques fermetures, jugées arbitraires, de comptes très suivis finissent par contraindre Google à faire machine arrière : les pseudonymes sont finalement autorisés en janvier 2012.

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/03/02/644x322/4586090_3_71f6_la-page-google-du-monde-fr_ecf6e966dc492863ecbb1fc728f392a0.png

La page Google+ du Monde.fr. Google

A la même époque, Google sort l'artillerie lourde pour convertir ses utilisateurs à Google+ : il rend obligatoire la création d'un profil Google+ lors de l'ouverture d'un compte Google. Un internaute se voit donc « offrir » un compte Google+ quand il crée une adresse Gmail ou qu'il s'inscrit sur YouTube… Un « cadeau forcé » qui fait mécaniquement grimper le nombre d'utilisateurs, mais diminue encore le ratio entre « inscrits » et « utilisateurs actifs ». Surtout, avec le développement d'Android, le système d'exploitation mobile de Google, qui nécessite un compte Google, et dont le succès se fait vraiment sentir à partir de 2012, les inscriptions explosent. L'application Google+ est, bien sûr, installée par défaut sur les téléphones Android — et impossible à désinstaller, même s'il est toujours possible de supprimer son compte Google+.

 Dans l'intervalle, Google « vend » de plus en plus Google+ comme un outil d'authentification pour se connecter à d'autres sites Web. En mai 2013, il fusionne plusieurs services de communication dans un outil intégré à Google+ : Google Hangouts rassemble désormais les messageries instantanées de Gmail, Google+, les hangouts vidéo, et même, sur mobile, les SMS. L'accueil de ce « hub centralisé » de toutes les communications est, là encore, en demi-teinte : l'interface est esthétique, mais perturbe aussi une partie des utilisateurs qui se perdent entre SMS et chats. Au début de 2014, Hangouts sera d'ailleurs au centre d'une polémique lorsqu'une transsexuelle croyant envoyer un texto à un collègue enverra à la place un message Google, qui donne accès à son profil Google — et donc à des informations sur son changement de genre.

Bronca sur YouTube

En novembre 2013, Google prend une décision qui va liguer contre Google+ une partie très écoutée de ses utilisateurs : les stars de YouTube. Poursuivant toujours ses efforts pour amener la quasi-totalité des internautes utilisant ses services sur Google+, il remplace l'outil de commentaires de YouTube par Google+. Le changement soulève une vague de protestations, de la part des commentateurs, mais aussi de la part des créateurs de vidéos — la nouvelle interface de modération est jugée beaucoup moins simple, les notifications arrivent désormais sur Google+ et non plus sur YouTube, et le système demande avec insistance à ses utilisateurs d'abandonner leur pseudonyme YouTube pour leur nom véritable.

A la fin de 2013, le géant du Web continue de publier des chiffres en hausse : peu après ses deux ans, Google+ dépasse, officiellement, les cinq cents millions d'utilisateurs. Pourtant, en avril 2014, surprise : le responsable de Google+ démissionne. Vic Gundotra avait suivi le projet depuis ses débuts. « J'ai une dette éternelle envers l'équipe Google+. Ce sont des gens qui ont construit tout ce qui est social à Google, envers et contre le scepticisme de beaucoup de personnes », écrit-il dans son message de départ.

Vic Gundotra est remplacé par l'un des vice-présidents de Google chargé de l'ingénierie, David Besbris, et la direction de l'entreprise assure que les investissements dans le produit continueront. Moins d'un an après, le 2 mars 2015, nouveau changement : c'est Bradley Horowitz, le bras droit de Vic Gundotra, qui prend la tête du « réseau social ». Ou presque. Un mot est étrangement absent du message publié par M. Horowitz pour annoncer sa nomination : Google+. « Je suis très excité de diriger les produits Photos et Streams de Google», les deux principales composantes de Google+, écrit-il. Après avoir tenté de regrouper dans Google+ l'ensemble de ses services, Google s'apprête-t-il à les séparer à nouveau ?


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/03/02/une-breve-histoire-de-google_4585853_4408996.html#TcuIvuqJ5wIeMKEQ.99
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Google suit la tendance en morcelant Google+

Google suit la tendance en morcelant Google+ | Toulouse networks | Scoop.it

Lancé il y a plus de 4 ans avec un certain retard sur la concurrence, Google+ n’a jamais vraiment réussi à s’imposer face aux autres grandes plateformes sociales. Force est de constater que même Google et ses ressources quasi illimitées n’ont pas été en mesure d’assumer plusieurs fronts en même temps (cf. Google+ est mort, vive Universal Analytics). Suite aux départs successifs de plusieurs responsables, la direction de Google s’est enfin décidée à reconnaitre l’échec de sa plateforme sociale et à morceler les fonctionnalités les plus populaires : Google+ officially splits into Photos and Streams. La marque « Google+ » disparait, mais cette annonce ne sonne pas nécessairement comme une défaite.

Certes, Google+ en tant que destination, au même titre que Facebook ou autres « portails », n’a jamais vraiment passionné les internautes, quelques millions d »utilisateurs actifs selon les dernières estimations (How many people are publicly using Google Plus?). Google a bien réussi à forcer la création de milliards de comptes, mais les internautes se sont rebellés contre cette tactique, notamment avec l’affaire des commentaires de YouTube. Depuis, Google a été obligé de faire marche arrière (Google is no longer forcing new users into making Google+ accounts). Au final, que reste-t-il de Google+ ? Un peu plus que vous ne pourriez le penser…

L’annonce faite ce matin parle de scinder Google+ en deux services : Stream pour le flux de messages et Photos pour les… photos. Certes, le flux de message peut difficilement être comparé à des services beaucoup plus visibles comme Twitter ou Reddit, mais il permet à de très nombreuses communautés d’exister en leur fournissant une plateforme technique robuste et simple à utiliser. J’ai d’ailleurs du mal à expliquer pourquoi Google a opté pour « Stream » et non « Communities« .

Exemple de communauté dans Google+

Au sujet de Photos, là encore, si ce service n’a pas la même visibilité qu’Instagram ou Pinterest, il reste un moyen redoutablement efficace pour conserver et retoucher ses photos, toutes ces photos. L’idée n’étant pas de partager des selphies ave le reste de la planète, mais plutôt de se constituer une base de souvenirs, en capitalisant sur le succès de Picasa. Et de ce point de vue là, ça fonctionne parfaitement, d’autant plus que les ambitions de Google ne s’arrêtent pas là, notamment avec le rachat récent de l’application mobile OdysseGoogle Acquires Odysee, An App For Private Photo/Video Backup And Sharing, Team Joins Google+.

L’interface d’Odysse

Il y a ensuite Hangouts, la plateforme de messagerie unifiée qui absorbe petit à petit les autres services de Google (Google Talk for Windows will close down tomorrow to make room for Hangouts). Initialement dédié aux conversations vidéo, Hangouts a rapidement pris de l’ampleur, sans toutefois égaler des applications comme WhatsApp ou WeChat (How journalists are using Slack and Hangouts, instead of email, to stay connected). Là où ça devient très intéressant, c’est que Google l’utilise maintenant dans son offre dédiée aux entreprises (Hangouts Now Works Without Google+ Account, Becomes Part Of Google Apps For Business), et qu’ils l’exploitent même comme un outil de support pour les produits « maison » (Google introduces a virtual ‘Genius Bar’ to answer device questions). Plus récemment, des tests ont été effectués auprès de commerçant et prestataires de proximité : Experimental Hangouts Feature In Google Search Allows You To Chat With Businesses.

La fonctionnalité de clic-to-chat de Hangout

Au final, si Google n’a pas réussi à faire de Google+ une grande plateforme sociale, certains services ont réussi à trouver leurs publics. Mais nous vous y trompez pas, ces services ne sont que des « danseuses » pour Google qui voulait initialement associer chaque contenu et interaction à un profil. De ce point de vue là, l’opération est une réussite, car de milliards de comptes ont été créés, et, car le système d’authentification de Google remporte un vif succès (Q4 social login report: Facebook losing ground to Google).

Évolution des parts de marché des systèmes d’authentification

Conclusion : la marque « Google+ » s’efface au profit de services isolés (Communities, Photos, Hangouts). En ce sens, Google suit la tendance du « unbunlding » (cf. Why large tech companies are hopping on the app ‘unbundling’ trend et App Unbundling: Simplifying Apps by Breaking Out Their Experiences), tout en déployant de gros efforts sous le capot pour imposer ses profils. Une tactique qui fonctionne bien jusqu’à présent, même si certains tentent une manoeuvre de contournement (Twitter launches its phone-number based login system, Digits for the web).

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