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La startup de la semaine : MiddleVR ou la réalité virtuelle pragmatique

La startup de la semaine : MiddleVR ou la réalité virtuelle pragmatique | Toulouse networks | Scoop.it

L'application de MiddleVR permet à GRT Gaz d'économiser dans ses coûts de formation.

 

 

Toutes les semaines, La Tribune braque les projecteurs sur une pépite méconnue de la French Tech. Cette semaine, MiddleVR. Derrière les paillettes de la réalité virtuelle grand public, la startup propose des applications VR destinées à réduire les coûts des entreprises liés à la formation. A la clé, un marché de plus de 30 milliards d'euros. 

 

"Notre objectif, c'est d'améliorer la productivité et que les entreprises aient un retour sur investissement, pas de participer à l'effet waow du marketing", attaque d'entrée Sébastien Kuntz, président et fondateur de MiddleVR. Ce quadragénaire a commencé à travailler dans la réalité virtuelle chez la SNCF dès 2001, bien avant l'annonce du casque Oculus Rift en 2012, tournant de la VR grand public. Son objectif est de populariser l'usage de la réalité virtuelle dans les entreprises. La startup créée en 2012 veut s'imposer sur le marché de la formation professionnelle, mesuré en 2014 à plus de 32 milliards d'euros par la DARES (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques), rien qu'en France. Sans faire appel aux levées de fonds, la jeune pousse a dépassé le million de chiffre d'affaire et anticipe une croissance annuelle de plus de 20%.

Des applications sur mesure

« Le boom de la réalité virtuelle, c'est dans les années 90, donc les cas d'usage sont déjà identifiés. L'arrivée des casques, et surtout du HTC Vive en 2016, n'a fait que rendre la VR plus accessible », expose Sébastien Kuntz. Avant les casques, la réalité virtuelle nécessitait la construction de dispositifs onéreux et immobiles. A sa création, MiddleVR prend donc un chemin moins coûteux et bâtit son modèle économique autour d'un outil à destination des développeurs. Mais dès 2014 et l'arrivée des casques, elle commence à créer des applications sur mesure pour ses clients. Son exemple étendard, développé pour GRTgaz, est destiné à former les agents sur un poste de "détente livraison". Immergés dans un environnement 3D, les futurs opérateurs de terrain doivent réaliser une opération routinière, qui consiste à abaisser la pression du gaz entre le réseau de transport de gaz et celui des clients. "GRTgaz n'a qu'un poste d'entraînement, situé à Nantes. En plus de devoir payer le déplacement des agents, l'instructeur ne peut y former qu'une personne à la fois, pendant que les autres attendent", relève Christophe Gouet, directeur de la startup. Avec les kits VR, GRTgaz a formé plus de 400 personnes à distance en 3 ans.

L'environnement en réalité virtuelle comprend toutes les contraintes du dispositif réel : il faut se déplacer en marchant, s'y prendre à plusieurs reprises pour ouvrir certains canaux, ou se pencher pour accéder à des commandes. Un bruit de gaz constant accompagne les manipulations, et se manifeste de façon de plus en plus inquiétante si l'on ne dépressurise pas convenablement. La réalité virtuelle permet d'ailleurs de tester les dispositifs d'urgence, et de montrer aux futurs agents les potentielles conséquences en cas d'erreur. Autant de "scénarios pédagogiques" supplémentaires. La jeune pousse vient de livrer la quatrième version du logiciel, qui offre désormais la possibilité d'afficher la mesure de pression dans chaque partie des tuyaux, une donnée évidemment invisible à l'œil nu.

Lire aussi : La réalité virtuelle s'équipe de nouveaux casques pour (enfin) exploiter son potentiel

 

Efficace et sans paillettes

« Notre objectif, ce n'est pas du faire du joli, nous nous concentrons sur les besoins des personnes qui sont sur le terrain. On peut proposer la couche de vernis, mais on précise le coût additionnel", affirme avec franchise Christophe Gouet. Par exemple, GRTgaz a payé pour que l'environnement autour du poste de travail, un paysage avec des arbres, soit plus joli. Mais MiddleVR préfère aller à l'essentiel, que ce soit dans les graphismes ou dans les interactions.

"Dans la mesure du possible, on configure nos applications pour que les utilisateurs n'aient à utiliser qu'un seul bouton", argue le dirigeant. L'objectif : que cette simple interaction suffise à réaliser l'ensemble des tâches du parcours de formation. Équipé d'un HTC Vive Pro, l'utilisateur n'a qu'à utiliser les gâchettes présentes sur les manettes pour ouvrir et fermer les mains de son avatar virtuel. On peut ainsi activer des leviers, tourner des molettes ou assembler des pièces. On monte alors un moteur d'avion en déplaçant des pièces disposées sur la gauche vers le projet final à droite. Le tout sans se déplacer, et en utilisant seulement les gâchettes. Et surtout, sans besoin de formation à la VR.

Populariser pour décoller

Confiant dans ses produits, Chritophe Gouet estime qu'il ne reste plus qu'un travail d'évangélisation de la réalité virtuelle à effectuer. "Nos clients imaginent le plus souvent des choses incroyables, on doit donc les recadrer. Parfois, la VR apporte trop de contraintes par rapport aux bénéfices qu'elle apporte. A l'inverse, ils n'identifient pas toujours les usages où l'intervention de la VR serait pertinente", constate-t-il. Pour convaincre les entreprises, la jeune pousse passe souvent par le développement d'un prototype, pour un prix oscillant entre 30.000 et 50.000 euros.

Afin de diversifier son activité, MiddleVR a développé en 2016 Improov, une sorte de Skype en 3D, à destination des ingénieurs. On y est projeté dans un environnement virtuel, dans lequel les concepteurs importent leur maquette 3D. On peut en faire le tour, prendre des mesures, déplacer des pièces, observer des plans de coupe, bref, tourner la maquette dans tous les sens. Les dysfonctionnement repérés, ou les améliorations importées dans le plan virtuel peuvent se traduire en centaines de milliers d'euros de coûts évités dans le réel. "En discutant avec leurs homologues japonais sur Improov, les ingénieurs du CNES (Centre national d'études spatiales, ndlr) ont observé un problème d'emboîtement de pièces sur un prototype de satellite", donne comme exemple Sébastien Kuntz. La NASA, L'Oréal ou encore Plastic Omnium font parti de la quarantaine d'utilisateurs prestigieux de Improov.

En plus du développement d'applications de réalité virtuelle, la startup pourrait bientôt accélérer du côté de la réalité augmentée (AR). Trop limitée par les performances des premiers casques, les usages de l'AR pourraient exploser avec la deuxième génération de matériel, et notamment le Hololens 2 de Microsoft. Cette technologie pourrait par exemple guider un ouvrier étape par étape dans le montage d'une pièce industrielle. Un nouveau pan de marché s'ouvrirait à MiddleVR. Si les dirigeants de la startup préfèrent aujourd'hui présenter leur entreprise comme une PME de 18 employés, elle a tout pour poursuivre sa croissance à deux chiffres.

 

François Manens

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TwinswHeel, un nouveau drone terrestre au service de la logistique à la demande

TwinswHeel, un nouveau drone terrestre au service de la logistique à la demande | Toulouse networks | Scoop.it

TwinswHeel est un drone terrestre automatisé. Capable de livrer de la nourriture ou des colis jusqu'à 40 kg, ce petit véhicule électrique entend bien faire sa place dans les secteurs industriel et logistique avant de se lancer à la conquête de la livraison en extérieur.

« Cela fait trois ans que nous travaillons dessus. Notre solution répond surtout au transport à l’intérieur de sites fermés pour effectuer de la livraison de colis de façon collaborative : le robot va suivre une personne et sera ensuite capable de se déplacer tout seul en créant une map complète du lieu, de façon autonome. Il pourra ainsi aider les opérateurs pour la maintenance des machines, le port de charges de pièces de rechanges ou bien encore pour de la logistique à la demande », explique Vincent Talon, fondateur de TwinswHeel. Ainsi grâce à l’apprentissage de la cartographie de l’ensemble du site, le robot parvient à approvisionner seul la ligne de production ou de conditionnement.

 

Une solution innovante repérée par le Club Déméter 

Sélectionné par le Club Déméter en juin dernier lors d'un « Appel à Projets Innovants », qui recense trois solutions dans le domaine de la logistique en fonction de critères d'innovation, de développement durable ou encore d'impact sociétal, le drone de TwinswHeel sera testé très prochainement au sein des entreprises membres du Club. « Avec ces dernières, nous allons décrire des use cases et adapter nos robots à leurs besoins. Il s’agit d’un projet de six mois », précise explique Vincent Talon.

 

Vers la vie urbaine

Pensée dans un premier temps pour les sites fermés tels que les usines de production ou les centres logistiques, l’utilisation du drone pourrait être prochainement élargie dans les grandes villes, en extérieur : « Dans les trois prochaines années, nous espérons faire en sorte que nos robots soient urbains et capables de se déplacer dans la rue comme de petits véhicules autonomes pour effectuer de la livraison de colis entre un magasin de proximité et le particulier. À l’approche du lieu d’habitation du particulier, il enverrait alors un sms contenant un code, permettant son ouverture pour récupérer le colis », détaille Vincent Talon, fondateur de TwinswHeel.

 

par Laurène MATZEU DE VIALAR

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La French Tech a changé de dimension en 2016

La French Tech a changé de dimension en 2016 | Toulouse networks | Scoop.it

L'année qui s'achève fut celle de tous les records pour les start-up françaises, en termes de financement comme de visibilité économique et politique.
Reste à fabriquer des champions capables de briller sur la scène internationale.

Trois levées de fonds majeures, quatre mariages d'ampleur et... un enterrement avec le placement en liquidation judiciaire de Viadeo, racheté par le groupe Le Figaro pour la bagatelle de 1,5 million d'euros. Un vent nouveau souffle sur l'écosystème français des start-up porté par le volontarisme du gouvernement et le dynamisme décomplexé de la nouvelle génération. Retour sur une année où la French Tech a changé de braquet.

 
 

Des mégalevées de fonds qui se multiplient

Sigfox (150 millions), Devialet (100 millions), Deezer (100 millions), Linkbynet (50 millions) : les grosses levées de fonds se sont multipliées l'an dernier. Une preuve de l'attrait grandissant des start-up « made in France », alors qu'il y a quatre ans seulement même les tours de table supérieurs à 10 millions d'euros n'étaient pas monnaie courante. « On voyait très rarement des levées à 20 ou 30 millions, alors qu'on en voit désormais tous les mois », se félicite David Monteau, directeur de la mission French Tech à Bercy. En 2015, seuls BlaBlaCar (177 millions) et Sigfox, déjà (100 millions), avaient atteint la barre symbolique des 100 millions.

 

Un fort engouement des « corporate »

L'année 2016 restera aussi comme celle où les grands groupes français, à l'image d'AXA, de PSA, d'Engie ou d'Air liquide, par exemple, ont renforcé leurs investissements dans les start-up de l'Hexagone. « Cela représente un milliard d'euros sous gestion pour les "corporate" français. C'est un bon signe pour l'écosystème », estime David Monteau.

 

Paris se rêve en capitale européenne des start-up

C'est un rêve qui pourrait bientôt devenir réalité. En 2016, Paris s'est imposé comme le principal challenger de Londres en termes de capitaux investis dans les start-up, creusant l'écart avec Berlin, qui le devançait encore l'an dernier. Au troisième trimestre, les fonds ont alloué à la French Tech 857 millions de dollars en capital-risque, soit 7 % de moins seulement qu'au Royaume-Uni. Sur les neuf premiers mois de l'année, les investissements ont explosé par rapport à la même période en 2015 : + 71 %. « En trois ans, le volume de capital-risque levé a triplé », complète David Monteau. Et la tendance devient structurelle, pas seulement sujette à quelques opérations exceptionnelles. Le nombre de start-up qui en profitent augmente aussi, et le phénomène s'étend progressivement dans les régions. Reste à confirmer cette montée en puissance en 2017. L'ouverture de Station F, l'incubateur de la halle Freyssinet porté par Xavier Niel, pourra aider.

 

La French Tech suscite la convoitise à l'étranger

C'est la rançon du succès. Cette année encore, plusieurs pépites de la tech française sont passées sous pavillon étranger. En mars, l'américain GoPro, inventeur des minicaméras, a mis la main sur la jeune pousse parisienne Stupeflix pour plusieurs dizaines de millions de dollars. La société a mis au point une application permettant de combiner rapidement enregistrement vidéo et photos de smartphone en un seul film. Deux mois plus tard, c'était au tour de Withings, le pionnier français des objets connectés, qui emploie 200 salariés, de se vendre au finlandais Nokia, pour 170 millions d'euros. Medtech, la star du robot chirurgical, a été racheté pour à peu près le même prix par un spécialiste américain de l'orthopédie reconstructive. La transaction de l'année reste celle de Captain Train, en mars. La plate-forme de réservation de billets de train a été rachetée par son concurrent anglais Trainline pour une valorisation d'environ 200 millions d'euros.

 

Talend à l'assaut du Nasdaq

 

Depuis Criteo, trois ans plus tôt, aucun « frenchy » n'avait tenté sa chance à Wall Street. L'été dernier, Talend, le « plombier de la donnée », est parti à l'assaut du Nasdaq dans un contexte pourtant des plus moroses outre-Atlantique, où les sociétés tech rechignaient à s'introduire en Bourse. Une audace saluée par les marchés. Le jour de l'IPO, l'action grimpait de plus de 40 % par rapport au prix d'introduction. L'opération a permis à Talend de lever 94,5 millions de dollars. Depuis, l'euphorie est quelque peu retombée. Après un pic à 870 millions de dollars mi-août, la capitalisation boursière du français a reflué à 637 millions.

N. Ri., R. G. et S. Dum., Les Echos



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« Le Quai des Savoirs sera le bâtiment totem du numérique à Toulouse »

« Le Quai des Savoirs sera le bâtiment totem du numérique à Toulouse » | Toulouse networks | Scoop.it

Entretien avec Philippe Coste, Directeur délégué de la French Tech Toulouse, sur les grands rendez-vous à retenir pour 2016.

 

Philippe Coste, quels seront les points forts déjà connus de 2016 pour la French Tech Toulouse ?
On peut se focaliser sur quatre rendez-vous majeurs. Le premier est le déploiement du bâtiment totem de la French Tech Toulouse, coeur du numérique toulousain le Quai des Savoirs qui hébergera le bureau French Tech, la Mêlée*, la Cantine, le Laboratoire des Usages…

Le second est le lancement d’un nouveau site Internet pour la French Tech Toulouse, qui sera déployé par les équipes de Toulouse Métropole d’ici le printemps. Le troisième est le renforcement des actions de la French Tech Toulouse à l’étranger, sachant que c’est également une priorité pour la French Tech au niveau national. De nouveaux « French Tech Hubs » vont voir le jour en plus de ceux qui a déjà été créés à New-York, Tokyo et Tel Aviv.

Le quatrième enfin est la déclinaison à Toulouse du « French Tech Ticket », qui permet à des entrepreneurs étrangers de développer leur projet dans les accélérateurs locaux. Ce dispositif sera lancé en septembre 2016 et les premiers startupers devraient être accueillis dès janvier 2017. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que Toulouse reste en attente de la confirmation de son label « French Tech » pour l’année 2016. Les rencontres avec la mission French Tech nationale à ce sujet ont eu lieu fin 2015 et la réponse devrait intervenir d’ici fin janvier. Nous sommes raisonnablement optimistes.

Quatre startups toulousaines ont obtenu le Pass French Tech en 2015** : combien l’obtiendront en 2016 ?

Personne ne peut donner un chiffre précis aujourd’hui et l’objectif n’est pas d’atteindre un quota. Pour obtenir le Pass French Tech et accéder aux aides et aux services induits, il faut répondre à des critères très exigeants, ce qui explique que seules une soixantaine de startups en France l’aient obtenu. Etant donné la richesse de l’écosystème du numérique dans l’agglomération toulousaine, on peut simplement espérer qu’il y en ait autant qu’en 2015. Potentiellement, une dizaine de startups locales pourraient atteindre le niveau d’exigences du cahier des charges du Pass French Tech.

La nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées compte deux métropoles labellisées French Tech, Montpellier et Toulouse, ce qui n’est le cas qu’en Rhône-Alpes-Auvergne avec Grenoble et Lyon. Cela va-t-il changer ?

Tout d’abord, il est faux de penser que cette situation est exceptionnelle. La deuxième vague de labellisation « French Tech », mi-2015, a d’ailleurs montré que les métropoles régionales pouvaient s’associer en « territoires » pour s’associer à la démarche. C’est notamment le cas en Bretagne, en Normandie ou en Lorraine. Depuis la création de la French Tech, tout démontre la pertinence d’avoir choisi de miser sur un réseau d’écosystèmes du numérique plutôt que sur une seule grande métropole. Dans ce contexte, si la question est de savoir si la French Tech Montpellier et la French Tech Toulouse vont être fusionnées, la réponse est que ce n’est pas au programme. Si la question est de savoir si les deux structures doivent collaborer, la réponse est oui et il faut préciser qu’elles le font déjà depuis des mois. Les échanges vont certainement s’intensifier et être plus fréquentes que les réunions de l’ensemble des métropoles French Tech, qui ont pour l’instant lieu tous les deux mois.
Propos recueillis par Pascal Boiron, MID e-news


Jacques Le Bris's insight:

* Ndlr : en l’occurrence, l’association La Mêlée est porteuse des dispositifs de la Cantine Toulouse et du Laboratoire des Usages.

** Delair-Tech, Adveez, Audiogaming et MyFeelBack.


P.S. :
Outre son rôle de directeur délégué de la French Tech Toulouse, Philippe Coste est responsable du développement du réseau des écoles Epitech, qui compte actuellement douze implantations en France et qui devrait ouvrir dans trois métropoles européennes en 2016


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IoT Valley (ex TIC Valley) lance le «Connected Camp»

IoT Valley (ex TIC Valley) lance le «Connected Camp» | Toulouse networks | Scoop.it

Clôture de la journée «Innovation days» au bas le l'immeuble «IoT Valley»

  

Trois ans après sa création, l'immeuble de 4 étages du Sicoval, qui abrite sur 5 000 m², 26 jeunes pousses dans le domaine du numérique a changé de nom ; auparavant TIC Valley, il devient l'IoT Valley (IoT pour «Internet of Things» l'Internet des objets). Une spécialisation dans le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) autour du nouveau leader mondial Sigfox était devenue nécessaire pour assurer la lisibilité et le développement de ce tout nouvel écosystème dont le marché est évalué à plus de 30 milliards d€.

À l'occasion de la conférence «Innovation Days», jeudi, l'IoT Valley a annoncé l'ouverture à candidature pour 9 nouvelles start-up au «Connected Camp» ; un programme d'accélération dédié aux objets connectés.

Le président de l'IoT Valley et de Sigfox, Ludovic Le Moan, a animé les débats tout au long de la journée. Il a beaucoup insisté sur le fait que l'aide aux jeunes entrepreneurs ne devait pas devenir un business, mais un soutien actif pour les accompagner vers la réussite. Il a ajouté : «Sans les couvrir de plumes et de goudron en cas d'échec».

Bien qu'éloigné de la capitale, la réputation du pôle numérique de Toulouse/Labège se construit peu à peu ; il est important que les jeunes entrepreneurs aient d'emblée une vision mondialisée de leurs projets.

Ludovic le Moan a remercié les élus du Sicoval, Jacques Oberti, le président, et Mireille Garcia, vice-présidente déléguée à l'économie, pour l'engagement de la collectivité depuis le début de l'aventure. Le lancement officiel du Connected Camp a clôturé la journée. Des industriels, Intel, EBV, Sigfox, la SNCF et AG2R, s'étaient joints à l'opération.

Christophe Béchu, sénateur maire d'Angers, était venu saluer l'initiative, souhaitant établir avec l'IoT une collaboration efficace plutôt qu'une compétition. Il invite à visiter la Cité de l'Objet Connecté d'Angers ouverte en juin 2015, qui s'est appuyée sur le savoir-faire industriel de milliers d'employés que comptait la région angevine dans des entreprises telles que Bull, Thomson, Philips.

La journée s'est terminée autour d'un cocktail sous les tentes dressées au bas de l'immeuble IoT, où se pressaient les nombreux invités.

La Dépêche du Midi
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French Tech Toulouse : les start-up à suivre - Economie réelle

French Tech Toulouse : les start-up à suivre - Economie réelle | Toulouse networks | Scoop.it

La région Midi-Pyrénées est la deuxième en TIC derrière l’Ile-de-France. Le numérique y représente plus de 34 000 emplois.

  

Le label a investi la ville rose fin 2014, au cœur d’une région, la deuxième en TIC derrière l’Ile-de-France, où le numérique représente plus de 34 000 emplois. Un écosystème dont Economie Réelle vous présente une sélection des start-up les plus prometteuses.

  

France Pari, la mise gagnante

Créée dans la région toulousaine en 2008, France Pari est aujourd’hui l’un des poids lourds du secteur des jeux et paris sportifs en ligne en France, avec environ 6% du marché, rivalisant avec la Française des Jeux. Sur l’année 2014, elle affiche pour 17,8 millions d’euros de vente, soit une croissance de plus de 40%. Le site propose de miser sur une vingtaine de sports (y compris les paris hippiques, depuis fin 2011). Elle commercialise également un logiciel en marque blanche (Sportnco, cinq clients), récemment décliné en application mobile.

Basée à Labège, au sud-est de la ville rose, France Pari dispose de parrains de choix, tels que Franck Leboeuf, Fabien Pelous ou encore Alain Prost (actionnaire de la société depuis ses débuts). La start-up a les reins solides et un avenir prometteur : selon l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel), la montant total des mises enregistrées a atteint 351 millions d’euros au premier trimestre 2015. Soit un bond de 38% par rapport à la même période un an plus tôt.

  

Eurecia et ses 500 clients

Depuis qu’elle a vu le jour en 2006, Eurecia n’a cessé de grandir et est devenue aujourd’hui une société présente dans 43 pays, sur quatre continents. Cette spécialiste de la gestion des RH et du management commercialise une solution permettant de gérer les congés et absences, les notes de frais, les temps et activités ou encore les plannings de ressources et le suivi RH. Basée à Castanet-Tolosan (au sud de Toulouse), Eurecia connaît une croissance fulgurante, avec un chiffre d’affaires triplé depuis trois ans, qui atteint aujourd’hui 1,5 million d’euros. Elle compte environ 500 clients (iDTGV, 20 Minutes, l’Institut Curie, KPMG, Bic…), avec plus de 50 000 salariés qui utilisent ses solutions à travers le monde.

La société emploie vingt-six personnes, dont huit en R&D, domaine où elle injecte chaque année près du tiers de ses revenus. Eurecia prévoit encore une dizaine d’embauches d’ici la fin de l’année 2016.

  

Wiseed, au top du crowdfunding

Cette plateforme d’equity crowdfunding (financement participatif sous forme de capital) créée en 2009 surfe sur le succès de l’économie collaborative. Forte de plus de 40 000 contributeurs, elle a financé 55 start-up et a annoncé il y a quelques semaines avoir dépassé la barre des 20 millions d’euros levés. Le tout pour un chiffre d’affaires qui a plus que doublé par rapport à 2014. Wiseed (18 salariés) s’est même positionnée en début d’année pour collecter des fonds afin de racheter 16% des parts… de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Malgré 18 millions d’euros prêts à être investis par 8 000 internautes, la société a finalement renoncé.

La plateforme a lancé en 2011 sa filiale dédiée au crowdfounding immobilier, celle-ci ayant depuis récolté 2,6 millions d’euros de financements. Le modèle économique de Wiseed -qui vise une entrée en bourse d’ici deux à trois ans- a, semble-t-il, de beaux jours devant lui : selon le cabinet spécialisé Massolution, le total des sommes levées dans le monde via le crowdfounding devrait doubler cette année, pour atteindre 34,5 milliards de dollars.

  

Les bons retours de MyFeelBack

Née à Toulouse en décembre 2011, MyFeelBack (une dizaine de salariés) propose aux entreprises un logiciel leur permettant de mieux connaître l’opinion de leurs clients. Une solution qui consiste en la création, le ciblage et la diffusion de questionnaires dont les réponses seront ensuite analysées et qui a déjà récolté plus de dix millions de « retours clients ». Cette jeune société (qui ne communique pas son chiffre d’affaires, estimé toutefois à plus de dix millions d’euros) a annoncé en fin d’année dernière la levée de 1,3 million de dollars de fonds, afin d’appuyer son développement à l’international en installant un bureau à New-York.

Aujourd’hui, plus de 35 000 personnes dans le monde utilisent la technologie MyFeelBack, qui compte parmi ses clients de grands noms tels qu’Airbus, Orange, Sanofi, Natixis ou BMW France. Positionnée entre Big Data et institut de sondage, MyFeelBack se situe sur un marché auquel on promet un bel avenir : évalué à quatre milliards de dollars, le « smart survey » devrait atteindre 8,5 milliards de dollars d’ici 2019.

  

Sigfox, la start-up record

Voilà une start-up qui n’en finit plus de faire parler d’elle dans la sphère des nouvelles technologies. La toulousaine Sigfox a lancé en 2010 son réseau bas débit (moins coûteux et plus facile à déployer) permettant de connecter les objets partout dans le monde, qu’il s’agisse de domaines aussi variés que la construction, l’automobile, l’agriculture ou les services de santé. Leader mondial d’un secteur encore jeune, la start-up (80 salariés) a annoncé en début d’année une levée de fonds de 100 millions d’euros, un record pour une jeune entreprise en France. « Une nouvelle victoire pour la French Tech », twittait dans la foulée le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, félicitant ainsi Sigfox.

Installée à Labège, avec des filiales à Madrid et San Francisco, au cœur de la Silicon Valley, la société a réalisé un chiffre d’affaires de six millions d’euros en 2014. Engie (ex-GDF Suez), qui a participé à la levée de fonds, a récemment crée une filiale afin de développer le réseau Sigfox en Belgique. Mieux, il y a quelques jours, c’est le géant Samsung qui annonçait un partenariat avec la pépite toulousaine, qui intégrera sa technologie à la nouvelle plateforme du groupe sud-coréen (baptisée Artik). Et le marché de l’Internet des objets lui ouvre bien des perspectives : selon le cabinet IDC, il pèsera 1 700 milliards de dollars en 2020. A noter que le conseil d’administration de Sigfox est présidé depuis avril 2014 par Anne Lauvergeon, ancienne patronne d’Areva.

  


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La French Tech facilite l’arrivée de start-up étrangères

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Attractivité : Le gouvernement veut attirer les entrepreneurs étrangers en France

Au-delà de ses frontières, la France soigne son attractivité auprès des entrepreneurs du numérique. Le 24 juin dernier, Axelle Lemaire et Emmanuel Macron, la secrétaire d’Etat au numérique et le ministre de l’économie, étaient à New-York pour convaincre les investisseurs de financer les start-up françaises. A cette occasion, ils ont également voulu séduire les créateurs d’entreprises locaux susceptibles de lancer leur projet depuis la France. Depuis peu, la mission French Tech s’est dotée d’une boite à outils en ce sens. En cours d’expérimentation à Paris, le dispositif French Tech Tickets est ouvert aux inscriptions des entrepreneurs étrangers désireux de s’installer au pays de Xavier Niel. Ce dernier vante publiquement sa patrie, qu’il considère comme « un pays merveilleux pour entreprendre ».

Il y a six ans, Miguel Valdes-Faura, né en Espagne, a fait ce choix d’entreprendre en France. Lorsqu’il a quitté son poste d’ingénieur chez Bull, il a cofondé Bonitasoft, un éditeur de logiciel d’optimisation des process qui emploie désormais 130 personnes. « Je n’aurai jamais pu créer Bonitasoft en Espagne : il y a encore moins d’investisseurs qu’en France et les impôts sont pires », reconnaît-il. Entre Grenoble et Paris, il a apprécié de créer rapidement sa société en tant qu’objet juridique, de travailler avec des ingénieurs fidèles et talentueux et de bénéficier de nombreuses aides comme le Crédit Impôt Recherche. « Quitter son entreprise pour créer sa boite est facile en France, grâce à la possibilité de rupture conventionnelle du contrat de travail », souligne-t-il aussi.

Cadeaux de bienvenue

Les French Tech Tickets ajoutent des raisons de venir. Les 50 premiers projets bénéficiaires seront attendus en janvier 2016. Le site officiel du dispositif est en anglais mais s’adresse à toutes les nationalités. En amont, ils profiteront d’une procédure accélérée pour obtenir leur visa d’un an. Il ne s’agit donc pas d’offrir un titre de séjour mais uniquement de faciliter son obtention. « Un visa pour la France coûte 400 euros tout compris », compte Adrien Cabo, le responsable de la promotion du réseau international de la French Tech. Le prix peut s’envoler si l’entrepreneur a recours à un avocat. Dans le lot French Tech Tickets, s’ajoutent 12.500 euros par membres de l’équipes, des bureaux dans un incubateur partenaire, l’accès à un programme de conférence et de mentorat et même des réductions sur des billets d’avions. Sans oublier un contact privilégié avec la Mairie de Paris pour trouver un logement et la mise en relation avec un anglophone chargé d’assister les lauréats dans leurs démarches administratives.

Reste à savoir si ces cadeaux de bienvenu suffiront à attirer les talents et les idées venus de l’étranger. « Offrir des locaux, ce n’est que du confort : c’est très bien d’accompagner des boites mais à un moment, on a besoin d’argent. Il faut un écosystème d’investisseurs », observe Miguel Valdes-Faura sans critiquer l’initiative gouvernementale. Contrairement à la Californie, que le chef d’entreprise observe depuis son poste de Français développant avec succès ses affaires là-bas, la France ne parvient pas à diriger l’argent des épargnants et les liquidités des grosses entreprises vers le capital-risque. Notamment, au moment où les sociétés, une fois qu’elles ont validé leur modèle, cherchent à grandir. « Le problème en France est de développer une PME », constate l’entrepreneur.

A son arrivée en France, l’étranger créateur de business est souvent focalisé sur son démarrage. Pas de risque donc que ces problèmes de patrons déjà installés brisent sa motivation à émigrer. La mission French Tech réfléchit déjà à l’après incubation pour les jeunes pousses internationales qui auront pris racine en France. A l’issue de l’expérimentation, il sera aussi question d’étendre le programme à d’autres villes labellisées French Tech.


 
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Axelle Lemaire défend la French Tech à Barcelone

Axelle Lemaire défend la French Tech à Barcelone | Toulouse networks | Scoop.it
  • La secrétaire d’Etat en charge du numérique Axelle Lemaire s’est rendue au Mobile World Congress de Barcelone.

 
La secrétaire d’Etat à l’Economie numérique est venue soutenir les start-up françaises au Mobile World Congress. Elle rappelle la nécessité d’appliquer des règles équitables entre fournisseurs d’accès et les géants du web.
 

Baptême du feu pour Axelle Lemaire. Deux mois après avoir arpenté les allées du CES à Las Vegas, la secrétaire d’Etat en charge du numérique s’est rendu pour la première fois au Mobile World Congress de Barcelone. Arrivée lundi après-midi dans la capitale catalane, elle devait repartir mercredi à Paris. Elle a profité de ces deux jours pour prendre le pouls de l’industrie des télécoms, s’informer des dernières innovations, mais aussi rendre visite aux nombreuses sociétés françaises présentes sur le salon. Au total, elles sont 184 à exposer leurs technologies au MWC. Parmi elles figurent évidemment les grands groupes comme Orange et Gemalto, mais aussi les étoiles montantes comme Criteo et Sigfox. Le plus gros contingent a trouvé refuge sous le pavillon de la « French Tech », la bannière gouvernementale créée pour la promotion du numérique à la française, avec 120 PME et start-up rassemblées. « Dès que je peux, je viens soutenir les entrepreneurs français du numérique », confie Axelle Lemaire aux « Echos ».

 

Outre le volet soutien aux start-up, la ministre a aussi pris le temps de rencontrer les nombreux responsables politiques présents sur le salon. Elle a ainsi pu échanger avec ses homologues tunisiens et brésiliens sur des sujets de coopération économique mais aussi de gouvernance de l’Internet mondial. La rencontre avec le ministre espagnol du numérique fut l’occasion d’évoquer les avancées sur l’Agenda numérique européen, qui représente l’un des chantiers prioritaires de la nouvelle Commission.

Géants du net
 

Pas de rencontre, en revanche, avec les géants du net, curieusement, alors même que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, et Sundar Pichai, le responsable produits de Google, étaient sur place. « J ’ai vu un petit stand Google derrière un gros stand Sigfox », sourit Axelle Lemaire. La ministre a toutefois croisé, par hasard, un représentant de Twitter lundi soir, avec qui elle s’est entretenue sur les possibilités de coopérations concernant le signalement de contenus illicites sur le web. « Ils sont plus réceptifs qu’avant », souligne la ministre. « Il faut une meilleure coopération et une conscience plus claire de cette responsabilité des plateformes », dit-elle, tout en se déclarant « très sensible à l’expression des opinions de manière libre ».

 

Les débats, au Mobile World Congress, ont aussi porté sur l’intérêt croissant des géants du web pour le secteur des télécoms. Google a par exemple confirmé à Barcelone son intention de devenir opérateur de téléphonie mobile virtuelle aux Etats-Unis. Pour la ministre, « tout reste ouvert ». « Les géant du web ne sont rien sans les réseaux des opérateurs télécoms et la réponse de ces derniers doit être celle de l’innovation », considère-t-elle. « Mon rôle est de m’assurer que les conditions d’accès au marché sont égales pour tous, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle », les acteurs du Net étant nettement moins régulés que les opérateurs télécoms. La ministre plaide par conséquent en faveur d’une adaptation du droit de la concurrence européen. « Non, monsieur Obama, ce n’est pas être protectionniste que de dire cela, c’est défendre la libre concurrence », pointe-t-elle, en référence à la récente sortie du président américain sur les relations entre l’Europe et les GAFA.


Derrière ce débat, se cache celui qui ne fait que commencer sur la neutralité du net ou l’accès équitable de tous les acteurs au réseau. Le régulateur des télécoms américain a annoncé de nouvelles règles en la matière, interdisant notamment aux opérateurs télécoms de prioriser certains contenus passant par leur réseau moyennant paiement. Refusant la comparaison avec les Etats-Unis, un marché très différent de la France, la ministre reste générale, se déclarant « pour l’affirmation forte au niveau européen d’un principe de neutralité du net ». Reste à le définir clairement.


Romain Gueugneau / Journaliste et Fabienne Schmitt / Chef de service adjoint
 
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#FrenchTech : Les faits marquants et les grandes tendances de l’écosystème startup en 2014

#FrenchTech : Les faits marquants et les grandes tendances de l’écosystème startup en 2014 | Toulouse networks | Scoop.it

’année 2014, (ndlr celui de 2013 est disponible ici). Envie de revenir sur les événements passés, la rédaction vous livre un panorama des actions menées par tous les acteurs de cet écosystème qui continue son accélération et à se structurer autour de plusieurs axes forts.

La marque FrenchTech se fait un nom

Lancée fin 2013, la FrenchTech (anciennement « Quartiers Numériques ») a pris de la hauteur au cours de l’année 2014, notamment par le biais d’actions nationales et internationales. Elle a su fédérer les métropoles françaises autour d’une même bannière et d’un projet commun : faire de la France le plus grands accélérateurs de startups. C’est finalement Lille, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Rennes ont été les 9 premières villes françaises (sur 15 villes candidates) à obtenir le label tant convoité après plusieurs mois d’audit. Au-delà d’une aide au financement des accélérateurs, il est également prévu de réserver un espace de 800 m2 au coeur du bâtiment « 1000 Startups » de la Halle Freyssinet. Un lieu qui veut servir de point de ralliement pour renforcer les liens entre Paris et la province.

La FrenchTech s’est aussi distinguée au niveau international, lors de la Conférence French Touch (initiative privée menée par Gaël Duval et Cédric Giorgi), qui s’est déroulée en juin 2014 à New-York. Une prochaine édition est déjà prévue pour 2015 (24 et 25 juin), avec le soutien d’Axa. Si cette conférence est une première pour les équipes de David Monteau (directeur de la mission), la bannière FrenchTech a très largement été reprise lors des grandes conférences françaises comme au Web2day de Nantes, la Melée Numérique de Toulouse et au Blend Web Mix de Lyon.

Si la mayonnaise a si bien prise, c’est avant tout grâce à l’omniprésence et la médiatisation des actions entreprises par Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique, qui multiplie les prises de paroles lors d’événement de grandes envergures, aux côtés d’Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie. Ils seront d’ailleurs présents à l’édition 2015 du CES (Consumer Electronic Show) de Las Vegas du 6 au 9 janvier, avec pas moins de 120 entreprises françaises (hausse de 33% par rapport à 2014).

Les champions français se distinguent à l’international

Paris (et la France) revient sur le devant de la scène Tech au niveau mondial. Les grands champions de l’économie numérique de demain seront sans doute français et c’est une satisfaction qui a justement fait l’objet d’une étude – approfondie par Martin Mignot (Index Ventures) et Alice Zagury (CEO de TheFamily) – baptisée Paris Tech Guide. L’introduction en bourse de Criteo semble être une date clé marquant le renouveau de la scène Tech française. Parmi les grandes réussites de cette année 2014, il est intéressant de relever la levée de fonds de 100 millions de dollars par Blablacar, celle de Dashlane (22 millions de dollars) ou encore celle de Menlook (23 millions d’euros).

Les startups françaises sont dans les starting-blocks et il semble évident que de futures pépites technologiques vont exploser en 2015. Open-Source, FinTech, Saas ou encore AdTech, les jeunes entreprises innovantes françaises se développent depuis la France, avant de s’exposer au monde entier en intégrant des structures d’accompagnement comme TechStars ou encore Y Combinator. Les fonds d’investissement sont aussi un des facteurs de réussite de certaines jeunes pousses. Les différentes opérations de financement menée par ces établissements – dont Index Ventures, Kima Ventures, Alven Partners, Xange, ISAI, 360 Capital Partners, Iris Capital, Ventech, Partech Ventures, Elaia, CapHorn Invest ou encore Serena Capital – contribuent au rayonnement de la France au niveau international.

L’explosion des incubateurs corporate

En 2013, la rédaction de Maddyness pointait le fait que les grands groupes du CAC 40 ou SBF 120, s’intéressaient de plus en plus aux startups françaises. Cette tendance a été largement confirmée en 2014, avec l’ouverture de nombreux incubateurs / accélérateurs / Lab corporate : Axa, La Poste, Amaury, GeneraliAirbus, HP, GDF Suez ou encore Vinci Autoroutes. Ces incubateurs ancrent leur positionnement autour des thématiques propres à leurs métiers, pour préparer et anticiper le passage au numérique. Par exemple, Allianz va ouvrir les portes d’un incubateur dédié au Big Data en 2015, pour s’investir aux côtés des entrepreneurs et soutenir la croissance générée par le big data.

D’autres grands comptes n’hésitent pas à nouer des accords de partenariats avec des structures locales déjà existantes pour confirmer leur intérêt et tisser d’éventuelles opportunités commerciales. C’est le cas de Cisco, qui s’est rapproché de SenseCube pour lancer un défi répondant aux enjeux de l’internet des objets. De son côté, le Crédit Agricole a frappé un grand coup en lançant Le Village, un espace de 4 500 m2 au coeur de Paris inauguré fin octobre.

« Tout le monde a peur de se faire Uberiser »

Cette phrase, prononcée récemment par Maurice Levy, PDG de Publicis, a l’avantage d’expliquer clairement la crainte réelle des entreprises dominantes. L’explosion des services de Consommation Collaborative, des Objets Connectés et du Big Data ne semble pas rassurer certaines professions. Plusieurs cas ont été largement médiatisés en 2014, notamment celui de la startup Ornikar, qui se heurte depuis plusieurs mois déjà, à la profession réglementée des auto-écoles. Alors que les VTC ne semblent toujours pas trouver de compromis durable face à la colère des chauffeurs de taxis, la startup française 1001Pharmacies a été obligée de suspendre son service de livraison de médicaments à domicile en moins de 24H lancé en avril dernier en région parisienne, suite à la plainte déposée par le CNOP.

Alors que la presse économique (Les Echos, La Tribune ou encore Challenges) tentent d’inscrire l’économie numérique au coeur de leur ligne éditoriale, les chaines de télévision comme M6 ou TF1 testent d’autres pistes de monétisation à long-terme, comme le Media For Equity, comme dans le cas de la startup Sejourning, récemment revendue à eLoue. Sur ce modèle, le « X for Equity » est en train d’être adopté par d’autres professions, comme par exemple les grandes SSII à propos de l’IT for Equity.

Startups et Emploi

Le monde du travail traverse également une période de transformation, avec l’adoption grandissante de nouveaux usages liés à la mobilité. Le travail à distance ne cesse de se démocratiser au sein des grandes entreprises et le coworking apparaît comme une norme pour les jeunes entreprises et les travailleurs indépendants. Le numérique impacte aussi les activités traditionnelles et de nouveaux métiers sont en train d’émerger. Un art de vivre qui a inspiré les projets Startup Villa et The Blue House.

En lançant Azerty Jobs, nous avons justement souhaité donner une place de choix aux offres d’emploi à l’esprit startup. Cet état d’esprit se retrouve également dans BackPack, le kit de survie de l’entrepreneur, dont nous sommes co-éditeur. Bientôt tous nomade grâce à l’économie numérique ?

Chez Maddyness, de nouvelles initiatives et de nouveaux projets vont être lancées en 2015 pour devenir la référence de l’information dans l’écosystème entrepreneurial français. Nous sommes fiers du chemin parcouru et vous remercions de nous avoir accompagné jusque-là. Maddyness va (presque) devenir grand cette année et nous comptons sur vous pour continuer à entreprendre et garder votre folie. Envie de découvrir nos services et de bien commencer l’année en nous découvrant davantage ?

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Le salon de l'électronique de Las Vegas commence mardi, quelles entreprises vont représenter Toulouse?

Le salon de l'électronique de Las Vegas commence mardi, quelles entreprises vont représenter Toulouse? | Toulouse networks | Scoop.it


Le Consumer Electronics Show de Las Vegas débute demain, mardi 6 janvier


 

Le Consumer Electronics Show de Las Vegas débute demain, mardi 6 janvier, dans le Nevada. La France a décidé de frapper un grand coup : elle présente 120 entreprises (dont 66 start-up) sur ce rendez-vous incontournable pour les acteurs de l’électronique grand public. En Midi-Pyrénées, MyFox est la seule start-up accompagnée par la French Tech sur le salon, mais les entreprises Sigfox et le Kubb sont aussi du voyage.

Le CES de Las Vegas est un salon grand public, destiné à l’électronique et aux objets connectés. Plus de 3 000 exposants vont présenter leurs innovations du 6 au 9 janvier, lors de ce rendez-vous annuel devenu incontournable dans le monde de la haute technologie. Ouvert à tous, c’est le lieu des innovations qui feront le business de demain (montres connectées, habits connectés, etc.).  Cette année, la France, avec le dispositif French Tech, ne compte pas passer inaperçue. Plus de 120 entreprises françaises dans les secteurs de la santé, des objets connectés, ou encore des technologies de l’image seront présentes. Parmi elles, plusieurs grands groupes (La Poste, L’Oreal, Pernod Ricard…) et 66 start-up. La French Tech sera ainsi la première délégation européenne devant le Royaume-Uni et l’Allemagne, soit la 5e au niveau mondial. "C’est une grosse opération, qui montre que la French Tech signifie déjà quelque chose" se réjouit Philippe Coste, directeur délégué French Tech Toulouse.

 

MyFox, accompagnée par French Tech
La French Tech consacre une enveloppe de 15 millions d’euros aux "opération d’attractivité internationale". Ainsi, la société toulousaine MyFox ("solutions connectées pour la sécurité et le confort de la maison") a bénéficié du dispositif et présentera sur l’Espace Smart Home sa nouvelle caméra connectée : Myfox Security Camera.
Il n’y a donc qu’une seule entreprise Midi-Pyrénéenne accompagnée par French Tech. "On fera mieux l’année prochaine" promet Philippe Coste, qui refuse de s’inquiéter. "MyFox est un magnifique ambassadeur, c’est une belle entreprise". La société toulousaine a en effet été primée fin 2014 par Deloitte Fast500 pour la plus forte progression européenne dans le secteur "hardware" et a été lauréate du Concours Mondial de l'Innovation décerné en mars 2014.
"Il faut relativiser l’impact de ce salon" tempère néanmoins le directeur délégué French Tech Toulouse. Le CES est un salon qui fait la une des journaux parce qu’il met à l’honneur les objets connectés, et des technologies à la mode. Mais les start-up ne se réduisent pas à cela."

 

Sigfox et Le Kubb y vont aussi
C’est sans l’aide de personne que Sigfox (basée à Labège) assure sa présence à Las Vegas. Demain après-midi le PDG Ludovic Le Moan et la présidente Anne Lauvergeon s’envoleront pour les USA et y resteront jusqu’à la fin du salon le 9 janvier. "Nous n’avons pas de stand. Nous ferons des démonstrations sur le stand de la société WyPlay, qui utilise notre technologie pour transmettre les informations des décodeurs TV" explique Thomas Nicholls, responsable marketing de l’entreprise. Objectif pour la société : faire du réseau. "Nous souhaitons trouver d’éventuels partenaires pour déployer notre technologie aux USA, trouver des sociétés qui produisent des objets connectés, et trouver des sociétés qui commercialisent des solutions pour les objets connectés". Sigfox, qui s’attaque au marché américain, participe pour la première fois à ce salon.
Première fois également pour Kubb. La société toulousaine, inventrice d’un petit ordinateur économe en énergies, a planifié plusieurs rendez-vous "avec des clients potentiels à l’international" et va également "regarder, entre autres, les solutions de financement international" affirme Jean-Christophe Agobert, fondateur, qui est déjà sur place. Il précise que French Tech a quand même permis d'obtenir 'une réduction de prix sur le stand".

Emmanuel Macron, ministre de l’Économie et Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique, font également le déplacement à Las Vegas à partir de ce lundi, et jusqu'à jeudi, accompagnés par Pierre Gattaz, président du Medef.

Sophie Arutunian
©photo lasvegaslover

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Les acteurs de French Tech Toulouse dévoilent leur plan d’action

Les acteurs de French Tech Toulouse dévoilent leur plan d’action | Toulouse networks | Scoop.it


Les acteurs de French Tech Toulouse, réunis à la Cité de l'espace 

 


Les acteurs de French Tech Toulouse se sont réunis ce lundi à la Cité de l’espace pour fêter l’obtention du label et dévoiler leur plan d’actions dans les mois à venir. Un prochain audit aura lieu à l’automne 2015 pour confirmer le label. D’ici là, un référent a été nommé pour accueillir les start-up et coordonner les projets. Il s’agit de Philippe Coste, le directeur d’Epitech.

Il est le nouvel interlocuteur privilégié pour parler French Tech Toulouse : Philippe Coste a été présenté ce lundi par les acteurs du dossier French Tech en tant que directeur délégué French Tech Toulouse. Le directeur d’Epitech est désormais le premier contact pour les entreprises qui souhaitent s’implanter à Toulouse, et orienter les demandes vers les bons interlocuteurs.

Actions concrètes
Philippe Coste a présenté ce lundi les actions, en cours ou à venir, qui concrétiseront l’obtention du label French Tech. Parmi elles le "Pass French Tech", destiné aux entreprises "en hyper-croissance". Delair-Tech, MyFeelBack, 6 mouv, Unitag, Adar et Sigfox devraient en bénéficier. Elles auront un accès privilégié, fluide et simplifié notamment aux offres de BPI france, Ubifrance, Ellisphere ou l'Inpi.

Les "Road Show Investisseurs" permettront de faire venir des investisseurs nationaux et internationaux à Toulouse, "pour leur faire visiter La Cantine, la Tic Valley, Ekito, etc." précise Philippe Coste. Objectif : faire se rencontrer les porteurs de projets et les investisseurs.

La mise en place de Jeudigital French Tech doit encourager les start-up locales à aller "pitcher" à Paris. Le Jeudigital, rendez-vous initié par la secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire, permet à six start-up de présenter leurs produits et services innovants devant des investisseurs, des grands comptes et des acheteurs publics. La prochaine session aura lieu ce jeudi, à Matignon.

D’autres actions seront mises en place d’ici à fin 2015 pour donner à Toulouse une visibilité nationale et internationale. Le but est de faire de Toulouse la ville des expérimentations. Ainsi, un "guichet d'expérimentation" sera mis en œuvre. "Si une entreprise doit tester une application dans un avion, un restaurant ou une maison de retraite, nous devons lui mettre à disposition ce lieu pour qu'elle se confronte le plus rapidement possible à son marché", explique Benjamin Böhle-Roitelet, fondateur d'Ekito et ambassadeur French Tech. Un formulaire disponible sur internet sera mis à leur disposition pour qu'elles puissent se manifester.

Enfin, BPI France a débloqué une enveloppe de 200 M€ dans le cadre de la French Tech, destinée aux accélérateurs de start-up des 9 métropoles labellisées. Tous n’en bénéficieront pas. Un appel à manifestation d’intérêt devrait être publié prochainement pour déterminer les lauréats. Une dizaine de structures locales seront candidates (La Tic Valley et l'Incubateur Midi-Pyrénées, mais aussi les accélérateurs privés d'Airbus ou de Capgemini par exemple).

Nouvel audit dans un an

"Ce n’était pas facile, mais on y est arrivés, et le vrai travail commence maintenant." La phrase est signée Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge du Numérique. Après s’être tous réjouis de l’obtention du label French Tech la semaine dernière, les acteurs du dossier French Tech se donc remis au travail. En effet, les experts parisiens de la "mission French Tech" menée par David Monteau se rendront de nouveau dans la Ville rose dans un an pour vérifier les avancées du collectif porté par Toulouse Métropole, le Sicoval et la Région. "Ce sera un oral de contrôle", selon Bertrand Serp. "Il faudra prouver que nous ne sommes pas dans une stratégie locale mais internationale", complète Mireille Garcia, en charge de l’Économie au Sicoval.

Sophie Arutunian

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▶ French Tech Toulouse - So Start'up !

Présentation de la French Tech Toulouse.
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Trois nouveaux labellisés French Tech à Toulouse

Trois nouveaux labellisés French Tech à Toulouse | Toulouse networks | Scoop.it

Delair a été la première startup toulousaine à décrocher le label.

 

Le Pass French Tech a été attribué lundi 3 septembre à trois nouvelles entreprises toulousaines. Ainsi le fabricant de drones Delair, la startup Innersense et l’entreprise Sunibrain, spécialisée dans le refroidissement des panneaux solaires, ont reçu cette certification. Celle-ci permet aux startups de bénéficier d’un accompagnement de l’écosystème local durant leur développement.

 

La famille French Tech à Toulouse s'agrandit. Désormais, une vingtaine d'entreprises de l'agglomération toulousaine peuvent se vanter d'avoir le label French Tech, synonyme de visibilité sur la scène nationale et internationale. Ce lundi 3 septembre, trois entreprises locales ont rejoint ce club d'entreprises restreint.

Il s'agit tout d'abord du concepteur de drones basé à Labège, Delair, anciennement Delair Tech, qui vient d'obtenir pour la troisième fois le label French Tech Toulouse. Une entreprise qui se trouve en très forte croissance, caractéristique des entreprises labélisées French Tech.

"Son chiffre d'affaires est passé de 2 millions en 2015 à 7,2 millions de dollars l'année dernière, grâce à un mélange de croissance organique et d'acquisitions", comme l'explique le communiqué faisant référence à l'obtention du label.

En mai, l'entreprise toulousaine qui emploie 120 salariés a lancé la commercialisation d'un nouveau drone : le UX 11. Ce dernier est le plus petit drone proposé par la société, et le moins cher aussi, le but étant de proposer une solution à un prix abordable pour élargir sa clientèle.

Lire aussi : L'UX 11, le nouveau drone "low-cost" du toulousain Delair

 

Deux entreprises néo-labellisées

Autre lauréat, qui obtient cette fois-ci pour la première fois le Pass French Tech, il s'agit de la startup Innersense, basée à Ramonville-Saint-Agne. Fondée en novembre 2014, cette jeune société développe depuis sa création des logiciels et des applications pour visualiser grâce à la 3D et à la réalité augmentée des meubles pour les logements des particuliers notamment. Elle compte ainsi dans ses 70 clients principalement des fabricants de meubles et se concentre donc sur une offre en BtoB. Une innovation qui semble donc trouver son marché au regard des performances économiques de la jeune entreprise.

"Depuis notre création, nous sommes chaque année sur une croissance à trois chiffres en ce qui concerne notre chiffre d'affaires", avoue Xavier Crouilles, le directeur général d'Innersense.

En juillet dernier, Innersense a réalisé une levée de fonds d'un million d'euros, après une première déjà de 600 000 euros à la fin de l'année 2016. Les fonds de cette opération financière vont permettre à la société de poursuivre son développement à l'international avec l'ouverture de filiales en Italie, à Milan et aux Etats-Unis, à Miami.

Lire aussi : Innersense lève un million d'euros pour s'internationaliser

 

Enfin, l'entreprise toulousaine SuniBrain est la troisième et dernière société à obtenir le Pass French Tech. La startup est spécialisée dans la recherche de solutions pour l'optimisation des centrales photovoltaïques. Utilisant l'eau de pluie pour permettre aux propriétaires de toitures photovoltaïques de produire plus 8 à 12% par an. Ce dispositif de refroidissement et de nettoyage automatisé grâce à l'arrosage des toitures solaires permet d'allonger la durée de vie des cellules photovoltaïques. Actuellement, l'entreprise est en pleine réflexion sur son avenir.

"Aujourd'hui, nous discutons avec des fonds d'investissements pour accompagner l'entreprise dans son développement commercial. D'autre part, nous sommes également en discussion avec des industriels d'importance mondiale susceptibles d'accompagner commercialement SuniBrain via des partenariats ou de faire une entrée dans le capital de la société. On pourrait très bien prendre la décision de continuer l'aventure seul aussi", assurait le président de SuniBrain Nicolas Cristi, dans une interview à La Tribune fin février dernier.

Cette décision stratégique pourrait être déterminante pour l'avenir du projet d'Energy Valley dans l'agglomération toulousaine. Depuis plusieurs mois maintenant, SuniBrain travaille à la création d'un centre d'affaires rassemblant tous les acteurs de l'énergie. Nicolas Cristi estime que ce lieu pourrait être un véritable accélérateur de croissance pour les entreprises concernées et il souhaite faire de l'Energy Valley un lieu témoin de sa technologie. Plusieurs sites aux alentours de Toulouse seraient actuellement à l'étude.

 

Par Pierrick Merlet

 

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Internet des objets : la startup Telegrafik lève un million d'euros

Internet des objets : la startup Telegrafik lève un million d'euros | Toulouse networks | Scoop.it

Carole Zisa-Garat, fondatrice de Telegrafik

 

La startup fondée à Toulouse par Carole Zisa-Garat vient de lever un million d'euros pour accélérer sa commercialisation. Telegrafik propose une solution de téléassistance pour les personnes âgées vivant seule à leur domicile et se base sur les technologies du big data et des objets connectés.

 

La startup toulousaine Telegrafik, lancée en 2013, annonce une levée de fonds d'un million d'euros pour permettre à l'entreprise d'accélérer la commercialisation de sa solution de téléassistance : un service dédié aux personnes âgées vivant seules à leur domicile (Otono-Me). La société, qui se positionne à la frontière de l'internet des objets et de la silver économie, est l'une des porte-drapeaux de la French Tech toulousaine.

 

Lire aussi : Startups : qui a levé le plus de fonds en 2016 à Toulouse ?

 

Pour ce tour de table Telegrafik est accompagnée par des fonds d'investissement reconnus pour être attentifs à l'impact sociétal des entreprises :

  • Citizen Capital,
  • Aviva Impact Investing France (géré par le Comptoir de l'Innovation),
  • La coopérative de financement Initiatives pour une Économie Solidaire,
  • Le réseau des Business Angels des Grandes Écoles,
  • Le family office Financière de Blacailloux,
  • BPI France Financement.

Telegrafik, qui compte actuellement 7 salariés, devrait doubler ses effectifs d'ici 2 ans, mais ne souhaite pas communiquer son chiffre d'affaires. Pour rappel, la présidente de la société Carole Zisa-Garat est membre du conseil national du numérique.

 

SOPHIE ARUTUNIAN

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La Cantine Toulouse s'installe au Quai des savoirs et change d'échelle

La Cantine Toulouse s'installe au Quai des savoirs et change d'échelle | Toulouse networks | Scoop.it

Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge du Numérique (deuxième à partir de la gauche) entouré des trois co-présidents de La Mêlée, Éric Charpentier, Édouard Forzy et Alix Howard. 

 

Devenue un des lieux incontournable de la French Tech Toulouse, La Cantine Toulouse déménage pour s'installer au cœur du Quai des Savoirs, le nouveau bâtiment totem de l'éco-système numérique toulousain. Une nouvelle adresse et de nouvelles ambitions.

 

 

La Mêlée, l'association toulousaine d'animation de l'écosystème régional numérique, a choisi le coup d'envoi de son événement phare de la saison, La Mêlée Numérique (un marathon de l'innovation et du numérique qui se déroule cette année sur 6 jours, du 26 septembre au 1er octobre), pour inaugurer les nouveaux locaux de La Cantine Toulouse.

 

 

UN DISPOSITIF MAJEUR DE LA FRENCH TECH TOULOUSE

Cette nouvelle Cantine ouvre ses portes au cœur du Quai des Savoirs, le bâtiment totem de la French Tech Toulouse, où elle dispose de 350 mètres carrés pour poursuivre et amplifier sa dynamique. "Devenue l'un des lieux incontournables du numérique et de l'innovation à Toulouse, autant pour les entreprises que les usagers, La Cantine, en s'implantant au Quai des Savoirs, va pouvoir élargir ses champs d’activité en direction de la diffusion de la culture scientifique et technique, mais aussi nouer de nouveaux partenariats, en complémentarité avec d'autres acteurs de ce site emblématique de la French Tech", a souligné Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge du numérique. Car dans ce Quai des Savoirs, sur 3 500 mètres carrés consacrés au partage des connaissances sur les sciences, les techniques et les innovations industrielles, avec des salles d'exposition et de réunion, se croisent dorénavant des chercheurs, des ingénieurs, mais aussi des artistes, des animateurs et de nombreux visiteurs de tous horizons.

 

 

CO-WORKING, ÉVÉNEMENTIEL ET ACCOMPAGNEMENT DE STARTUPERS

Créée il y a un peu plus de 4 ans dans le cadre d'un partenariat entre la communauté urbaine de Toulouse Métropole et l'association La Mêlée, La Cantine Toulouse est un lieu d'échanges permanents pour l'ensemble de la communauté numérique toulousaine, qui favorise notamment le co-working et l'éclosion de nouvelles startups. "Nous avons accueilli près de 500 événements en 2015 et pas loin de 15 000 visiteurs. Nous avons mis en place l'un des tous premiers tiers-lieu de ce type en France et c'est très certainement l'un des plus important en terme de fréquentation", se félicite Edouard Forzy, co-président de La Mêlée.

 

 

Les équipes de La Cantine ont également créé Le Starter, un programme d'accompagnement des candidats à la création de startups qui a fait ses preuves. "L'adresse est bien connue des Toulousains. Nous accueillons entre 4 et 6 nouveaux projets par semaine", souligne Matias Estaño, chef de projet Starter à La Mêlée. Ce pré-incubateur fonctionne un peu comme une gare de triage. Les projets sont mûris et ensuite orientés vers d'autres structures d'incubation ou d'accélération de l'agglomération toulousaine.

 

 

"Les nouveaux locaux inaugurés au Quai des Savoirs accueilleront notamment Le Starter et un certain nombre d'événements organisés par La Mêlée, mais ne viendront pas remplacer les 1 000 métres carrés de locaux historiques de La Cantine, rue d'Aubuisson, qui resteront ouverts à nos adhérents, aux startupers et à certains co-workers", précise Edouard Forzy. Les deux sites fonctionneront en complémentarité, le nouveau sera plus ouvert sur le grand public, les événements institutionnels et l'accueil des projets et le second, sans doute plus spécialisé vers des applications professionnelles.

 

MARINA ANGEL

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Philippe Coste, le techno dandy

Philippe Coste, le techno dandy | Toulouse networks | Scoop.it

Philippe Coste, directeur de l'école Epitech et directeur délégué de French Tech à Toulouse, est un amateur de nouvelles technologies, mais il ne manquerait pour rien au monde un détour par la librairie Ombres blanches. Nous lui avons demandé quel était son Toulouse. Vous définissez-vous comme un geek ?

 

Le numérique, l'informatique et le code font partie de ma formation. Je suis un grand consommateur de digital et donc de smartphones et de tablettes. J'apprécie les opportunités qu'il offre. Mais je ne me perçois pas comme un geek, plutôt comme un hacker (...)

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6 chiffres surprenants sur les startups françaises

6 chiffres surprenants sur les startups françaises | Toulouse networks | Scoop.it

92% des employés des startups françaises sont en CDI. 


Les startups françaises sont en forte croissance, embauchent, utilisent massivement le CICE et leurs employés sont à 92% en CDI. Le nouveau baromètre des startups d'EY recèle de petites surprises.

Comment se portent les startups françaises ? A l'occasion du France Digitale Day, la grand-messe annuelle de l'innovation qui s'est tenue ce mardi à Paris, le pôle de compétitivité s'est associé avec le cabinet EY (ex-Ernst & Young) pour effectuer une radioscopie des pépites bleu-blanc-rouge.

Verdict ? Les startups se portent plutôt bien... et leurs performances feraient même pâlir bien des secteurs ! Les chercheurs ont collecté des données portant sur l'année 2014 auprès de capitaux-risqueurs et des jeunes pousses elles-mêmes. 171 startups ont répondu à l'appel, soit davantage que l'an dernier.

  • 92%

Non, l'entrepreneuriat n'est pas forcément synonyme de précarité. Ce chiffre correspond à la part de contrats à durée indéterminée (CDI) parmi les employés des startups interrogées. Ce personnel présente aussi la caractéristique d'être hautement qualifié : 69% des employés ont un niveau master. En moyenne, le salarié-type a 30 ans. Et bonne nouvelle pour l'avenir : 88% des startups interrogées comptent embaucher l'an prochain.

  •  37%

Les startups interrogées sont en bonne santé. Leur chiffre d'affaires a augmenté en moyenne de 37% par rapport à l'année précédente. En valeur absolue, il est passé de 2,1 à 2,9 milliards d'euros. "Les piliers de la croissance de ces sociétés sont l'innovation et l'internationalisation", explique Franck Sebag, associé chez EY en charge du baromètre. Le chiffre d'affaire des activités internationales a augmenté de 57%, soit deux fois de plus que celui des activités en France.

  • 81%

Les startups françaises du panel bénéficient quasi-toutes du Crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), institué en 2014. Cette mesure reste le soutien à l'innovation le plus utilisé, devant le Crédit impôt recherche (CIR) (71%), le label Jeune entreprise (50%) et le Crédit Impôt innovation (CII) (30%).

  • 25%

Un quart des entreprises du panel ont été soutenues par des VC (venture capitalists, ou capitaux risqueurs) français. Elles ont levé 3,3 millions d'euros en moyenne. Le financement par VC reste l'une des conditions essentielles pour que les startups françaises soient performantes à l'étranger.

  • 93%

Les dirigeants des startups françaises aiment bien impliquer leurs salariés en leur proposant d'investir dans l'entreprise. 72% proposent des bons de souscription, 17% des stock-options et 11% d'autres types d'actions.

  • 9%

Oui, la French Tech est toujours aussi sexiste. 91% des dirigeants et fondateurs de startups dans le numérique sont des hommes. Âgés en moyenne de 40 ans, 94% des dirigeants possèdent un master et la moitié sont des serial-entrepreneurs. 92% des gérants ont créé l'entreprise qu'ils dirigent actuellement.

 

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Innovation. Pour la Chine, Toulouse a la French Tech touch

Innovation. Pour la Chine, Toulouse a la French Tech touch | Toulouse networks | Scoop.it

Aux yeux des chercheurs et des investisseurs chinois, Toulouse est une ville innovante. Cette réputation ne se cantonne d'ailleurs pas qu'au secteur aéronautique malgré les liens privilégiés d'Airbus avec la Chine. Les savoir-faire dans le domaine de l'eau ou de la haute technologie font également, pour eux, l'attractivité de la Ville rose.

 

Selon les chercheurs et investisseurs chinois, Toulouse mérite son label French Tech. De quoi expliquer les contacts privilégiés des laboratoires de recherche et des entreprises de la cité avec le monde de la recherche et des affaires chinois. Le partenariat entre l’agence de l’eau Adour- Garonne et la Water Wuhan Authority en est un bon exemple. Les échanges sont en ordre de marche, avec un transfert de savoir-faire organisé par convention entre Toulouse et Wuhan. C’est dans ce cadre que l’ingénieur d’étude Xiaohui Zhang est en poste pour un an au sein d’Écolab. Ce laboratoire reconnu internationalement est sous tutelle du CNRS, de l’Université Paul Sabatier et l’Institut national polytechnique de Toulouse.

L’équipe en charge des modélisations de simulation des inondations « est considérée comme l’une des meilleures au monde », énoncent fièrement José Miguel Sanchez Perez et Sabine Sauvage, respectivement directeur et ingénieur de recherche, rattachés à l’Institut écologie et environnement du CNRS. « Je viens acquérir un savoir en matière de politique de gestion et de qualité de l’eau », explique Xiaohui Zhang. « La ville de Wuhan est soumise à de forts risques d’inondations, liés aux épisodes de fortes pluies, mais aussi au débordement du fleuve Yangtze. Ici, je découvre des modèles. Ce ne sont pas des outils clefs en main mais une approche process », poursuit l’ingénieur.

Au sein d’Écolab, Xiaohui Zhang a rencontré le docteur Jianzhong Lu, issu de la même province. Ce spécialiste des satellites de l’université de Wuhan travaille avec l’équipe toulousaine à la création de systèmes de prévention et d’alerte qui aujourd’hui n’existent pas dans la province chinoise, et qui concerneront 8 millions d’habitants. « C’est une expertise des outils que l’on vient chercher ici, à Toulouse », précise ce dernier.

 

À la croisée des chemins

C’est ce même savoir-faire technologique qui a attiré Yuming Gu à Toulouse. Parcours atypique pour ce personnage hors du commun, qui depuis tout petit s’intéresse à l’aéronautique. Sa famille lui prédit une carrière de commerçant, mais il résiste et finit par trouver le moyen de quitter la Chine pour la France. Il choisit l’Ensma, l’École nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique de Poitiers pour poursuivre ses études aéronautiques, puis s’inscrit, en 2010, en master à l’université Paul-Sabatier.

À l’occasion du meeting aérien de Muret, il fait la connaissance de Michel Aguilar, porteur de longue date du projet de voiture volante Xplorair. « Nous avons su tous les deux que notre rencontre était prometteuse », confie le père du projet. Tandis que Yiming Gu, à la recherche d’un stage, se voit fermer les portes de l’aéronautique toulousaine, - qui avoue en privé craindre l’espionnage chinois -, le jeune ingénieur est accueilli chez General Electric à Belfort. Il fait la connaissance de Ying Chen, une compatriote manager marketing au sein de la firme américaine. Enthousiasmée elle aussi par le projet de voiture volante, Ying Chen met Michel Aguilar en relation avec des investisseurs chinois. Ensemble, Michel Aguilar, Yuming Gu et Ying Chen créent ACG Aviation en juin 2014. Yuming Gu en est le directeur technique pour la Chine, Ying Chen la directrice commerciale et responsable des relations avec le gouvernement.

« La France a la technologie, la Chine la volonté d’évoluer et l’argent pour investir », analyse Yuming Gu. Résultat : les investisseurs chinois s’apprêtent à engager 25 millions d’euros pour la fabrication du prototype de voiture volante à Toulouse, qui sera réalisé par un consortium de douze entreprises, dont Thales, Sogeti, ou encore l’Onera, l’Office national d’études et de recherches aerospatiales de Lille. « C’est une manière de construire un nouveau monde, avec des relations de plus en plus étroites entre nos pays », fait observer Yuming Gu, qui refuse de choisir entre France et Chine.

 

Ensemble, c’est mieux

L’aventure industrielle et commerciale de la start-up Spikenet Technology avec ses partenaires chinois est assez similaire. En 2011, à l’occasion d’un salon parisien dédié la sûreté, la start-up expose son savoir-faire en matière de vision artificielle. Elle reçoit la visite d’une société chinoise de construction d’équipements pour la police de Shanghai. En mai 2012, l’équipe toulousaine de Spikenet rencontre à Shanghai les patrons de la police locale et conclut un premier contrat, avec l’accord, côté français, de la Direction générale de l’armement.

Ce contrat concerne la vente d’une technologie de surveillance vidéo permettant de réduire le temps d’analyse des enquêteurs. « Le lien avec nos partenaires chinois a du sens », précise le dirigeant fondateur de Spikenet, Hung Do-Duy. « Il ne s’agit pas de vendre à tout prix, mais de s’apporter mutuellement de la valeur ajoutée. » Toulouse, ville favorite de la Chine pour son savoir-faire technologique ? Tout le laisse à penser.

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La Mêlée numérique fête ses 15 ans

La Mêlée numérique fête ses 15 ans | Toulouse networks | Scoop.it

Du 24 au 26 juin au centre des congrès Diagora de Toulouse à Labège. Renseignements et inscriptions sur le site de la Mêlée numérique.



Toulouse, ville rose mais surtout digitale depuis sa labellisation French Tech en novembre 2014. En effet, Toulouse est la première métropole française en ce qui concerne l’édition de logiciels applicatifs, la programmation informatique et les technologies de l’information et de la communication.

C’est dans ce contexte favorable que la Mêlée numérique, le grand rendez-vous des TIC dans le sud-ouest, va fêter ses quinze ans au centre de congrès Diagora Toulouse-Labège. Du 24 au 26 juin, tous les publics sont conviés afin de découvrir le nouvel Homo Numericus, l’homme connecté de 2015. Parrainée par Axelle Lemaire, la secrétaire d’État chargée du numérique, cette dix-neuvième édition devrait réunir près de 5000 visiteurs.

Durant ces trois jours, trois thématiques principales seront abordées : le numérique dans notre vie quotidienne, la ville du futur et intélligente, ainsi que les outils digitaux dans notre vie professionnelle. Près d’une centaine animations seront réalisées tout au long de ce salon connecté afin de comprendre comment l’homme se comporte face à ces nouvelles technologies. La Mêlée numérique abritera notamment la septième édition du Forum des décideurs informatiques, et sera l’occasion d’honorer les lauréats des treizièmes Trophées de l’économie numérique.

Jacques Le Bris's insight:



Remember MN 2014 :

https://youtu.be/fMqOBCEjmC4


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Axelle Lemaire à Toulouse vendredi pour parler spatial et numérique

Axelle Lemaire à Toulouse vendredi pour parler spatial et numérique | Toulouse networks | Scoop.it

Axelle Lemaire sera vendredi 13 février à Toulouse. C'est la première fois que la secrétaire d'État au Numérique se rend dans la Ville rose depuis la labellisation "French Tech" acquise en novembre dernier. Elle devrait notamment visiter La Cantine et la Tic Valley.

 

C'est "une super nouvelle" pour Bertrand Serp, vice-président de Toulouse Métropole en charge du Numérique, et pour tous les acteurs du secteur à Toulouse.
Après plusieurs rendez-vous manqués, Axelle Lemaire a enfin confirmé sa venue dans la Ville rose, ce vendredi 13 février. "Axelle Lemaire souhaite venir à Toulouse pour rencontrer les acteurs du numérique et du spatial", précise Bertrand Serp. À noter que la secrétaire d'État a rendez-vous mercredi matin (11 février) pour un entretien avec Jean-Paul Herteman, président directeur général du Groupe Safran (aéronautique, astronautique, défense et sécurité).

Visite de La Cantine

Si le programme de la secrétaire d'État à Toulouse n'est pas encore défini, on sait déjà qu'elle sera présente toute la journée. Elle visitera notamment La Cantine, rue d'Aubuisson, lieu "totem" de Toulouse French Tech (qui déménagera bientôt sur le Quai des Savoirs), ainsi que la Tic Valley. "C'est une vraie reconnaissance, se réjouit Bertrand Serp. La preuve qu'on bouge, qu'on fait du bon boulot."

La secrétaire d'État pourrait notamment déjeuner avec Jean-Luc Moudenc et plusieurs start-upper toulousains. Hasard du calendrier, l'accélérateur de start-up privé Ekito, moteur de la French Tech Toulouse, inaugure le soir-même son nouveau bâtiment, le  Grand Builder. Va-t-elle s'y rendre ? En raison de son statut de secrétaire d'État, c'est la préfecture qui gère désormais le planning d'Axelle Lemaire.

Pour rappel, Toulouse fait partie des premières métropoles françaises labellisées French Tech. C'est Philippe Coste, directeur d'Epitech Toulouse, qui a endossé le rôle de directeur délégué French Tech Toulouse. Lui aussi se réjouit, car, il l'a avoué devant 200 personnes le 20 janvier (lors de la table ronde "Numérique, la troisième révolution industrielle") : "Axelle Lemaire, je l'adore !".

Après Fleur Pellerin, qui occupait le même poste avant elle, Axelle Lemaire est un des membres du gouvernement les plus appréciés des entrepreneurs.

Jacques Le Bris's insight:

@FrenchTech_Tlse

@LaCantine_Tlse

@La_Melee

@TICVALLEY

@scoopit

@sigfox

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Les startups de la French Tech ont "cassé la baraque" à Las Vegas

Les startups de la French Tech ont "cassé la baraque" à Las Vegas | Toulouse networks | Scoop.it

Emmanuel Macron au CES 2015 (au centre) en compagnie d'Henri Seydoux (à droite), Président de la société Parrot.

 

Les innovations des entreprises françaises ont été largement primées et ont bluffé la presse américaine au grand salon de l’électronique Consumer Electronics Show (CES) qui a fermé ses portes vendredi 9 janvier. Il reste à la French Tech à transformer cette forte impression en succès économique.

 

«On entend parler la langue de Molière tous les 10 mètres ! », s'amuse Séverin Marcombes, le cofondateur de la start-up Lima, venu présenter son boîtier de stockage à Las Vegas.

Déjà nombreuses et remarquées l'an dernier, les entreprises françaises ont encore fait plus parler d'elles cette année au Consumer Electronics Show (CES), le rendez-vous mondial incontournable de l'électronique grand public, qui vient de fermer ses portes ce vendredi.

Et pas seulement dans la presse française : sur les grands sites américains spécialisés couvrant l'événement, de TechCrunch à Mashable en passant par Engadget et le magazine Wired, ou même les généralistes comme le Washington Post et USA Today, les innovations des start-up « Frenchies », largement primées, sont omniprésentes, en particulier dans les objets connectés, domaine d'excellence de la « French Tech », gadget pour les uns, marché d'avenir pour les autres.

Plus que la télévision 4K ou la voiture connectée, « le gagnant du CES sera la France », prédit ainsi le responsable de la rubrique technologie du site américain Yahoo, attiré par les gadgets les plus insolites : « Si vous voulez un aperçu de l'avenir, prêtez attention aux bidules absurdes mais magiques venus de France », prévient-il. « Les Français cassent la baraque au CES », renchérit sa collègue Alyssa Bereznak.

« Quand même, la classe : sur les "11 objets les plus cool du CES" de Wired, cinq produits sont français, trois d'Asie, deux des US et un du UK », constatait, admiratif, Georges-Etienne Faure, le conseiller technique au numérique du Premier ministre, sur son compte Twitter en début de semaine.

Parmi les objets sortant du lot, la montre Activité Pop de Withings, les écouteurs Parrot Zik Sport, les roulettes électriques de Rollkers, le casque de relaxation Melomind de MyBrain, la pédale intelligente de Connected Cycle. Les efforts de communication autour de « l'équipe de France du high-tech », sous la bannière French Tech, déployés depuis un an par le gouvernement pour attirer l'attention sur les pépites hexagonales de la technologie, semblent donc commencer à porter leurs fruits.

« le visage entreprenant de la france »

« Notre objectif de les rendre plus visibles est rempli : la présence française est clairement reconnue dans la presse internationale, il n'y a pas d'autre pays qui se démarque, à part la Chine, très représentée historiquement », confiait depuis Las Vegas David Monteau, le directeur de la mission French Tech, rattachée à Bercy.

Il est vrai que la France a emmené sur place la première délégation européenne (la cinquième au niveau mondial) avec 120 entreprises, loin devant l'Allemagne (39) et le Royaume-Uni (33), allant des grands groupes tels que Dassault Systèmes, L'Oréal, La Poste ou Valéo, aux start-up, 66 contre 38 l'an dernier. Soit une sur trois dans l'espace dédié du salon Eureka Park ! Seuls les États-Unis en ont présenté davantage (152), même Israël, la « start-up nation » autoproclamée, n'en a que 13. Gary Shapiro, le président de la Consumer Electronics Association (CEA) qui organise le CES, a parlé en plaisantant d'« invasion » en accueillant la délégation française ! Il a invité le ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, à couper le ruban d'inauguration du salon, mardi 6 janvier. Le ministre a visité les principaux stands des Français, notamment le grand espace du spécialiste des drones Parrot.

Accompagné d'Axelle Lemaire, la secrétaire d'État au Numérique, le ministre a rencontré des « VC », des investisseurs en capital-risque américains afin de montrer « le visage entreprenant de la France », d'expliquer les atouts de ses start-up et de démonter certaines idées reçues sur le pays, sa fiscalité, son droit du travail, etc.

La mission French Tech avait prévu des brochures en anglais montrant, chiffres à l'appui, que « France is innovante » mais aussi « startup-friendly ». Car l'accès aux capitaux demeure le point faible de l'écosystème français. Trente start-up ont ainsi « pitché » lundi devant des investisseurs lors d'un déjeuner spécial French Tech. Ce soutien gouvernemental et le buzz sur l'inventivité made in France sont appréciés des start-up, qui échangent de bons conseils entre compatriotes : « On sent un esprit de groupe, d'équipe, de collectif, qui s'incarne aussi dans l'hébergement de start-up sur le stand de PME comme Avenir Telecom », se félicite David Monteau.

Venir au CES permet à toutes ces jeunes entreprises innovantes de profiter de cette formidable vitrine internationale, avec ses 150.000 participants venus de 140 pays. Ce n'est malgré tout pas si facile au milieu de 3.600 exposants, dont les géants de l'électronique Samsung, LG et Sony, et des constructeurs auto comme Ford et Mercedes, dans un gigantesque barnum qui s'étend sur 185.000 m2 entre le centre de convention de la ville et les grands hôtels du Strip, le boulevard des casinos, aux décors et moquettes kitschissimes, en contraste total avec l'univers high-tech et design !

Si elles dépensent plusieurs milliers d'euros - de 2.000 euros le stand de 9 m2 sur le pavillon French Tech d'Ubifrance, sans compter les billets d'avion et l'hôtel, à 50.000 euros en moyenne pour « le CES du pauvre » selon Fred Potter, le patron de Netatmo, et plusieurs centaines de milliers d'euros pour ceux qui voient les choses en grand, comme Parrot -, c'est avant tout pour accrocher l'attention sur leurs produits des grands distributeurs d'électronique, en particulier américains, des chaînes de magasins physiques comme BestBuy au mastodonte de l'e-commerce Amazon, mais aussi des journalistes et blogueurs influents internationaux, de partenaires potentiels et d'investisseurs en quête de futurs champions.

Des commandes fermes débouchent souvent de ces quatre jours de salon, voire des levées de fonds. Prudent, le directeur de la mission French Tech reconnaît qu'il est « impossible de quantifier l'effet "business" » de ce coup de projecteur appuyé, « l'effet se verra à long terme. »

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Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox. Qui est vraiment le Toulousain qui veut "détrôner Google" ?

Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox. Qui est vraiment le Toulousain qui veut "détrôner Google" ? | Toulouse networks | Scoop.it


Ludovic Le Moan


 

Ludovic Le Moan, CEO de la société Sigfox (Labège), a une ambition : conquérir le monde. Avec son réseau bas débit pour les objets connectés, le chef d’entreprise a surpris le monde des télécoms et poursuit son maillage du globe, avec une longueur d’avance sur ses concurrents. Qui est ce quinquagénaire "rebelle", qui s’apprête à réaliser "la plus grosse levée de fonds d’Europe" ? Comment vend-il sa technologie, quels sont ses projets pour la Tic Valley ? Ludovic Le Moan partage sa vision d’entrepreneur.

Invité ce jeudi de la dernière Matinale Objectif News de l’année, Ludovic Le Moan a répondu ce matin aux questions d'Emmanuelle Durand-Rodriguez (Objectif News) et Gaël Gueguen (TBS). Celui qui a reçu lundi 8 décembre le prix du Décideur de l’année lors des Grands Prix de l’Économie, a joué franco : "je suis un rebelle, j’ai bien conscience d’être un personnage clivant, mais je suis entier. L‘expérience m’a enseigné qu’on ne peut pas plaire à tout le monde." Aujourd’hui CEO de Sigfox (6 M€ de CA, 75 salariés), Ludovic Le Moan, 51 ans, est ambitieux et déterminé. Ses modèles : Steve Jobs ou Xavier Niel. Son objectif : déployer son réseau bas-débit pour objets connectés dans le monde entier. Une idée et une technologie qu’il doit à l’ingénieur toulousain Christophe Fourtet. "Christophe voulait déployer un réseau mondial bas-débit pour connecter entre eux des milliards d’objets, alors que tout le monde avait les yeux rivés sur le très haut débit. Soit il mentait, soit c’était un génie." La suite prouve qu’il ne mentait pas.

 

La planète connectée
Aujourd’hui, Sigfox a installé 1 400 antennes en France. L’Espagne, la Grande Bretagne, les Pays-Bas et très prochainement le Portugal, l’Italie, la Belgique, la Suisse, l’Allemagne et la Pologne seront équipés. 25 pays d’Afrique seront également couverts d’ici à la fin de l’année. Prochaines étapes : l’Amérique du Nord et l’Asie. "La Corée a décidé de connecter 100% de son territoire. Nous y avons installé 5 000 bornes, même en sous sol, dans les garages, c’est exceptionnel." Objectif, "faire du papillon (le logo de Sigfox, NDLR) le symbole de l’IoT (Internet des objets) dans le monde", et pourquoi pas, détrôner Google. "C’est ce qui excite mes collaborateurs au quotidien. Mais Google, comme Facebook ou les grands acteurs du secteur des télécoms, sont restés dans un modèle hégémonique, dépassé et simpliste. Ils se contentent du Wifi et du Bluetooth et ne comprennent pas l’intérêt d'un réseau supplémentaire. Pourtant notre technologie, très économe en énergie, permet d'utiliser a minima les batteries des objets et répond donc à une vrai problématique." Une situation qui ne dérange pas vraiment le chef d'entreprise. "Mon but n'est pas que Google entre au capital de Sigfox, du moins, pas de suite. Car le jour où Google aura tout compris de ce que l'on veut faire, ce sera un danger pour nous. Ils pourront déployer notre techno dans le monde entier en très peu de temps car ils auront la puissance financière pour le faire." Ludovic Le Moan estime en effet qu’il lui faudra 500 M€ pour couvrir le monde entier. "Pour eux, c’est l'équivalent d'une pièce jaune."

56 pitchs autour du monde

Afin de réaliser une importante levée de fonds (aux alentours de 100 M€), Ludovic Le Moan a réalisé ces derniers mois un tour du monde des investisseurs. "J’ai pitché 56 fois Sigfox." Résultat : "les interlocuteurs intéressés sont les plus atypiques". Le tour de table doit être clos avant Noël, et l’actionnariat de Sigfox va changer, avec l’arrivée au capital de grands opérateurs de télécoms mondiaux, d’industriels, et d’investisseurs africains et asiatiques. "Ce sera la plus grosse levée de fonds en Europe", prévient le CEO.

 

Une antenne  Sigfox = 3 000 €
Comment l’entreprise, basée à Labège, gagne-t-elle de l’argent ? Tout simplement grâce à ses antennes : "Nous vendons une licence d’exploitation et une station qui coûte 3 000 € / pièce. C’est une antenne de 50 centimètres, posée en une heure et très peu consommatrice d’énergie, 25 milliwatts. Ensuite le client nous verse une redevance de 40% de son revenu." Une fois que le réseau sera entièrement déployé, Sigfox devrait passer à une autre phase de son développement avec une application type "market place", "pour acheter, configurer et connecter toutes sortes d’objets". L’étape finale sera "la création d’un moteur de recherche".

Recrutement d’un "chief happiness officer"

Chez Sigfox, tous les salariés (75 aujourd’hui, plus de 200 dans les années à venir) travaillent, beaucoup, "mais on ne vit pas l’entreprise comme on devrait la vivre". Adepte d’un management innovant et inspiré des modèles américains, Ludovic Le Moan va donc recruter un chief happiness officer, "pour diffuser la culture d'entrepreneuriat dans l’entreprise". Il souhaite ainsi développer chez ses collaborateurs l’esprit d’initiative et d’innovation. Autre recrutement important, celui de la nouvelle présidente Anne Lauvergeon, en avril dernier. "Elle permet de faire la traduction entre le conseil d’administration qui n'est pas toujours au fait des questions techniques et notre énergie, notre émotion." L’ancienne présidente d’Areva apporte aussi un carnet d’adresses considérable. "Elle est mondialement connectée, ce qui nous sera précieux en cas de négociations difficiles." L’expérience de la nouvelle présidente sera également utile lors de l’introduction au Nasdaq de Sigfox prévue en 2016.

 

Transformer la Tic Valley en IoT Valley
Président de la Tic Valley, Ludovic Le Moan a également de l’ambition pour l’accélérateur de start-up créé en 2012. "Aujourd’hui, tout le monde veut créer son incubateur. On ne manque pas d’idées ni de technologies mais on manque d’entrepreneurs. Je voudrais apporter une nouvelle coloration à la Tic Valley en la transformant en IoT Valley. Sigfox pourra y contribuer financièrement et j’espère attirer d’autres industriels pour développer un écosystème des objets connectés." La Tic Valley, en partenariat avec le Sicoval où elle est implantée, devrait s’agrandir dans les mois à venir et Ludovic Le Moan souhaite également y accompagner les entreprises prometteuses pendant "1 à 3 ans" au lieu de 6 mois. Pour favoriser la naissance rapide d’un véritable écosystème, l’entrepreneur a annoncé la création d’une fondation dès l’année prochaine, destinée à déployer le réseau, connecter des objets et des capteurs, de façon gratuite ou presque, "pour des causes humanitaires, sociales, environnementales". Objectif : étendre la portée de Sigfox. "Plus il y a de réseau, plus il y aura d’objets connectés. Plus il y en aura, et moins ils seront chers à produire pour les PME. C'est un cercle vertueux."

 

La French Tech, une tarte à la crème
Impliqué dans l’écosystème local, le CEO de Sigfox a néanmoins rappelé sa circonspection vis-à-vis du projet French Tech. "Une tarte à la crème", a-t-il répété ce jeudi. "Un projet qui manque de structure, pas lisible." Le problème de cette labellisation, selon Ludovic Le Moan, "est de faire croire qu’en mettant dans un même panier les choses qui ne marchent pas, ça va marcher". En bon entrepreneur, il estime qu’ "il faut raisonner efficacité, pas branding". Une prise de position qui n’a pas empêché French Tech Toulouse de le porter en exemple de réussite auprès de Paris. Sigfox, identifiée par la Mission French Tech comme une entreprise en forte croissance, pourra même bénéficier du Pass French Tech.

 

Sophie Arutunian

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La French Tech à Toulouse SO Start-up !

La French Tech à Toulouse SO Start-up ! | Toulouse networks | Scoop.it

@FrenchTech_Tlse en 1 infographie. @MyFeelBack retenue pour le Pass French Tech avec @DelairTech @sigfox @UnitagLive

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Toulouse Métropole obtient le label French Tech

Toulouse Métropole obtient le label French Tech | Toulouse networks | Scoop.it

La secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire a annoncé un peu avant 13h les 9 villes ayant obtenu le label French Tech, décerné aux écosystèmes de start-up les plus dynamiques et les plus prometteurs. 15 candidatures avaient été déposées. Toulouse fait partie des heureuses élues.

Lille, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Rennes : ce sont les neuf métropoles ayant obtenu le label French Tech, décerné aux écosystèmes de start-up "les plus dynamiques et les plus prometteurs" en région, afin de les rendre "identifiables à l'international" et de constituer "l'équipe de France" des écosystèmes numériques autour de la locomotive et capitale de facto de la French Tech, Paris.

Cette première promotion comporte peu de surprise. Au total, 15 territoires avaient formellement déposé leur candidature depuis février auprès de la mission French Tech, qui dépend de Bercy.

 "Nous avons décidé d'attribuer le label à neuf candidats : French Tech Aix-Marseille, Bordeaux Métropole numérique, Digital Grenoble, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Nantes Tech, Montpellier Métropole numérique, La French Tech Rennes, French Tech Toulouse" a annoncé Axelle Lemaire la secrétaire d'Etat au Numérique, au quotidien Le Monde.

Des écosystèmes de niveau international

Ce label vise à distinguer "les territoires les plus favorables au développement des start-up", jeunes pousses du numérique mais aussi des biotech, cleantech et autres medtech, des métropoles porteuses d'un "écosystème numérique de niveau international et d'un projet ambitieux et fédérateur de croissance de cet écosystème", avec une véritable stratégie de développement à 10 ans.

L'idée de cette initiative était en effet de "faire de la France entière un vaste accélérateur de start-up, un réseau de quelques écosystèmes attractifs" mais aussi de "construire un grand mouvement de mobilisation collective." Et ainsi de contribuer à ce que certains territoires moins engagés dans le numérique amorcent ce virage.

Des déçus invités à se regrouper ?

Les six déçus décrocheront peut-être leur macaron French Tech lors d'une prochaine vague : les projets moins aboutis seront retravaillés dans une démarche de "co-construction" avec la mission French Tech, dirigée par David Monteau. Des regroupements, comme le rattachement de Saint-Étienne à Lyon, pourraient aussi être favorisés. Les candidates devaient remplir un dossier très détaillé sur le nombre de start-up, de PME et d'ETI du territoire dans le numérique, les success stories et entrepreneurs emblématiques à mettre en exergue, le montant des capitaux investis, une liste d'événements dédiés aux startups, de conférences internationales, d'incubateurs publics et privés, un bâtiment-totem. Le projet devait présenter une véritable stratégie de développement à 10 ans de l'écosystème.

De la visibilité et des investissements de Bpifrance

L'octroi du label ne donne droit à aucune subvention automatique. Les métropoles labellisées pourront utiliser la marque French Tech à l'étranger afin de gagner en visibilité et bénéficier d'"opérations d'attractivité internationale", notamment lors de grands salons comme le CES de Las Vegas, ou des festivals tels que SXSW à Austin : un budget de 15 millions d'euros, géré par l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), y sera consacré. En outre, Bpifrance investira 200 millions d'euros dans des programmes privés d'"accélération" de startups, et ce principalement (à 80%) dans les métropoles French Tech. Tous les  financements s'inscrivent dans le Programme d'Investissements d'Avenir. "L'objectif est de tout faire pour que les prochains Google naissent et se développent ici, en France" avait expliqué Fleur Pellerin, qui avait lancé l'initiative French Tech il y a un an, lorsqu'elle était ministre déléguée à l’Économie numérique.

Delphine Cuny, LaTribune.fr

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