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Facebook : le censeur censuré

Facebook : le censeur censuré | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook KO

 

Fin mai, le géant Facebook censurait de nombreux contenus jugés "pro-palestiniens". En guise de revanche, un nombre considérable d'internautes se sont coordonnés pour faire dégringoler la note de l'application sur les plateformes de téléchargement. Ainsi, c'est à coups de commentaires cinglants et de mauvaises appréciations qu'ils ont mené leur affaire. En quelques jours seulement, la note de l'application a perdu 2 étoiles sur 5.

Sachant l'impact que cela peut avoir sur leur réputation, déjà bien abîmée, Facebook riposte en demandant à Apple et à Google de supprimer les commentaires négatifs. Apple a explicitement refusé, et si nous n'avons pas eu de réponse claire de la part de Google, la note n'est pas remontée et stagne actuellement à 2,3/5 sur le Play Store. Pour cause, la censure ne touche pas que les partisans du conflit israélo-palestinien. Une foule d'internautes a suivi le mouvement pour dénoncer la censure à plus grande échelle, notamment sur les sujets de santé, que Facebook n'épargne pas.

L'idée, c'est que plus la note est basse, moins l'application est mise en avant, donc moins elle est utilisée.

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Le PDG de FaceBook, Mark Zuckerberg, malmené lors de son audition au Sénat américain (17/11/20)

Le PDG de FaceBook, Mark Zuckerberg, malmené par le sénateur Josh Hawley lors de son audition au Sénat américain.
- 17 novembre 2020

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Sur Google, on trouve en un clic des milliers de numéros français liés à WhatsApp

Sur Google, on trouve en un clic des milliers de numéros français liés à WhatsApp | Toulouse networks | Scoop.it

[Enquête Numerama] Google, Bing et d'autres moteurs de recherche indexent des liens d'invitation publique de la messagerie chiffrée WhatsApp, qui permettent à n'importe qui de rejoindre de nombreuses conversations et d'avoir ainsi accès à des milliers de numéros de téléphone. Numerama a pu retrouver l'identité de plusieurs personnalités publiques.

 

Ce sont des centaines de numéros de téléphones portables français qui défilent, les uns à la suite des autres.

La militante féministe Caroline de Haas, le secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts Julien Bayou, un assistant parlementaire d’Europe Écologie-Les Verts au Parlement européen, un membre de la campagne LREM pour le dixième arrondissement de Paris… Nous avons, en quelques minutes, pu retrouver leur identité et leur numéro de téléphone, et ce, sans le moindre piratage.

 

Ces numéros sont accessibles par une simple recherche sur un moteur de recherche (Google, Qwant, Bing) — et ce ne sont pas les seuls. Les moteurs de recherche indexent, depuis au moins plusieurs mois, des conversations WhatsApp publiques, sans que les utilisateurs de la messagerie chiffrée n’en aient forcément conscience.

 

Pourquoi ces numéros sont-ils accessibles si facilement ?

Ce vendredi 21 février 2020, le site américain Vice a publié un premier article mettant au jour cet étrange fonctionnement, après un signalement d’un journaliste allemand de Deutsche Welle sur Twitter. En quelques recherches Google, les journalistes ont réussi à accéder à des conversations groupées WhatsApp sensibles, et donc d’obtenir des centaines de numéros de téléphone en clair. Numerama a donc fait le test, qui s’est avéré concluant.

Des numéros et photos de profil publiques

Nous avons effectué des recherches Google avec l’URL correspondant au Chat WhatsApp, précédées de différents mots-clés. Nous avons réussi, en quelques clics, à rejoindre plusieurs conversations de groupes. Si celles-ci ne sont pas toutes actives — et nous n’avons pas accès aux messages qui précèdent notre arrivée dans le groupe — l’entièreté des numéros de téléphone des personnes qui en font partie est accessible publiquement. Ces données, déjà sensibles en soi, peuvent donc être aisément récupérées.

Mais le problème est encore plus important, car il est possible d’identifier facilement certains membres en fonction de leur photo de profil. Au moins une centaine de personnes présentes dans une conversation concernant le parti Europe Écologie-Les Verts en Île-de-France, par exemple, ont configuré leur photo de profil sur WhatsApp. Il suffit donc de cliquer sur leur profil, enregistrer la photo et effectuer une recherche image inversée sur Google pour obtenir un résultat probant sur leur nom et prénom — si tant est que la même photo ait été utilisée sur d’autres sites internet (un compte Twitter, un profil Linkedin).

 

C’est de cette manière que nous avons pu associer en quelques minutes le nom d’un assistant parlementaire d’EELV au Parlement européen à son numéro de téléphone, qui n’est pourtant pas public. Même chose pour ce membre de l’équipe de campagne LREM aux municipales pour le dixième arrondissement de Paris. De même, le numéro de téléphone de la militante féministe Caroline de Haas est accessible dans une conversation WhatsApp dont le lien a été rendu public.

Mais cette démarche pourrait très bien être utilisée pour des anonymes. Outre les résultats de recherches liées à des partis politiques, de nombreuses conversations WhatsApp au lien public, indexées par Google, contiennent des informations sensibles ou concernent des partages d’images à caractère pornographique. Les photos de profil et numéro de téléphone des personnes (personnalités connues ou anonymes) qui en font partie, sont toutes accessibles.

Facebook est au courant depuis novembre 2019

Selon l’experte Jane Wong, il pourrait s’agir d’une mauvaise configuration de WhatsApp, qui a permis à « environ 470 000 invitations de groupe » (le nombre de résultats obtenus avec une recherche) d’être indexées par Google alors qu’ils n’auraient dû l’être.

 

Ces liens sont générés lorsque, dans une conversation de groupe, un administrateur clique sur l’option « Inviter à intégrer le groupe via à lien ». Une fenêtre s’ouvre alors, qui génère ce lien, suivi de la mention « Toute personne ayant WhatsApp peut utiliser ce lien pour intégrer ce groupe. Partagez-le seulement avec les personnes en qui vous avez confiance. » Ce lien devient donc techniquement public — mais il est peu probable que les utilisateurs aient conscience qu’ils sont, par la même occasion, indexables et indexés par des moteurs de recherche.

Ce qu’il se passe lorsque l’on génère un lien public pour une conversation WhatsApp

C’est également via cette fenêtre que n’importe quel administrateur peut faire cesser le partage public de ce lien en particulier en cliquant sur « Réinitialiser le lien », ce qui génère un autre lien. « En réinitialisant ce lien, personne ne pourra l’utiliser pour intégrer ce groupe », prévient WhatsApp. Il n’est pas certain que Google ou Bing ne ré-indexeront pas ce nouveau lien, mais la mesure peut servir, à minima, d’acte de prévention.

L’indexation de ces liens publics est d’autant plus surprenante qu’il semble que Facebook, propriétaire de la messagerie chiffrée WhatsApp, est au courant depuis au moins novembre 2019. Vijju, un chercheur en cybersécurité indien avec qui Numerama a pu échanger, a diffusé une réponse de Facebook datant du 12 novembre dernier, dans laquelle un membre de l’équipe de la multinationale lui affirme qu’il ne s’agit pas d’une « faille » à proprement parler, car il s’agit de liens publics, car «  accessibles de tous » et qu’il s’agit d’une « décision intentionnelle » de WhatsApp. Il reconnaît toutefois « un fait surprenant : le fait que Google indexe ces liens ». « Nous ne pouvons pas contrôler, malheureusement, tout ce que font les moteurs de recherche comme Google et les autres, choisissent d’indexer. C’est pour cette raison que nous ne vous donnerons pas de prime lorsqu’il s’agit d’une indexation par des moteurs de recherche. »

Twitter/hackrzvijay

Nous avons testé le même type de recherches sur Qwant, le moteur français : nous n’avons pas trouvé les mêmes liens vers les mêmes groupes WhatsApp, mais il y avait bien des liens : nous avons tout de même pu accéder à de nombreuses conversations de groupes, ainsi que les numéros de téléphone de leurs membres. Lorsque l’on effectue la recherche sur Bing, on trouve aussi plus de 697 000 résultats qui mènent vers des liens publics de conversation WhatsApp.

 

 

Jacques Le Bris's insight:

Google a pris connaissance de nos questions concernant cette indexation — nous mettrons à jour cet article en cas de communication officielle sur le sujet.

Nous avons également contacté récemment la CNIL et Facebook sur le sujet ; notre mail datant de vendredi soir, cet article sera également mis à jour en cas de retour dans les prochains jours.

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Twitter se lance dans la lutte contre les fausses informations

Twitter se lance dans la lutte contre les fausses informations | Toulouse networks | Scoop.it

A partir de mars prochain, le réseau social américain supprimera ou signalera les photos et vidéos falsifiées.

 

Les vidéos falsifiées, les photo-montages ou les images incitant à la violence ne feront bientôt plus partie de Twitter. La firme américaine a en effet annoncé mardi se lancer dans la lutte contre les photos et vidéos 'falsifiées' dans la foulée des autres réseaux sociaux, sommés de prendre leurs responsabilités, notamment pendant la campagne pour la présidentielle américaine.

 

Twitter rappelle son règlement aux dirigeants mondiaux

 

Facebook s'attaque aux fake news sur le coronavirus

 

La plateforme entend se concentrer sur les contenus modifiés (montages vidéos ou audio, images éditées) qui visent à tromper le public ou risquent de nuire à des personnes, en incitant à la violence ou en portant atteinte à leur liberté d'expression, par exemple.

Les tweets tombant dans ces catégories seront retirés ou étiquetés avec un avertissement, à partir du mois de mars.

La plupart des grands réseaux sociaux ont mis en place des mesures combinant intelligence artificielle et ressources humaines pour lutter contre la désinformation, des fausses nouvelles aux 'deep fakes' (des photos ou vidéos truquées hyper-réalistes, ndlr).

Pressions

Ils réagissent notamment à la pression des autorités européennes et américaines, alors que des campagnes de manipulation menées notamment sur Facebook en 2016 ont tenté d'influencer l'opinion lors de scrutins majeurs, comme l'élection présidentielle aux Etats-Unis ou le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni.

YouTube, la plateforme vidéo de Google, a annoncé lundi des mesures similaires sur les 'contenus manipulés ou falsifiés', 'dans le but de tromper les utilisateurs' et 'qui posent un risque flagrant de dommages'.

 

Facebook, de son côté, permet toujours les publicités politiques, et les exempte même de son système de vérification des faits.

 

Source AFP

Lamia Barbot

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Pour comprendre la France, j’ajoute des cons sur Facebook

Pour comprendre la France, j’ajoute des cons sur Facebook | Toulouse networks | Scoop.it

La meilleure étude sociologique d'aujourd'hui consiste à s'inscrire sur FB et lire les conneries que les gens y disent.

Il y a plusieurs moyens de faire de la sociologie en 2016. Vous pouvez faire des études dans ce segment, lire des livres ou des articles sur le sujet, aller au bureau et prendre des notes sur les gens autour de vous. Vous pouvez aussi, comme moi, simplement ajouter des gens que vous ne connaissez ni d'Ève, ni d'Adam, sur Facebook.

C'est comme cela que je suis peu à peu devenu un spécialiste des Français cons. Grâce à cette habitude transformée en passion, je connais désormais leurs mœurs, leurs habitudes. Je connais la musique qu'ils écoutent. Je sais quelles émissions ils regardent. Je sais ce qui les fait rire. Je vois à peu près pour qui ils votent. Je sais qui ils sont.

 

Depuis l'enfance, je m'efforce de comprendre le monde dans lequel je vis. Cette volonté d'entendement des choses et des êtres s'est pleinement révélée par mon obtention de nombreux diplômes, souvent inutiles, afin de bénéficier d'expériences professionnelles diverses. Mon désir de savoir est sans borne. J'aime connaître les gens. Et aujourd'hui, avec Internet, les connexions en réseaux et les télécommunications à grande échelle, il est tout à fait possible de savoir ce que fait son prochain sans trop d'efforts. Et ce, de manière étonnamment précise.

Je crois que mon intérêt pour les réseaux sociaux a commencé le jour où j'ai lu la timeline Twitter de Nadine Morano. Je ne sais pas si vous en avez fait l'expérience, mais au bout d'un moment, en théorie, vous vous sentez mal. Le deuxième effet – toujours en théorie –, c'est que vous avez l'impression de ne plus être si con que cela. Et étrangement, cette démarche m'a fait du bien. Au bout d'une demi-heure de scroll, j'étais même parfaitement détendu.

Jusque très récemment, je m'étais gardé de m'inscrire sur le plus grand réseau social du monde. Facebook en France, c'est 30 millions d'utilisateurs actifs, soit un Français sur deux. Hormis échanger des photos de nourrissons ou de mariages, Facebook est fort utile pour discuter en direct, savoir ce que sont devenus vos vieux potes du collège, Angèle du lycée et ce bon vieux « Max », rencontré en bossant au McDo. Facebook, c'est le lien pour organiser des réunions de groupe, des events. Ne pas y être constituait une sorte d'exclusion sociale volontaire. Au début de cet été, j'ai néanmoins dû m'y résoudre. Afin de faciliter les discussions au sein d'un groupe aux intérêts communs via la messagerie instantanée interne qui est, avouons-le, pratique, j'ai donc été amené à me créer un compte. En le faisant et en ajoutant plusieurs premiers amis, j'ai pu voir avec une certaine circonspection qu'ils jetaient devant moi les banalités de leurs vies, leurs réflexions sur bon nombre de sujets de société et même, des états d'âme parfois relativement profonds.

 

Vite, j'ai constaté que ces amis directs me ressemblaient ; de fait, peu, voire aucun ne se révélait aux antipodes de mes goûts ou de mes pensées. Mais cette homogamie, j'avais la possibilité de la faire disparaître. Pour ce faire, je devais simplement ajouter des groupes de personnes présélectionnés, connues (via leurs amis communs, leurs avis politiques plus ou moins gratinés et leurs likes divers) pour être à l'opposé de moi dans à peu près tous les sujets.

 

Photo via Flickr.

C'est comme cela que je me suis mis en quête d'une sorte de cartographie des comportements éloignés des miens. Toujours dans le même but, donc : comprendre comment une personne pouvait tenir telle ou telle position qui me semblait absurde. L'objectif n'était surtout pas de me moquer. Je tenais réellement et sincèrement à explorer le ressenti de ces personnes aux profils atypiques (pour moi) afin de définir, à une échelle réduite, le comportement et le ressenti des Français. Ainsi, en récupérant les positions de 500 candidats sur 50 faits de société, j'ai été à même de dresser un panel aussi complet que représentatif de ce que la France de Facebook pense.

Concrètement, j'ai mis au point un tableur Excel, divisé en 51 colonnes. La première reprenait l'identité des profils et les 50 autres, leurs positions sur divers choix de société. Ce travail me prit un mois complet. Au cas où vous en douteriez, récupérer les profils de 500 personnes qui affirment chacune leurs positions sur 50 réalités différentes n'est pas une mince affaire. Sans compter qu'il faut être précis et considérer très sérieusement les points les plus essentiels. Par exemple : l'INSEE estime que 54 % des Français sont contre la peine de mort ; il me fallait en conséquence 270 profils partageant ce point de vue sur les 500 sélectionnés.

 

Au bout d'un certain temps, je suis tombé sur des posts qui expliquaient, en toute sérénité, que Christiane Taubira était « une guenon ». Ou bien d'autres affirmant sans détour que les homosexuels n'étaient « pas des personnes à part entière ».

Environ trois mois après cette réalisation, j'ai ainsi pu voir sur mon mur Facebook l'activité et les réflexions de ces personnes dûment ajoutées. Dans leur état naturel, si l'on veut. Vous me direz, à juste titre, qu'un biais existe : ce n'est en effet pas parce qu'une personne pense quelque chose qu'elle l'affiche délibérément. J'ai essayé d'anticiper ça. Je n'ai ainsi sélectionné que des profils qui, intentionnellement, assumaient leurs choix et acceptaient de m'avoir en ami sans la moindre gêne. Des gens qui pouvaient dire des trucs tels que : « On n'a pas à accueillir les immigrés, ce sont des lâches. Sinon, ils seraient dans leurs pays, en train de faire la guerre » ou bien : « Ils sont bien contents de travailler et d'être payés à rien foutre. »

Les premiers débats auxquels j'ai assisté concernaient des sujets aussi vastes, complexes et polémiques que l'immigration, l'emploi ou la, je cite, « surreprésentation des Juifs à la télévision. »

Aussi, assister au fil des jours à la radicalisation d'une personne sur tel ou tel sujet de société est un spectacle impressionnant. Sinistre, mais impressionnant. J'en suis parvenu à la conclusion que seule une malheureuse succession d'événements disparates – et pas toujours interconnectés – pouvait expliquer ces choix. Au bout d'un certain temps, j'ai donc commencé à tomber sur des posts qui expliquaient, en toute sérénité, que Christiane Taubira était « une guenon ». Ou bien d'autres affirmant sans détour que les homosexuels n'étaient « pas des personnes à part entière », mais au contraire, « des pécheurs », lesquels n'avaient manifestement « pas encore trouvé la foi ».

 

Photo via Flickr.

Je rappelle que l'été dernier était politiquement chaud. À peine les résultats des élections départementales annoncés, la campagne pour les régionales débutait. Un trésor de phrases démagogiques s'apprêtait à fleurir sur le réseau social. Je me souviens d'un échange complètement fou à intervenants multiples portant sur une uchronie où la France aurait perdu la Seconde Guerre mondiale et serait encore sous le joug du Troisième Reich. Chacun y allait ainsi de son commentaire ou de son anecdote afin de dire en substance que « oui, ce serait le paradis. »

 

Même si ces faits sont graves et condamnables, ce fut loin d'être l'apothéose de mon étude. Des choix tels que le végétarisme, l'abstinence sexuelle ou même la volonté de ne porter que des vêtements de couleur noire sont des positions étranges ; mais elles ne présentent, de fait, qu'un intérêt limité. Néanmoins, en fouillant plus loin parmi ces scènes presque coupées du monde extérieur, j'ai pu remarquer que certaines personnes qui devenaient friends avec des gens plus extrémistes qu'eux encore, étaient amenées à se radicaliser d'autant plus – et beaucoup plus vite. Concernant le végétarisme par exemple, j'ai pu voir des personnes se mettre, peu à peu, à ne plus poster que des vidéos sur le sujet ; souvent, ces mêmes personnes répondaient ensuite aux commentaires de leurs amis extérieurs à la scène, lesquels critiquaient – à juste titre – l'inondation de leur mur par toutes ces vidéos orientées sur le végétarisme ; vite, mes friends, déchaînés, leur répondaient avec véhémence et en arrivaient, à la vue de tous, à un niveau de radicalisation définitif, à un manque de recul criant et plus globalement, à une fermeture d'esprit totale sur le sujet. Leur passion, le végétarisme, était aussi devenue leur folie.

Plusieurs comportements m'ont également ouvert l'esprit sur pas mal de points. Je me souviens notamment d'une discussion que j'avais engagée par chat avec l'une de mes nouveaux friends ; c'était au sujet du mariage pour tous. En lui demandant pourquoi celle-ci pensait que seuls, selon ses dires, les « hétérosexuels fertiles » avaient le droit d'accéder au mariage, j'ai découvert une personne qui, maladroitement, exprimait ses craintes vis-à-vis de la notion même de famille qu'elle pensait « en danger » à cause du vote de cette loi. Autrement dit, cette position extrême et absurde s'expliquait par une seule crainte, celle du simple changement.

 

Je sais bien que remettre en question son confort, idéologique comme moral, est chose ardue. C'est pourquoi je comprends que certaines personnes soient rebutées à l'idée de mettre sur la balance leurs habitudes de vie depuis 50 ans. J'ai ainsi le souvenir de ma mère gardant son Minitel dans le meuble du téléphone, même si ce dernier était devenu inutile depuis longtemps. « Oui Clément, mais j'y suis attaché », me répondait-elle.

Un autre point qui m'a marqué, c'est la relative aisance de nombreuses personnes à afficher sans ambages des positions très personnelles. Ou souvent, à dévoiler des détails intimes et embarrassants de leur vie. Balancer à tous ses amis Facebook que l'on a « envie de se suicider » ne me viendrait, par exemple, jamais à l'esprit. J'en ai pourtant été le témoin à de nombreuses reprises. Car en plus des 500 personnes nécessaires à mon étude, je me trimballais 300 vrais amis que je pensais connaître. Pensais, je dis bien.

Après trois mois de lecture de comportements et nombre d'épisodes gênants rendus visibles en direct sur ma timeline, je me pose à mon tour cette question : comment continuer à rester ouvert d'esprit ? Car les innombrables scissions parmi les hommes, toutes leurs différentes prises de position, m'amènent à me demander si moi aussi, je n'ai pas un jour pris le risque de m'enfermer dans tel ou tel schéma de pensée ; si moi aussi, je ne me suis pas volontairement voilé toute possibilité de réflexion sur un sujet ou un autre. Du coup, je me pose aussi la question. Et si, au bout du compte, je ne suis pas en train de devenir ce que je pensais que les autres étaient. Un con.

 

Clément est sur Twitter.

 

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267 millions d’identifiants, numéros de téléphone et noms d’utilisateurs Facebook publiés par des pirates

267 millions d’identifiants, numéros de téléphone et noms d’utilisateurs Facebook publiés par des pirates | Toulouse networks | Scoop.it

Plus de 267 millions de numéros de téléphone, de noms et d’identifiants d’utilisateurs de Facebook ont été exposés dans une base de données à laquelle n’importe qui pouvait accéder en ligne.

Cela s’ajoute à une longue liste de problèmes de confidentialité et de sécurité qui continuent de nuire au plus grand réseau social du monde.

 

Le chercheur en sécurité Bob Diachenko a découvert les données des utilisateurs de Facebook le 14 décembre dernier. La base de données, qui a depuis été retirée, n’était pas protégée par un mot de passe ou toute autre mesure de protection. L’accès à la base de données a été supprimé, mais à ce moment-là, l’information avait déjà été rendue publique pendant près de deux semaines.

 

Selon Comparitech, une société de recherche technologique britannique qui a travaillé avec Diachenko, quelqu’un avait également mis les données à disposition sur un forum de pirates informatiques pour les télécharger.

Les dernières mésaventures de Facebook en matière de confidentialité soulèvent des questions quant à savoir si l’entreprise en fait assez pour protéger les données de ses milliards d’utilisateurs.

C’est aussi un autre rappel que les utilisateurs devraient se méfier des informations qu’ils rendent publiques sur le réseau social. Ce n’est pas la première fois qu’un chercheur en sécurité découvre une base de données remplie de données sur les utilisateurs de Facebook. Cette révélation survient également après que le cabinet de conseil politique britannique Cambridge Analytica ait récolté les données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook sans leur consentement.

 

Facebook a dû faire face à d’autres problèmes de confidentialité, comme le stockage de centaines de millions de mots de passe en texte clair.

Selon Comparitech, les données Facebook divulguées mettent les utilisateurs à risque pour des campagnes de spam et de phishing. Un identifiant utilisateur Facebook contient des numéros uniques qui peuvent être utilisés pour déterminer le nom d’utilisateur Facebook d’une personne et d’autres informations de son profil.

Les messages à caractère politique peuvent tomber entre les mains d’acteurs agressifs qui mèneront des attaques en ligne ou physiques.

Diachenko pense que les criminels, basés au Vietnam, ont obtenu les dossiers des utilisateurs de deux façons possibles.

  • Ils pourraient avoir exploité l’interface de programmation d’applications de Facebook, ou API, qui permet aux développeurs d’accéder à des données telles que leur liste d’amis, leurs photos et leurs groupes. Cela aurait pu se produire avant que Facebook ne restreigne l’accès aux numéros de téléphone des utilisateurs en 2018 ou après, en raison d’une possible faille de sécurité.
  • Les criminels auraient également pu utiliser une technologie automatisée pour effacer l’information des profils publics de Facebook.

Dans un email, M. Diachenko a indiqué qu’une page d’accueil et un tableau de bord liés à la base de données comprenaient une invitation en vietnamien demandant un nom d’utilisateur et un mot de passe. Il semble que la base de données ait été rendue publique par erreur car « il n’y a pas de bonnes raisons d’exposer publiquement ces données », a-t-il dit.

Un porte-parole de Facebook a déclaré dans un communiqué que l’entreprise se penche sur la question mais pense que les données ont probablement été récoltées avant qu’elle n’apporte des changements pour mieux protéger les informations des utilisateurs, comme la restriction de l’accès aux numéros de téléphone.

Pour aider à protéger vos données Facebook, vous pouvez modifier vos paramètres de confidentialité afin que les moteurs de recherche extérieurs à Facebook ne puissent pas établir de lien avec votre profil. Vous pouvez également désactiver ou supprimer votre compte Facebook.

 

Les bases de données publiques non protégées sont un problème pour Facebook.

  • En avril, des chercheurs en sécurité d’UpGuard ont trouvé plus de 540 millions d’enregistrements d’utilisateurs de Facebook, y compris des commentaires et des préférences, dans une base de données publique sur les serveurs d’Amazon.
  • En septembre, TechCrunch a fait un rapport sur un serveur qui contenait plusieurs bases de données remplies de plus de 419 millions d’enregistrements Facebook provenant d’utilisateurs aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Vietnam. Facebook, cependant, a déclaré que le serveur ne contenait « que » 220 millions d’enregistrements.
  • En septembre, un autre chercheur en sécurité a trouvé une base de données avec les données des utilisateurs de Facebook. Il n’est pas clair si la même personne ou le même groupe a publié en ligne des informations sur les utilisateurs de Facebook.

 

 

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

 

Source : https://www.comparitech.com/blog/information-security/267-million-phone-numbers-exposed-online/

 

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Facebook développe des puces spécialisées en IA pour créer les Siri et Alexa du futur

Facebook développe des puces spécialisées en IA pour créer les Siri et Alexa du futur | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook se lance avec Intel dans le développement de puces en silicium spécialisées en IA. Aujourd'hui, les deux entreprises travaillent conjointement sur le Nervana du fondeur, un processeur neuronal spécialisé dans les micro-architectures pour l'IA.

 

Yann Le Cun, le chef scientifique français de la division intelligence artificielle de Facebook, s'est exprimé sur le développement des futurs puces en silicium spécialisées. En partenariat avec Intel, le géant californien s'investit dans leur conception, et espère qu'elles permettront de créer des assistants vocaux type Siri, Alexa et Google Assistant plus autonomes et performants. Décryptage.

Après Amazon et Google, c'est au tour de Facebook de se lancer dans le développement de puces électroniques spécifiques à des usages de machine learning. Cette nouvelle génération de microprocesseurs permettrait d'améliorer les intelligences artificielles (IA). Avec une telle technologie, Facebook prépare déjà un assistant vocal doué de "sens commun" et capable d'une véritable discussion. Mais selon les propres mots de la figure du deep learning Yann Le Cun, cette innovation n'est "pas pour demain".

Les trois défis à relever par les puces spécialisées en IA

Visage de l'intelligence artificielle (IA) chez Facebook, Yann Le Cun a accordé deux interviews à Bloomberg et au Financial Times pour préciser sa vision du futur de cette technologie. Pour le chercheur français, entraîner plus rapidement les intelligences artificielles, diminuer l'énergie demandée par les algorithmes, et permettre le développement de nouvelles architectures de réseaux neuronaux sont les principaux enjeux autour du développement des nouvelles puces en silicium.

Aujourd'hui, les chercheurs utilisent les GPU (Graphic Process Unit) pour faire tourner la majorité des algorithmes de machine learning. Pensées pour le traitement d'images, notamment dans les jeux vidéo, les GPU excellent dans les calculs en parallèle, mais ne sont spécifiquement pensées pour les IA. Ainsi, elles consomment par exemple de l'énergie en réalisant des calculs qui ne sont pas nécessaire au bon déroulement du machine learning.

L'entreprise de Marc Zuckerberg avait recruté l'an dernier une équipe pour travailler sur de nouvelles puces et annoncé, à l'occasion du CES 2019, son partenariat avec Intel. Les deux entreprises travaillent aujourd'hui sur les Nervana Neural Processor du constructeur, un matériel spécialisé dans les micro-architectures pour l'IA.

Rendre les assistants vocaux comme Siri et Alexa plus interactifs

Pour Facebook, la prochaine vague de matériel permettrait le fonctionnement de nouvelles architectures de réseaux neuronaux, capables de doter d'autonomie un assistant comme Siri. Au lieu de servir de simple boîte à réponse comme à l'heure actuelle, il pourrait suggérer certains contenus, et vraiment interagir dans une discussion. Autre axe de développement, ces nouvelles puces pourraient permettre de mieux modérer ses réseaux sociaux, et notamment les vidéos en direct. Avec ces nouveaux processeurs, la capacité de calcul des algorithmes deviendrait plus importante et plus réactive, notamment face aux milliards de photos et vidéos en circulation sur ses plateformes.

Au Financial Times, Yann Le Cun précise que ces recherches s'inscriraient dans une démarche Open Source dès les premiers résultats, pour permettre à d'autres entreprises de se pencher également sur son amélioration.

 

Par François Manens

 

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How heavy use of social media is linked to mental illness

How heavy use of social media is linked to mental illness | Toulouse networks | Scoop.it

MAY 20th will mark the end of “mental-health awareness week”, a campaign run by the Mental Health Foundation, a British charity. Roughly a quarter of British adults have been diagnosed at some point with a psychiatric disorder, costing the economy an estimated 4.5% of GDP per year. Such illnesses have many causes, but a growing body of research demonstrates that in young people they are linked with heavy consumption of social media. 

According to a survey in 2017 by the Royal Society for Public Health, Britons aged 14-24 believe that Facebook, Instagram, Snapchat and Twitter have detrimental effects on their wellbeing. On average, they reported that these social networks gave them extra scope for self-expression and community-building. But they also said that the platforms exacerbated anxiety and depression, deprived them of sleep, exposed them to bullying and created worries about their body image and “FOMO” (“fear of missing out”). Academic studies have found that these problems tend to be particularly severe among frequent users.

 

Sean Parker, Facebook’s founding president, has admitted that the product works by “exploiting a vulnerability in human psychology”. Indeed, an experiment by five neuroscientists in 2014 concluded that Facebook triggers the same impulsive part of the brain as gambling and substance abuse. Yet it is difficult to prove that obsessing over likes and comments causes mental illness, rather than the other way around. The most convincing effort was a survey that tracked a group of 5,208 Americans between 2013 and 2015. It found that an increase in Facebook activity was associated with a future decrease in reported mental health. 

An obvious solution to the problem is to cut down on screen time. Even the most obsessive users should be able to do so. The neuroscientific study on Facebook found that the subjects’ cognitive ability to inhibit their impulsive behaviour was less impaired than for drug or gambling addicts. And data from Moment, an activity-tracking app, show that it is possible for light social-media consumers to be content. Each week it asks its 1m users whether they are happy or sad with the amount of time they have spent on various platforms. Nearly 63% of Instagram users report being miserable, a higher share than for any other social network. They spend an average of nearly an hour per day on the app. The 37% who are happy spend on average just over half as long. 

The happiness rate is much higher for FaceTime (91%), a video-calling app, and phone calls (84%). When it comes to social networking, actual conversations are hard to beat. 

 

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Les données "supprimées" par Cambridge Analytica circuleraient toujours chez Cambridge Analytica (et sûrement ailleurs)

Les données "supprimées" par Cambridge Analytica circuleraient toujours chez Cambridge Analytica (et sûrement ailleurs) | Toulouse networks | Scoop.it

"Chaque fois qu'un menteur dit une vérité, il lui tombe un œil. Pourtant, il n'est pas encore borgne", dit un dicton provençal. Cambridge Analytica avait assuré avoir supprimé les données qu'elle avait siphonné. Et pourtant, elles existeraient encore.

Cambridge Analytica a beau être dans une tourmente politico-médiatique d’ampleur mondiale, elle ne semble pas déterminée à corriger ses erreurs au plus vite. Alors que l’entreprise britannique, accusée d’avoir exploité les données personnelles de plus de 50 millions d’utilisateurs de Facebook sans leur consentement et à des fins de prédiction politique, assurait avoir "supprimé" toutes ces informations, il semble en être tout autrement.

VOIR AUSSI : Facebook veut soudainement nous aider à mieux comprendre toutes les données qu'il collecte sur nous

Mercredi 28 mars, l’antenne londonienne de Channel 4 News a en effet assuré avoir pu accéder aux données de plus de 136 000 individus, localisés dans l’État du Colorado, ainsi qu’à leur profil psychologique établi par Cambridge Analytica en vue de servir la campagne de Donald Trump. La chaîne affirme avoir pu consulter ces informations supposées disparues auprès d’une "source interne" à la firme. Les données, qui datent de 2014, ont été utilisées par l’entreprise de communication stratégique pour diffuser des messages spécifiques aux résidents les plus susceptibles d’y être réceptifs.

 

Cambridge Analytica avait pourtant insisté sur le fait que toutes ces informations avaient bien été "détruites"

Cambridge Analytica avait pourtant insisté sur le fait que toutes ces informations avaient bien été "détruites", d'abord en 2015 puis au lendemain de l'éclatement du scandale. Mais les affirmations de Channel 4 News laissent entendre que des copies de ces données circulent toujours bel et bien, certaines ayant été transmises par le biais de "messageries génériques et non-professionnelles hors des serveurs de l’entreprise et de sa société-mère, SCL", affirme Channel 4. "Si nous [Channel 4 News] pouvons en obtenir une copie, les utilisateurs seraient naïfs de penser que quelqu'un d'autre ne peut pas ", déplore la chaîne.

Le 21 mars dernier, Mark Zuckerberg écrivait dans un post Facebook "exiger" de Cambridge Analytica et du chercheur qui avait obtenu les données en premier lieu qu’ils "certifient formellement avoir supprimé toutes les données incorrectement acquises." Le patron de Facebook avait ensuite déclaré que Cambridge Analytica "avait fourni ces certifications".

De toute évidence, celles-ci étaient insuffisantes. À moins que Facebook n’ait une fois de plus pas suffisamment vérifié leur solidité.

 

Marine Benoit

@marin_eben

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Scandale Facebook: Le siège londonien de Cambridge Analytica perquisitionné

Scandale Facebook: Le siège londonien de Cambridge Analytica perquisitionné | Toulouse networks | Scoop.it

Le siège de Cambridge Analytica, à Londres.

 

Cambridge Analytica (CA) a-t-il illégalement obtenu les données Facebook de 50 millions d’utilisateurs ? 

Pour répondre à cette question, dix-huit membres de l’Information Commissionner’s Office (ICO), le régulateur britannique chargé de la protection des données, ont perquisitionné le siège britannique de l’entreprise, situé en plein coeur de Londres, vendredi soir. L’ICO avait réclamé cette mesure pour « fouiller les serveurs » de Cambridge Analytica et « effectuer une vérification des données ».

« Il ne s’agit là que d’une partie d’une enquête plus vaste sur l’utilisation de données personnelles à des fins politiques. Nous allons devoir maintenant recueillir, évaluer et examiner les éléments de preuve avant de tirer des conclusions », a expliqué un porte-parole de l’ICO après l’obtention du mandat.

 

CA est accusée d’avoir récupéré à leur insu les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook et de les avoir utilisées pour développer un outil informatique permettant de cibler des électeurs afin de peser dans la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.

La presse britannique s’interroge également sur son rôle pendant la campagne référendaire sur le Brexit, également en 2016.

 

Facebook dans la tempête

CA avait annoncé mardi la suspension de son patron Alexander Nix à la suite de « commentaires » de ce dernier enregistrés par la chaîne Channel 4 News, ainsi que d’autres « allégations » formulées à son encontre, qui « ne représentent pas les valeurs » de la société. Ces commentaires étaient issus d’une enquête diffusée par la chaîne britannique où Nix apparaît en caméra cachée et se vante du rôle joué par son entreprise dans la campagne Trump. Recherche, analyse, « on a dirigé sa campagne numérique », assure-t-il.

 

Le scandale a plongé Facebook dans la tourmente, l’exposant à des plaintes en nom collectif, et contraint son jeune patron milliardaire Mark Zuckerberg à présenter des excuses publiques. Dans les colonnes du New York Times, celui qui a lancé le plus grand réseau social du monde depuis sa chambre d’étudiant à Harvard en 2004 a promis de « réparer le système pour que ce genre de choses ne se reproduise pas ».

 

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Facebook tries fighting fake news with publisher info button on links

Facebook tries fighting fake news with publisher info button on links | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook thinks showing Wikipedia entries about publishers and additional Related Articles will give users more context about the links they see. So today it’s beginning a test of a new “i” button on News Feed links that opens up an informational panel. “People have told us that they want more information about what they’re reading” Facebook product manager Sara Su tells TechCrunch. “They want better tools to help them understand if an article is from a publisher they trust and evaluate if the story itself is credible.”


This box will display the start of a Wikipedia entry about the publisher and a link to the full profile, which could help people know if it’s a reputable, long-standing source of news…or a newly set up partisan or satire site. It will also display info from their Facebook Page even if that’s not who posted the link, data on how the link is being shared on Facebook, and a button to follow the news outlet’s Page. If no Wikipedia page is available, that info will be missing, which could also provide a clue to readers that the publisher may not be legitimate.

Meanwhile, the button will also unveil Related Articles on all links where Facebook can generate them, rather than only if the article is popular or suspected of being fake news as Facebook had previously tested. Trending information could also appear if the article is part of a Trending topic. Together, this could show people alternate takes on the same news bite, which might dispute the original article or provide more perspective. Previously Facebook only showed Related Articles occasionally and immediately revealed them on links without an extra click.

More Context, More Complex

The changes are part of Facebook big, ongoing initiative to improve content integrity
Of course, whenever Facebook shows more information, it creates more potential vectors for misinformation. “This work reflects feedback from our community, including publishers who collaborated on the feature development as part of the Facebook Journalism Project” says Su.

When asked about the risk of the Wikipedia entries that are pulled in having been doctored with false information, a Facebook spokesperson told me “Vandalism on Wikipedia is a rare and unfortunate event that is usually resolved quickly. We count on Wikipedia to quickly resolve such situations and refer you to them for information about their policies and programs that address vandalism.”

And to avoid distributing fake news, Facebook says Related Articles will “be about the same topic — and will be from a wide variety of publishers that regularly publish news content on Facebook that get high engagement with our community.”

 

“As we continue the test, we’ll continue listening to people’s feedback to understand what types of information are most useful and explore ways to extend the feature” Su tells TechCrunch. “We will apply what we learn from the test to improve the experience people have on Facebook, advance news literacy, and support an informed community.” Facebook doesn’t expect the changes to significantly impact the reach of Pages, though publishers that knowingly distribute fake news could see fewer clicks if the Info button repels readers by debunking the articles.

Getting this right is especially important after the fiasco this week when Facebook’s Safety Check for the tragic Las Vegas mass-shooting pointed people to fake news. If Facebook can’t improve trust in what’s shown in the News Feed, people might click all its links less. That could hurt innocent news publishers, as well as reducing clicks to Facebook’s ads.

 

Image: Bryce Durbin/TechCrunch

Facebook initially downplayed the issue of fake news after the U.S. presidential election where it was criticized for allowing pro-Trump hoaxes to proliferate. But since then, the company and Mark Zuckerberg have changed their tunes.

The company has attacked fake news from all angles, using AI to seek out and downrank it in the News Feed, working with third-party fact checkers to flag suspicious articles, helping users more easily report hoaxes, detecting news sites filled with low-quality ads, and deleting accounts suspected of spamming the feed with crap.

Facebook’s rapid iteration in its fight against fake news shows its ability to react well when its problems are thrust into the spotlight. But these changes have only come after the damage was done during our election, and now Facebook faces congressional scrutiny, widespread backlash, and is trying to self-regulate before the government steps in.

The company needs to more proactively anticipate sources of disinformation if its going to keep up in this cat-and-mouse game against trolls, election interferers, and clickbait publishers.

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Les 50 chiffres à connaître sur les médias sociaux en 2017 

Les 50 chiffres à connaître sur les médias sociaux en 2017  | Toulouse networks | Scoop.it

Chaque année, nous publions un récapitulatif des 50 statistiques clés des réseaux sociaux. Cela permet de faire le point sur les principales forces en présence, pour bien commencer l’année. Pour accéder à tous les chiffres régulièrement mis à jour, rendez-vous sur notre page dédiée : Chiffres réseaux sociaux – 2017.

Les chiffres clés des réseaux sociaux en 2017

Moins d’un humain sur trois utilise les réseaux sociaux. On l’oublie souvent, ces chiffres permettent de remettre en perspective leur usage. En revanche, nous remarquons que le mobile est omniprésent : plus de cinq utilisateurs sur six mobilisent leur téléphone pour accéder aux réseaux sociaux.

  • 2,307 milliards de personnes utilisent les réseaux sociaux
  • Cela représente 31% de la population mondiale
  • 1,968 milliard de personnes accèdent aux réseaux sociaux depuis un mobile
  • Cela représente 85% des utilisateurs des réseaux sociaux
  • 3,419 milliards de personnes sont des internautes
  • Cela représente 46% de la population mondiale

Le top 10 des réseaux sociaux en 2017

Durant l’année 2016, Facebook n’a fait qu’accroître son avance sur ses concurrents. Les autres services de l’écosystème de Mark Zuckerberg ont également le vent en poupe, qu’il s’agisse d’Instagram ou de WhatsApp (non-inclus dans ce classement, car considéré comme une application de messagerie et non un réseau social). Autre remarque : les plateformes asiatiques sont très puissantes.

  • 1,8 milliard d’utilisateurs actifs par mois : Facebook
  • 653 millions : Qzone
  • 600 millions : Instagram
  • 555 millions : Tumblr
  • 317 millions : Twitter
  • 300 millions : Baidu Tieba
  • 222 millions : Sina Weibo
  • 150 millions : Snapchat*
  • 150 millions : Pinterest
  • 106 millions : LinkedIn

* Les chiffres ci-dessus correspondent aux utilisateurs actifs par mois – sauf pour Snapchat, utilisé par 150 millions de personnes chaque jour.

 

Le top 5 des applications de messagerie en 2017

Du côté des plateformes dédiées à la messagerie, force est de constater (aussi) la puissance de Facebook. Messenger et WhatsApp sont les deux seuls services de messagerie à avoir atteint le milliard d’utilisateurs chaque mois.

  • 1 milliard : Facebook Messenger
  • 1 milliard : WhatsApp
  • 860 millions : QQ
  • 650 millions : WeChat*
  • 300 millions : Skype*

* Si les chiffres de Messenger, WhatsApp et QQ sont relativement récents, ceux de WeChat et Skype sont plus anciens et sans doute plus élevés aujourd’hui.

 

Les réseaux sociaux en France en 2017

Et la France dans tout ça ? Comme chaque année, le CRÉDOC a publié son étude de référence au mois de décembre. Réalisée en partenariat avec le CGE, l’ARCEP et l’Agence du Numérique, elle permet de faire le point sur l’usage d’Internet en France. Voici les 5 chiffres à retenir sur les réseaux sociaux.

  • 56% des Français sont membre d’au moins un réseau social
  • 84% des Français de moins de 40 ans utilisent les réseaux sociaux
  • 32% des Français utilisent les messageries instantanées
  • 60% des 12-17 ans utilisent ces plateformes de messagerie
  • Pour 53% des 12-17 ans, les réseaux sociaux sont l’un des deux services dont ils auraient le plus de mal à se passer (avec les films et les vidéos sur Internet)

L’audience des réseaux sociaux en France

Médiamétrie publie régulièrement les statistiques d’usage des sites les plus populaires en France. Deux classements sont réalisés : un premier sur desktop, un second sur mobile (web mobile et applications). Le classement desktop n’est pas très représentatif, car seuls 4 réseaux sociaux sont présents dans le top 50 :

  • 27,4 millions de visiteurs uniques par mois : Facebook (8,4 millions par jour)
  • 25,0 millions de visiteurs uniques par mois : YouTube (4,4 millions par jour)
  • 6,9 millions de visiteurs uniques par mois : Pinterest (500 000 par jour)
  • 5,8 millions de visiteurs uniques par mois : Twitter (600 000 par jour)

Sur mobile, c’est plus intéressant. Voici les réseaux sociaux les plus populaires.

  • 31,2 millions de visiteurs uniques par mois : Facebook
  • 26,0 millions : YouTube
  • 13,6 millions : Twitter
  • 11,9 millions : Instagram
  • 10,1 millions : Snapchat
  • 9,0 millions : LinkedIn

À noter les bons résultats de la plateforme de messagerie WhatsApp, qui accueille chaque mois plus de 9 millions de visiteurs uniques sur mobile en France.

 

Les réseaux sociaux en détail : Facebook

  • 1,8 milliard d’utilisateurs par mois
  • 1,7 milliard d’utilisateurs par mois sur mobile
  • 1,2 milliard d’utilisateurs par jour
  • 17,9 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2015
  • 3,7 milliard de bénéfice en 2015

 

Les réseaux sociaux en détail : Twitter

  • 317 millions d’utilisateurs par mois
  • 80%, c’est le taux d’utilisateurs actifs sur mobile
  • 100 millions d’utilisateurs actifs quotidien (estimation)
  • En France, 55% des utilisateurs sont des hommes
  • En France, 33% des utilisateurs ont entre 16-24 ans (26% entre 25-34 ans)

 

Les réseaux sociaux en détail : Snapchat

  • 150 millions d’utilisateurs par jour
  • 8 millions d’utilisateurs par jour en France
  • 10,1 millions d’utilisateurs par mois en France
  • 71% des utilisateurs ont moins de 25 ans
  • 25-30 minutes en moyenne sur Snapchat par jour

 

Les réseaux sociaux en détail : Instagram

  • 600 millions d’utilisateurs par mois
  • Dont 80% en dehors des États-Unis
  • 300 millions d’utilisateurs par jour
  • 70% des membres français s’y connectent tous les jours
  • 4,2 milliards de Like sont comptabilisés chaque jour

 

Les réseaux sociaux en détail : YouTube

  • 25 millions d’utilisateurs en France sur desktop, 26 millions sur mobile
  • 1 Français sur 2 regarde YouTube tous les jours
  • 48% de 25-49 ans en en France
  • Segments les plus consommés : Musique, Lifestyle, Sport, Bricolage, Comédie
  • 1/3 des acheteurs sur Internet ont vu une vidéo YouTube avant d’acheter

 

Les réseaux sociaux en détail : LinkedIn

  • 467 millions d’inscrits pour 106 millions d’utilisateurs actifs
  • 35% des utilisateurs actifs s’y connectent tous les jours
  • 34% des utilisateurs sont situés aux États-Unis
  • 12 millions d’utilisateurs en France
  • Temps passé sur LinkedIn : 17 minutes par mois
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Si vous utilisez Facebook, vous vivrez potentiellement plus longtemps

Si vous utilisez Facebook, vous vivrez potentiellement plus longtemps | Toulouse networks | Scoop.it

Les travaux dans le métro de Toulouse devraient commencer cet hiver.

 

Les utilisateurs réguliers de Facebook auraient 12% de chances en moins de mourir prématurément. - MATHIEU PATTIER/SIPA

 

 

Il est décrié surtout ces derniers temps, mais il pourrait finalement vous faire gagner quelques années de vies. Une étude menée par les universités de Yale et de San Diegomontre que les utilisateurs réguliers de Facebook vivraient plus longtemps que la moyenne.

>> A lire aussi : Hollande renonce: Les éditorialistes politiques se font «troller» pour leurs mauvais pronostics

Les chercheurs ont suivi 12 millions d’utilisateurs nés entre 1945 et 1989 et ont comparé leur état de santé à celui de personnes au même profil mais non utilisatrices du réseau social créé par Mark Zuckerberg. Leur conclusion est sans appel : les utilisateurs de Facebook ont 12 % de risque en moins de mourir prématurément.

 

Des interactions sociales bonnes pour la santé

On avait déjà conscience de la puissance du réseau social, mais de là à allonger l’espérance de vie des ses utilisateurs… C’est en fait les interactions sociales engendrées par Facebook qui permettent à ses utilisateurs de rester en bonne santé. Les chercheurs ont analysé les statuts, les photos, les demandes d’amis des utilisateurs du réseau. Ils ont découvert que les personnes qui acceptaient de nombreuses demandes d’amis avaient moins de chance de mourir de maladies cardio-vasculaires, de suicides ou de pathologies liées à l’isolement. Même chose, pour ceux qui postent beaucoup de photos et qui se font « taguer ».

« Avoir des interactions sociales en ligne semble être bon pour la santé quand votre activité sur le web est modérée et complétée par d’autres interactions dans la vie réelle », explique l’un des auteurs de l’étude, William Hobbs. Dès 1979, la chercheuse Lisa Berkman avait fait le lien entre le fait d’avoir un réseau social solide et être en bonne santé. 37 ans, plus tard, les chercheurs ont donc montré qu’en matière d’espérance de vie et de relations sociales, ce qui est valable dans le monde réel l’est aussi dans une certaine mesure avec le monde numérique.

 

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Piratage de Facebook: les 20 millions de Français concernés seront-ils prévenus par l'entreprise ?

Piratage de Facebook: les 20 millions de Français concernés seront-ils prévenus par l'entreprise ? | Toulouse networks | Scoop.it

Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, devant le Congrès américain.

 

 

Plus d'un utilisateur français sur deux de Facebook est concerné par cette faille. Leurs données, dont les numéros de téléphone associés à leurs comptes, pourraient être utilisées à des fins de démarchage ou d’escroquerie.
 

Ils sont près de 20 millions à être concernés, sans réel recours possible. Comme l'a révélé le chercheur en cybersécurité Alon Gal, les numéros de téléphone de 533 millions d’utilisateurs de Facebook, dont 19,8 millions de Français, sont librement accessibles sur le Web.

La fuite de données, qui est l'une des plus graves ayant jamais touché l'entreprise, n'est pas nouvelle. En réalité vieille de deux ans, la faille l'ayant causée avait été découverte en janvier dernier. Ces mêmes données auront dans un premier temps été mises en vente, au compte-gouttes ou par lots, sur l'application de messagerie chiffrée Telegram, avant d'être rendues disponibles gratuitement ces derniers jours.

 
 

Une large base en accès libre

La très large base, qui circule actuellement en ligne, est accessible à tous. Pourtant, rares sont les moyens à disposition des Français pour déterminer s'ils sont, ou non concernés. En théorie, et conformément au RGPD, le règlement européen en vigueur sur la protection des données personnelles, Facebook est tenu d'informer ses utilisateurs européens d'une telle fuite de données. Mais rien n'indique à l'heure actuelle que le réseau ait procédé à une telle notification, au cas par cas.

Dans un mémo publié à la suite d'une très large fuite de données de santé, qui avait en février concerné près d'un demi-million de Français, la Cnil était venue rappeler les obligations des organismes à la suite d'une fuite de données massive. Parmi elles, l'obligation de procéder à une notification auprès de la Cnil dans les 72 heures ayant suivi la découverte de la faille.

"En outre, lorsque la fuite de données est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et les libertés, les organismes responsables ont l’obligation d’informer individuellement les personnes concernées du fait que leurs données ont été compromises et publiées en ligne", mentionnait également l'autorité de protection des données personnelles.
 
 
 

La gravité de la fuite de données vient donc entrer en ligne de compte pour obliger, ou non, les entreprises qui en sont victimes à informer les personnes concernées. Et si des manquements sont constatés, la Cnil peut engager des actions répressives. En l'occurrence, la faille constatée chez Facebook expose non seulement des numéros de téléphone d'utilisateurs mais aussi leur identifiant Facebook, permettant de faire le lien avec leur profil.

Autant d'informations sensibles qui pourraient être utilisées par des personnes malintentionnées pour du démarchage téléphonique ou pour de simples tentatives d’escroquerie en ligne, dont du phishing (ou hameçonnage). La fuite est qualifiée de “négligence absolue” par Alon Gal, sur son compte Twitter.

 

 

Sans notification personnelle de Facebook, les utilisateurs français du réseau social peuvent partir du principe qu'ils sont concernés, et agir en conséquence. Plus de la moitié des profils français du réseau sont en effet compris dans cette base. Plusieurs réflexes élémentaires s'imposent dès lors. Dont celui de changer impérativement son mot de passe et de ne pas cliquer négligemment sur les liens douteux qui pourraient vous parvenir par mail ou SMS.

 

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Désinformation : Twitter souhaite signaler les tweets mensongers des politiciens

Désinformation : Twitter souhaite signaler les tweets mensongers des politiciens | Toulouse networks | Scoop.it

Twitter est actuellement en train de créer une nouvelle fonctionnalité permettant de mettre en évidence les tweets trompeurs et/ou mensongers des politiciens et autres personnalités publiques. L’objectif du réseau social est de lutter contre la désinformation sur sa plateforme.

 

Twitter ne fait pas de cadeaux aux politiciens

Les politiciens ont bien compris que les réseaux sociaux sont des armes puissantes, surtout en période électorale. Sur ces plateformes, ils sont libres de prendre la parole quand ils le veulent et sans aucun filtre. Elles leur servent à tester l’opinion publique, à se mettre en scène, mais aussi et surtout à communiquer. C’est pourquoi Twitter, Facebook, et même YouTube, ont désormais une place à part entière dans les stratégies de communication des politiciens. Seulement voilà, certains en profitent pour diffuser des informations mensongères ou erronées afin de faire pencher la balance électorale en leur faveur.

 

C’est dans l’objectif de contrer ces politiques de désinformation que Twitter crée actuellement une nouvelle fonctionnalité permettant de signaler les tweets trompeurs à l’ensemble des utilisateurs du réseau social, comme le révèle NBC News. Pour cela, la fonctionnalité placerait un message d’alerte sur fond orange, juste en dessous du tweet concerné. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est impossible de le rater.

La maquette de la nouvelle fonctionnalité qui signale les tweets trompeurs / Image : Twitter

Une communauté de vérificateurs de faits serait créée

Afin d’identifier les tweets mensongers et/ou trompeurs, Twitter compte sur la création d’une communauté composée de vérificateurs de faits et de journalistes au sein même du réseau social. Ces derniers auront pour mission non seulement de signaler les tweets colportant des fake news, mais aussi de les corriger avec preuves à l’appui. Dans l’exemple ci-dessus, on peut par exemple voir un tweet de Bernie Sanders, homme politique américain, affirmer qu’aux États-Unis, “40 % des armes à feu vendues, le sont sans contrôle des antécédents“. En réponse, les membres de la communauté expliquent que cette information est tirée d’un rapport de 1997 et que les chiffres avaient évoluer, pour tourner davantage autour des 22% aujourd’hui.

 

Twitter, qui a confirmé la création de cette fonctionnalité, précise que celle-ci pourrait effectivement rentrer dans les moyens mis en place pour lutter contre les fake news. Le réseau social explique : “La désinformation est un problème critique et nous allons tester de nombreuses façons de le résoudre. Malheureusement, la plateforme n’a pas souhaité communiquer de date de déploiement potentielle pour cette fonctionnalité qui est encore en cours de création.

 

Les réseaux sociaux en lutte contre la désinformation

Twitter n’est pas le seul réseau social à souffrir du phénomène de la désinformation et à chercher des solutions pour le combattre, bien au contraire.

Le service de messagerie instantanée WhatsApp, par exemple, est devenu une véritable arme de désinformation massive au Brésil et est suspecté d’avoir servi à l’élection de Jair Bolsonaro, l’actuel président du pays.

En 2019, Facebook a dû mettre en place des pop-ups afin de lutter contre les fake news circulant sur les vaccins au sein de sa plateforme et aurait supprimé 200 comptes russes qui testaient de nouvelles techniques de diffusion de fake news en Afrique.

La même année, YouTube a annoncé la labellisation de ses vidéos pour contrer la désinformation à l’approche des élections européennes.

Vous l’aurez compris, la désinformation est désormais partout sur Internet et peut prendre de multiples formes. Les réseaux sociaux luttent à leur échelle, mais la meilleure des armes reste encore la sensibilisation du grand public à ce phénomène. Google l’a bien compris et a mis en place des mini-jeux pour apprendre aux enfants à détecter la désinformation. Et si les adultes en prenaient de la graine ?

 

Par Joana Pimenta

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L'application de rencontre Facebook ne sera finalement pas disponible pour la Saint-Valentin

L'application de rencontre Facebook ne sera finalement pas disponible pour la Saint-Valentin | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook reporte le lancement en Europe de son application de rencontre, après que le régulateur irlandais a mené lundi une inspection dans les locaux du réseau social à Dublin (Irlande). 

Le service de rencontre de Facebook devait être lancé en Europe pour la Saint-Valentin, il n'en sera rien. Facebook reporte le lancement de son application sur le Vieux continent, après une inspection menée lundi par le régulateur irlandais dans les locaux du réseau social à Dublin, en Irlande, a annoncé jeudi un porte-parole du géant américain.

 

"Nous prenons un peu plus de temps pour nous assurer que le produit soit prêt pour le marché européen", a déclaré un porte-parole de Facebook.

S'assurer de la conformité au RGPD 

Le groupe américain veut s'assurer que sa nouvelle application ne pose pas de problème concernant le traitement des données personnelles. Dans un communiqué publié mercredi soir, la Commission de protection des données irlandaise explique avoir mené une inspection des bureaux de Facebook à Dublin lundi, et recueilli des documents. 

 

Un porte-parole de cette institution a indiqué que c'était sa première inspection de ce type visant une grande entreprise technologique depuis la mise en place dans l'UE en mai 2018 du Règlement européen sur la protection des données (RGPD).

Facebook -

Le siège européen de Facebook se situant en Irlande, c'est au régulateur irlandais qu'il revient de faire respecter le RGPD au nom de l'UE. L'instance irlandaise en charge de ce sujet explique avoir été contactée par Facebook sur son projet d'application de rencontre pour la première fois le lundi 3 février.

"Nous étions très préoccupés par le fait que c'était la première fois que Facebook nous en parlait, étant donné qu'ils entendaient la lancer le 13 février", juste avant la Saint-Valentin, souligne le régulateur.

 
 
 

Ce dernier précise qu'aucune information, ni documentation, ne lui avait été fournie le 3 février sur le respect de la protection des données, ce qui l'a conduit à inspecter les bureaux irlandais de Facebook. Le réseau social a déjà lancé progressivement cette application de rencontre sur le continent américain et en Asie du Sud-Est en 2019.

La nouvelle fonctionnalité compte déjà "parmi les premiers services de rencontre en ligne", s'est félicité fin janvier le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, ajoutant qu'il s'attendait à ce qu'elle "continue de croître".

 

P.D avec AFP
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Vidéos manipulées : Facebook interdit désormais tous les deepfakes, ou presque

Vidéos manipulées : Facebook interdit désormais tous les deepfakes, ou presque | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook annonce une mise à jour de ses règles de modération afin d'avoir un plan pour combattre les deepfakes, ces vidéos truquées qui sont susceptibles d'induire le public en erreur.

C’est l’un des nouveaux domaines de lutte contre la manipulation de l’information. Et c’est un domaine dans lequel Facebook entend agir. Le 6 janvier, le réseau social a présenté ses intentions à l’égard des « deepfakes », ces trucages vidéo très élaborés qui, grâce à l’emploi d’algorithmes et de méthodes relatives à l’intelligence artificielle, permettent par exemple de remplacer un visage par un autre.

Deepfakes interdits, mais par les parodies

Il faut dire qu’aux États-Unis, il y a d’importantes échéances électorales qui arrivent. Le parti démocrate doit désigner la personne qui sera envoyée en première ligne contre Donald Trump. Or, comme dans toute campagne politique, chaque camp est susceptible de verser dans l’exagération, la partialité voire le mensonge pour surclasser les autres. Et à cela s’ajoutent les risques d’influence extérieure.

Pour autant, le plus fréquenté des réseaux sociaux doit prendre garde à ne pas trop serrer la vis sur toutes les vidéos manipulées, car certaines d’entre elles ont le droit de demeurer sur la plateforme. C’est typiquement le cas des vidéos parodiques ou satiriques, ainsi que celles qui ont été remontées et éditées pour omettre certains mots ou en modifier l’ordre. Des détournements comme ceux de la chaîne VinZa sont donc en principe hors de danger, même s’ils concernent la politique.

 

Deux critères seront pris en compte

Facebook explique que deux critères seront observés pour déterminer le sort à réserver pour chaque vidéo : il faut qu’elle soit éditée « au-delà des ajustements pour la clarté ou la qualité, d’une manière qui n’est pas apparente pour une personne lambda et qui pourrait probablement induire en erreur en faisant croire qu’un sujet dans la vidéo a dit des mots qu’il n’a pas réellement prononcés ».

Cette vidéo de Barack Obama n’a jamais eu lieu : c’est un deepfake. // Source : Capture YouTube

À cela s’ajoute un autre critère, celui de l’emploi d’un procédé permettant d’aboutir à un deepfake, ou tout autre trucage du même ordre. « C’est le produit de l’intelligence artificielle ou de l’apprentissage automatique qui fusionne, remplace ou superpose le contenu d’une vidéo, le faisant alors paraître comme authentique ». Pour le savoir, le site s’appuiera sur ses propres outils informatiques.

 

Face à l’ampleur de la tâche et dans la mesure où les trucages risquent de devenir de plus en plus réalistes, Facebook a fait le choix de lancer un concours en septembre 2019 pour attiser la recherche. Plus de 10 millions de dollars de prix ont été mis en jeu par le réseau social pour encourager à la création de nouveaux outils capables de voir les plus subtiles retouches qui échapperaient à d’autres logiciels.

Ultime élément à considérer : les contenus audio. Le règlement de Facebook s’applique aussi à ces fichiers, qu’ils soient accompagnés ou non d’images ou d’une vidéo. Une prise en compte importante : il existe des algorithmes capables de recréer une voix à partir d’un enregistrement d’une minute. Et encore, dans ce cas de figure, il s’agissait d’une méthode datant de 2017.

Un délicat équilibre à trouver

Si la suppression de certaines vidéos malhonnêtes et trompeuses ne représente aucune difficulté pour Facebook, parce que le trucage est grossier ou parce que la manipulation est trop grosse pour être crédible, il est à prévoir toute une zone grise complexe dans laquelle la modération risque de se prendre les pieds dans le tapis de temps à autre, car la limite ne sera pas toujours très franche.

Le réseau social pourrait donc être confronté à des injonctions contradictoires : faire preuve de célérité pour retirer toutes les vidéos falsifiées s’apparentant à du deepfake, en particulier s’il s’agit de tromper les internautes, afin de préserver l’authenticité du débat public, notamment en période électorale, mais tout en se montrant attentif à ce qu’il doit modérer, pour ne pas sur-censurer sa communauté.

 

Julien Lausson

 

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Toulouse. Facebook, Twitter, Snapchat... Nos six faits-divers les plus "réseaux sociaux", en 2019

Toulouse. Facebook, Twitter, Snapchat... Nos six faits-divers les plus "réseaux sociaux", en 2019 | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook, Twitter, Snapchat… Nos six faits-divers les plus « réseaux sociaux » en 2019, à Toulouse

Peine de prison pour avoir insulté l'acteur Omar Sy ou s'être réjoui de la mort d'un policier sur Facebook. Voici nos 6 faits-divers les plus "réseaux sociaux", en 2019, à Toulouse

Ils font tellement partie de notre quotidien qu’ils ont intégré la sphère judiciaire. Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram… Les réseaux sociaux sont aussi pourvoyeurs de faits-divers. Voici les six principaux d’entre eux, à Toulouse, pour l’année 2019.   

Omar Sy, sa femme et le dealer

1. Toulouse. Un homme condamné pour des propos haineux sur Twitter à l’encontre d’Omar Sy et sa femme
Mercredi 27 mars 2019, un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à de la prison avec sursis après avoir tenu des propos haineux sur Twitter contre Omar Sy.

 

2. Toulouse. La police intervient pour des cyclistes importunés, elle débusque… un dealer Snapchat
La police avait été requise pour des agresseurs de cyclistes, mercredi 18 décembre 2019. Elle est repartie avec un dealer qui sévissait à Toulouse, via le réseau Snapchat.

Il se réjouit de l’assassinat d’un policier sur Facebook

3. Toulouse. Interpellé après s’être réjoui sur Facebook de la mort du policier tué dans une rixe
La BRI de Toulouse a interpellé un homme mercredi 31 juillet 2019 qui s’était réjoui sur Facebook de la mort du policier Benjamin Quiles tué lors d’une rixe devant une discothèque.

 

3 bis. Toulouse. Il s’était réjoui de l’assassinat d’un policier sur Facebook : la justice a tranché
Un homme de 30 ans a été condamné pour apologie de crime et diffamation, mardi 28 novembre 2019, à Toulouse. Il s’était réjoui de l’assassinat d’un policier en civil sur Facebook.

 

4. Gilets jaunes. L’ingénieur de Toulouse avait dévoilé l’adresse d’une commissaire de police sur Internet
Scandalisé par une vidéo sur Internet, mettant en scène une personne handicapée et une commissaire de police, lors d’une manif des gilets jaunes à Toulouse, l’ingénieur a dérapé.

Grand patron des CRS et suicide empêché

5. Toulouse. Il a menacé sur Twitter le grand patron des CRS et sa famille : un étudiant condamné
En décembre 2018, un jeune étudiant a menacé sur Twitter le directeur central des CRS. Jugé en correctionnel à Toulouse, mercredi 30 janvier 2019, il a été condamné. Détails.

 

6. Toulouse. Il annonce son suicide sur Facebook, la police le localise et vole à son secours
Un internaute de 24 ans avait annoncé son suicide sur Facebook, dans la nuit de dimanche 22 à lundi 23 septembre 2019, à Toulouse. La police l’a localisé à temps pour le sauver.

 

Par : Laurent Derne

 

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Facebook, Instagram, WhatsApp: pannes massives des serveurs à travers le monde

Facebook, Instagram, WhatsApp: pannes massives des serveurs à travers le monde | Toulouse networks | Scoop.it

De nombreux membres de Facebook rapportent des difficultés de connexion. Le problème touche des utilisateurs européens, américains et asiatiques.

Si Facebook rencontre régulièrement des pannes de serveurs, celle de ce 13 mars concerne une bonne partie de ses 2,3 milliards d’utilisateurs dans le monde. Depuis 17h, heure de Paris, le site Downdetector recense des milliers de rapports de pannes du réseau social. D’après les données publiées sur le portail, les difficultés concernent l’étape de connexion au site, ou de chargement du fil d’actualité.

 

Instagram et WhatsApp touchés

Downdetector publie également une carte en temps réel, afin de recenser la provenance des différents rapports de panne. La France est concernée, au même titre qu’une grande partie des pays situés dans le nord de l’Europe. Les Etats-Unis sont eux aussi touchés, avec un pic d’erreurs sur la côte Est. Des difficultés de connexion sont par ailleurs signalées au Pérou, au Brésil, en Argentine, ainsi qu’en Inde et en Asie du Sud-Est.

Toujours selon Downdetector, les problèmes techniques concernent l'ensemble des services de Facebook. Des rapports ont également été publiés au sujet de Messenger, WhatsApp et d'Instagram. A chaque fois, les pannes sont mentionnées dans de nombreux pays, principalement en Europe et en Amérique du Nord.
 
Facebook France a reconnu l'existence de la panne empêchant l'accès à ses différents services par le biais de son compte Twitter, peu après 19h. Aux alentours de 20h30, la firme a confirmé qu'elle ne faisait pas l'objet d'une attaque par déni de service (DDoS), qui consiste à surcharger un service pour faire tomber ses serveurs. Facebook n'écarte toutefois pas l'hypothèse d'un autre type d'attaque informatique.

Raphaël GRABLY

Chef de service

 

 

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Facebook découvre une faille de sécurité qui a affecté 50 millions de comptes

Facebook découvre une faille de sécurité qui a affecté 50 millions de comptes | Toulouse networks | Scoop.it

 

Le réseau social a annoncé vendredi avoir découvert un piratage de grande ampleur, qu'il a depuis réparé.

 

Facebook a annoncé, dans un communiqué et un post de Mark Zuckerberg publié vendredi 28 septembre, avoir découvert une faille de sécurité.

 

Facebook explique que "cette faille a affecté près de 50 millions de comptes". Tous ces comptes ont été dé-logués, et ont dû ensuite se re-loguer. Par précaution, ce re-logage a été pratiqué sur 40 millions de comptes supplémentaires. Ces 90 millions de comptes seront informés de l'incident par un message en haut de leur fil d'actualité. "Il n'est pas nécessaire de changer son mot de passe", ajoute le réseau. 
Mais Facebook dit ne pas encore savoir "si ces comptes ont été utilisés par les pirates, ou si les pirates ont accédé aux informations de ces comptes". Selon les responsables du réseau, les pirates ont pu accéder à des données figurant dans les profils (genre, ville d'origine...), mais sans que l'on sache ce qu'ils en avaient fait ou comptaient en faire. Ils ne se sont semble-t-il, en revanche, pas servi de cette faille pour mettre des publications sur les comptes piratés. 

 

Pirates inconnus

Précisément, les pirates ont utilisé une faille dans la fonction Aperçu du profil en tant que... qui permet de consulter son compte Facebook comme si l'on était une autre personne. Cette fonction permet de voir qui peut voir quoi sur son compte, et par exemple vos publications qui restent confidentielles aux yeux de ceux qui ne sont pas vos amis.  

Selon Facebook, "les pirates ont exploité une faille dans le code de la fonction Aperçu du profil en tant que... Cela a permis aux pirates de prendre le contrôle de ces comptes".

Facebook a indiqué que la faille a été découverte ce jeudi. Elle a été depuis réparée. La fonction Aperçu du profil en tant que... est temporairement suspendue. Le FBI, la police fédérale américaine, s'est saisie de l'affaire. Mais le Californien dit ne pas savoir "qui se cache derrière ces attaques, ni où ils sont basés". 

 

Pour autant, selon les premières constatations, les pirates ne se sont, semble-t-il, pas servi de cette faille pour mettre des publications sur les comptes piratés, ni accéder aux messages privés. Les mots de passe n'ont pas été compromis, pas plus que des informations de cartes de crédit, a assuré l'entreprise.

Multiples déboires

Pour mémoire, Facebook compte plus de 2 milliards d'usagers à travers le monde. L'information a fait chuter son action en Bourse d'un peu plus de 3%.

La confiance des utilisateurs a déjà été passablement ébranlée depuis des mois par plusieurs scandales et Facebook traverse la plus grave crise de sa (jeune) histoire. Le groupe est critiqué pour avoir servi de plateforme de manipulation politique, en particulier pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, ou d'avoir laissé filer les données de dizaines de millions d'utilisateurs à leur insu vers la firme britannique Cambridge Analytica.
    
Malgré les excuses répétées de son dirigeant, y compris devant le Congrès américain, l'image de Facebook, né en 2004, en est ressortie largement ternie.
    
Pire, alors que les scandales avaient longtemps épargné ses finances, le géant a connu un coup de tabac boursier inédit en juillet après avoir annoncé un chiffre d'affaires trimestriel et un nombre d'usagers inférieurs aux attentes des marchés.
    
En particulier en mars autour de Cambridge Analytica, du nom d'une firme britannique qui a récupéré les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook à leur insu.

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Scandale Facebook: comme un parfum de revanche pour la Vieille Europe

Scandale Facebook: comme un parfum de revanche pour la Vieille Europe | Toulouse networks | Scoop.it

Le patron de Facebook Mark Zuckerberg, interrogé par une commission parlementaire à la Chambre des représentants, le 11 avril 2018 à Washington

 

 

BRUXELLES (BELGIQUE) (AFP) - 

"Merci M. Zuckerberg": l'hommage malicieux lancé cette semaine au patron de Facebook illustre une satisfaction non dissimulée à Bruxelles face à la tournure des débats aux Etats-Unis, où les tentatives européennes de dompter l'industrie numérique semblent désormais faire des émules.

La protection des données personnelles à la façon européenne a souvent été perçue outre-Atlantique comme un frein rétrograde, voire protectionniste, à l'essor du secteur, tout comme les projets de l'UE de taxer les géants d'internet et les amendes vertigineuses qui ont touché Google ou Apple.

Mais le vent a peut-être tourné avec le scandale Cambridge Analytica, du nom de la société qui a exploité à leur insu les données de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook, contraignant Mark Zuckerberg à multiplier les excuses... et à louer le strict modèle européen.

Inconnu des profanes il y a quelques semaines, le Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui entrera en vigueur le 25 mai dans l'UE deux ans après son adoption, a ainsi été plusieurs fois cité lors des auditions du patron de Facebook devant les parlementaires américains cette semaine.

Ce sont des "étapes positives", a même déclaré M. Zuckerberg au sujet de ces normes qui vont contraindre les entreprises à obtenir le consentement explicite des utilisateurs européens pour l'exploitation de leurs données, avec des sanctions allant jusqu'à 4% du chiffre d'affaires mondial en cas de violation.

"Je cherchais comment faire campagne pour notre règlement sur la protection des données. Voilà, c'est fait", a observé depuis Bruxelles la commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, en lançant un ironique "Merci" au dirigeant du réseau social.

 

-'Signal d'alarme'-

Le patron de Facebook "avait toujours dit le contraire, il disait que ça allait tuer internet", relève dans un entretien avec l'AFP la députée européenne Viviane Reding (PPE, droite), initiatrice du RGPD en tant que commissaire européenne en 2012.

"Maintenant notre régulation est vue comme un pas positif pour un développement futur de l'internet", se réjouit la Luxembourgeoise, comparant le "signal d'alarme" de Cambridge Analytica aux Etats-Unis à celui qu'avaient représenté dans l'UE les révélations de l'ancien consultant Edward Snowden sur les pratiques du renseignement américain.

Les sénateurs américains qui ont interrogé le patron de Facebook "ont profondément étudié la législation européenne", relève Mme Reding, et ils ont compris "que ce modèle n'est pas destructeur d'internet, mais la base de son développement équilibré".

"Des parlementaires américains nous contactent au Parlement européen pour apprendre de notre expérience", constate avec satisfaction l'eurodéputée portugaise Maria Joao Rodrigues (socialiste), rappelant combien le RGPD avait été contesté au départ par certains gouvernements européens.

"La clairvoyance dont l'UE a fait preuve est confirmée" face à ceux qui disaient "qu'il ne fallait pas créer d'obstacles pour l'économie numérique", estime de son côté auprès de l'AFP l'eurodéputé Vert allemand Jan Albrecht, militant chevronné de la protection des données.

Les Américains "sont maintenant tenus de mettre en oeuvre les normes européennes dans leurs activités mondiales parce que le marché européen est suffisamment grand pour fixer des standards" internationaux, poursuit-il, appelant les Européens à "en être extrêmement fiers".

 

-'Discussions pénibles'-

Pour Guillermo Beltra, expert au sein du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), l'UE vise avec le RGPD à "faire en sorte que les développements technologiques s'adaptent aux valeurs de la société, au lieu de devoir adapter les valeurs de la société aux nouvelles technologies".

"Mais il faudra voir si cette bonne loi sur le papier sera efficace dans la pratique", dit-il à l'AFP.

Les Européens, s'ils peuvent se féliciter de leur législation en matière de protection des données, ne s'épargneront pas pour autant une remise en cause de certaines pratiques au sein de l'UE, prévient de son côté Viviane Reding.

"Des partis politiques ont souscrit à des systèmes similaires à celui de Cambridge Analytica en Europe", note-t-elle, "ce n'est pas seulement pour Trump et le Brexit que ça a été utilisé".

"Il y a des partis politiques qui utilisent des méthodes interdites par la loi, donc il y aura des discussions assez pénibles pour les uns et les autres dans de nombreux pays européens", selon elle.

 

 

Par Cédric SIMON
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#DeleteFacebook: Mis au défi par un internaute, Elon Musk ferme les pages Facebook de Tesla et de SpaceX

#DeleteFacebook: Mis au défi par un internaute, Elon Musk ferme les pages Facebook de Tesla et de SpaceX | Toulouse networks | Scoop.it

Cap ou pas cap ? Mis au défi par un internaute, Elon Musk a fermé les pages Facebook de ses deux entreprises, SpaceX et Tesla. C’est, à ce stade, le plus gros coup médiatique pour le mouvement #DeleteFacebook, qui appelle à boycotter le réseau à la suite du scandale Cambridge Analytica. Mark Zuckerberg s'est excusé et a reconnu «des erreurs», alors que les données de 50 millions de personnes ont pu être acquises par la firme britannique et être utilisées sur la campagne de Donald Trump, à l'insu de nombreux utilisateurs.

 

Tout a commencé par le tweet « L’heure a sonné. #DeleteFacebook » de Brian Acton, cocréateur de WhatsApp – pourtant racheté par l’entreprise de Mark Zuckerberg en 2014. Elon Musk s’amuse à troller en répondant « C’est quoi Facebook ? ».

What’s Facebook?

— Elon Musk (@elonmusk) March 23, 2018

Un internaute le met alors au défi : « Si t’es un boss, efface la page Facebook de SpaceX ». « Je n’ai pas réalisé qu’on en avait une. Je vais le faire », répond Musk.

I didn’t realize there was one. Will do.

— Elon Musk (@elonmusk) March 23, 2018

« Ceci devrait également être effacé, non ? », continue un journaliste de Vice, à côté d’une capture d’écran de la page Facebook de Tesla. Réponse du milliardaire : « Absolument. Elle est assez nulle de toute manière. »

this should be deleted too right? pic.twitter.com/1llNaXS0CC

— bryson (@Bryson_M) March 23, 2018

Musk aime bien Instagram

Depuis, Facebook affiche le message « Désolé, ce contenu n’est pas disponible » pour les deux pages, qui avaient plus de 2,5 millions de fans chacune. Quelque part dans la Silicon Valley, un community manager est en train de pleurer.

 

Quid d’Instagram, également propriété de Facebook, sur lequel Elon Musk a près de 7 millions de followers ? « Instagram, ça va, tant qu’ils restent relativement indépendants. Je n’ai jamais utilisé Facebook, donc ne pensez pas que je suis une sorte de martyr. Surtout, on [Tesla et SpaceX] ne fait pas de publicité et on ne paie pas pour des parrainages, donc je m’en fous ! » Un luxe que n’ont pas beaucoup d’entreprises ou de particuliers, pour qui Facebook reste un moyen important de communiquer avec leurs proches ou leurs clients.

 

Reste une autre solution, moins draconienne : désactiver complètement la plateforme de partage de données, ce qui isole Facebook du reste du Web. Pour cela, il faut aller dans Paramètres > Applications > Applications, sites Web et modules > Désactiver la plateforme.

Attention, cela bloque également la fonction « se connecter avec Facebook » sur le reste du Web. Un moindre mal.

Au lieu de fermer complètement Facebook, il est possible de désactiver la plateforme de partage de données qui isole en grande partie le réseau du reste du Web, en cinq clics, Paramètres > Applications > Applications, sites Web et modules > Désactiver la plateforme pic.twitter.com/IZyM5rfKj9

— Philippe Berry (@ptiberry) March 24, 2018
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L'usage de Facebook en forte baisse - Blog du Modérateur

L'usage de Facebook en forte baisse - Blog du Modérateur | Toulouse networks | Scoop.it

Verto Analytics publie une étude dont l’objectif est d’évaluer le temps que nous passons sur les applications mobiles, en particulier sur les réseaux sociaux. Principal enseignement : nous passons 43% de temps en moins sur Facebook, comparé aux données de l’an dernier. Mais le réseau social reste N°1, largement.

-43% de temps passé sur Facebook en 2017

En octobre 2017, nous avons passé 18 heures et 24 minutes en moyenne sur Facebook, en 173 sessions de 6 minutes et 23 secondes.

En septembre 2016, nous avions passé 32 heures et 43 minutes en moyenne sur Facebook, en 311 sessions de 6 minutes et 18 secondes.

Nous remarquons que le temps de chaque session reste stable, tandis que le nombre de sessions est en chute libre. Alors que nous consultions Facebook plus de 10 fois par jour en 2016, nous ne le faisons « plus que » 5-6 fois par jour en 2017.

Temps passé sur les réseaux sociaux : 2017 vs. 2016

Vous pouvez cliquer sur l’image pour l’afficher en grand format ou lire les chiffres clés sur la liste ci-dessous.

  • Facebook : 18h24 par mois, 173 sessions, 6min23 par session
  • Snapchat : 4h00 par mois, 144 sessions, 1m40 par session
  • Twitter : 3h02 par mois, 32 sessions, 5m44 par session
  • Instagram : 2h00 par mois, 47 sessions, 2m33 par session
  • Reddit : 2h00 par mois, 23 sessions, 9m27 par session
  • Facebook Messenger : 1h34 par mois, 67 sessions, 1m25 par session
  • Pinterest : 1h07 par mois, 15 sessions, 4m27 par session

Voici les chiffres obtenus en septembre 2016 par Verto Analytics :

  • Facebook : 32h43 par mois, 311 sessions, 6m18 par session
  • Snapchat : 3h03 par mois, 119 sessions, 1m32 par session
  • Twitter : 2h37 par mois, 37 sessions, 4m12 par session
  • Instagram : 1h54 par mois, 50 sessions, 2m16 par session
  • Pinterest : 1h16 par mois, 19 sessions, 4m02 par session
  • Facebook Messenger : 0h54 par mois, 64 sessions, 0m51 par session
  • Reddit : 0h20 par mois, 4 sessions, 4m46 par session

Malgré cette tendance, Facebook reste N°1 (largement)

Tandis que le temps passé sur Facebook est en forte baisse, d’autres plateformes sont en progression. C’est notamment le cas de Snapchat (+60 minutes), Twitter (+25 minutes) et Instagram (+6 minutes). Messenger (+40 minutes) semble avoir grignoté, logiquement, une partie du temps passé sur Facebook ; mais ce transfert de l’application mère vers l’application de messagerie n’explique que marginalement la baisse de l’usage de Facebook depuis un an.

En revanche, bien que l’usage de Facebook semble baisser fortement cette année, le réseau social distance toujours – et largement – ses concurrents. Ainsi, les utilisateurs des réseaux sociaux passent davantage de temps sur Facebook que sur Instagram, Twitter, Messenger, Pinterest, Reddit et Snapchat réunis.

Cette étude réalisée par Verto Analytics est intéressante car elle permet de nuancer les chiffres trimestriels des réseaux sociaux. Twitter et d’autres communiquent sur le nombre d’utilisateurs actifs par mois. Il suffit que vous vous soyez rendus 1 fois sur twitter.com dans le mois pour être considéré comme un utilisateur actif mensuel. Facebook, Instagram et Snapchat privilégient le nombre d’utilisateurs actifs par jour, une donnée mieux représentative de l’usage. Mais le temps passé et le nombre de sessions par mois permet de remarquer d’autres tendances, difficiles à observer via les chiffres officiels publiés par les réseaux sociaux.

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Facebook lance un système anti-fraude 

Facebook lance un système anti-fraude  | Toulouse networks | Scoop.it

Après avoir été accusé de la victoire de Donald Trump aux Etats Unis, Facebook semble vouloir éviter ce genre d’accusations en Allemagne. En effet, le réseau de Mark Zuckerberg annonce qu’il sortira dans les semaines à venir un dispositif de lutte contre les articles trompeurs en Allemagne. Ce sera la première incursion en Europe.

Facebook vient de dévoiler son Journalism Project, un large dispositif censé rapprocher le réseau social des médias, en leur fournissant plus de moyens d’entrer en contact au travers d’outils. Le but est de reconquérir un public, qui s’est montré très déçu de Facebook suite à la multiplication des articles « bidon » sur le réseau social. Ces articles aurait joué un rôle important dans l’élection de Donald Trump.

La plateforme à succès a rapidement décidé de redorer son image en mettant en avant sa lutte contre les articles trompeurs. Comme expliqué dans un article publié le 15 janvier, Facebook annonce le déploiement en Allemagne et aux Etats Unis de ses outils pour combattre les informations éronées.

Les utilisateurs du premier réseau social au monde pourront signaler des contenus qui leur semblent suspects, qui seront ensuite vérifiés par des journalistes issus « de médias indépendants », se conformant aux règles de l’institut Poynter. Une fois un article déclaré douteux, des alertes apparaitront au moment de le partager et des sanctions pourront être appliquées.

 

MARGAUX PONTHIEUX

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Alliance de Facebook, Microsoft, YouTube et Twitter contre les « contenus terroristes »

Alliance de Facebook, Microsoft, YouTube et Twitter contre les « contenus terroristes » | Toulouse networks | Scoop.it

Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube (filiale de Google/Alphabet) ont annoncé lundi un partenariat à l'échelle mondiale visant à identifier plus rapidement les "contenus à caractère terroriste" sur leurs plateformes, et ainsi freiner leur propagation.

 

Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube (filiale de Google/Alphabet) ont annoncé lundi un partenariat à l'échelle mondiale visant à identifier plus rapidement les "contenus à caractère terroriste" sur leurs plateformes, et ainsi freiner leur propagation. Les quatre entreprises américaines ont prévu de créer une base de données commune comprenant les "empreintes digitales" numériques de photos ou vidéos de propagande et de recrutement retirées de leurs plateformes, d'après un message commun relayé sur leurs sites respectifs.

"En partageant ces informations les unes avec les autres, nous pouvons utiliser (ces empreintes numériques) pour aider à identifier des contenus potentiellement terroristes sur nos plateformes grand public respectives", expliquent-elles. Aucun message ne sera toutefois retiré ou bloqué automatiquement: il reviendra à chaque entreprise d'évaluer si les contenus identifiés enfreignent ses propres règles.

Chacune décidera également indépendamment des images et des vidéos qu'elle décide d'ajouter à la base commune. Elles précisent vouloir commencer avec les images et vidéos "les plus extrêmes et flagrantes" retirées de leurs plateformes, et donc "les plus susceptibles de violer les règles de toutes nos entreprises".

Microsoft, Facebook, Twitter et YouTube disent aussi vouloir examiner "comment impliquer des entreprises supplémentaires à l'avenir", mais insistent sur le fait que chacun d'entre eux continuera de traiter de manière indépendante les demandes d'informations ou de retrait de contenus émanant des gouvernements ou des forces de l'ordre. L'initiative intervient alors que les Etats-Unis, la Commission européenne et une série d'autres gouvernements ont multiplié les appels ces derniers mois à ce que les réseaux sociaux intensifient leur lutte contre la propagande djihadiste en ligne.

 

Pas d'algorithme "magique"

Suite à ces appels, Twitter a notamment indiqué avoir suspendu depuis mi-2015 plus de 360.000 comptes faisant la promotion du terrorisme, et il a observé une diminution de l'usage de sa plateforme par les djihadistes, selon Sinead McSweeney, vice-présidente chargée des politiques publiques du réseau social dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique. Dans un commentaire, elle a précisé qu'une grande partie des suspensions de comptes effectuées par Twitter avaient été détecté par des moyens techniques comme des outils anti-spams, mais que le partage d'empreintes numériques avec la base de données commune se ferait "manuellement" et "de manière périodique".

"Il n'y a pas une seule approche qui convienne à tous pour s'attaquer à ce type de matériel; chaque plateforme est différente", a-t-elle souligné. La plupart des réseaux sociaux interdisent dans leurs règles d'utilisation les contenus appelant à la violence ou faisant l'apologie du terrorisme.

Même s'ils ont amélioré leurs outils de détection automatique, les acteurs du secteur réaffirment régulièrement n'avoir pas d'algorithme "magique" pour identifier les contenus problématiques et se reposent beaucoup sur le signalement par leurs utilisateurs des contenus litigieux.

 

La diffusion en ligne de contenus de nature "terroriste" est "un problème pressant qui nécessite une attention particulière des entreprises technologiques", et justifie donc l'initiative commune annoncée lundi, a relevé une des entreprises participantes. Elle a toutefois insisté sur le fait que cela ne représentait pas une "nouvelle norme" pour s'attaquer à tous les types de contenus litigieux en ligne (violence, pornographie, etc.).

 

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