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Travelex : les clients laissés à l’abandon

Travelex : les clients laissés à l’abandon | Toulouse networks | Scoop.it

Sécurité : L'attaque par rançongiciel a rendu furieux les clients bloqués et l'ICO, l’equivalent britannique de la CNIL, n'a toujours pas vu de rapport officiel suite à l’attaque.

 

La situation de Travelex empire de jour en jour.

Depuis une attaque de ransomware avant le Nouvel An, les services en ligne du fournisseur de devises sont restés hors ligne. Les sociétés tierces qui exploitent le système Travelex sont toujours bloquées. Les cybercriminels responsables de l’attaque ont demandé une rançon et ont posé un ultimatum. La colère des clients a explosé et maintenant, le bureau du commissaire à l'information (ICO) du Royaume-Uni attend d’être contacté.

Le bureau de change a déclaré à l'origine qu'un "virus logiciel" avait compromis ses systèmes, mais qu'il était "contenu" tandis que le personnel "travaillait à restaurer les systèmes et à reprendre les opérations normales le plus rapidement possible".

 

Communication de crise

Pour répondre aux clients qui tentaient d'accéder à des services de change tiers, y compris ceux offerts par Tesco Bank, HSBC, Sainsbury's Bank, Lloyds et Virgin Money, un message de "maintenance planifiée" a été mis en place pendant plusieurs jours. Dans le même temps, Travelex répondait à des requêtes sur les réseaux sociaux en évoquant un "virus logiciel".

La police britannique a déclaré avoir été contactée le 2 janvier "concernant une attaque de ransomware signalée impliquant un bureau de change" et une enquête est en cours.

Sodinokibi est à l'origine de l'attaque. Travelex a confirmé que le groupe, également connu sous le nom de REvil, a réussi à chiffrer au moins certaines données clients.

"À ce jour, la société peut confirmer que même s'il y a eu un certain chiffrement des données, rien ne prouve que les données personnelles structurées des clients aient été chiffrées", a déclaré la société. "Travelex n'a pas encore une image complète de toutes les données qui ont été affectées, mais il n'y a aucune preuve à ce jour que des données aient été exfiltrées."

Si la situation était réellement contenue, il semble étrange que les opérateurs de ransomware à l’origine de l'incident de sécurité se sentent suffisamment confiants pour exiger un paiement de rançon, censément fixé à 6 millions de dollars en échange du décryptage, de la restauration des systèmes informatiques et de la préservation des données des clients. Les pirates prétendent posséder les dates de naissance, les informations de carte de crédit et les numéros d'assurance nationale (NI) des clients de Travelex.

Comme rapporté par la BBC, les attaquants prétendent avoir accédé aux systèmes Travelex il y a six mois, et avoir procédé à l'exfiltration de 5 Go d’informations clients.

L'année dernière, il a été découvert que Sodinokibi utilisait des vulnérabilités 0day de Windows, des méthodes peu communes pour maintenir sa persistance sur les systèmes infectés et un système de clefs maître, qui permet aux opérateurs de décrypter des fichiers, quelles que soient les clefs utilisées. Cela pourrait être une mauvaise nouvelle pour Travelex, si la variante en question est utilisable par ces clefs principales pour exfiltrer les données client chiffrées.

L'utilisation de ces clefs a conduit à de nouvelles spéculations selon lesquelles les développeurs pourraient proposer le malware sous forme de ransomware-as-a-service (RaaS).

Il y a quelques jours à peine, un avertissement a été envoyé aux entreprises utilisant des serveurs Pulse Secure VPN non corrigés, car il semble que les opérateurs de ransomware Sodinokibi ciblent activement ces systèmes.

Clients mecontents

Travelex a présenté ses excuses aux clients, qui doivent se rendre en succursale pour commander ou récupérer leur monnaie jusqu'à ce que la situation soit maîtrisée. Cependant, les problèmes en question ont provoqué la colère de certains clients.

Un certain nombre de clients se sont plaints d’avoir été "trompés" par le bureau de change, comme l'a noté The Independent. Certains utilisateurs, actuellement à l'étranger, n'ont pas pu accéder aux fonds placés sur les cartes ATM Travelex lorsque la cyberattaque a verrouillé les systèmes de l'entreprise.

Un client s'est plaint qu'il n'y avait eu "aucune aide, aucun service client".

Travelex n'a publié aucune forme de calendrier pour la restauration des services. En vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'UE et des lois britanniques sur la protection des données, les entreprises sont désormais tenues d'informer l’ICO des fuites de données. Cependant, un porte-parole de l’ICO a déclaré que Travelex n'avait pas encore déposé un tel rapport.

"Les organisations doivent informer l'ICO dans les 72 heures après avoir pris connaissance d'une fuite de données personnelles, à moins que cela ne présente pas de risque pour les droits et libertés des personnes", a ajouté le porte-parole. "Si une organisation décide qu’une violation n’a pas besoin d’être signalée, elle doit en garder la trace et pouvoir expliquer pourquoi elle n’a pas été signalée si nécessaire."

Si l’incident est jugé suffisamment grave et que Travelex n'a pas correctement protégé les systèmes informatiques et les données clients qu'il détient, l'ICO peut infliger une amende pouvant aller jusqu'à 4% du chiffre d'affaires mondial annuel. La décision de ne pas informer l'ICO dès que l'infraction potentielle a été constatée peut également devenir un facteur aggravant pour de futures amendes.

 

Source: ZDNet.com

 

 

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Piratage de photos, la CNIL vous met en garde

Piratage de photos, la CNIL vous met en garde | Toulouse networks | Scoop.it

Le #celebgate et la récente publication de photos privées provenant de Snapchat, ont mis la confondante facilité du piratage de photos au cœur de l’actualité et des interrogations.

La CNIL s’empare du sujet et délivre ses conseils pour « mieux maîtriser la publication de photos ».


Avec le scandale du celebgate, Internet et les géants du web ont à nouveau été pris pour cible. Certaines célébrités n’hésitant pas à menacer Google pour son manque de réactivité face aux fuites à répétition et à leurs suppressions.

Pas assez sécurisé, porte ouverte aux hackers, etc., certes, ces services de cloud ne sont pas exempts de reproches, cependant, c’est aussi et surtout un problème de comportements et d’habitudes : Internet est un outil formidable qui peut s’avérer dangereux mis entre de mauvaises mains. Néanmoins, le danger réside aussi et majoritairement dans la méconnaissance de nombre d’internautes dans les outils qu’ils utilisent au quotidien.

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) prodigue donc ses conseils qui, s’ils paraissent logiques à leur lecture, semblent pourtant peu respectés et appliqués.

Les photos occupent aujourd’hui une place centrale dans l’activité numérique des internautes : on les publie, on les partage, on les like, on les commente, on tague ses amis… Elles représentent aussi un véritable enjeu économique pour les acteurs d’internet. Comment mieux maîtriser leur publication ?

Petite revue en détail :

La première série de conseils pourrait être qualifiée de bon sens comme « Adaptez le type de photos au site sur lequel vous les publiez », en effet une photo de profil Facebook ne sera pas forcément des plus indiquées pour venir illustrer votre compte LinkedIn.
Ensuite, « Limitez l’accès aux photos que vous publiez sur les réseaux sociaux » ou encore « Réfléchissez avant de publier une photo ». Ce conseil peut prêter à sourire, et pourtant…

Viennent ensuite les conseils sur les fameux tags. On part en vacances, on sort en soirée, on se rend à un concert et le lendemain on se retrouve taggué sur une série de photos s’en avoir rien demandé ou inversement, alors « Demandez l’autorisation avant de publier une photo de quelqu’un », ne taguez pas à tout va mais aussi « Contrôlez la manière dont vous pouvez être identifiés ».

N’hésitez donc pas à faire « supprimer les photos qui vous dérangent ». À ce titre la CNIL vous rappelle que vous pouvez faire appel à elle si vos premières demandes n’ont pas été satisfaites.

Les deux derniers conseils sont peut-être les plus judicieux à l’heure actuelle. Le 9e, « Faites attention à la synchronisation automatique des photos, en particulier sur smartphone, tablette ou sur les nouveaux appareils photos numériques connectés ». En effet, c’est cette fameuse synchronisation qui est à l’origine du celebgate, couplée à un mot de passe très (voire trop) simple à trouver pour un hacker zélé. Sur l’ensemble des terminaux, la synchronisation est activée par défaut, si vous avez créé un compte Cloud, l’ensemble des photos se trouvant sur votre appareil iront directement dans les nuages dès que vous connectez l’un de vos appareils à votre ordinateur ou que vous vous connectez à votre Cloud. Conséquence, vos photos sont à la merci de qui veut bien les trouver.

Le 10e et dernier conseil, récemment ajouté, est peut-être celui qui parait le plus logique mais certainement le moins appliqué, les utilisateurs de Snapchat dans le viseur de la CNIL : « Ne partagez pas de photos intimes via votre smartphone ! ».
La CNIL tient ainsi à préciser qu’« Éphémère ne veut pas dire sécurisé ! Soyez vigilants si vous utilisez des applications smartphone permettant d’envoyer des photos ou vidéos « éphémères » (Blink, Snapchat, Wickr…). Si l’affichage de la photo est prévu pour durer un temps limité, il est très simple pour le destinataire de conserver une capture d’écran de votre photo. Enfin gardez à l’esprit qu’aucune application smartphone n’est à l’abri d’un piratage, d’un défaut de sécurité ou d’une application tierce malicieuse ».

Voilà, c’est compris maintenant ?

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