Toulouse Tech Transfer mise sur l'agronomie avec l'Inra | Toulouse networks | Scoop.it

François Houillier, PDG de l’Inra, et Pierre Dufresnes, président de Toulouse Tech Transfer ont signé un accord-cadre de partenariat.

 

La valorisation économique des travaux de recherche de l'Inra en Midi-Pyrénées passera désormais par Toulouse Tech Tranfer qui ambitionne de réaliser 10% de son activité grâce au segment de l'agronomie.

 

« Nous mettrons les moyens pour faire en sorte que 10% de notre activité relève de l’agronomie », a signifié Pierre Dufresne, le président de la Société d’accélération du transfert de technologies (Satt) Toulouse Tech Transfer, après accord-cadre de collaboration conclu avec l’Institut national de la recherche agronomique en Midi-Pyrénées.

De quoi porter « cinq à six projets par an à maturation », a-t-il poursuivi, en donnant pour exemple le développement des technologies pour les drones, très en avance dans la région et bientôt indispensables à la filière agricole. Une transversalité qui répond exactement à la raison d’être de Toulouse Tech Transfer, structure née dans le cadre des Investissements d’avenir (ex-Grand emprunt) pour faire le lien accompagner les transferts de technologies entre recherche publique et entreprises.

Le partenariat avec l’Inra installe un guichet unique de proximité au service des scientifiques dont l’objectif est de favoriser la réactivité des deux institutions. De belles perspectives pour Toulouse Tech Transfer quand, en 2014, les sites toulousains de l’Inra ont été à l’origine de 20% des brevets déposés par l’institut.

 

Un partenariat pour développer le pôle agrobusiness

Ainsi les deux parties se sont engagées à réaliser dans les laboratoires « des opérations de détections communes ou concertées », à sensibiliser les chercheurs et les étudiants à l’exploitation de leurs travaux et, pour ce faire, à l’entrepreneuriat. Cet accord prévoit aussi de recueillir et d’instruire en commun toute invention et tout savoir-faire valorisables, de financer et accompagner des projets d’investissement, de protéger la propriété intellectuelle des travaux réalisés sous leur égide et de mener à bien leur transfert.

Cette coopération s’applique aux projets menés dans les domaines de l’agronomie, des biotechnologies végétales et animales, de l’alimentation et de la nutrition, de l’agroécologie et à de l’écotechnologie, de la bioéconomie et des biotechnologies industrielles. Des filières qui entrent dans le pôle agrobusiness constitué au sein de la Satt pour compléter les pôles aéronautique-espace-transports, santé, greentech et application numérique.

Comptant parmi les premières Satt constituées en 2012, Toulouse Tech Transfer doit recevoir quelque 70 millions d’euros sur dix ans par l’État avant de s’autofinancer. Émanation de l’Université fédérale de Toulouse et du CNRS, son actionnariat se répartit entre ces deux entités à hauteur respective de 42 et 25%, et la Caisse des dépôts et consignations à hauteur 33%.
 

N.M.