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Europe Wins

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Tsipras and Syriza have won big in the referendum, strengthening their hand for whatever comes next. But they’re not the only winners: I would argue that Europe, and the European idea, just won big — at least in the sense of dodging a bullet.

I know that’s not how most people see it. But think of it this way: we have just witnessed Greece stand up to a truly vile campaign of bullying and intimidation, an attempt to scare the Greek public, not just into accepting creditor demands, but into getting rid of their government. It was a shameful moment in modern European history, and would have set a truly ugly precedent if it had succeeded.

 

But it didn’t. You don’t have to love Syriza, or believe that they know what they’re doing — it’s not clear that they do, although the troika has been even worse — to believe that European institutions have just been saved from their own worst instincts. If Greece had been forced into line by financial fear mongering, Europe would have sinned in a way that would sully its reputation for generations. Instead, it’s something we can, perhaps, eventually regard as an aberration.

And if Greece ends up exiting the euro? There’s actually a pretty good case for Grexit now — and in any case, democracy matters more than any currency arrangement.

 

Paul Krugman

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Blog gaulliste libre: Krugman et Stiglitz votent non au plan irresponsable de la troïka

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Les créanciers sont les irresponsables !
Quand un tel jugement est porté par deux prix Nobel d’économie* récents et modérés, cela doit amener à questionner l’histoire racontée par les euro austéritaires. Paul Krugman pense qu’il vaut mieux que la Grèce quitte l’euro plutôt que de continuer les politiques d’austérité entamées il y a 5 ans. Pour lui, « la dévaluation ne pourrait pas créer beaucoup plus de chaos que ce qui existe déjà et permettrait une éventuelle reprise, comme cela a eu souvent lieu dans bien des endroits », notant que l’histoire ne plaide pas pour un maintien dans la zone euro. Pour lui, « la troïka a sciemment fait à Tsipras une offre qu’il ne pouvait pas accepter. L’ultimatum était en fait un pas pour remplacer le gouvernement ».
Une condamnation sans appel de l’UE

Il se demande « pourquoi les dirigeants de l’UE résistent au référendum et refusent même d’étendre de quelques jours le délai du 30 juin pour le paiement au FMI. L’Europe n’est-elle un projet démocratique ? ». Cruel, il poursuit en soulignant que l’euro « n’a jamais été un projet très démocratique ». Franchissant un cap sur l’euro, il note que les Suédois « ont compris que le chômage monterait si la politique monétaire du pays était fixée par une banque centrale ne se préoccupant que d’inflation (et qu’il y aurait également une attention insuffisante sur la stabilité financière ». Joseph Stiglitz dénonce des comportements qui sont « l’antithèse de la démocratie », avant de conclure contre le « oui ».

Ce énième chapitre de la crise Grecque entamée il y a plus de cinq ans, démontre que cette construction monétaire est tellement dysfonctionnelle que cinq longues années de souffrance d’un pays et des milliards ne permettent pas d’en sortir. Ce faisant, cela pousse des économistes respectés et honorés à devenir de plus en plus critiques sur cette monnaie unique et la forme actuelle du projet européen. Dans son dernier livre, Paul Krugman avait été très critique sur l’euro, mais sans aller jusqu’à recommander d’en sortir, pas qu’il franchit aujourd’hui. Et Joseph Stiglitz tient également des propos de plus en plus dur à l’égard de l’UE, en soulignant notamment son caractère profondément antidémocratique.
Ce qui est intéressant ici, c’est qu’avec le soutien de ces deux prix Nobel d’économie*, cela montre que le camp de la raison est du côté du « non » pour le référendum de dimanche en Grèce. Le plan proposé par la troïka est aussi déraisonnable qu’irresponsable et il faut le refuser.
* : prix de la banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, seul « prix Nobel » qui ne vient pas du testament de ce dernier, mais qui est décerné selon les mêmes règles
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Grèce : le soutien inattendu de Barack Obama à Alexis Tsipras

Grèce : le soutien inattendu de Barack Obama à Alexis Tsipras | Think outside the Box | Scoop.it

"On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression", a déclaré le président Obama, dans une interview diffusée dimanche sur CNN, alors que le nouveau gouvernement grec inquiète ses créanciers en affirmant vouloir renégocier sa dette. "À un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes", a-t-il poursuivi. Le président américain a reconnu que la Grèce avait "un terrible besoin" de réformes mais qu'"il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25 %. À la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter".

Le PIB en Grèce a reculé d'environ 25 % entre 2009 et début 2014, avant de renouer avec la croissance au deuxième et troisième trimestre 2014 après des années de récession. La formation de la gauche radicale Syriza, vainqueur des élections dimanche dernier, veut renégocier la dette de 300 milliards d'euros (près de 175 % du PIB). Samedi, la chancelière allemande Angela Merkel a écarté toute idée d'effacement pur et simple de la dette, largement détenue par les États européens, à commencer par l'Allemagne (40 milliards d'euros) et la France (31 milliards).

Le président américain a ajouté qu'il espérait que la Grèce resterait dans la zone euro, mais que cela demanderait "des compromis de tous les côtés". Barack Obama s'est de manière générale montré inquiet du faible taux de croissance en Europe. "La prudence fiscale est nécessaire, les réformes structurelles sont nécessaires dans beaucoup de ces pays, mais ce que nous avons appris de notre expérience aux États-Unis, c'est que la meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c'est de faire de la croissance", a-t-il déclaré. "Quand vous avez une économie qui est en chute libre, il faut qu'il y ait une stratégie de croissance, et pas seulement des efforts pour pressurer de plus en plus une population qui souffre de plus en plus", selon le président américain.

(...)

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