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Uber lance son service de voitures autonomes

Uber lance son service de voitures autonomes | Think outside the Box | Scoop.it

Une petite flotte de quatre voitures bardées de lasers, de caméras et de capteurs va être testée à Pittsburgh. Une douzaine de véhicules supplémentaires sont prêtes à prendre rapidement du service.
La révolution automobile fait un bond mercredi à Pittsburgh où des clients d'Uber, le service de location de voiture par internet, vont se laisser mener à bon port par un véhicule entièrement autonome.

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Pourquoi la blockchain a le potentiel d'ubériser Uber

Pourquoi la blockchain a le potentiel d'ubériser Uber | Think outside the Box | Scoop.it

De par le potentiel de ses usages et son fonctionnement abstrait, la blockchain fascine. Pour certains, cette technologie a le potentiel de transformer des pans entiers de l’économie, au même titre qu'internet. Le livre Blockchain Revolution écrit par Alex et Don Tapscott analyse et détaille les futurs possibles de cette technologie. Dans une interview, le site Quartz revient sur les points clés de l’ouvrage.

 

RÉDUIRE LES COÛTS D’UNE MONNAIE

L’industrie de la finance a été une des premières à prendre la mesure de la chaine de blocs et des conséquences d’une telle technologie sur son écosystème. Pour les banques, la blockchain est une opportunité pour dématérialiser la monnaie, dont la fabrication coûte chère, et pour optimiser la gestion des devises. "Les banques gèrent la politique monétaire, ce qui implique le taux d’intérêt et la quantité de monnaie injectée dans le système financier. Par exemple, si le yuan, le dollar ou l'euro étaient représentés sur une blockchain, vous seriez en mesure de savoir avec une plus grande précision si une décision de réduire ou non les taux d'intérêts a un impact sur l'économie", peut-on lire dans l’interview d'Alex Tapscott publiée sur le site de Quartz.

 

Transparente, résiliente et infalsifiable, la blockchain apparaît comme une vitrine formidable sur les échanges financiers. Du pain béni pour les autorités régulatrices. "Elles pourraient voir si oui ou non un risque démesuré a été pris par les acteurs du système financier, s'il y a un écroulement des liquidités, quelles banques ont besoin d’aide ou d’être régulées…"

 

 

AU-DELÀ LA FINANCE
Mais l’utilisation de la blockchain dépasse largement le secteur des banques et de la finance. Elle pourrait permettre à des milliards de personne dans le monde de justifier de son identité, de protéger leurs biens et leurs terres, surtout dans les pays où la corruption fait loi et où les tiers de confiance ne sont pas fiables. "Si vous avez un cadastre enregistré sur la blockchain, au vu et au su de tous, alors un gouvernement corrompu ne peut pas altérer ce titre de propriété. Ce cadastre numérique fait foi. En Georgie, le gouvernement travaille d'ailleurs avec la société Bitfury pour développer des registres de titres de propriétés basés sur la chaine de blocs", précise Alex Tapscott à Quartz.

 

 

UBÉRISER UBER
Se passer d’intermédiaire, c’est aussi la promesse de la technologie. Selon Alex Tapscott, Uber etAirbnb n’ont rien à voir avec le partage, ni avec l’économie du partage. Ce sont des agrégateurs de service, et pour développer ces services sur la blockchain, il n’est nul besoin d’un Uber ou d’un AirBnB. Un système basé sur Ethereum permettrait d’assurer le paiement et de valider un contrat de location, d’assurance…  "Dans un futur proche, des voitures autonomes n’appartenant à personne pourront être louées via une application distribuée et basée sur la blockchain ", prédit l’article. Demain, la blockchain ubérisera peut-être Uber. 

 
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Vers l’ubérisation du terrorisme ?

Vers l’ubérisation du terrorisme ? | Think outside the Box | Scoop.it

L’actuelle période troublée que nous traversons est propice à toutes les inflations langagières et autres surenchères sémantiques. En ce domaine, Manuel Valls n’a pas son pareil. « Guerre civile », « guerre » tout court, « état d’urgence », en attendant « l’état de siège » et le vote des pleins pouvoirs au maréchal Hollande ?

Au cœur de ce débat qui n’en est d’ailleurs pas un : le « terrorisme », auquel il faut « faire la guerre », une « guerre totale », dixit l’énervé de Matignon. Traditionnellement, la violence légitime – peine de mort incluse – est monopole d’État. Idem pour la violence illégitime – le terrorisme d’État, donc. Ce dernier peut être franc et direct (opérations de déstabilisation conjointes entre CIA et KGB, opposant blocs de l’Est et de l’Ouest) ou de manière détournée : le Mossad israélien était prompt à aider l’OAS, tandis que la CIA américaine ne fut jamais la dernière à filer quelques discrets coups de main au FLN.

Ce terrorisme institutionnel, l’Europe l’a longtemps affronté. Il y eut l’OLP palestinienne, les Brigades rouges italiennes, l’IRA irlandaise, la Fraction armée rouge d’Andreas Baader, la plus française Action directe et même Carlos – pas le chanteur, mais l’énervé argentin. Le dernier de cette lignée de « princes » du terrorisme ? Oussama ben Laden qui, lui au moins, avait des revendications claires : obliger l’armée américaine à quitter ses bases installées dans le sanctuaire mecquois. Et une organisation digne de ce nom, Al-Qaïda, laquelle n’existe plus depuis 2006, sachant qu’aucune officine de ce type ne peut tenir longtemps si elle a tous les services secrets de la planète sur le râble.

De la même façon, la campagne d’attentats ayant frappé la France dans les années 80 du siècle dernier était parfaitement identifiable et identifiée. L’Iran était à la manœuvre tandis que l’État syrien assurait la sous-traitance. Paris avait arnaqué Téhéran sur le dossier nucléaire – déjà ! –, empiétait sur le pré carré syro-iranien du Liban. Mais, à l’époque, il était encore possible de temporiser la situation, de faire libérer nos otages beyrouthins, d’arranger le tout à l’amiable, malgré quelques victimes collatérales, dans les deux camps, précisons ; ce, grâce aux services secrets français, forts de la bonne connaissance du terrain.

Mais aujourd’hui ? À l’instar d’une économie globalisée, le terrorisme lui aussi se mondialise. Al-Qaïda avait franchisé la chose, façon Benetton ; d’où ses épigones maliens et maghrébins. Avec l’État islamique, c’est l’ubérisation de la profession. Chacun peut être son propre terroriste. Tout près au coin de la rue, comme ces supérettes tentant de coloniser nos centres-villes.

Mais là, il n’y a plus personne au bout du fil ; un peu comme chez Orange, lorsque vous pleurez pour avoir un être humain dans le turlu, naviguant entre touches étoile et dièse. Ainsi le moindre dingue peut-il sortir de l’anonymat, histoire de se faire une célébrité planétaire. Tenez, celui de Nice… En Amérique, il se serait contenté de buter quelques dizaines d’étudiants sur un campus ou de faire un carton lors de la première du dernier Batman, film certes mauvais – la peine de mort n’aurait pas été de trop pour son réalisateur et son scénariste –, mais de là à démastiquer l’assistance entière… Qui sait leurs noms ?

Celui de Nice, se proclamant d’un État islamique ne revendiquant ce triste bazar que de loin, aura donc le sien gravé sur le trottoir, façon Hollywood Boulevard.

Ce monde est définitivement le sien. Fortuitement, il est aussi le nôtre.

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Corinne Lepage plaide pour « l’économie du nouveau monde » à Leader LR

Corinne Lepage plaide pour « l’économie du nouveau monde » à Leader LR | Think outside the Box | Scoop.it
Corinne Lepage (à gauche), lors d'une table ronde avec les chefs d'entreprise de Leader LR
  

L’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage a plaidé, le 27 octobre, devant une centaine de chefs d’entreprise du LR réunis au Pôle formation de l’IUMM, à Baillargues, en faveur de l’« économie du nouveau monde ». Auteur d’un rapport sur le sujet, à la demande de l’actuelle ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, Corinne Lepage a formulé 100 propositions pour favoriser cette économie « libérée des énergies fossiles et fissiles, connectées, relocalisée et au service de l’humain ». Et elle entend s’appuyer sur les PME régionales et sur les « éco-systèmes territoriaux », à l’image de celui rassemblé par le club de chefs d’entreprises Leader LR, qui l’invitait à s’exprimer. Regrettant une « absence complète de l’Etat dans la société, et de la société dans l’Etat », l’ancienne ministre a fustigé la proximité « des très grandes entreprises » avec l’Etat, ce qui génère, selon elle, un « système très défavorable à tout ce qui n’est pas ces très grandes entreprises ». Elle a déploré, dans la foulée, qu’il soit « très difficile en France de passer de TPE à PME, de PME à ETI , et d’ETI à grand groupe. Dans notre CAC 40, 90 % des entreprises étaient déjà là il y a 40 ou 50 ans ».

Parmi les propositions formulées par Corinne Lepage et ses groupes de travail : la mise en place d’une « TVA circulaire », ou encore l’intervention de « tiers financeurs, comme en Allemagne, pour permettre aux particuliers et aux collectivités de produire de l’électricité ».

  

Ubérisation

 

Plusieurs représentants de cette « économie du nouveau monde » se sont succédés à ses côtés, au cour de trois tables rondes, pour illustrer ses propos. Pierre Deniset, dirigeant de Kaliop (Montpellier) et président de FrenchSouth.Digital, s’est félicité de « l’ubérisation » des taxis, tout en reconnaissant que « les entreprises du numérique sont également la cible d’une forme d’ubérisation, quand Google met gratuitement sur le marché une application à laquelle d’autres ont consacré des millions d’euros en R&D ». Philippe Beille, dirigeant du fabricant de stands Duo (Lansargues), a expliqué la transformation de sa société pour l’adapter à la demande du marché, et se différencier par rapport à des concurrents. Patrick Viallet, directeur du développement d’Innotec (recyclage de cartouches d’encre), a quant à lui vanté les mérites de l’économie circulaire, et s’est félicité d’avoir convaincu des entreprises, et des grandes collectivités, d’avoir recours à ses produits, « de qualité, et qui préservent des emplois locaux ».

 

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