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Corruption dans l’UE : des députés européens se révoltent et déclarent la guerre à Von der Leyen et à son mari

Corruption dans l’UE : des députés européens se révoltent et déclarent la guerre à Von der Leyen et à son mari | Think outside the Box | Scoop.it

Dans une lettre adressée à la Commissaire européenne chargée de la transparence, sept (7) députés européens ont exigé, ce 16 décembre, de l’UE qu’elle mène une enquête sur les activités commerciales d’Heiko Von Der Leyen, mari d’Ursula Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission Européenne. Tout récemment, plusieurs médias italiens fiables avaient révélé que le laboratoire Orgenesis Inc., dirigé par Heiko Von Der Leyen, avait bénéficié d’un financement de 320 millions d’euros de la part de la Commission Européenne, une commission dirigée par sa femme

Le mari de Von der Leyen, dans le collimateur des députés européens. Au moment où le Parlement Européen vient d’être secoué par une grave affaire de corruption impliquant de hautes personnalités, des députés européens (7 députés) exigent que l’Union Européenne se penche sur les activités de Heiko Von Der Leyen, époux d’Ursula Von Der Leyen, une personnalité de plus en plus critiquée pour sa gestion opaque des contrats de vaccins qu’elle a signés avec Pfizer.

 

Profitant du scandale qui fragilise Bruxelles, les sept euro-députés exigent que la lumière soit faite sur les business d’un homme dont les activités sont plus que douteuses. Ainsi, dans une lettre postée sur Twitter ce 16 décembre, les 7 eurodéputés ne mâchent pas leur mot et prennent pour cible Orgenisis, le laboratoire dont le mari de Von Der Leyen est directeur médical.

 

« Nous sommes particulièrement inquiets à la vue d’articles de presse en Italie et en Allemagne concernant l’activité commerciale dans les pays de l’UE, d’Orgenesis Inc., une société américaine employant M. Heiko Von Der Leyen, époux de la présidente de la Commission Européenne », peut-on lire.

Dans la lettre, les députés ont évoqué le récent scandale révélé, fin octobre dernier, par Lecourrier-du-soir.com et faisant état de la présence de Heiko Von Der Leyen dans le comité de surveillance d’une fondation qui a reçu un financement de plus de 300 millions d’euros de la Commission Européenne, dirigée par sa femme, Ursula Von Der Leyen.

 

Face à la forte pression médiatique, Heiko Von Der Leyen avait finalement démissionné de son poste, mais son entreprise (Orgenesis Inc.) reste maintenue au sein de cette fondation. Un détail qui n’a pas échappé aux sept députés qui l’ont bien souligné dans leur lettre.

« Selon les médias italiens, même si M. Von der Leyen a démissionné du comité de surveillance de la fondation, Orgenesis Italy S.R.L continue de faire partie du projet et recevoir des subventions, à hauteur de 200 000 euros par an, du Plan Italien de relance et de résilience. Les journalistes soulignent également qu’Orgenesis Inc., et ses filiales européennes ne sont pas enregistrées dans le registre de transparence de l’Union Européenne », dénoncent les eurodéputés.

Les sept eurodéputés évoquent des possibles conflits d’intérêts. « Le mari de la présidente de la Commission Européenne assume un rôle managerial de premier plan en tant que directeur médical et directeur général dans une société privée, impliquée dans des projets financés ou cofinancés par les programmes européens, donc par de l’argent public. Les questions des citoyens de l’UE et de leurs représentants sur d’éventuels conflits sont légitimes », précisent-ils.

 

Les députés demandent à la commissaire chargée de la transparence de mener une enquête afin de déterminer si les postes de direction de M. Heiko Von der Leyen sont compatibles avec le rôle institutionnel de son épouse, Ursula Von Der Leyen.

 

Ci-dessous le communiqué dans sa version intégrale.

https://twitter.com/MicheleRivasi/status/1603756840994619393

 

 

17 décembre 2022
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Signez cette pétition !

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Les eurodéputés français: Perturbateurs Endocriniens demandez aux Eurodéputés de refuser une définition inefficace

 

Le 4 juillet dernier la France a voté en faveur de la proposition de critères pour définir les perturbateurs endocriniens de la Commission européenne. Ce texte ne permettra pourtant pas de protéger efficacement la santé humaine et l’environnement car il exige un niveau de preuve beaucoup trop élevé avant de pouvoir exclure une substance et prévoit des dérogations à l’interdiction pour de nombreuses substances perturbateurs endocriniens !

Toutes les ONG et les plus grands spécialistes scientifiques avaient pourtant dénoncé depuis des mois les propositions très insuffisantes de la Commission européenne. Après des mois de lutte contre ces critères inacceptables la France et son nouveau gouvernement  viennent de changer de positionnement en décidant de soutenir la proposition de la Commission ! Il s’agit d’un véritable renoncement que nous dénonçons.

Aujourd’hui seul le Parlement européen peut faire barrage à ces critères qui ne seront pas protecteurs car il devra se prononcer prochainement.

Signez cette pétition pour demander aux eurodéputés de ne pas voter ces critères inacceptables ! C’est notre dernière chance de pouvoir forcer la Commission à proposer une autre définition pour les perturbateurs endocriniens, réellement protectrice de la santé humaine et de l’environnement. 

             

Cette pétition sera remise à:
  • Les eurodéputés français
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« Sans l'UE, on mangerait de la viande clonée »

« Sans l'UE, on mangerait de la viande clonée » | Think outside the Box | Scoop.it

Corinne Lepage, avocate, ex-ministre de l'Environnement, ancienne députée européenne

 

Avant d'être nommée ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé en 1995, Corinne Lepage avait déjà associé son nom et celui de son cabinet d'avocat à la défense des victimes de la marée noire de l'« Amoco Cadiz ». C'était à la fin des années 1970. Bien avant le naufrage de l'« Erika » en 1999, où elle avait de nouveau défendu les communes souillées du littoral français. Ces combats, elle les a ensuite menés de 1999 à 2014 au Parlement européen, « car c'est à Bruxelles que le droit de l'environnement se joue désormais à 80 % ». « Européenne convaincue », Corinne Lepage a eu la satisfaction d'y voir des dossiers sensibles avancer. « Sans l'UE, on mangerait aujourd'hui de la viande clonée et du poulet aux hormones, affirme l'ancienne députée européenne. Et c'est grâce à l'UE que l'on a interdit l'arrivée de la colle à viande, un agglomérat de morceaux de steaks collés entre eux. »

Les OGM ? « L'Europe bénéficie de la réglementation la plus rigoureuse du monde », dit l'avocate. La pollution de l'atmosphère ? « Alors que la loi sur l'air n'était pas appliquée dans notre pays, l'Europe a menacé la France de poursuites et de sanctions financières devant la Cour de justice européenne, ce qui nous a obligés à revoir notre législation sur les incinérateurs et à bouger sur les particules fines. » « L'Europe est comme une épée de Damoclès pour les Etats membres, car elle est très exigeante en matière écologique et sanitaire, mais cela s'est traduit depuis des années par de vrais progrès pour les consommateurs », affirme l'ancienne vice-présidente de la commission Santé-Environnement du Parlement européen.



Les nitrates, les déchets...

Entre autres exemples d'avancées notables, Corinne Lepage cite la réglementation sur les nitrates dans l'eau ou celle sur la qualité des eaux de baignade. L'Europe a aussi imposé aux Etats des règles strictes en matière de traitement des déchets, et les discussions sont enflammées à l'échelle européenne lorsqu'on évoque les perturbateurs endocriniens ou les pesticides. « L'UE est aussi à l'origine du règlement Reach, qui a permis une évaluation de l'impact des produits chimiques et obligé les producteurs à fournir la preuve de leur non-toxicité, détaille l'ancienne ministre de l'Environnement. Sans l'Europe, chacun ferait sa législation dans son coin, et les citoyens seraient moins bien défendus et écoutés. »

 

  Le Parisien

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Trop d’aéroports inutiles, constate la Cour des comptes européenne

Trop d’aéroports inutiles, constate la Cour des comptes européenne | Think outside the Box | Scoop.it

Aéroports non rentables, investissements inutiles, prévisions exagérées de trafic : le constat n’est pas fait par des zadistes, mais une instance officielle de l’Union européenne.

Un rapport publié aujourd’hui par la Cour des comptes européenne révèle que les investissements financés par l’UE dans les aéroports n’ont pas généré les résultats escomptés et se sont avérés peu rentables. Selon les auditeurs de la Cour, en l’absence de planification et de prévision adéquates, certains des aéroports financés étaient situés trop près les uns des autres, tandis que certains projets de construction étaient trop importants pour le nombre d’avions et de passagers concernés.

« Nous avons observé que certains aéroports n’étaient pas rentables à long terme, tandis que d’autres étaient sous-utilisés ou n’étaient pas utilisés du tout », a déclaré M. George Pufan, membre de la Cour des comptes européenne en charge du rapport. « Le trafic aérien dans l’Union européenne devrait doubler d’ici à 2030. Si l’Europe veut pouvoir satisfaire cette demande supplémentaire, la Commission et les États membres doivent améliorer la façon dont ils investissent dans nos aéroports en finançant uniquement ceux qui sont rentables et pour lesquels les besoins en matière d’investissements sont réels. »

Les auditeurs de la Cour ont examiné les projets d’investissement réalisés dans 20 aéroports – en Estonie, en Grèce, en Italie, en Pologne et en Espagne – qui ont bénéficié d’une contribution de l’UEde plus 600 millions d’euros entre 2000 et 2013. Ils ont constaté que la moitié seulement de ces aéroports pouvaient démontrer la nécessité d’un investissement de l’UE et que les infrastructures financées étaient souvent sous-utilisées, certaines – l’équivalent de quelque 38 millions d’euros d’investissements – n’étant pas utilisées du tout.

Seule la moitié des aéroports audités a enregistré une hausse de fréquentation, tandis qu’ils étaient plus de la moitié à avoir largement surestimé la croissance du trafic aérien dans leurs prévisions. Par exemple, en 2013, l’aéroport de Cordoue a accueilli moins de 7 000 passagers au lieu des 179 000 prévus. De plus, pour la plupart des aéroports, il n’y a guère d’éléments probants attestant que le service aux usagers a été amélioré ou que des avantages socio-économiques, comme la création d’emplois supplémentaires, ont été générés.

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Migrants : L'UE lance son opération navale en méditerranée contre les trafiquants

Migrants : L'UE lance son opération navale en méditerranée contre les trafiquants | Think outside the Box | Scoop.it

C'est une mission sans précédent qui commence ce lundi, et elle va impliquer le déploiement de bâtiments de guerre et d'avions de surveillance des armées européennes au large de la Libye.

Le but : casser l'activité des trafiquants qui profitent du désespoir des migrants qui cherchent à traverser la Méditerranée.

 

L'UE veut casser l'activité des trafiquants qui exploitent la détresse des migrants prêts à tout pour traverser la Méditerranée, un mois tout juste après un naufrage dramatique.

 

Cette mission requiert un accord des Nations unies et ne sera véritablement lancée qu'au mois de juin. Et ce lundi, elle doit être formellement validée par les 28 ministres des Affaires étrangères de l'UE, après une réunion de leurs homologues de la Défense.

 

Les flux de migrants ont explosé en 2015

L'Union européenne tente d'agir alors qu'elle se voit accusée de passivité voire d'indiférrence, tandis que les drames se succèdent en Méditerranée, dont celui a coûté la vie à plus de 700 personnes en avril dernier.

 

Les flux sont bien plus importants cette année qu'en 2014: en une seule journée, quelque 2.000 migrants ont été secourus le 14 mai dans une dizaine d'opérations coordonnées par les garde-côtes italiens.

 

La France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ont déjà promis de fournir des navires. La Pologne et la Slovénie engageraient des avions de surveillance ou des hélicoptères, selon des sources diplomatiques.

 

La traque aux navires avant tout

Pas question d'opérations militaires en territoire libyen, a assuré Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne. La mission consiste a traquer les bateaux utilisés par les passeurs armés pour tracter jusqu'en haute mer les embarcations de fortune chargées de centaines de migrants, ensuite laissées à la dérive.


Elle veut également les empêcher de les récupérer. Les trafiquants n'ont pas hésité à ouvrir le feu contre les garde-côtes italiens pour reprendre ces embarcations.

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Sueurs froides pour l’Europe de la santé

Sueurs froides pour l’Europe de la santé | Think outside the Box | Scoop.it

Aussi prometteur soit-il, notamment pour la recherche, l’European Health Data Space demandera encore de nombreux arbitrages technologiques et politiques.

 

La Commission européenne a présenté mardi son projet pour donner naissance à un «espace européen de santé pour les personnes et pour la science». Une initiative louable qui ne manquera pas de donner des sueurs froides à ceux qui devront la mettre en œuvre concrètement.

Les médecins luxembourgeois peuvent accéder aux données de santé de leurs patients venus de République tchèque, de Malte, du Portugal et de Croatie. Comme la France. Cela fait de ces deux pays, deux des pays parmi les plus avancés en matière d’intégration européenne du «marché» de la santé. Seuls la Croatie et le Portugal jouent même sur deux tableaux, celui de la circulation des dossiers médicaux et celui de la prescription de médicaments.

Avec le projet de règlement présenté mardi par la Commission européenne, l’Europe de la santé pourrait connaître un grand bond en avant… à condition que tout le monde s’entende sur l’interopérabilité des systèmes déployés dans chaque État membre, sur la protection des données personnelles, GDPR oblige, sur la protection des données contre les cyberattaques, sur le contrôle par chaque Européen de ses données et sur l’accès à ces précieuses données de santé par le monde de la recherche, public ou privé et ce n’est pas la même chose.

 
«Ces données, accessibles dans le cadre de solides garanties de sécurité et de confidentialité, seront également un trésor pour les scientifiques, les chercheurs, les innovateurs et les décideurs politiques travaillant sur le prochain traitement salvateur.

La commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides

Et que le dispositif matche avec les envies des citoyens européens eux-mêmes: 89% sont favorables à un dispositif pour aider la recherche, 88% pour avoir le contrôle de leurs données et 83% pour faciliter les soins des personnes en mobilité, soit professionnelle, soit personnelle, soit de loisir.

Des Big Pharma déjà prêtes

Il suffit de prendre cinq (dix?) minutes dans les 222 pages de l’an dernier sur les règles à mettre en place pour être conforme au GDPR à la lueur des législations nationales pour s’apercevoir du cauchemar à venir. Du travail à accomplir, répondent les plus optimistes. Dans les six pages qui concernent le Luxembourg, on peut lire que rien ne garantit l’interopérabilité du système de Dossier de santé partagé (page 136), ni la sécurité des données ou même leur qualité. Aucun «coordinateur» n’y est même désigné. Elles ne renvoient pas l’image d’un pays aux avant-postes, mais, dans ce champ d’activité, ça bouge.

Alors que l’usage secondaire des données à des fins de recherche est largement plébiscité par les Européens et que le texte de loi ne distingue pas la recherche publique et privée, le Luxembourg est associé, via le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de l’Université du Luxembourg, au projet européen du HealthyCloud .

«Une gestion sécurisée et responsable des données est de la plus haute importance. Nous sommes heureux d’apporter notre expertise de longue date dans ces domaines au développement d’un espace européen des données de santé», explique le professeur Reinhard Schneider, chercheur principal du noyau bio-informatique du LCSB et responsable du nœud ELIXIR-Luxembourg, en charge du développement de la conformité ELSI pour la gouvernance de la future plateforme décentralisée HRIC ainsi que la conception de l’architecture du métacatalogue de données de santé basée sur FAIR. Le projet est piloté par deux cas d’utilisation réels sur le cancer et la fibrillation auriculaire.

Les Big Pharma, eux, sont déjà prêts. Éléments de langage et appétit pour l’or bleu de la donnée de santé. «Le covid-19 est tragique, mais un point positif est qu’il a montré le manque évident de données et les problèmes qui en résultent», a ainsi déclaré dès mardi André Trottier, responsable mondial de la politique de soins de santé personnalisés du Laboratoire Roche dans un post très détaillé . «Notre réponse mondiale à la pandémie a été complètement étouffée par des questions de partage des données – la disponibilité de celui-ci, que ce soit de bonne qualité, et même des tests et des diagnostics. Les gouvernements ne peuvent plus ignorer cet écart. Du côté positif, la crise a été un catalyseur pour une plus grande acceptation de la construction de cette infrastructure de données et une accélération de l’acceptation des outils numériques. Cette infrastructure de données nécessitera un investissement gouvernemental. Il y a un coût, mais il y a tellement de potentiel pour un bien meilleur bénéfice pour le patient, ce qui en fin de compte réduit les coûts. Une population en meilleure santé est une population moins coûteuse.»

Une dizaine de milliards d’euros d’investissement

Pas question d’utiliser les données pour des décisions préjudiciables aux citoyens, telles que la conception de produits ou de services nuisibles ou l’augmentation d’une prime d’assurance, martèle la Commission européenne dans sa communication, qui prévoit non pas une base de données de santé, mais deux, une pour les soins et l’autre pour la recherche ou les usages secondaires. Un nouveau comité européen de l’espace des données de santé sera créé, composé des représentants des autorités de santé numérique et des nouvelles instances d’accès aux données de santé de tous les États membres, de la Commission et d’observateurs.

«Ces données, accessibles dans le cadre de solides garanties de sécurité et de confidentialité, seront également un trésor pour les scientifiques, les chercheurs, les innovateurs et les décideurs politiques travaillant sur le prochain traitement salvateur. L’UE franchit une étape véritablement historique vers les soins de santé numériques en l’UE», s’enthousiasme la commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides.

L’EHDS devrait permettre à l’UE d’économiser environ 11 milliards d’euros sur dix ans: 5,5 milliards d’euros seront économisés grâce à un meilleur accès et un meilleur échange des données de santé dans le domaine de la santé et 5,4 milliards d’euros supplémentaires seront économisés grâce à une meilleure utilisation des données de santé pour la recherche, l’innovation et l’élaboration des politiques. Plus de 13 milliards d’euros pourraient être mobilisés dans le cadre des projets de santé numérique.

En coulisses, les petites mains en charge de coudre la robe ont déjà des sueurs froides.

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José Manuel Barroso, l’anti-européen

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Editorial L’Europe n’avait pas besoin de cela. Que le peuple britannique décide, par référendum et dans un climat de totale libertépolitique, de quitter l’Union européenne (UE), c’est son droit le plus strict. Cette décision porte un mauvais coup à l’UE, ainsi privée d’un pays qui est la deuxième économie européenne derrière l’Allemagne, qui a un siège au Conseil de sécurité de l’ONU et un appareil militaire et diplomatique de réputation mondiale.

On peut le regretter, nous l’avons fait. Mais le coup est loyal, démocratique. Par parenthèse, il devrait faire taire tous ceux qui, sans toujours se donner la peine de regarder comment fonctionne Bruxelles, dénoncent dans l’UE une machine quasi totalitaire. Elle ne l’est pas. C’est une association d’Etats libre et volontaire, au champ de compétences bien défini : il n’y a pas ou peu d’équivalent dans l’Histoire.

 

Mais que José Manuel Barroso, ancien président de la Commission – l’organe chargé de faire appliquer les décisions communes prises par les gouvernements des pays membres –, ne trouve rien de mieux, quelques semaines après le Brexit, que de rejoindre les rangs de Goldman Sachs, voilà qui porte à l’UE un deuxième coup. Et celui-là est bas, indigne, et va nourrir un peu plus un discours anti-européen qui relève trop souvent de la théorie du complot.

Goldman Sachs est l’une de ces banques d’affaires américaines, pilier de Wall Street, qui incarne la crise financière de 2008 – des millions d’emplois perdus et l’explosion des dettes publiques aux Etats-Unis et en Europe. Elle s’est notamment distinguée en aidant la Grèce à présenter des comptes truqués pour rester dans l’euro. A tort ou à raison, elle est devenue le symbole d’une époque de collusion entre intérêts publics et privés.

Lire aussi :   L’ex-président de la Commission européenne José Manuel Barroso recruté par Goldman Sachs

Ancien premier ministre du Portugal (2002-2004), M. Barroso a présidé la Commission de 2004 à 2014 – adoubé par tous les chefs d’Etat et de gouvernement européens de l’époque, redoutant qu’une personnalité d’envergure à Bruxelles puisse leur faire de l’ombre. Il ne faut pas oublier cela : le patron de la Commission n’est à ce poste que parce que les dirigeants des pays membres, élus démocratiquement, en ont décidé ainsi.

 

Ils ont choisi M. Barroso, qui, dépourvu du moindre charisme, a épousé toutes les balivernes libérales les plus simplistes de l’époque. On se souvient du marché qui s’autorégulait, de la mondialisation qui ne pouvait êtrequ’heureuse, de l’austérité budgétaire qui était bonne pour la ligne, etc. De la crise de 2008, il n’a rien vu venir. Il a présidé la Commission sans originalité, sans susciter la moindre idée qui eût été susceptible derenouveler l’idéal européen.

Son « pantouflage » chez Goldman Sachs est « légal ». Mais, outre qu’il peut tout de même s’apparenter à un conflit d’intérêts, il installe la pire image qui soit pour l’Europe : celle d’une relation incestueuse entre pouvoirpolitique et finance privée. Que M. Barroso ait accepté de contribuer ainsi au discours des mouvements protestataires anti-européens d’ultra-droite, ceux-là mêmes qui menacent le caractère démocratique du continent, est révoltant. C’est un geste anti-européen, aux répercussions terribles dans l’opinion.

La Commission doit condamner cette nomination et changer ses règles : interdiction à vie à un ancien de ses membres d’aller « pantoufler » dans un domaine qu’il a réglementé. Il en va de l’image de l’UE, enfin de ce qu’il en reste.



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Corruption: 990 milliards d'euros perdus chaque année par l'UE?

Corruption: 990 milliards d'euros perdus chaque année par l'UE? | Think outside the Box | Scoop.it

Une nouvelle étude publiée sur le site du Parlement européen révèle que le coût global de la corruption dans l’Union européenne pourrait être estimé à 990 milliards d'euros.
 
Chaque année, la corruption fait perdre à l'UE entre 179 et 990 milliards d’euros, selon une étude du think tank RAND Europe publiée sur le site du Parlement européen, rapporte le quotidien britannique The Independent.

 

Le rapport prend en compte trois différents types de scénarios et se base sur les coûts directs et indirects de la corruption. Dans le meilleur des scénarios, la corruption coûterait annuellement à l’UE entre 179 et 256 milliards d’euros. Dans le pire, elle coûterait jusqu’à 990 milliards d’euros par an. Cette somme représente 6,3% du produit intérieur brut (PIB) des vingt-huit États membres, précise le rapport.

Selon les auteurs du rapport, pour mieux quantifier l’étendue des dégâts, il faut prendre en compte non seulement les conséquences financières mais aussi celles  touchant les domaines politique et social. Le think tank RAND Europe insiste sur le fait que la corruption entraîne une faible application des lois et une augmentation du banditisme et des crimes organisés. 

"A part ses conséquences  économiques, la corruption représente un danger réel, étant un instrument du crime organisé et des groupes terroristes, souvent utilisé pour gagner de l'influence et mener leurs opérations", souligne le rapport.

Selon l’étude, les pays les plus touchés par la corruption sont la Croatie, Chypre, la Lituanie et la Roumanie.

La France fait partie des cinq pays les moins exposés au risque de la corruption, devancée par le Danemark, la Belgique, la Suède et le Luxembourg.

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Qu’est-ce que le FMI fait dans cette galère grecque ?

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La situation grecque, plus ubuesque chaque jour, par toutes ses dimensions, l’est devenue plus particulièrement depuis un an, par le rôle saugrenu et très négatif qu’y joue le Fonds Monétaire International.
Un observateur débarqué de la planète Mars cette semaine se demanderait avec stupéfaction comment les Européens ont-ils pu laisser trois économistes non européens, nommés on ne sait par qui, dépendant d’une institution à dominante américaine , décider du sort de l’euro !?!

 
Car telle est bien la situation : depuis que, en 2010, on a laissé le FMI participer aux négociations de la dette grecque, sous prétexte qu’ils étaient un de ses créanciers, et surtout depuis qu’on s’est résigné à penser qu’ils pouvaient mieux que la Commission faire des prévisions économiques crédibles, la discussion sur la présence grecque dans la zone Euro a glissé peu à peu dans une dérive hallucinante :
D’abord, les dirigeants politiques de l’Eurogroupe ont laissé le FMI se glisser parmi les négociateurs, jusque-là uniquement venus de la Commission et de la Banque Centrale européenne, de l’ensemble de la dette grecque.

 
Ensuite, les mêmes dirigeants européens, au lieu d’assumer leurs responsabilités politiques, ont affirmé haut et fort qu’ils n’accepteraient aucun compromis qui ne serait négocié d’abord avec les trois institutions, formant ce qu’on nomma triomphalement « la troïka ». Au point même de refuser de parler avec les Grecs de sujets n’ayant pas l’aval de la troïka !

 

Ensuite encore, (même si le nouveau gouvernement grec a obtenu, dérisoire victoire, que la troïka change de nom pour devenir « les institutions ») , les dirigeants de celles-ci se sont eux-mêmes défaussés de leurs responsabilité politique au profit de leurs experts, que personne n’ose plus déjuger et qui s’en donne à cœur joie, jugeant à leur guise, une situation grecque qui ne ressemble à aucun des modèles qu’ils ont étudié, dans les bonnes universités américaines ou japonaises.

 

Enfin, quand les experts européens ont fini par comprendre que ce n’est pas en détruisant les ultimes moyens de la croissance grecque qu’on réduirait leur dette , les soi-disant experts du FMI, ivres de leur pouvoir, ont continué à prétendre imposer des économies suicidaires à ce pays, sans voir qu’il ne pourra jamais rembourser une dette qu’il est urgent d’annuler officiellement. Soutenus en cela très largement par la majorité des actionnaires, asiatiques, africains et américains, de cette noble institution, qui n’ont rien à gagner à la voir être indulgente avec un pays européens
La seule chose qu’on aurait pu espérer du FMI, dans cette débâcle, c’est que les Américains, dont il dépend plus que de personne, trouvent le moyen de leur expliquer l’importance géostratégique majeure de la stabilité grecque, et donc de son maintien dans la zone euro. Mais non, les Américains n’ont pas pu, ou pas voulu, faire plus que d’appeler les Grecs tous les jours pour leur demander de céder au diktat du FMI.
Au total, qu’elles soient les très grandes qualités de sa directrice générale, dont la réélection serait bienvenue du point de vue français, le FMI s’est trouvé mêlé, et s‘y trouve encore, dans une bataille où il n’a rien à faire. Et qui pourrait servir de détonateur à une nouvelle crise planétaire.
 

A un moment où les Asiatiques remettent en cause l’existence même des institutions de Bretton Woods, parce qu’on ne leur y fait pas leur juste place, il serait temps pour les Européens de s’interroger sur la pérennité d’une institution qui sera, si les circonstances tournent au pire, le vrai responsable du drame qui suivrait un défaut grec.
 

La solution, pourtant, est simple, et les Européens l’auraient sans doute appliqué depuis longtemps sans le terrorisme intellectuel des soit disant experts du FMI : un plan d’économies raisonnable, socialement juste, sans aide nouvelle, mais accompagnée d’une réduction de la dette grecque au-dessous de 100% du PIB, par annulation d’une part importante des dettes publiques, bilatérales et multilatérales, dont chacun sait qu’elles ne pourront pas être remboursées, mais qu’on continue à réclamer, pour sauver la face. Et pour cela, créer d’urgence un véritable Fonds Monétaire Européen, amorce d’un Trésor, et d’un ministère des Finances de l’eurozone.
Européens, réglez entre vous vos problèmes. Ne comptez que sur vos propres forces. Ne cédez à aucune pression ou mode de pensée venue de l’autre côté de l’Atlantique, ou du Pacifique. Donnez-vous un projet, et agissez.
Il n’est que trop temps de le faire.
j@attali.com

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