Séisme au Népal : le bilan dépasse les 2.000 morts, nouvelle violente réplique | Think outside the Box | Scoop.it

Les ruines de la Tour Bhimsen après le séisme au Népal


Selon le dernier bilan provisoire, plus de 2.000 personnes sont décédées après le séisme qui a frappé le pays, samedi.

 

Une nouvelle réplique de 6,7 sur l'échelle de Richter a été ressentie ce dimanche au Népal alors que le bilan humain dépasse désormais les 2.000 morts. Le centre historique de Katmandou est ravagé.

Le Népal s'est réveillé sous les décombres ce dimanche 26 avril. Samedi, un violent séisme de magnitude 7,8 a frappé la région de Katmandou. Alors que le bilan humain et matériel s'alourdit de minutes en minutes, une violente réplique de magnitude 6,7 a une nouvelle fois frappé le pays. Plus de 2.000 morts ont déjà été recensés, notamment dans la capitale, Katmandou, sévèrement touchée par le tremblement de terre.

Pendant que les secours s'acharnent à tenter de sauver les victimes du séisme, la réplique est sans doute venue compliquer la tâche. Depuis la secousse principale qui a provoqué des dégâts colossaux dans le pays himalayen, de nombreuses répliques ont suivi rendant les interventions des secouristes encore plus délicates, mais près de 24h après, la plus forte des répliques est intervenue en milieu de journée sur place et a frappé une zone située au nord-ouest de Katmandou, non loin de la frontière chinoise, a précisé l'USGS (Institut américain de géophysique). Elle a été ressentie jusqu'au mont Everest, selon des alpinistes sur place. 

Des conditions extrêmes pour les sauveteurs

Les sauveteurs étaient confrontés dimanche à des destructions massives et des difficultés de communication, en raison de l'accès difficile aux lieux sinistrés. "Il est clair qu'il y a des besoins urgents en abris provisoires, nourriture, eau potable, vêtements chauds, couvertures et kits d'hygiène", a expliqué l'ONG Christian Aid. Les habitants eux sont traumatisés. 

"Nous n'avons pas dormi de la nuit. Et comment aurait-on pu ? Le sol n'a pas arrêté de trembler. Il nous reste à prier que cela cesse pour que nous puissions rentrer chez nous", a raconté un jeune banquier, Nina Shrestha. "Je bosse depuis 05h30 du matin. Je suis terrifié moi aussi mais il faut bien faire ce que l'on peut pour aider les autres", explique le chauffeur d'un cyclo-pousse qui a conduit la veille quelque 35 victimes à l'hôpital. Les hôpitaux qui par ailleurs sont submergés de blessés, il y en aurait près de 5.000 selon les autorités.