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Mon avis sur le revenu de base

Mon avis sur le revenu de base | Think outside the Box | Scoop.it

13 départements vous demandent votre avis sur le revenu de base

Depuis novembre 2017, 13 Départements , ont décidé de s'engager pour étudier la faisabilité du revenu de base.

Ils souhaitent recueillir votre avis sur les contours de ce revenu de base.

Ce questionnaire en ligne, commun aux 13 Départements, permettra de dégager des orientations pour une future expérimentation.


Le revenu de base, c'est quoi ?

Le « revenu de base » est une notion qui recouvre une grande variété de dénominations : revenu universel, impôt négatif, dividende social, revenu de citoyenneté, etc.

Si les origines philosophiques et les projets politiques de ces modèles diffèrent, tous ont en commun la volonté de proposer une garantie de revenu.

Les parcours professionnels et personnels sont de moins en moins linéaires et stables, davantage fragmentés, liés à des choix ou des contraintes de vie. Contrats précaires, "ubérisation" des métiers, réorientations professionnelles, création d'entreprise, engagement associatif ou humanitaire, accompagnement d'une personne en situation de handicap ou de la fin de vie d'un proche, sont autant de situations qui ont besoin d'être sécurisées et accompagnées.

Les enjeux sont de :

  • résorber la grande pauvreté et assurer un niveau de vie minimal
  • réduire le non recours aux prestations sociales
  • favoriser l’autonomie du projet de vie
  • réduire la stigmatisation
  • simplifier le système social
  • faciliter le retour à l’emploi
 

Comment expérimenter le revenu de base ?

L’adoption d’une loi est indispensable pour autoriser l’expérimentation du revenu de base sur des territoires à sélectionner.

Pour être réaliste, toute expérimentation devra prévoir, d'une part le modèle à mettre en oeuvre, d'autre part le financement.

 

Le revenu de base peut prendre deux formes :

  1. soit une allocation d’un même montant versée à tous, mais qui nécessite une réforme fiscale en profondeur pour la financer,
  2. soit une allocation dont le montant diminue en fonction du niveau des autres revenus perçus.

Dans le cadre d'une expérimentation, il est impossible de procéder à une modification de la fiscalité.

De plus, toute allocation expérimentée doit prévoir son financement en cas de généralisation à l'échelle nationale. Sans cela, l'expérimentation ne serait pas crédible.

Les Départements volontaires proposent donc d’expérimenter un revenu de base prenant la forme d’une allocation d’un montant qui diminue en fonction du niveau des autres revenus perçus.

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La double surprise Hamon

La double surprise Hamon | Think outside the Box | Scoop.it

La victoire de Benoît Hamon au premier tour de la primaire socialiste est une surprise. Mais tout autant l’est son engagement écologique, qu’il place en « priorité politique absolue ». L’enjeu est maintenant la recomposition de la gauche, et d’éviter une concurrence mortifère avec Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot.

 

La primaire de La belle alliance populaire aura, contre toute attente, créé deux surprises. La première, on le sait, c’est l’arrivée en tête de Benoît Hamon, que beaucoup ne percevaient, il y a encore quelques semaines, que comme un challenger estimable, mais secondaire par rapport aux « poids lourds » Valls et Montebourg. Ce qui reste de force parmi les militants d’un parti socialiste exsangue a donc remis la barre à gauche, et placé le plus jeune des candidats en mesure de porter ses couleurs dans la présidentielle.

Avec 36 % des voix comptées dimanche soir 22 janvier, contre 31 % à Manuel Valls et 17 % à Arnaud Montebourg, qui s’est rallié à lui le soir même, le député des Yvelines semble en mesure de concourir pour la présidentielle d’avril.

Mais il y a une deuxième surprise, que n’ont pas relevé les commentateurs politiques, habitués à peser les pouvoirs plus qu’à prêter attention aux idées. C’est que la première déclaration de Hamon a mis en avant l’écologie. Le mieux est de le lire, ou de l’écouter :

« Demain, a-t-il déclaré dimanche soir, il y aura de nouveau dans plusieurs villes de France un nouveau pic de pollution atmosphérique qui va mettre en danger la santé des Français les plus vulnérables (...). Il faut impérativement changer de modèle de développement, placer la conversion écologique en tête de nos priorités politiques, sauf à accepter de laisser à nos enfants un monde qui va devenir de plus en plus invivable. C’est la raison pour laquelle je maintiens le cap en faveur de la sortie du diesel en 2025, de la réduction de la part des énergies liées au nucléaire, la volonté d’interdire les perturbateurs endocriniens Je ferai de la transition écologique une priorité politique absolue. »

C’est ensuite qu’il a parlé du revenu universel, pensé en fonction des mutations technologiques que vit l’époque : « Le travail se transforme, grâce à la révolution numérique, il faut aujourd’hui se soucier des conditions dans lesquelles nous donnons aux Français les moyens de maîtriser cette transition, de choisir leur temps de travail plutôt que de le subir. (...) C’est le sens du revenu universel que je défends. »

Enfin, Hamon a bien posé l’analyse faite par une large partie de ce que l’on appelait naguère le peuple de gauche : Les électeurs de gauche « ont décidé de faire de la question sociale et de la question écologique les deux termes d’un nouveau projet qui se tourne vers le futur, pas l’un ou l’autre, mais l’un avec l’autre. »

- Discours en vidéo de Benoît Hamon le 22 janvier

Le geste n’est pas mince. La victoire de Hamon, et son positionnement résolument écologique, face à la vision croissanciste et sécuritaire de Valls, attestent que la gauche est en train de se reconfigurer, après un quinquennat de dérive néo-libérale.

La recomposition de la gauche commence à se jouer

C’est une bonne nouvelle : on peut espérer qu’avec l’engagement écologique de Jean-Luc Mélenchon, et celui, moins audible, de Yannick Jadot, les questions environnementales seront bien présentes dans la campagne présidentielle, et que la possibilité de changer radicalement de cap, pour aller vers l’écologie, l’emploi, et la justice sociale, sera vraiment posée sur la table.

Mais l’air frais apporté par Benoît Hamon complique aussi la donne. Sa victoire, probable dimanche prochain au deuxième tour de la primaire, poussera inexorablement la droite du PS vers Emmanuel Macron. Mais elle conduira aussi à une concurrence entre Hamon et Mélenchon, qui peut être source d’affaiblissement durable des forces écologiques et soucieuses de justice. Il sera crucial que les uns et les autres sachent trouver les moyens de s’allier contre l’extrême-droite et la poursuite de la politique néo-libérale. Plus que le sort de la présidentielle, c’est en fait la recomposition d’une gauche forte et écologique, après 2017, qui commence à se jouer aujourd’hui.

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▶ Why we should give everyone a basic income | Rutger Bregman | TEDxMaastricht

Ajoutée le 21 oct. 2014

This talk was given at a local TEDx event, produced independently of the TED Conferences. Rutger Bregman (1988) studied at Utrecht University and the University of California in Los Angeles, majoring in History. In September 2013 Bregman joined the online journalism platform De Correspondent. His article on basic income was nominated for the European Press Prize and was published by The Washington Post.

In September 2013 Bregman joined the online journalism platform ‘De Correspondent’. His article on basic income was nominated for the European Press Prize and was subsequently also published by the American newspaper The Washington Post. In September 2014 his newest book ‘Gratis geld voor iedereen En nog vijf grote ideeën die de wereld kunnen veranderen’ came out.

Website: http://tedxmaastricht.nl
Flickr: https://www.flickr.com/photos/tedxmaa...
Facebook:https://www.facebook.com/TEDxMaastricht
Twitter: https://twitter.com/TEDxMaastricht


About TEDx, x = independently organized event In the spirit of ideas worth spreading, TEDx is a program of local, self-organized events that bring people together to share a TED-like experience. At a TEDx event, TEDTalks video and live speakers combine to spark deep discussion and connection in a small group. These local, self-organized events are branded TEDx, where x = independently organized TED event. The TED Conference provides general guidance for the TEDx program, but individual TEDx events are self-organized.* (*Subject to certain rules and regulations)

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Débat - Le revenu de base

le 20 mars 2011

Un diaporama pour mettre en fond lors d'un débat suite à une projection du film Le revenu de base.

 

Testé une première fois (version un peu plus courte) lors d'une projection à Montauban vendredi dernier : très bon retour.
2nd test à venir à Toulouse le 31/03/2011.

Il n'est pas vraiment fait pour être lu de façon linéaire mais plutôt pour sauter d'une diapo à l'autre en fonction des questions (clic droit, Aller à).
Temps d'appropriation nécessaire donc.

La partie sur le financement est à compléter.

J'ai repris et remercie les auteurs des articles suivants et ceux du documentaire lui-même :
http://www.lepost.fr/article/2011/03/05/2424995_remboursez-nous-ou-nous-prenons-l-elysee.html
http://www.peripheries.net/article326.html
http://owni.fr/2011/03/17/revenu-minimum-garanti/

Coopérativement

Boris PRAT
Revenudexistence.info

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Résumé revenu de base inconditionnel

Mise en ligne le 2 mars 2011

Version résumée du film de Daniel Häni et Enno Schmidt: "Le Revenu de base".
(disponible par ici: http://www.kultkino.ch/kultkino/beson...)
Peut servir à introduire un débat à propos du concept de Revenu de base inconditionnel (allocation universelle).
Pour en savoir plus sur le revenu de base inconditionnel voir cet article:
http://martouf.ch/blog/284-et-si-le-t...

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Le revenu de base : utopie d'hier, révolution d'aujourd'hui, réalité de demain ?

Le revenu de base : utopie d'hier, révolution d'aujourd'hui, réalité de demain ? | Think outside the Box | Scoop.it
Revenu de base, allocation universelle ou revenu universel… tous ces termes désignent une vieille idée qui pourrait revenir au goût du jour : verser à chaque citoyen un revenu. Utopique ? Stanislas Jourdan, journaliste et promoteur de l’idée en France, revient sur l’histoire de l’idée, ses fondements économiques et philosophiques, et témoigne de la résurgence de l’idée à travers le monde.

« Sans revenu, point de citoyen » s’exclamait en 1792 le philosophe Thomas Paine du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale. La révolution française venait d’éclater, mais Thomas Paine lui, prévenait ses camarades révolutionnaires : la Démocratie ne peut réellement fonctionner que si les citoyens qui la composent sont économiquement libres et disponibles pour la faire vivre.

Réprimé par la Terreur, Paine mourut quelques années plus tard, seul et pauvre aux Etats Unis où il s’exila. Mais l’idée qu’il avait impulsée, celle d’un revenu citoyen garanti, n’a pas arrêté de faire son chemin depuis.

(...)

 

Les libéraux aussi

 

Vers la fin du travail ?

 

Une approche monétaire

 

Blocage politique

 

De la radicalité du revenu de base

 

Révolution d’aujourd’hui

 

L’Utopie en 3D

 

Le revenu de base, réalité de demain ?

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Le redressement improductif vs le revenu de base | Carole Fabre: Candidate aux législatives 2012 #Circo3103

Le redressement improductif vs le revenu de base | Carole Fabre: Candidate aux législatives 2012 #Circo3103 | Think outside the Box | Scoop.it

Préambule: attention ce texte n’est pas fait pour la masse mais pour la réflexion individuelle , il n’aura sans doute pas de portée électorale …

Tout est dit dans cet article du Monde :

« Vous êtes depuis deux semaines au gouvernement, savez-vous désormais ce qu’est le redressement productif ?

Arnaud Montebourg: Le redressement est le fait de relever ce qui est à terre. »

Que c’est triste cette vaine tentative de revenir dans le passé ! Est-ce qu’il manque de vision ? De courage ? Qu’est-ce qu’il se passe dans leurs têtes ? Est-ce si compliqué de voir le nouveau monde qui se profile ?

Engagée depuis quelques semaines dans cette campagne des législatives au Parti Pirate, j’ai réfléchi, j’ai discuté, j’ai vu … que pour être élu (quel terme d’ailleurs?) en politique, il faut faire du ciblage marketing comme pour une marque de lessive. Je le savais déjà, mais s’il fallait confirmation, je l’ai. Voilà comment pense actuellement la majorité, je dis bien, la majorité des politiques. Le citoyen de base, électeur de base, gens de base, quoi, doit avoir un message facile à comprendre qui réponde à ce qu’il désire. Biaisé dès le début ! Qu’est-ce que l’on sait du désir des gens ? Parce que dès le début, c’est formaté d’avance, nous sommes actuellement dans l’industrie politique, qui considère le peuple comme une masse, un troupeau, c’est plus facile à diriger. Et ça marche pas trop mal. Pourquoi l’électeur choisira-t-il cette marque de lessive plutôt qu’une autre ? Grâce à l’industrie médiatique ou à la propagande de masse si vous voulez. Lisez Propaganda de Edward Bernays, le neveu de Freud, ça vous donnera une idée.

On vous a dit que vous voulez de l’emploi, on vous vend de l’emploi ! Vous voulez de l’emploi, vous en êtes sûrs ? Avez-vous bien réfléchi ? C’est d’un emploi que vous voulez ou de l’argent que procure cet emploi ? Ou de la fierté que vous procure cet emploi ? Ou de la reconnaissance que vous procure cet emploi ? Ou de la sensation que vous êtes bien adaptés au circuit social ? Ou même du désir d’oeuvrer utilement ? Derrière l’emploi se cache bien d’autres désirs. Derrière la revendication proclamée de l’emploi se cache autre chose, plus profond, plus humain, une envie de faire société. Et si on pouvait faire société quand même avec moins d’emploi ou disons avec une autre vision de l’emploi ? Cela ne vous est jamais venu à l’idée ?

Personnellement je ne sais pas ce que vous voulez. Je ne suis pas là pour imposer mes idées ou vos idées mais pousser la réflexion en avant. Est-ce qu’un politique peut faire ça ? Aider les gens à savoir ce qu’ils veulent vraiment ? S’entraider pour trouver les bonnes informations non biaisées qui nous aideront tous à trouver du sens à faire et à être.

Parce que ce discours tenu par Mr Montebourg, manque cruellement de sens ! Même élus, ils continuent à parler à la masse, à croire que ce qu’on vous a dit de croire est bien ce que vous croyez. Oui, phrase à relire au moins deux fois

Sachez que le plein emploi est un leurre, un miroir aux alouettes qu’on agite devant vos yeux blasés. L’emploi industriel et même tertiaire, tel qu’il est conçu est amené à disparaître. Et c’est d’ailleurs pourquoi il disparaît année après année. Nous avons inventé des machines pour nous soulager du travail à effectuer. Un tracteur avec une seule personne suffit pour un champ où il fallait au moins 100 personnes auparavant. C’est une réalité, ça. La production n’a plus besoin de tout le monde. Certes, il y a des délocalisations mais qui ne font que repousser la problématique dans d’autres pays. Si vraiment les ouvriers du sud-est asiatique étaient si heureux d’avoir piqué le travail aux riches occidentaux, on se demande bien pourquoi ils font grève, ils revendiquent plus de salaire, de temps de repos etc … et ils risquent la mort pour cela. Et vous, vous voulez encore et encore des usines ? Mais pour QUOI faire ?

C’est une question centrale que nous occultons le plus souvent. Disons que personne n’a intérêt à se la poser parce que là, oui enfin, nous progresserons et cela demande du courage, de la volonté, de l’autonomie et de la responsabilité. L’Etat Providence ne peut pas faire cela. De quoi avons-nous besoin réellement pour vivre bien sans impacter l’environnement et notre santé et notre bien-être ensemble? Question centrale, encore.

Il existe pourtant une mesure très simple à mettre en œuvre, une mesure économique et sociale à la fois, c’est le revenu de base.

Je milite depuis 3 ans activement pour l’instauration d’un revenu de base, une somme d’argent allouée à chaque citoyen, de la naissance à la mort, individuellement et sans aucune condition. Avoir un revenu de base assuré, les besoins primaires couverts, permet de se libérer du travail inutile pour enfin permettre de trouver sa voie et participer à la société. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour sortir du marasme. Solidarité, personne n’est laissé de côté et liberté, chacun est libre de gagner plus de revenus.

Au début, quand on entend parler de cette idée, plein d’objections viennent à l’esprit, un peu les mêmes d’ailleurs que lors des discussions qui ont eu lieu en 1936 pour instaurer les congés payés. Les deux principales sont : « mais ils ne vont plus rien faire » et « qui va payer, c’est pas possible ! »

Rester sans rien faire ? Nous sommes là dans la peur de l’autre. Un sondage en Allemagne demandait « vous continuerez à travailler avec un revenu de base ? » plus de 80% ont répondu « moi oui, mais les autres, non … » Voyez l’ironie … le manque cruel de confiance en l’autre.

Qui va payer ? On paye déjà beaucoup de choses, vous ne trouvez pas … mais il suffit de faire bouger les lignes comptables pour démarrer en douceur sans aucun prélèvement supplémentaire. De nombreux économistes ont planché sur la question, comme Jacques Marseille, Yoland Bresson, Marc de Basquiat et d’autres …

Soyez curieux maintenant, si vous avez envie d’en savoir plus sur le sujet. Tous les documents ou presque sont disponibles sur Internet. Lisez, apprenez, partagez, discutez … c’est un long chemin que l’émancipation. Internet nous offre cette possibilité d’être moins idiot, profitez-en, ne faites pas d’Internet un outil de consommation béate comme la télévision. Participez, contribuez aux discussions sur Internet et autour de vous, débattez, reprenez en mains les idées.

Les mots clés à rentrer dans un moteur de recherche sont : « revenu de base » « revenu de vie » « revenu d’existence » « allocation universelle » …. vous en trouverez d’autres. Et amis lecteurs, n’hésitez pas à mettre des liens intéressants en commentaire !

Et vous verrez que c’est un changement complet de paradigme, qui touche aux fondements de nos vies quelque peu prisonniers de ce système qui se meurt. Et bien sûr un changement qui remet en cause aussi la fiscalité et la création monétaire, création dont nous sommes dépossédés.  Le revenu de base mériterait d’être débattu à l’Assemblée Nationale, tiens !

En tout cas, je suis allée à Bruxelles, au Parlement, le mois dernier, pour organiser avec plein d’autres citoyens européens, la mise en place d’une pétition dans le cadre de l’initiative citoyenne européenne  .

Si tout se déroule bien, cette pétition pour le revenu de base sera lancée en septembre 2012 et nous aurons un an pour récolter 1 million de signatures. Et si cela marche, enfin, le revenu de base sera débattu au Parlement Européen.

Et si on mettait le même système en place au parlement français pour toutes sortes d’initiatives ? Que l’on puisse discuter à partir des besoins exprimés par les citoyens ? Au Bundestag Allemand, c’est déjà en place. Et, en Allemagne, le Parti Pirate a mis le revenu de base dans son programme officiel. Et ils sont en passe de devenir la troisième force politique du pays ! On avance, on avance …

Tout citoyen peut amener sa pierre pour créer de nouvelles constructions sociales. Nous sommes des êtres sociaux de nature. Débattons et discutons des solutions nouvelles.

On dit que le Parti Pirate, en France, n’a pas de programme complet économique et social. Il est vrai qu’il y a pour l’instant des idées en discussion, en processus, rien n’est imposé, ça se construit. Mais à ce stade déjà est pensé l’essentiel, reprendre la démocratie en mains. Prendre le pouvoir de nos vies. Nous parlons de liberté et donc de responsabilité associée, avec quelques piliers indispensables puis des lignes directrices à trouver tous ensemble.

Grâce à Internet, nous apprenons à nous organiser différemment, nous avons des solutions inédites pour traverser en douceur les écueils de ces crises en tout genre (on nous les vend encore ces crises), profitons-en !

Vraiment, si vous voulez retrouver l’enthousiasme (souvenez-vous quand vous étiez enfant!), et repensez votre rôle dans la société, votez Pirate !

 

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Le revenu universel: Paradise Now? : Les hommes libres

Le revenu universel: Paradise Now? : Les hommes libres | Think outside the Box | Scoop.it
A l’époque des grandes utopies qui ont prolongé la révolution culturelle de Mai 68, une troupe américaine exilée avait connu un succès planétaire: le Living Theatre. Les spectacles n’étaient plus des pièces à textes proprement dit, mais des happenings structurés autour du refus de la guerre, des relations humaines et de l’identité individuelle.

(...)


Et aujourd’hui une proposition ressurgit, qui permettrait peut-être de ne plus avoir à gratter la terre: le Revenu Universel. Qui, dans l’idée, nous ramènerait au paradis ou au moins changerait radicalement notre rapport à l’argent et au travail. Il n’y aurait plus l’obligation de travailler. Chaque individu recevrait environ 2’000 euros par mois. On pourrait ainsi développer ses talents et faire ce que l’on aime plutôt que de subir des activités parfois mal vécues. La pression sur les salaires serait annulée, de même que la peur du chômage. On travaillerait quand on le souhaite et avec plaisir. Il y a là une sorte de paradis. Un article du Matin de ce jour, sous la plume d’Ivan Radja, résume cette théorie du Revenu Universel.

Ceux qui la soutiennent font valoir que l’Etat social, par diverses allocations et aides, contribue déjà à presque 80% de ce Revenu. Et à la critique de ceux qui craignent qu’une telle mesure n’encourage à la paresse (le système s’effondrerait si plus personne ne travaille), ils répondent que l’argent n’est au fond pas la première motivation des gens à travailler. Ils travaillent pour réaliser quelque chose. C’est aussi important que de gagner de quoi vivre.

Vers une société sociale-libérale

Une telle idée participe à une vision nouvelle de l’humain, où la contrainte et la peur sont peu à peu remplacées par la satisfaction et le goût d’être plus que d’avoir. En théorie l’idée est séduisante. Mais en pratique est-elle réalisable? Il faudrait une constante de productivité puisque le revenu serait pris sur le PIB. On pourrait imaginer une société à ce point libérale qu’une partie de la population vit sans travailler, et une autre partie s’adonne à un mercantilisme effréné qui fasse s’enrichir la société. Car après tout, si la société libérale (c’est-à-dire de liberté individuelle) permet de développer de tels choix de vie où l’être prime sur l’avoir, pourquoi - au nom de la même liberté - ne laisserait-elle pas se développer une partie de la population pour laquelle l’avoir prime sur l’être? Et qui en plus apporterait au pays des ressources alimentant le Revenu Universel?

On évoluerait vers une société sociale-libérale, où les expériences de nouvelle vie, la philosophie, les échanges humains avec leur critère de valeur psychologique ajoutée, côtoieraient les classiques échanges commerciaux avec leurs critères de productivité, de rentabilité et d’accroissement des richesses matérielles. La société est déjà en partie sociale-libérale. Mais le social dépend de l’économie, il lui est subordonné. Dans la théorie du Revenu Universel le social serait un domaine d’égale valeur à l’économie. Il n’y aurait plus à choisir entre le socialisme et le capitalisme, dont l’antagonisme résulte d’une vision partielle du monde et produit des dissociations sociétales. Il y aurait ET le capitalisme, producteur de richesses physiques, ET le renouveau social, producteur de richesses morales.

Il y a cependant un risque considérable à ce Revenu Universel: celui de rendre les populations encore plus dépendantes. Aujourd’hui on entend une certaine critique de la dépendance vis-à-vis de l’économie. Avec le Revenu Universel, ne rendrait-on pas les citoyens encore plus dépendants et de l’économie et de l’Etat? Il faudrait qu’un pays tente l’expérience sur 20 ans pour tester la viabilité de la théorie.

Qui se lance?
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Dix économistes en faveur du revenu universel de Hamon

Dix économistes en faveur du revenu universel de Hamon | Think outside the Box | Scoop.it

Thomas Piketty co-signe une tribune de soutien au revenu universel. 

 

"Économiquement et socialement, le revenu universel d'existence peut être pertinent et innovant", écrivent 10 économistes de renom dans une tribune au Monde, parmi lesquels figurent Thomas Piketty, Emmanuel Saez (université de Californie à Berkeley), Antoine Bozio (École d'Économie de Paris) ou encore la sociologue Dominique Méda.

 

 

Le revenu universel, proposition phare du finaliste à la primaire socialiste Benoît Hamon, "peut être économiquement crédible et socialement audacieux", estiment dans une tribune publiée dansLe Monde une dizaine d'économistes, dont Thomas Piketty. "Économiquement et socialement, le revenu universel d'existence peut être pertinent et innovant", écrivent les signataires de cette tribune, parmi lesquels figurent, outre Thomas Piketty, Emmanuel Saez (université de Californie à Berkeley), Antoine Bozio (École d'Économie de Paris) ou encore la sociologue Dominique Méda.

Soulignant que le candidat à la primaire fait face avec cette proposition "à un procès en incompétence gouvernementale", les auteurs de la tribune estiment que le revenu universel d'existence, "correctement conçu et précisé", peut "constituer un élément structurant de la refondation de notre modèle social". "Benoît Hamon n'a jamais dit qu'il allait verser 600 euros par mois à 50 millions d'adultes", soulignent-ils. "Au contraire : il a explicitement évoqué le fait que le nouveau système pourrait être sous conditions de ressources et concernerait uniquement les salaires inférieurs à 2.000 euros, avec des montants qui ne seraient évidemment pas les mêmes pour tous". De fait, le chiffrage souvent avancé de 300 à 400 milliards d'euros pour cette mesure est "fantaisiste", selon eux.

 

Plus d'autonomie pour la jeunesse

Pour les universitaires, "son instauration dès le début du prochain quinquennat pour les 18-25 ans est susceptible de redonner de l'autonomie à notre jeunesse et de constituer une réponse à ce que sont aujourd'hui les conditions d'obtention d'une qualification supérieure et d'entrée dans la vie professionnelle". Pour les travailleurs à bas salaires, ils jugent qu'il serait plus pertinent de ne pas verser de prime d'activité, perçue seulement plusieurs mois plus tard et uniquement s'ils en font la demande. A l'inverse, il vaudrait mieux selon eux augmenter d'autant le salaire net des travailleurs, afin de revaloriser les bas salaires. "Pour toutes les personnes disposant d'un emploi stable, le complément de revenu doit être versé de la façon la plus automatique et universelle qui soit, c'est-à-dire directement sur le bulletin de salaire", ajoutent les économistes.

Contrairement à ce qu'affirment les auteurs de cette tribune, le candidat propose bien pourtant l'instauration d'un revenu universel pour tous, d'un montant de 750 euros "à terme". Il imagine trois étapes pour sa mise en oeuvre. "Pour la première étape, dès 2018, le RSA sera augmenté de 10% à hauteur de 600EUR et versé automatiquement à tous les ayants droit. La même année, un revenu d'existence sera versé à tous les jeunes de 18 à 25 ans quel que soit leur niveau de ressources", peut-on lire sur son site internet. "Une grande conférence citoyenne sera ensuite lancée. Elle permettra de fixer le périmètre du revenu universel (montant, financement, articulation avec les autres allocations sociales, calendrier de mise en oeuvre). Ce revenu sera ensuite étendu à l'ensemble de la population. A terme, il atteindra la somme de 750 euros", poursuit-il.

Devant les journalistes de l'Ajis (Association des journalistes d'information sociales), le 13 janvier, Benoît Hamon avait évoqué pour la deuxième étape une "généralisation partielle du revenu universel sous condition de ressources", "d'ici la fin du quinquennat"; et pour la troisième, "sur un second quinquennat", une généralisation hors conditions de ressources. Dans Libération, le 5 janvier, Benoît Hamon avait souhaité que le revenu universel puisse "se faire à l'échelle du quinquennat", précisant toutefois ne pas pouvoir s'engager formellement sur "2022".

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Dessine-moi l'éco - Le revenu universel 

Le revenu universel est un sujet qui revient souvent dans les débats politiques et dont on entend beaucoup parler en ce moment. Mais le revenu universel, c’est quoi exactement ? Qui le toucherait ? Comment serait-il financé ? Que lui reprochent ses détracteurs ? Pourquoi ses partisans ne sont pas d’accord sur ses modalités d’application ? C’est ce que vous allez découvrir grâce à cette nouvelle vidéo Dessine-moi l’éco !

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Dessine-moi l'éco est une série de vidéos expliquant les thèmes de l'actualité économique. Les vidéos sont téléchargeables gratuitement sur http://www.dessinemoileco.com.

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Je serais tellement plus utile au chômage #emploi #hasbeen | JCFrogBlog4

Je serais tellement plus utile au chômage #emploi #hasbeen | JCFrogBlog4 | Think outside the Box | Scoop.it

Je suis exaspéré. Si, si

Je n’entends parler que d’emploi. C’est devenu l’étalon or, la justification absolue, le fourre tout. Pas une émission, pas un discours politique sans que cela ne dirige les débats. On se moque de l’intérêt des choses, on ne compte que les emplois. Et en plus on compte mal, souvent on ment.

J’ai 45 ans, je suis né en 68, année de certains rêves. Je suis à peine plus vieux que le 1er choc pétrolier, je n’ai entendu au cours de ma vie que des encravatés me dire qu’ils se battent pour la croissance et l’emploi. Et je n’ai jamais connu que le chômage de masse et la décroissance de mon environnement.

Reconnaissance sociale.

On a besoin d’argent pour vivre, soit. On a besoin de faire des choses pour s’épanouir, je le pense. Mais quel rapport avec l’emploi? Pourquoi est-il si profondément ancré en nous que c’est une valeur? J’ai bien une idée mais là on va tomber dans le subjectif et je voudrais être consensuel aujourd’hui

Restons en donc aux faits. Qui pourrait dire qu’un employé de nos armuriers qui travaille pour un gras salaire sur les mines anti-personnelles ou les armes biologiques est plus utile à la société que Mr René, chômeur senior sans espoir de retour à l’emploi et qui passe son temps a donner du soutien scolaire à nos enfants.

Notre société nous éduque à lui nuire

Je suis ingénieur, on m’a donné un diplôme qui sans me protéger de tout me donne toutes le chances. Et je m’en suis servi: j’ai tout. En tout cas j’ai tout ce qui pour moi fait une vie bien privilégiée, je ne souhaite rien de plus. Quand je regarde mes amis ingénieurs, l’immense majorité travaille, comme moi il y a peu, pour des grosses boites et mettent leur « génie » au service d’empires économiques sans avoir la moindre maîtrise de ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Quand tu penses que des ingénieurs travaillent à l’obsolescence programmée, et on nous dira qu’il n’y a pas de sot métier.

Il y a 2 ans ma femme et moi avons pris une décision un peu folle: tout larguer pour aller s’installer au bord de la mer. La chance a été de la partie: un ami m’a offert un emploi de rêve, je travaille de chez moi sur des choses que j’aime. Le pied absolu.

Cela n’empêche que je me suis posé beaucoup de questions à cette époque sur ce que j’allais faire de ma vie. Je débarquais dans un environnement de rêve mais quitter un boulot stable de cadre en région parisienne pour aller s’enterrer au fond du Morbihan, ce n’était pas très responsable en terme de carrière

J’ai encore des proches qui croient que j’ai fait ça pour faire plaisir à ma Dame. Ils n’imaginent pas que c’est moi qui ait eu l’envie, celle de changer d’air, de quitter ce cirque insensé où je fanais.

Lorsque je suis arrivé, tout à mon émerveillement, j’étais plein d’envies, de volonté de faire quelque chose de bien. J’ai pensé à 10 000 trucs pour mettre mes modestes connaissances au service de la commune, de l’école, du collège, des vieux, et le constat est simple: à chaque fois que je pensais à quelque chose d’utile à la société, c’était impossible de pouvoir en vivre. Et tous les trucs qui me semblaient avoir une chance de marcher étaient au mieux inutiles, plus souvent nuisibles, donc hors de question.

Pourtant il y en a des choses à faire pour booster la société. Pour ne parler que de mon domaine, les développeurs pleins d’envies et de générosité sont légions. Ils sont capables de grandes choses. Ceux qui ne connaissent pas ce monde n’imaginent peut être pas à quel point ils sont capables d’aider la communauté dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Mais toute cette énergie, toute cette puissance est mise au service de la marge à 2 chiffres. L’immense majorité de ces artisans du futur finiront dans de tristes gratte-ciels à développer une technologie rentable pour les actionnaires, parfois nuisible, en tout cas éloignée de toute considération pour l’intérêt général. Un seul coupable: l’emploi et donc la soumission comme unique perspective de revenus. Je sais, il existe aussi des entrepreneurs. On en parlera peut-être une autre fois

Tant qu’on nous éduquera dans l’espoir d’avoir « une belle situation » (entendez « grassement payée », pas « noble métier »), ça ne risque pas de bouger.

Etre ingénieur ce pourrait être beau. Innover, inventer pour libérer les hommes du travail abrutissant, ce serait grand, le faire pour pousser massivement les gens au chômage, c’est une honte. J’entendais récemment Fleur Pellerin déclarer tous sourires numériques déployés que « les petits emplois c’est fini, on ne peut pas rivaliser avec les pays émergents, il faut développer les hautes technologies et les emplois hautement qualifiés ». Ah oui? C’est une ministre socialiste qui nous chante ça? Et on fait quoi des gens « non qualifiés », tout le monde à la poubelle? Concrètement oui, c’est bien ce que nous faisons. Et comme les dirigeants sortent exclusivement des zones « qualifiées », on continue le massacre dans des rêves illusoires de formation professionnelle qui vont élever le bon peuple.

Emancipation

J’ai travaillé 17 ans dans l’automatisation de tri postal. De merveilleuses machines qui mettent tellement de postiers au chomage. J’ai toujours eu l’utopie de la machine qui libère l’homme, mais le temps a passé et j’ai bien du me rendre compte que tout mon travail ne participait qu’au bénéfice exclusif de mes patrons, et au mien bien sûr. J’ai vraiment cru que ça changerait, que la révolution numérique mettrait un peu de temps à être comprise mais après toutes ces années pas l’ombre d’un début de prise en compte de cette nouvelle réalité: l’emploi disparaît.

 

Tout ceci n’empêche que le bilan que je tire modestement de ma petite expérience de vieux (j’ai appris récemment qu’à 45 ans je passais professionnellement dans la rubrique senior) est raide: nous marchons sur la tête. Au prétexte de booster la Sainte Croissance qui seule saura apporter le bonheur aux petites gens, nous avons appris à être rentables. Méritants dit-on dans le jargon politique, ultime hypocrisie. Tout ça pour qu’au final des jeunes rêvent de devenir footballeur ou rock star de la télé réalité, tu parles d’un mérite.

Il faut se libérer de l’emploi, je ne sais pas si c’est par le Revenu de Base, le Salaire à vie, ou d’autres propositions mais il existe des pistes de réflexion dont on n’entend jamais parler chez Pujadas. On continue de gaspiller des milliards à subventionner des pans entiers de l’économie dont l’activité est in fine nuisible à la société, tout cela soit-disant pour l’emploi.

Si les bonnets rouges pouvaient vivre sans être « obligés » de nuire à l’environnement breton, il n’y aurait plus de bonnets rouges. Mais faut bouffer, et donc l’intérêt général se sera pour plus tard, encore une fois.

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Revenu Universel ou REVENU GARANTI D'EXISTENCE ?

Revenu Universel ou REVENU GARANTI D'EXISTENCE ? | Think outside the Box | Scoop.it

Le progrès de la civilisation, de l'hummanitė exigerait un Revenu Universel de Base. Mais la société ne se dirige pas dans ce sens, malheureusement elle régresse vers de plus en plus de précarité. Il faut donc défendre des mesures plus réalistes pour repartir dans la bonne direction. Je suis donc, pour une évolution progressive et réalisable. Je pense qu'il faut d'abord obtenir un REVENU GARANTI D'EXISTENCE plutôt qu'un revenu universel. 

Un RSA sans contre-parties et d'un montant "vivable", donné à tous les, chômeurs, retraités au minimum veillesse, handicapés et ainsi qu'aux étudiants boursiers, mais sous conditions de ressources annuelles. Pour pouvoir le mettre en place, il est indispensable de réfléchir à son financement par le partage des richesses. Notre société mondialisée ayant donné à la concurrence exacerbée entre les pays, les peuples, les entreprises, les salariés, le pouvoir de saborder toute mesure sociale, il faut d'abord limiter cette concurrence. L'Europe est l'échelle minimum, car tout pays qui supporterait, seul, une telle "charge" serait condamné à perdre toutes ses richesses, tous ses renenus. C'est au niveau de l'Europe que des mesures législatives sociales peuvent être imposées et nous protégées de cette concurence déloyale. C'est indispensable pour défendre aussi bien les travailleurs européens que ceux du monde entier. Pour un financement concret, lire la Taxation des Machines et des Polluants Extėrieure. http://blogs.mediapart.fr/mot-cle/taxation-des-machines

Pour que le travail reste attractif il doit être bien payé, pour cela une échelle des salaires limitée doit être imposée législativement. Dans toute entreprise les revenus du PDG ne doivent pas dépasser 20 ou 10 fois le salaire le plus bas de l'entreprise. Ainsi le patron sera obligé d'augmenter ses salariés s'il veut pouvoir avoir un renenu important.

D'autre part nous n'en sommes pas encore à ne plus avoir besoin de main d'oeuvre, en particulier pour les tâches les plus pénibles. Je pense donc qu'un minimum de travail est à demander à chacun, selon ses moyens, pour faire fonctionner la société. Ce minimum doit être mis à disposition comme chacun le souhaite. L'un choisira de travailler 20h par semaine pendant quarante ans, l'autre de travailler 40h par semaine pendant 1an puis de prendre un an de congé sabatique et ainsi de suite, l'autre encore, choisira de travailler beaucoup dans sa jeunesse et partira à la retraite à 45 ans. Mais chacun doit donner un certain nombre d'heure de travail, sur toute sa vie, pour le fonctionnement de la société. 

Pour que les métier les plus pénibles soit choisis, il faut leur donner des avantages qui compensent leur désagrément. Ainsi les métiers les plus durs doivent être très bien payės, un égoutier doit être payé autant qu'un prof d'université. De plus les métiers reconnus pénibles doivent bénéficiés d'un temps de travail total, sur toute la vie, deux fois moindre que pour les emplois normaux. Ainsi un maçon travaillera la moitié du temps d'un bureaucrate pour remplir ses obligations pour la sociétė. Voir la proposition : Réduire le chômage par le partage des emplois pénibles. http://blogs.mediapart.fr/blog/pourlavenir/310512/reduire-le-chomage-par-le-partage-des-emplois-penibles

Une telle société peut paraître utopique, surtout que pour bien fonctionner, elle doit être appliquer à toute l'humanité. Mais sans ce partage des richesses et du travail, l'hummanité est condamnėe, au terrorisme, aux guerres de survie et de civilisation. Au retour à la barbarie.

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Les banquiers prouvent que le revenu de base est possible en Grèce

Les banquiers prouvent que le revenu de base est possible en Grèce | Think outside the Box | Scoop.it
La recapitalisation des banques grecques pourrait coûter jusqu'à 50 milliards d'euros. Autant d'argent qui pourrait être injecté dans l'économie réelle par un revenu de base.

Pourquoi financer des banques moribondes au lieu de venir en aide aux citoyens grecs?

Article initialement publié en anglais sur le blog Boiling Frogs.

La Banque centrale grecque vient d’annoncer le coût de la recapitalisation des banques grecques: 27,5 milliards d’euros rien que pour les 4 banques principales, et 40 milliards au total. Un chiffre qui pourrait même atteindre 50 milliards, admet la banque centrale. Soit tout de même environ 20% du PIB de la Grèce.

Quelle arnaque, n’est-ce pas? Et bien en fait, c’est génial : par l’absurdité de leurs actions, les banquiers fournissent la meilleure preuve possible au raisonnement que je développe depuis quelques mois, selon lequel un revenu de base est parfaitement finançable, même dans un pays à la dérive comme la Grèce.

Faisons un calcul simple : étant donné qu’il y a environ 10,7 millions d’habitants en Grèce, et 12 mois dans l’année, cela veut dire que les ploutocrates vont dépenser exactement 315 euros par mois et par citoyen, simplement pour empêcher les banques de faire faillite.

Mais surtout, cela veut également dire qu’au lieu de donner cet argent aux banquiers corrompus, on pourrait donner à chaque citoyen vivant en Grèce un revenu de base mensuel de 315 euros. Je répète: 315 € à chaque citoyen résidant en Grèce, dont les enfants et les retraités, sans aucune forme de bureaucratie, sans condition.

Au lieu de donner de l’argent gratuitement aux banquiers, nos dirigeants pourraient parfaitement stimuler l’économie réelle grâce à des transferts directs d’argent au profit des citoyens, qui sont à la fois les premières victimes de la crise mais aussi les premiers à pouvoir changer quelque chose dans leur pays (puisque les politiciens ne le peuvent apparemment pas sans détériorer la situation à tout point de vue).

Jeter l’argent par les fenêtres

Certains objecteront que la recapitalisation des banques va les rendre plus fortes, leur permettant ainsi de prêter à nouveau et d’injecter cet argent dans l’économie. Cet argument est à tout le moins faux en grande partie, s’il ne tient pas de la mascarade.

Souvenons-nous que les banques grecques comptent principalement sur les fonds monétaires de la Banque centrale grecque, à travers le système de la « provision de liquidité d’urgence » (emergency liquidity assistance – ELA – en anglais). À fin novembre, ces opérations spéciales et quasi-secrètes ont atteint 123 milliards d’euros

 

Les banques grecques sont des zombies

Donc, en gros, tout comme en Irlande il y a quelques mois, dès que les banques vont recevoir l’argent, il va aller directement au remboursement des ELA, et donc pas à l’émission de nouveaux crédits dans l’économie réelle, comme certains économistes le prétendent. Ensuite, la Banque de Grèce va quant à elle simplement effacer cette ligne de crédit exceptionnelle, et continuer à faire comme si de rien n’était. Business as usual, comme on dit.

Je vous ai perdus en cours de route ? Il vous suffit de comprendre ce simple fait : les banques grecques sont des zombies. Elles sont mortes financièrement mais on les maintient en vie artificiellement pour maintenir l’illusion que le système est sauf. Leur donner de l’argent ne servira qu’à réduire la taille du gros trou noir qu’a créé la BCE en laissant la Banque de Grèce utiliser sa baguette magique. En fait, recapitaliser les banques grecques revient à détruire de l’argent.

Donc, plutôt que perdurer dans le mensonge, il serait temps d’assumer le fait que la banque centrale imprime actuellement de l’argent pour sauver une poignée de banquiers privilégiés. Et de passer à l’étape suivante : faire la même chose… pour tout le monde.

Ironie du sort, le revenu de base n’a finalement pas l’air si coûteux au regard des erreurs très onéreuses commises par ceux qui l’empêchent de voir le jour !

 

 

J Berhocoïrigoin's comment, December 30, 2012 10:02 AM
On peut mettre tout l'argent que l'on veut, dans l'une ou l'autre poche. Ce qui manque dans ce pays est un réel esprit de démocratie où les décisions soient prises par les représenats des citoyens, des institutions fiables, et une maîtrise de la fiscalité, d'où vient l'argent et où il part. Et puis des projets pour une économie interne
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Un revenu d’existence pour vaincre les pauvretés ?

Un revenu d’existence pour vaincre les pauvretés ? | Think outside the Box | Scoop.it

Verser inconditionnellement une allocation, sans justification de ressources, cumulable avec tout autre revenu, à tout individu de sa naissance à sa mort pourrait passer pour une utopie. Pourtant, ce revenu de base qui permettrait de subvenir à chacun à tous ses besoins de base ne fait que respecter l’un des principes décrits dans l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, édictée en 1948.

(...)

 

Divers liens complémentaires :
Association nationale de l’AIRE :

http://www.revenudexistence.org/


Film documentaire allemand « Le revenu de base » téléchargeable sur

http://le-revenu-de-base.blogspot.fr/

 

 

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Revenu de Base

Le premier film ayant pour thème un concept d'avenir qui nous concerne tous: le revenu de base inconditionnel pour tous.

Un sujet tabou qui déclenche des émotions et pose des questions. La liberté d'aller au bout de ses projets? L'égalité? La fraternité? Ou bien le déclin de la société compétitive? Qui va payer? Qui va continuer à travailler?

 

"Le revenu, c'est comme l'air sous les ailes de l'oiseau. Avec le revenu de base, le revenu devient un droit civil. -- Bienvenue sur terre!" C'est avec ces mots que commence le film. Est-ce que ça peut marcher?

 

Le film prend le contre-pied d'idées bien arrêtées, amène à réfléchir et surprend là où l'on n'aime pas trop regarder.

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Réinventer le système monétaire par le dividende universel

Réinventer le système monétaire par le dividende universel | Think outside the Box | Scoop.it
(...)

Pour un véritable système monétaire 2.0 : le dividende universel

J’en parlais déjà il y a un an, et ce n’est rien de dire que l’idée a fait du chemin dans ma tête . Le dividende universel est un prolongement de la solution précédemment citée, sauf que plutôt que de ne financer uniquement des investissements publics, on reverserait ici à chaque citoyen une part de la création monétaire. Selon les calculs de Stéphane, ce revenu serait d’environ 400 euros par personne et par mois. Ainsi, de la même manière que des actionnaires perçoivent une portion du résultat net d’une entreprise (le dividende), les citoyens de la zone euros percevraient un « dividende » sur la production de richesse globale de la zone économique à laquelle ils participent par leur activité.

Le concept désormais présenté, étudions-en les conséquences, au delà des vertus sociales vantées par les promoteurs de ce revenu minimum universel garanti. (relire mon dernier article si nécessaire)

Tout d’abord, nous aurions l’outil ultime, simple et efficace, pour contrôler la masse monétaire de la zone euro. Alors que la FED galère avec ses quantitative easing, et que la proposition d’un « fonds européens d’investissement monétisé » nécessite une gestion extrêmement habile, le dividende universel permet de piloter de manière très fiable le flux monétaire puisque celui-ci circule vers tous les citoyens.

C’est comme pour arroser un champ : vous pouvez y aller au karcher (comme les banques commerciales actuellement), au jet d’eau approximatif (comme le fait la FED), à l’arrosoir, avec un système d’investissement européen monétisé (efficace ponctuellement mais couteux en énergie / pas viable à grande échelle), mais le meilleur moyen, ça reste le réseau d’irrigation au goutte à goutte : le dividende universel !
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