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Mon avis sur le revenu de base

Mon avis sur le revenu de base | Think outside the Box | Scoop.it

13 départements vous demandent votre avis sur le revenu de base

Depuis novembre 2017, 13 Départements , ont décidé de s'engager pour étudier la faisabilité du revenu de base.

Ils souhaitent recueillir votre avis sur les contours de ce revenu de base.

Ce questionnaire en ligne, commun aux 13 Départements, permettra de dégager des orientations pour une future expérimentation.


Le revenu de base, c'est quoi ?

Le « revenu de base » est une notion qui recouvre une grande variété de dénominations : revenu universel, impôt négatif, dividende social, revenu de citoyenneté, etc.

Si les origines philosophiques et les projets politiques de ces modèles diffèrent, tous ont en commun la volonté de proposer une garantie de revenu.

Les parcours professionnels et personnels sont de moins en moins linéaires et stables, davantage fragmentés, liés à des choix ou des contraintes de vie. Contrats précaires, "ubérisation" des métiers, réorientations professionnelles, création d'entreprise, engagement associatif ou humanitaire, accompagnement d'une personne en situation de handicap ou de la fin de vie d'un proche, sont autant de situations qui ont besoin d'être sécurisées et accompagnées.

Les enjeux sont de :

  • résorber la grande pauvreté et assurer un niveau de vie minimal
  • réduire le non recours aux prestations sociales
  • favoriser l’autonomie du projet de vie
  • réduire la stigmatisation
  • simplifier le système social
  • faciliter le retour à l’emploi
 

Comment expérimenter le revenu de base ?

L’adoption d’une loi est indispensable pour autoriser l’expérimentation du revenu de base sur des territoires à sélectionner.

Pour être réaliste, toute expérimentation devra prévoir, d'une part le modèle à mettre en oeuvre, d'autre part le financement.

 

Le revenu de base peut prendre deux formes :

  1. soit une allocation d’un même montant versée à tous, mais qui nécessite une réforme fiscale en profondeur pour la financer,
  2. soit une allocation dont le montant diminue en fonction du niveau des autres revenus perçus.

Dans le cadre d'une expérimentation, il est impossible de procéder à une modification de la fiscalité.

De plus, toute allocation expérimentée doit prévoir son financement en cas de généralisation à l'échelle nationale. Sans cela, l'expérimentation ne serait pas crédible.

Les Départements volontaires proposent donc d’expérimenter un revenu de base prenant la forme d’une allocation d’un montant qui diminue en fonction du niveau des autres revenus perçus.

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La double surprise Hamon

La double surprise Hamon | Think outside the Box | Scoop.it

La victoire de Benoît Hamon au premier tour de la primaire socialiste est une surprise. Mais tout autant l’est son engagement écologique, qu’il place en « priorité politique absolue ». L’enjeu est maintenant la recomposition de la gauche, et d’éviter une concurrence mortifère avec Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot.

 

La primaire de La belle alliance populaire aura, contre toute attente, créé deux surprises. La première, on le sait, c’est l’arrivée en tête de Benoît Hamon, que beaucoup ne percevaient, il y a encore quelques semaines, que comme un challenger estimable, mais secondaire par rapport aux « poids lourds » Valls et Montebourg. Ce qui reste de force parmi les militants d’un parti socialiste exsangue a donc remis la barre à gauche, et placé le plus jeune des candidats en mesure de porter ses couleurs dans la présidentielle.

Avec 36 % des voix comptées dimanche soir 22 janvier, contre 31 % à Manuel Valls et 17 % à Arnaud Montebourg, qui s’est rallié à lui le soir même, le député des Yvelines semble en mesure de concourir pour la présidentielle d’avril.

Mais il y a une deuxième surprise, que n’ont pas relevé les commentateurs politiques, habitués à peser les pouvoirs plus qu’à prêter attention aux idées. C’est que la première déclaration de Hamon a mis en avant l’écologie. Le mieux est de le lire, ou de l’écouter :

« Demain, a-t-il déclaré dimanche soir, il y aura de nouveau dans plusieurs villes de France un nouveau pic de pollution atmosphérique qui va mettre en danger la santé des Français les plus vulnérables (...). Il faut impérativement changer de modèle de développement, placer la conversion écologique en tête de nos priorités politiques, sauf à accepter de laisser à nos enfants un monde qui va devenir de plus en plus invivable. C’est la raison pour laquelle je maintiens le cap en faveur de la sortie du diesel en 2025, de la réduction de la part des énergies liées au nucléaire, la volonté d’interdire les perturbateurs endocriniens Je ferai de la transition écologique une priorité politique absolue. »

C’est ensuite qu’il a parlé du revenu universel, pensé en fonction des mutations technologiques que vit l’époque : « Le travail se transforme, grâce à la révolution numérique, il faut aujourd’hui se soucier des conditions dans lesquelles nous donnons aux Français les moyens de maîtriser cette transition, de choisir leur temps de travail plutôt que de le subir. (...) C’est le sens du revenu universel que je défends. »

Enfin, Hamon a bien posé l’analyse faite par une large partie de ce que l’on appelait naguère le peuple de gauche : Les électeurs de gauche « ont décidé de faire de la question sociale et de la question écologique les deux termes d’un nouveau projet qui se tourne vers le futur, pas l’un ou l’autre, mais l’un avec l’autre. »

- Discours en vidéo de Benoît Hamon le 22 janvier

Le geste n’est pas mince. La victoire de Hamon, et son positionnement résolument écologique, face à la vision croissanciste et sécuritaire de Valls, attestent que la gauche est en train de se reconfigurer, après un quinquennat de dérive néo-libérale.

La recomposition de la gauche commence à se jouer

C’est une bonne nouvelle : on peut espérer qu’avec l’engagement écologique de Jean-Luc Mélenchon, et celui, moins audible, de Yannick Jadot, les questions environnementales seront bien présentes dans la campagne présidentielle, et que la possibilité de changer radicalement de cap, pour aller vers l’écologie, l’emploi, et la justice sociale, sera vraiment posée sur la table.

Mais l’air frais apporté par Benoît Hamon complique aussi la donne. Sa victoire, probable dimanche prochain au deuxième tour de la primaire, poussera inexorablement la droite du PS vers Emmanuel Macron. Mais elle conduira aussi à une concurrence entre Hamon et Mélenchon, qui peut être source d’affaiblissement durable des forces écologiques et soucieuses de justice. Il sera crucial que les uns et les autres sachent trouver les moyens de s’allier contre l’extrême-droite et la poursuite de la politique néo-libérale. Plus que le sort de la présidentielle, c’est en fait la recomposition d’une gauche forte et écologique, après 2017, qui commence à se jouer aujourd’hui.

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Le Conseil National du Numérique soutient l’idée d’un revenu de base

Le Conseil National du Numérique soutient l’idée d’un revenu de base | Think outside the Box | Scoop.it

Le Conseil National du Numérique soutient l’idée d’un revenu de base en France

 

Un rapport du Conseil National du Numérique (CNNum) a été remis à Mme la Ministre du Travail, Myriam El Khomri, ce mercredi 6 janvier 2016. Le rapport stipule que le revenu de base pourrait jouer un rôle crucial en France face à l’automatisation du travail et préconise la réalisation d’une étude de faisabilité approfondie.

Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) — qui a participé à la journée contributive organisée par le CNNum en préparation de ce rapport — se félicite de l’importance accordée au revenu de base dans ce rapport et se tient à disposition du Ministère du Travail dans l’éventualité d’une expérimentation en France.

Le revenu de base est présenté dans ce rapport comme une option possible, si ce n’est souhaitable, pour redistribuer les gains issus de l’automatisation. Le CNNum souhaite ouvrir le débat au-delà des clivages politiques, pour proposer « une méthode de réflexion et d’élaboration collective d’un éventuel dispositif équivalent à un revenu de base ».

Plus concrètement, le Conseil préconise d’élaborer, dans un premier lieu, une étude de faisabilité qui permettrait d’analyser l’impact potentiel d’une telle mesure en termes socio-économiques, puis dans un second temps, de mettre en place un cadre expérimental dans lequel un projet-pilote de revenu de base pourrait s’opérer, comme c’est le cas actuellement en Finlande ou aux Pays-Bas.

Ce rapport, demandé par le Ministère du Travail, fait suite à un questionnement concernant l’avenir de l’emploi au vu de la rapide évolution des technologies numériques qui remplacent de plus en plus d’emplois. Le CNNum affirme la nécessité de repenser le travail et la protection sociale dans un contexte où, « dans l’hypothèse d’un remplacement du travail humain par des machines, la valeur créée […] ne serait plus répartie que dans quelques mains, accroissant de fait les inégalités et la paupérisation d’une grande partie de la population ».

Le CNNum retient d’ailleurs le scénario d’une mise en œuvre d’un revenu de base par étape, une voie proposée parmi d'autres par le MFRB. Une première étape vers un revenu de base à l’échelle nationale pourrait se faire via l’automatisation du versement du RSA à tous ceux qui y ont droit, une idée votée par le Conseil Régional d’Aquitaine en juillet 2015 qui pourrait conduire très prochainement à un projet expérimental dans la région. Les étapes suivantes pourraient être l’individualisation et l’universalisation du RSA.

Le RSA socle doit justement être réformé prochainement : le Premier Ministre a demandé au député Sirugue de rédiger un rapport pour proposer une réforme des minima sociaux et le MFRB a été sollicité pour contribuer à ce dossier.

En accord avec les conclusions et la démarche proposée par le Conseil National du Numérique, le MFRB en appelle à ce qu’un projet expérimental de revenu de base soit lancé en France et met à disposition ses compétences pour mener à bien ce projet.

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La Finlande prête à expérimenter la fin du travail?

La Finlande prête à expérimenter la fin du travail? | Think outside the Box | Scoop.it
Sculpture à la gloire du travail à Helsinki, en Finlande.© Afp/ Jonathan Nackstrand

Une première en Europe, la Finlande veut expérimenter une forme de revenu universel. Le nouveau gouvernement de centre droit évoque une allocation de base pour tous les citoyens. Si son montant devait atteindre les 1000 euros mensuels, le travail deviendrait alors «un choix de vie». La Finlande en a peut-être les moyens (voir en bas de p.) mais certains hésitent devant cette révolution culturelle.


On ne connaît pas encore les détails de ce projet de loi annoncé au Parlement par le nouveau Premier ministre Juha Sipilä, mais tous les citoyens finlandais, quel que soit leur âge ou leur situation sociale, auraient le droit à un revenu de base garanti. Ce revenu universel, versé sans contrepartie, serait suffisant pour vivre modestement.

Les citoyens qui souhaitent avoir un niveau de vie plus élevé pourront bien sûr compléter ce revenu de base en étant salarié, artisan ou entrepreneur. Ce salaire universel remplacera toutes les aides sociales existantes, y compris les retraites de base.
La Finlande a un PIB par habitant supérieur à l’Allemagne et à la France. Mais ce revenu de base est aussi rendu possible par une réduction sensible du nombre de fonctionnaires en charge de ses programmes sociaux.
 
Ce projet est soutenu par une grande partie de l’échiquier politique finlandais. Si certains évoquent un RSA amélioré de 500 euros, les libéraux, à l'image du député Bjorn Wahlroos, souhaitent un revenu compris entre 850 et 1000 euros par mois, pour éliminer la pauvreté.

Dans un premier temps, il sera introduit dans les régions confrontées à un fort taux de chômage a toutefois précisé le Premier ministre Juha Sipilä. En effet, malgré la richesse du pays, le chômage dépasse les 9% de la population.
 
Une Utopie aux effets pervers?
Les opposants critiquent une idée utopique, vouée à l’échec. Ils estiment que ce revenu social garanti va inciter la population à se détourner du travail, notamment des emplois pénibles qu'il faudra mieux payer.
Si on peut en effet redouter les effets pervers d’une telle mesure, les sondages montrent que 79% de la population finlandaise soutiennent cette idée à l’exception des fonctionnaires (concernés) qui y voient une menace pour leur emploi.

Le nouveau Premier ministre Juha Sipilä, partisan d'un revenu universel, se dit prêt à partager le gâteau finlandais (20 avril 2015).  © AFP/ Marti Kainulainen / Lehtikuwa


D’autres en Europe, ceux qui ne croient plus au plein emploi, vont suivre de près cette expérimentation. Ils y voient une mesure révolutionnaire pour en finir avec le chômage de masse. Pour une partie de la gauche et des écologistes, il faut réduire le temps de travail, ou aller vers un travail choisi. Il est vrai que les robots qui remplacent déjà les ouvriers dans les usines n’achèteront jamais rien. Si la dynamique du capitalisme, c’est de produire plus avec de moins en moins de salariés, il a toujours besoin de consommateurs pour écouler sa production.
 
Le chômage pèse sur la consommation, à moins de distribuer un revenu à ceux qui n’ont pas de travail. C’est de cette contradiction que naît l’idée d’un revenu universel défendu par plusieurs économistes. La consommation se maintiendrait malgré le manque d’emplois.

Une façon de sortir du credo : une croissance forte pour entretenir la consommation et l’emploi, avec toutes les limites environnementales et climatiques que l’on connaît.
 
Révolution des mentalités
Ce revenu universel est surtout une révolution culturelle. Un arbitrage entre temps libre et consommation. Un autre rapport au travail. «A l’heure ou le travail se fait rare et précaire, le revenu de base est un outil pour permettre à chacun de mieux arbitrer ses choix de vie», affirme Stanislas Jourdan responsable dumouvement français pour un revenu de  base.

Avec ce temps libre dégagé, chacun pourrait être utile autrement : s’occuper de ses enfants, de ses proches, de son quartier, de son environnement. Aide aux devoirs, jardinage, faire son marché pour une meilleure santé, s’occuper des plus âgés aujourd’hui relégués, s'investir dans une assocation. Toute une utilité sociale en dehors du salariat.

Chacun pourrait faire un choix (difficile) entre temps et argent… Entre une vie simple et sans contrainte professionnelle ou confortable mais laborieuse. Pour les écologistes, cela veut aussi dire moins de déplacements domicile-travail, moins de voiture, moins de routes encombrées, moins de pollution, moins de pétrole… L’idée que l’on puisse être utile en dehors du travail salarié et de la «surconsommation» est une idée neuve en Europe. Une utopie qui mérite réflexion.
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Un revenu de base pour tous ? Oui. C'est une mesure révolutionnaire, la preuve par 6

Un revenu de base pour tous ? Oui. C'est une mesure révolutionnaire, la preuve par 6 | Think outside the Box | Scoop.it

LE PLUS. Et si nous avions tous le droit à un revenu de base, sans condition d'accès ni dossier à remplir ? Une idée révolutionnaire qui permettrait aux citoyens de ne plus avoir à s'enrichir pour vivre. Grâce à ce don de l'Etat, dont le montant reste encore à fixer, la course à l'argent deviendrait non plus une nécessité, mais un choix, se réjouit Thomas Guénolé. Explications.

 

 

Le revenu de base est une idée à la fois simple, pacifique, et foncièrement révolutionnaire. Cela revient à changer de société, en bien, sans la bouleverser brutalement ni tirer un seul coup de feu.

 

3 façons de mettre en place le revenu universel

 

Le concept est simple. C’est un revenu. Tout le monde y a droit dans le pays, sans exception. Il n’y a rigoureusement aucune condition d’obtention : si vous vivez sur le territoire, vous y avez droit. Et si vous avez d’autres revenus, par exemple un salaire, vous conservez tout de même ce revenu de base offert par l’Etat.

 

Cette proposition est tout sauf farfelue. Plusieurs prix Nobel d’économie l’ont défendue sous une forme ou sous une autre : par exemple Friedrich Hayek, Maurice Allais, ou encore James Tobin. Des intellectuels reconnus la défendent à l’heure actuelle : par exemple le philosophe Philippe Van Parijs, professeur à Oxford.

 

En France, l’idée a en outre été portée par des personnalités politiques ayant exercé des responsabilités gouvernementales majeures : par exemple Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, ou Arnaud Montebourg, ancien Ministre de l’économie.

 

En fonction du porteur de la proposition qui s’exprime, le revenu mensuel brut de base peut aller de 400 euros par mois à 850 pour les plus généreux. Quant à son financement, quelle que soit la créativité des partisans de l’idée, l’on revient toujours à 3 grandes options possibles :

 

1. La planche à billets, notamment proposée par l’économiste britannique Anatole Kaletsky. Son argument central est que cela revient à utiliser la création monétaire non pas au profit du système bancaire, mais directement au profit de tous les consommateurs, ce qui serait plus efficace pour relancer la consommation.

 

2. Un impôt de redistribution est la piste proposée, notamment, par le think tank irlandais "Social Justice Ireland".

 

3. Lorsque le pays dispose d’un bien commun qui génère des profits, il est également possible de financer le revenu de base grâce à cette rente. C’est le système qu’a mis en place l’Alaska sur sa rente pétrolière. C’est également  ce que proposait feu l’ambassadeur des Nations Unies en Irak Sergo Vieira De Mello pour pacifier le pays, en offrant à tous un revenu de base sur rente pétrolière.

 

Courir après l’argent deviendrait un choix

 

En supposant logiquement qu’il se substituerait aux aides sociales sous les conditions qui existent actuellement, les conséquences en France de l’apparition d’un revenu de base seraient colossales. Elles ont été bien résumées par le Mouvement français pour un revenu de base :

 

- la subsistance garantie pour tout le monde, en particulier les pauvres, les artistes, les indépendants, les associatifs et les jeunes qui démarrent ;

 

- la disparition du problème de sous-réclamation du RSA, puisque nul dossier ne serait à constituer (alors qu’aujourd’hui un tiers des ménages qui y ont droit ne le revendiquent pas pour cause de complexité des démarches) ;

 

- le montant étant identique pour tous sans condition, la fin du problème de trop-perçu des aides sociales actuelles ;

 

- la fin des fraudes et des triches d’allocataires, le revenu étant inconditionnel ;

 

- la fin de l’effet de désincitation au travail des aides sociales (les "trappes à chômage"), puisque nul ne perdrait son revenu de base en trouvant un emploi ;

 

- une énorme simplification du système français d’aides sociales, en l’absence de tout dossier à remplir et de tout contrôle d’usager à effectuer.

 

Surtout, plus fondamentalement, instaurer le revenu de base offert à tous sans condition opérerait sur le pays un profond changement de société. En effet, courir après l’argent deviendrait un choix et non plus une question de survie.

 

Non, on ne s'arrêtera pas tous de travailler

 

Il faut songer qu’une portion significative de la population, avec ce système, choisirait de se contenter du revenu de base pour faire des choses gratuites à forte utilité sociale : du bénévolat, des activités artistiques, etc.

 

Pour autant, il est inutile de craindre, comme c’est souvent le cas lorsque l’on entend parler pour la première fois de cette idée, que "tout le monde s’arrêterait de travailler".

 

En Alaska, le revenu de base existe depuis 1976 et n’a pas entraîné la disparition du travail (ni même une baisse brutale du taux d’activité). Au Canada, le Programme Mincome a servi à tester le revenu de base entre 1970 à 1974. L’évaluation scientifique réalisée a posteriori a abouti à des conclusions enthousiasmantes : aucune baisse brutale du taux d’activité, ainsi qu’une baisse significative de la délinquance et des hospitalisations.

 

Indubitablement, instaurer le revenu de base universel en France suppose un saut mental dans nos représentations collectives du rapport au travail et à l’épanouissement individuel. En revanche, il n’existe ni difficulté technique ni impossibilité de financement pour s’opposer à sa mise en place.

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Les 5 réponses à ceux qui veulent préserver l’emploi

Les 5 réponses à ceux qui veulent préserver l’emploi | Think outside the Box | Scoop.it

Si vous avez été redirigé vers cette page, c’est que d’une manière ou d’une autre vous vous êtes inquiété pour la préservation d’un type d’emploi voire que vous avez même proposé des idées pour sauvegarder ou créer de l’emploi.

Les 5 arguments contre la préservation de l’emploi

Chacun des arguments peut être approfondi en cliquant sur le ou les liens appropriés.

 

1. La technologie a pour but premier de nous faciliter la vie et, en conséquence, de réduire notre travail. Détruire l’emploi n’est donc pas une conséquence de quoi que ce soit, c’est le but premier que recherche notre espèce depuis des millénaires ! Et nous sommes en train de réussir ! Pourquoi voudrions-nous revenir en arrière afin d’atteindre l’inefficace plein-emploi ?

 

2. Le fait de ne pas travailler n’est pas un problème. C’est le fait de ne pas avoir d’argent pour vivre qui l’est. Nous avons malheureusement tendance à confondre le travail et le social. Nous sommes convaincus que seul le travail rapporte de l’argent mais c’est une croyance complètement erronée. Pour approfondir : Qu’est-ce que le travail ?

 

3. Vouloir créer de l’emploi revient à creuser des trous pour les reboucher. C’est non seulement stupide, c’est également contre-productif et revient à construire la société la plus inefficace possible !

 

4. Si créer/préserver l’emploi est un argument recevable dans un débat, alors absolument tout peut être justifiable : depuis la destruction de nos ressources naturelles à la torture et la peine de mort en passant par le sacrifice de milliers de vies sur les routes. C’est ce que j’appelle l’argument du bourreau.

 

5. Quel que soit votre métier, il pourra être fait mieux, plus vite et moins cher par un logiciel dans la décennie qui vient. C’est bien sûr évident quand on pense aux chauffeurs de taxi/Uber mais cela comprend également les artistes, les politiciens et même les chefs d’entreprises.

 


Conclusion : s’inquiéter pour l’emploi est dangereusement rétrograde. Ce n’est pas facile car on nous bourre le crâne avec cette superstition mais il est indispensable de passer à l’étape suivante. Que l’on apprécie l’idée ou pas, nous sommes déjà dans une société où tout le monde ne travaille pas. C’est un fait et le futur n’a que faire de votre opinion. La question n’est donc pas de créer/préserver l’emploi mais de s’organiser dans une société où l’emploi est rare.

 

Personnellement, je pense que le revenu de base, sous une forme ou une autre, est une piste à explorer sérieusement.

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▶ Why we should give everyone a basic income | Rutger Bregman | TEDxMaastricht

Ajoutée le 21 oct. 2014

This talk was given at a local TEDx event, produced independently of the TED Conferences. Rutger Bregman (1988) studied at Utrecht University and the University of California in Los Angeles, majoring in History. In September 2013 Bregman joined the online journalism platform De Correspondent. His article on basic income was nominated for the European Press Prize and was published by The Washington Post.

In September 2013 Bregman joined the online journalism platform ‘De Correspondent’. His article on basic income was nominated for the European Press Prize and was subsequently also published by the American newspaper The Washington Post. In September 2014 his newest book ‘Gratis geld voor iedereen En nog vijf grote ideeën die de wereld kunnen veranderen’ came out.

Website: http://tedxmaastricht.nl
Flickr: https://www.flickr.com/photos/tedxmaa...
Facebook:https://www.facebook.com/TEDxMaastricht
Twitter: https://twitter.com/TEDxMaastricht


About TEDx, x = independently organized event In the spirit of ideas worth spreading, TEDx is a program of local, self-organized events that bring people together to share a TED-like experience. At a TEDx event, TEDTalks video and live speakers combine to spark deep discussion and connection in a small group. These local, self-organized events are branded TEDx, where x = independently organized TED event. The TED Conference provides general guidance for the TEDx program, but individual TEDx events are self-organized.* (*Subject to certain rules and regulations)

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La Chanson du Revenu de Base Lille

Pour signer l'initiative européenne : basicincome2013.eu/
Pour en savoir plus sur le revenu de base : revenudebase.info/

La chanson du revenu de base par le groupe lillois, sur l'air de la mauvaise réputation de Georges Brassens et des paroles de Michaël Le Sauce.

Version originale: youtu.be/Zr6vFsD8lOw

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Le revenu de base c'est aussi un cadeau

Publiée le 3 déc. 2013

Pour signer c'est ici : http://basicincome2013.eu/ubi/fr/
Le revenu de base, qu'est-ce que c'est ?
"Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d'autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement."

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Je serais tellement plus utile au chômage #emploi #hasbeen | JCFrogBlog4

Je serais tellement plus utile au chômage #emploi #hasbeen | JCFrogBlog4 | Think outside the Box | Scoop.it

Je suis exaspéré. Si, si

Je n’entends parler que d’emploi. C’est devenu l’étalon or, la justification absolue, le fourre tout. Pas une émission, pas un discours politique sans que cela ne dirige les débats. On se moque de l’intérêt des choses, on ne compte que les emplois. Et en plus on compte mal, souvent on ment.

J’ai 45 ans, je suis né en 68, année de certains rêves. Je suis à peine plus vieux que le 1er choc pétrolier, je n’ai entendu au cours de ma vie que des encravatés me dire qu’ils se battent pour la croissance et l’emploi. Et je n’ai jamais connu que le chômage de masse et la décroissance de mon environnement.

Reconnaissance sociale.

On a besoin d’argent pour vivre, soit. On a besoin de faire des choses pour s’épanouir, je le pense. Mais quel rapport avec l’emploi? Pourquoi est-il si profondément ancré en nous que c’est une valeur? J’ai bien une idée mais là on va tomber dans le subjectif et je voudrais être consensuel aujourd’hui

Restons en donc aux faits. Qui pourrait dire qu’un employé de nos armuriers qui travaille pour un gras salaire sur les mines anti-personnelles ou les armes biologiques est plus utile à la société que Mr René, chômeur senior sans espoir de retour à l’emploi et qui passe son temps a donner du soutien scolaire à nos enfants.

Notre société nous éduque à lui nuire

Je suis ingénieur, on m’a donné un diplôme qui sans me protéger de tout me donne toutes le chances. Et je m’en suis servi: j’ai tout. En tout cas j’ai tout ce qui pour moi fait une vie bien privilégiée, je ne souhaite rien de plus. Quand je regarde mes amis ingénieurs, l’immense majorité travaille, comme moi il y a peu, pour des grosses boites et mettent leur « génie » au service d’empires économiques sans avoir la moindre maîtrise de ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Quand tu penses que des ingénieurs travaillent à l’obsolescence programmée, et on nous dira qu’il n’y a pas de sot métier.

Il y a 2 ans ma femme et moi avons pris une décision un peu folle: tout larguer pour aller s’installer au bord de la mer. La chance a été de la partie: un ami m’a offert un emploi de rêve, je travaille de chez moi sur des choses que j’aime. Le pied absolu.

Cela n’empêche que je me suis posé beaucoup de questions à cette époque sur ce que j’allais faire de ma vie. Je débarquais dans un environnement de rêve mais quitter un boulot stable de cadre en région parisienne pour aller s’enterrer au fond du Morbihan, ce n’était pas très responsable en terme de carrière

J’ai encore des proches qui croient que j’ai fait ça pour faire plaisir à ma Dame. Ils n’imaginent pas que c’est moi qui ait eu l’envie, celle de changer d’air, de quitter ce cirque insensé où je fanais.

Lorsque je suis arrivé, tout à mon émerveillement, j’étais plein d’envies, de volonté de faire quelque chose de bien. J’ai pensé à 10 000 trucs pour mettre mes modestes connaissances au service de la commune, de l’école, du collège, des vieux, et le constat est simple: à chaque fois que je pensais à quelque chose d’utile à la société, c’était impossible de pouvoir en vivre. Et tous les trucs qui me semblaient avoir une chance de marcher étaient au mieux inutiles, plus souvent nuisibles, donc hors de question.

Pourtant il y en a des choses à faire pour booster la société. Pour ne parler que de mon domaine, les développeurs pleins d’envies et de générosité sont légions. Ils sont capables de grandes choses. Ceux qui ne connaissent pas ce monde n’imaginent peut être pas à quel point ils sont capables d’aider la communauté dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Mais toute cette énergie, toute cette puissance est mise au service de la marge à 2 chiffres. L’immense majorité de ces artisans du futur finiront dans de tristes gratte-ciels à développer une technologie rentable pour les actionnaires, parfois nuisible, en tout cas éloignée de toute considération pour l’intérêt général. Un seul coupable: l’emploi et donc la soumission comme unique perspective de revenus. Je sais, il existe aussi des entrepreneurs. On en parlera peut-être une autre fois

Tant qu’on nous éduquera dans l’espoir d’avoir « une belle situation » (entendez « grassement payée », pas « noble métier »), ça ne risque pas de bouger.

Etre ingénieur ce pourrait être beau. Innover, inventer pour libérer les hommes du travail abrutissant, ce serait grand, le faire pour pousser massivement les gens au chômage, c’est une honte. J’entendais récemment Fleur Pellerin déclarer tous sourires numériques déployés que « les petits emplois c’est fini, on ne peut pas rivaliser avec les pays émergents, il faut développer les hautes technologies et les emplois hautement qualifiés ». Ah oui? C’est une ministre socialiste qui nous chante ça? Et on fait quoi des gens « non qualifiés », tout le monde à la poubelle? Concrètement oui, c’est bien ce que nous faisons. Et comme les dirigeants sortent exclusivement des zones « qualifiées », on continue le massacre dans des rêves illusoires de formation professionnelle qui vont élever le bon peuple.

Emancipation

J’ai travaillé 17 ans dans l’automatisation de tri postal. De merveilleuses machines qui mettent tellement de postiers au chomage. J’ai toujours eu l’utopie de la machine qui libère l’homme, mais le temps a passé et j’ai bien du me rendre compte que tout mon travail ne participait qu’au bénéfice exclusif de mes patrons, et au mien bien sûr. J’ai vraiment cru que ça changerait, que la révolution numérique mettrait un peu de temps à être comprise mais après toutes ces années pas l’ombre d’un début de prise en compte de cette nouvelle réalité: l’emploi disparaît.

 

Tout ceci n’empêche que le bilan que je tire modestement de ma petite expérience de vieux (j’ai appris récemment qu’à 45 ans je passais professionnellement dans la rubrique senior) est raide: nous marchons sur la tête. Au prétexte de booster la Sainte Croissance qui seule saura apporter le bonheur aux petites gens, nous avons appris à être rentables. Méritants dit-on dans le jargon politique, ultime hypocrisie. Tout ça pour qu’au final des jeunes rêvent de devenir footballeur ou rock star de la télé réalité, tu parles d’un mérite.

Il faut se libérer de l’emploi, je ne sais pas si c’est par le Revenu de Base, le Salaire à vie, ou d’autres propositions mais il existe des pistes de réflexion dont on n’entend jamais parler chez Pujadas. On continue de gaspiller des milliards à subventionner des pans entiers de l’économie dont l’activité est in fine nuisible à la société, tout cela soit-disant pour l’emploi.

Si les bonnets rouges pouvaient vivre sans être « obligés » de nuire à l’environnement breton, il n’y aurait plus de bonnets rouges. Mais faut bouffer, et donc l’intérêt général se sera pour plus tard, encore une fois.

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Suisse: vers un revenu de base de 2.000 euros?

Suisse: vers un revenu de base de 2.000 euros? | Think outside the Box | Scoop.it
Les Suisses vont être appelés à se prononcer sur une initiative populaire déposée ce vendredi 4 octobre. Elle préconise un revenu de base de 2.500 francs suisses soit 2.000 euros.

 

Une initiative qui va en séduire plus d'un. Les Suisses seront appelés à se prononcer sur l'instauration d'un revenu de base par mois, pour tout adulte actif ou non, à la suite du dépôt vendredi 4 octobre à la chancellerie fédérale d'une initiative populaire qui a recueilli plus de 100.000 signatures.

Le projet préconise que toute personne vivant légalement en Suisse, qu'elle travaille ou non, reçoive de l'Etat une certaine somme. Il ne fixe pas de montant précis mais ses initiateurs avancent un chiffre de 2.500 francs mensuels pour les adultes et de 625 francs pour les moins de 18 ans. Cela représenterait un coût de 200 milliards de francs.

La date de la votation reste à fixer par le gouvernement.

Un seuil de pauvreté à 1.950 euros

Cet été, l'Office Fédéral de la Statistique (OFS) estimait que le nombre de personnes considérées comme "pauvres" en Suisse s'élevait à 580.000 en 2011, soit 7,6% de la population.

Les seuils en-dessous desquels une personne est considérée comme pauvre ont de quoi impressionner: 2.400 francs suisse, soit 1.950 euros pour une personne seule, et 5.100 francs suisse, soit 4.124 euros pour un couple élevant deux enfants. Ces chiffres sont très supérieurs aux autres pays. En France, le chiffre s'élevait à 964 euros pour une personne seule, en 2010, selon l'Insee.

Jacques Le Bris's insight:

 

Au fait, cela ne tient qu'à vous si vous voulez un Revenu de base au niveau européen :

Votez ici : http://basicincome2013.eu/ubi/fr/

 

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Cash Bern: Swiss may grant unconditional income for all

Publiée le 4 oct. 2013

Swiss citizens are demanding a crucial change in the constitution, pushing for the introduction of a guaranteed income for everyone. RT teamed up with RUPTLY video to follow the story.RT's Peter Oliver is in Bern where supporters of the basic income idea have gathered for a rally.
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Un revenu de base à la Réunion ?

Publiée le 28 sept. 2013

Europe-Ecologie Les Verts-Réunion a propos que l'île de la Réunion expérimente la mise en place -à coût constant pour les finances publiques- d'un revenu de base garanti.

http://www.inforeunion.net/Et-si-le-r...
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Dix économistes en faveur du revenu universel de Hamon

Dix économistes en faveur du revenu universel de Hamon | Think outside the Box | Scoop.it

Thomas Piketty co-signe une tribune de soutien au revenu universel. 

 

"Économiquement et socialement, le revenu universel d'existence peut être pertinent et innovant", écrivent 10 économistes de renom dans une tribune au Monde, parmi lesquels figurent Thomas Piketty, Emmanuel Saez (université de Californie à Berkeley), Antoine Bozio (École d'Économie de Paris) ou encore la sociologue Dominique Méda.

 

 

Le revenu universel, proposition phare du finaliste à la primaire socialiste Benoît Hamon, "peut être économiquement crédible et socialement audacieux", estiment dans une tribune publiée dansLe Monde une dizaine d'économistes, dont Thomas Piketty. "Économiquement et socialement, le revenu universel d'existence peut être pertinent et innovant", écrivent les signataires de cette tribune, parmi lesquels figurent, outre Thomas Piketty, Emmanuel Saez (université de Californie à Berkeley), Antoine Bozio (École d'Économie de Paris) ou encore la sociologue Dominique Méda.

Soulignant que le candidat à la primaire fait face avec cette proposition "à un procès en incompétence gouvernementale", les auteurs de la tribune estiment que le revenu universel d'existence, "correctement conçu et précisé", peut "constituer un élément structurant de la refondation de notre modèle social". "Benoît Hamon n'a jamais dit qu'il allait verser 600 euros par mois à 50 millions d'adultes", soulignent-ils. "Au contraire : il a explicitement évoqué le fait que le nouveau système pourrait être sous conditions de ressources et concernerait uniquement les salaires inférieurs à 2.000 euros, avec des montants qui ne seraient évidemment pas les mêmes pour tous". De fait, le chiffrage souvent avancé de 300 à 400 milliards d'euros pour cette mesure est "fantaisiste", selon eux.

 

Plus d'autonomie pour la jeunesse

Pour les universitaires, "son instauration dès le début du prochain quinquennat pour les 18-25 ans est susceptible de redonner de l'autonomie à notre jeunesse et de constituer une réponse à ce que sont aujourd'hui les conditions d'obtention d'une qualification supérieure et d'entrée dans la vie professionnelle". Pour les travailleurs à bas salaires, ils jugent qu'il serait plus pertinent de ne pas verser de prime d'activité, perçue seulement plusieurs mois plus tard et uniquement s'ils en font la demande. A l'inverse, il vaudrait mieux selon eux augmenter d'autant le salaire net des travailleurs, afin de revaloriser les bas salaires. "Pour toutes les personnes disposant d'un emploi stable, le complément de revenu doit être versé de la façon la plus automatique et universelle qui soit, c'est-à-dire directement sur le bulletin de salaire", ajoutent les économistes.

Contrairement à ce qu'affirment les auteurs de cette tribune, le candidat propose bien pourtant l'instauration d'un revenu universel pour tous, d'un montant de 750 euros "à terme". Il imagine trois étapes pour sa mise en oeuvre. "Pour la première étape, dès 2018, le RSA sera augmenté de 10% à hauteur de 600EUR et versé automatiquement à tous les ayants droit. La même année, un revenu d'existence sera versé à tous les jeunes de 18 à 25 ans quel que soit leur niveau de ressources", peut-on lire sur son site internet. "Une grande conférence citoyenne sera ensuite lancée. Elle permettra de fixer le périmètre du revenu universel (montant, financement, articulation avec les autres allocations sociales, calendrier de mise en oeuvre). Ce revenu sera ensuite étendu à l'ensemble de la population. A terme, il atteindra la somme de 750 euros", poursuit-il.

Devant les journalistes de l'Ajis (Association des journalistes d'information sociales), le 13 janvier, Benoît Hamon avait évoqué pour la deuxième étape une "généralisation partielle du revenu universel sous condition de ressources", "d'ici la fin du quinquennat"; et pour la troisième, "sur un second quinquennat", une généralisation hors conditions de ressources. Dans Libération, le 5 janvier, Benoît Hamon avait souhaité que le revenu universel puisse "se faire à l'échelle du quinquennat", précisant toutefois ne pas pouvoir s'engager formellement sur "2022".

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Les Suisses vont voter sur un revenu universel (de 2.260 euros)

Les Suisses vont voter sur un revenu universel (de 2.260 euros) | Think outside the Box | Scoop.it
 
 

Dimanche 5 juin, les Suisses sont invités à voter l’introduction dans la constitution fédérale du principe d’un revenu de base inconditionnel (RBI) qui "doit permettre à l'ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique". La loi en fixerait les modalités mais d’ores et déjà, les initiateurs du référendum proposent de fixer ce revenu à 2.500 francs suisses (FS) mensuels par adulte (2.260 euros) et 625 francs (565 euros) par enfant, non imposables.

 

 

Si cette réforme était votée dimanche, tout Suisse serait assuré de recevoir au moins cette somme à la fin de chaque mois, sans condition. Ceux qui, par leur travail, gagnent moins que 2.500 FS recevraient un complément pour atteindre ce montant. Ceux qui ne travaillent pas recevraient la somme totale. Ce revenu de base inconditionnel se substituerait à diverses prestations sociales. Il ferait disparaître à jamais le stress face au risque de perdre son emploi, ou de ne pas en retrouver ; il renforcerait le pouvoir des individus face à leur entreprise ou à l’Etat ; il simplifierait radicalement l’Etat providence, supprimant des montagnes de paperasse...

 

Mais ne fantasmons pas trop vite. La probabilité pour que ce projet de loi référendaire soit voté dimanche est très mince. Il faudrait que la majorité des Suisses l’approuve dans les 26 cantons. Or, à croire les sondages, moins de 40% des électeurs interrogés affirment soutenir l’initiative.

 

Mais ne fantasmons pas trop vite. La probabilité pour que ce projet de loi référendaire soit voté dimanche est très mince. Il faudrait que la majorité des Suisses l’approuve dans les 26 cantons. Or, à croire les sondages, moins de 40% des électeurs interrogés affirment soutenir l’initiative.

 

 

Une défaite annoncée, mais une avancée

Et pourtant, le fait qu’un pays riche se penche ainsi collectivement sur le revenu de base, une idée utopique restée marginale pendant plus d’un siècle, est en soi une nouvelle victoire pour ceux qui la défendent. Les auteurs du projet référendaire sont contents de leur coup :  "Même si on ne gagne pas cette fois, je suis bien plus optimiste que je ne l’étais il y a deux ans", nous déclare Gabriel Barta, membre du comité d’initiative, qui se bat depuis dix ans pour l’idée :

"Il y a désormais un grand débat dans tout le pays, il a été plus intense que sur la plupart des autres votations. C’est un premier stade. La première grève générale pour la rente de vieillesse [la retraite, NDLR] a eu lieu en 1918, mais elle n’a été instaurée que trente ans plus tard ! Je pense qu’à la prochaine votation sur le revenu de base, dans cinq ou dix ans, ça passera."

Le gouvernement suisse a fait campagne contre ce projet : à l’écouter, il risque d’inciter les Suisses à quitter leur travail et il coûterait 25 milliards de francs suisses par an au contribuable : il faudrait pour le financer recourir à de nouveaux impôts ou amputer des dépenses publiques.

Les défenseurs du revenu de base rétorquent que la Suisse est un pays suffisamment riche pour pouvoir mettre en place cette petite révolution : une taxe minime sur toutes les transactions électroniques permettrait aisément de la financer.

La somme de 2.500 FS peut sembler très élevée (les défenseurs français du revenu de base évoquent plutôt une somme inférieure à 1.000 euros), mais il faut savoir qu’en Suisse, le seuil de pauvreté est estimé à 2.200 FS. Quant au risque d’une course vers la sortie du travail, les sondages semblent le minimiser : selon un sondage de janvier, seuls 2% des sondés ayant un travail affirment qu’ils le quitteraient si un tel mécanisme était mis en place.

Un collectif hétérogène (plutôt de droite)

C’est un collectif de citoyens d’horizons divers qui a lancé ce débat en Suisse. On ne peut imaginer plus hétérogène : des libéraux de Zurich, des entrepreneurs, des amis "antroposophes" de Bâle, un social démocrate de Bern, un socialiste de Genève…  "C’est bien simple, je suis le seul type de gauche du comité d’initiative. Il y a bien un autre socialiste, Oswald Sigg, mais il est très centriste", s'amuse Gabriel Barta. En dehors des Verts, aucun grand parti, aucun grand syndicat ne soutient l’initiative.

Une récolte de signatures a été lancée par le collectif en 2012. Elle a réuni plus de 100.000 signatures (126.000 exactement), le seuil nécessaire pour avoir le droit de déclencher une "votation". Pour leur campagne, les défenseurs du RBI n’ont pas mis en avant la lutte contre la pauvreté ou contre les inégalités : ils ont surtout vanté la liberté individuelle qu’apportera à chacun l’existence de ce revenu de base. Chacun sera libre de ses choix de vie ; et en remplaçant les diverses allocations publiques par un revenu inconditionnel, on rendra, selon eux, le pouvoir aux citoyens.

Les initiateurs du projet référendaire insistent également beaucoup sur la poussée actuelle de l’automatisation (algorithmes, robots…), qui va, selon eux, détruire massivement des emplois. Professeur de finances à l’Université de Zurich, Marc Chesley, qui défend le RBI,  explique ainsi dans une vidéo :  

"De plus en plus de robots et d’ordinateurs sont présents, donc la production est plus efficace, l’offre est plus efficace. Mais la demande souffre, parce que les robots ne vont pas au cinéma, ne partent pas en vacances."

 

 

Pascal Riché 

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Argent gratuit ? Une ville néerlandaise compte verser un revenu de base de 900 euros à ses citoyens

Argent gratuit ? Une ville néerlandaise compte verser un revenu de base de 900 euros à ses citoyens | Think outside the Box | Scoop.it

Le revenu de base s’impose de plus en plus comme étant une évidence dans certaines parties de cette planète, mais bien sûr, il y a les « pour », et les détracteurs qui considèrent que cela représenterait une manne financière pour nombre de profiteurs qui n’ont jamais réellement eu l’intention de travailler un jour… Qu’en est-il réellement alors? Le revenu de base est-il envisageable comme modèle de société? Ou cela n’est-il qu’un leurre politique de plus?

Une ville des Pays-Bas a décidé de sauter le pas en tentant l’expérience auprès d’un groupe d’allocataires:



En ces temps d’austérité, une des plus grandes villes néerlandaises, Utrecht, planifie de distribuer à tout le monde un revenu égal, appelé «revenu de base». Une idée qui suscite bien des débats aux Pays-Bas.

Deux édiles locaux à l’origine du texte, bien conscient que la mesure pouvait être rejetée, sont plutôt discrets au moment de l’évoquer. «Nous avons dû supprimer la mention de « revenu de base » de tous les documents afin que le document soit signé par le conseil», a confié Lisa Westerveld, membre écologiste du conseil municipal de Nijmegen, situé à la frontière avec l’Allemagne.


 

«Nous n’appelons pas ça un « revenu de base » à Utrecht parce que les gens se sont fait une idée à ce sujet, comme quoi c’est de l’argent gratuit et les gens vont rester chez eux à regarder la télé», a expliqué Heleen de Boer, conseillère municipale écolo de la ville, situé à une demi-heure au sud d’Amsterdam.

Néanmoins, les municipalités font, selon Heleen de Boer, un «petit pas» vers le revenu de base pour tous en autorisant le versement d’une somme de 900 euros par mois à des petits groupes d’allocataires qui pourront garder leurs revenus de travail en plus de ce revenu minimum.

Le paiement mensuel ne sera pas soumis à condition. Les allocataires auront cette sécurité financière et le choix de décider s’ils veulent ou pas augmenter leur revenu en exerçant un travail. Les revenus seront analysés par l’éminent économiste Loek Groot, professeur à l’Université d’Utrecht.

La date de début de ce processus doit être encore déterminée mais seuls les bénéficiaires de prestations d’assurance chômage concernés par le projet pilote recevront de l’argent.

 

 

Les «pour» le revenu de base

La motivation derrière l’expérimentation d’Utrecht, selon Nienke Horst, conseiller principal de la municipalité et membre des Libéraux-démocrates, vise à éviter le «piège de la pauvreté» pour les allocataires, qui s’ils commencent à gagner de l’argent, voient leurs allocations coupées et ils se retrouvent au final dans la même précarité.

Le projet entend cibler également les personnes contraintes d’accepter des emplois imposés par le système mais qui abandonnent en cours de chemin. Une fois le revenu de base mis en place, ces gens pourront trouver le temps de chercher un emploi à long terme qui leur conviendra.

 

 

Article en intégralité sur Sputniknews

Le « Mouvement Français pour un Revenu de Base » milite en France pour la mise en place de ce système, jugeant celui-ci comme étant un droit à part entière. Il présente ce projet comme tel:

Le revenu de base est un droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement.

Quelles seraient les conséquences de la mise en place d’un revenu de base ?

La subsistance garantie pour tous, les exclus, les artistes, les indépendants, les jeunes entrepreneurs, les militants associatifs, les bénévoles, les citoyens investis dans la vie de leur quartier, les développeurs informatiques, les jeunes – étudiants, en recherche d’emploi ou de formation -, etc.

Une nouvelle manière d’aborder le travail

Le travail se réduit-il aux activités dont on peut tirer une rémunération ? Celles-ci sont-elles les seules activités qui créent de la richesse ?

Peut-on toujours dégager un salaire pour le travail ou les activités qui sont vecteurs de richesse, et notamment de richesse sociale : le développeur informatique qui crée des logiciels libres, le militant qui se mobilise pour développer l’animation et le lien social dans son quartier, le bénévole d’une association sportive ou caritative, les parents qui se mobilisent collectivement, l’entrepreneur dont le projet est en germe, l’artiste ou tout simplement le citoyen qui souhaite participer à la vie de la cité…?

Mettre en place un revenu de base, c’est donner le choix à chaque individu de s’engager dans des activités auxquelles il donne du sens, et qui donc seront des activités productives de sens lorsqu’elles ne sont pas productives économiquement. C’est donc un puissant catalyseur, un formidable investissement dans de nouvelles activités, vectrices de richesse économique et sociale.

C’est aussi un moyen pour que chacun puisse aborder le travail de façon plus sereine, sans peur du chômage.

Il est prouvé en outre, qu’un individu agissant par peur (chômage, précarité, soumission à une autorité …) est amené à des comportements d’évitement (abuser du système, grappiller des avantages, alimenter la concurrence …) et à des somatisations (coût sanitaire du stress au travail), tandis que celui qui choisit, qui participe, est plus investi et donc plus efficace avec un minimum d’énergie et de tensions individuelles ou collectives. Un jeune grandira plus sereinement sans les angoisses de chômage, de régression sociale véhiculées par ses parents, les médias, l’Ecole…

Nous pouvons donc raisonnablement en attendre de larges économies dans le coût de la santé (déjà prouvé lors des expérimentations en Namibie, en Inde…), le coût social (accompagnement de la précarité, réparation et gestion de la délinquance…), le coût éducatif, etc.


 
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Le revenu de base pourrait être expérimenté en Aquitaine

Le revenu de base pourrait être expérimenté en Aquitaine | Think outside the Box | Scoop.it

Une motion présentée par le groupe des Verts visant à financer une étude de faisabilité de l’application du RSA inconditionnel a été votée lors de la séance plénière de ce lundi au Conseil régional d’Aquitaine. Une « petite avancée » mais une grande victoire pour les défenseurs du revenu de base.

« Nous sommes surpris qu’elle soit passée », avoue Martine Alcorta, vice-présidente du Conseil régional d’Aquitaine, au sujet de la motion présentée ce lundi à la séance plénière de la Région par le groupe d’Europe Écologie Les Verts.

L’élue EELV du Lot-et-Garonne ne cache cependant pas sa satisfaction avec cette « petite avancée » et espère mettre rapidement en place le groupe de travail qui se penchera sur la faisabilité de l’application du RSA inconditionnel sur un territoire aquitain :

« L’idée est que soit expérimentée la mise en place de ce revenu de base sur le “croissant de la pauvreté aquitain” allant de la Gironde, jusqu’à la Dordogne et le Lot-et-Garonne. »

Valoriser le travail non marchand

Le revenu de base connaît plusieurs détracteurs qui considèrent la démarche comme étant un frein pour accéder à l’emploi. Selon Martine Alcorta, le président de la Région Aquitaine est l’un de ceux-là :

« C’est une motion contre le travail avait dit Alain Rousset en réponse à ma présentation. Or, c’est tout le contraire, c’est une solution pour valoriser le travail non marchand et valoriser les activités humaines utiles socialement. Nos modèles ne semblent plus pouvoir répondre à des problèmes importants comme le plein emploi, car l’équation croissance égale emploi semble perdre sa pertinence. »

La motion est passée grâce à une forte abstention et à l’unanimité des votants. Seuls les groupes Aquitaine Région Citoyenne et EELV ont voté pour. S’ajoute également le vote d’Alexandra Siarri, faisant cavalier seul au sein du groupe Les Républicains/UDI :

« J’ai toujours été favorable à une réflexion sur le revenu de base, souligne l’adjointe au maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale. Beaucoup de gens n’arrivent pas à s’en sortir malgré les nombreuses aides sociales proposées. Il faut tout simplifier : simplifier le parcours d’une part, et le travail des travailleurs sociaux d’autre part.

Le revenu de base n’est pas une incitation à ne pas travailler, bien au contraire, il révèle les capacités des personnes une fois libérées des pressions. Il faut lancer de nouvelles expérimentations, dans un nouvel état d’esprit. Il faut de nouvelles propositions, d’autres modèles que ceux qui existent et réfléchir à un nouveau système. »

Une décision unique en France

Questionnée sur la durée et la teneur de l’étude, Martine Alcorta concède que tout cela reste à débattre. Ce qui est important est d’acter aujourd’hui le principe :

« C’est une décision unique en France. Avant nous, le groupe EELV de la région Rhône-Alpes avait présenté un amendement au budget qui avait été rejeté. Nous sommes sur un sujet où tout est à faire et à définir, notamment le montant du revenu de base lui-même. »

« C’est une grande victoire pour la France », a confié Marc Morisset, élu EELV à Saint-Médard-en-Jalles et ardent supporter du revenu de base.

Le revenu de solidarité active (RSA) connaît plusieurs imperfections en particulier liées aux règles d’attribution et leurs démarches lourdes. Plus des deux tiers des ménages qui auraient droit au RSA activité malgré leurs emplois n’en font pas la demande, aussi parce qu’ils ne savent pas qu’ils y ont droit. D’une autre manière, ceux qui le touchent se découragent à rechercher un emploi, de peur de perdre leur indemnité.

Depuis 2013, EELV propose ce revenu inconditionnel dans son programme national, avec le projet d’établir de nouvelles règles d’attribution du RSA de façon à perfectionner ce dispositif vers la mise en place du revenu de base.

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La Finlande sera le premier pays européen à introduire un revenu de base inconditionnel

La Finlande sera le premier pays européen à introduire un revenu de base inconditionnel | Think outside the Box | Scoop.it

Le gouvernement finlandais a l’intention d’implémenter un projet pilote de versement d’un revenu de base. Ce projet figure dans la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement de centre droit dirigé par le Premier ministre Juha Sipilä, qui a pris les commandes du pays le mois dernier. La Finlande serait ainsi le premier pays européen à introduire un revenu de base inconditionnel.

 

Les détails de ce plan ne sont pas encore connus, mais tous les citoyens auraient le droit de recevoir le même revenu, sans que l’on tienne compte de leur âge, de leur état de santé ou de circonstances sociales. Tout le monde recevra le même montant, qui devrait être suffisant pour vivre modestement. Les citoyens qui souhaiteront  avoir un niveau de vie plus élevé pourront compléter ce revenu de base en gagnant un salaire au travers d’un emploi salarié, ou de l'entrepreneuriat.

Le Premier Sipilä considère que le revenu de base est un instrument approprié pour lutter contre la pauvreté. « Même pour les gens qui perdent leur emploi, le système leur permettrait de percevoir un revenu suffisant pour satisfaire leurs besoins fondamentaux », fait-il remarquer.

L’introduction d’un revenu de base permettrait de supprimer toutes les aides sociales existantes, y compris les pensions de retraite. Par conséquent, la fonction publique pourrait être sensiblement réduite, ce qui permettrait au pays de faire de substantielles économies. Le Premier Sipilä envisage de  débuter cette expérience dans des régions confrontées à un fort taux de chômage.

Tous les partenaires de la coalition, cependant, ne semblent pas être complètement conquis par ce projet. En outre, il y aurait des divergences d'opinion concernant le montant que ce revenu de base devrait atteindre. Selon l’Alliance de gauche, il devrait s’établir à 620 euros par mois ; les Ecologistes sont plus minimalistes, avec un montant de 440 euros. Quant aux Libéraux, ce sont les plus généreux, et le député libéral Björn Wahlroos évoque une fourchette de 850 à 1.000 euros par mois. Selon David Cord, chroniqueur au Helsinki Times, le revenu de base devrait atteindre 1.166 euros pour éliminer la pauvreté.

Les sondages montrent que 79% de la population finlandaise soutiennent l'idée d'un revenu de base. En outre, 65% des députés seraient prêts à approuver la proposition. Sans surprise, cependant, on observe une grande résistance des fonctionnaires, qui y voient une menace pour leur emploi, et qui sont soutenus par de puissants syndicats. 

Les opposants au projet évoquent une idée utopique, vouée à l'échec. Ils estiment que ce système va inciter la population à se détourner du travail, notamment des emplois pénibles, et qu’il provoquera  un manque de recettes fiscales.

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Le MFRB renforce sa charte et se donne des objectifs ambitieux

Le MFRB renforce sa charte et se donne des objectifs ambitieux | Think outside the Box | Scoop.it

Suite à son Assemblée Générale tenue à Paris les 28 février et 1er mars 2015, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) se lance dans une pluralité de projets ambitieux.

Il y a trois semaines, le MFRB tenait la troisième Assemblée Générale de son histoire dans les locaux de la Mairie du 2ème arrondissement de Paris. Un temps important pour le mouvement, puisque l’ordre du jour comportait une refonte de ses statuts, une amélioration et une clarification de sa charte éthique, l’adoption d’un règlement intérieur ainsi que l’élaboration d’une stratégie pour l’année 2015/2016. Près de 90 personnes étaient présentes ou représentées par procuration.

Outre des modifications de structure jugées nécessaires après deux années d’expérience, le MFRB a adopté une nouvelle charte qui améliore et complète la définition du revenu de base que l’association promeut, en précisant que “l’instauration d’un revenu de base ne doit pas remettre en cause les systèmes publics d’assurances sociales, mais compléter et améliorer la protection sociale existante.”

Selon les coordinateurs du mouvement, cette refonte vise à répondre à un malentendu fréquent selon lequel l’instauration d’un revenu de base impliquerait de faire table rase des différents acquis sociaux. Mais cette vision n’est partagée que par certains défenseurs du revenu de base et ne constitue pas la ligne politique du MFRB.

Les participants ont également travaillé une stratégie qui se décline en 5 axes de développement :

  • Faire l’état des lieux des propositions d’instauration d’un revenu de base en France
  • Mener des expérimentations de revenu de base en France, comme cela a été fait par le passé en France, en Inde, en Namibie ou au Canada.
  • Poursuivre la sensibilisation du grand public à l’idée du revenu de base et quantifier le nombre de personnes qui y sont favorables.
  • Fédérer les organisations de la société civile et les partis politiques autour de l’idée du revenu de base.
  • Poursuivre le développement interne du MFRB

Marc de Basquiat

L’AIRE (Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence), active depuis les années 80, a elle aussi présenté sa stratégie après le décès de son fondateur Yoland Bresson. Son nouveau président, Marc de Basquiat, a indiqué que l’AIRE souhaite évoluer comme un think tank qui travaillera sur des propositions détaillées du revenu d’existence.

Cette Assemblée générale a également permis le renouvellement des instances de l’association. Le comité des représentants légaux (Comité Légal) a ainsi été désigné avec succès par la méthode de l’élection sans candidat. En voici les membres :

  • Mme Virginie Caura
  • M. Bertrand Duprat
  • Mme Isabelle Le Glaz
  • M. Guy Valette
  • M. Solenne Vaulot Morel

Le Comité d’Éthique (qui a un rôle de veille et de médiation au sein de l’association) a également été partiellement renouvellé par tirage au sort. Les membres assurant la continuité avec le Comité d’Éthique précédent sont Mme Virginie Deleu et M. Didier Lheureux, désormais accompagnés de :

  • Mme Geneviève Bouché
  • M. Mickaël Laclé
  • Mme Christine Lheureux
  • M. Olivier Raizer
  • M. Pierre Valle

Le Comité d’Action va pour sa part s’atteler à la coordination et au développement des projets proposés pendant cette Assemblée générale. Les trois premiers membres de ce comité ont été désignés par le Comité Légal :

  • M. Stanislas Jourdan
  • Mme Camille Lambert
  • M. Hugo Stéphan

Cette première équipe s’étoffera très rapidement avec des personnes souhaitant contribuer au développement du MFRB.

Une dynamique intergénérationelle, ambitieuse et positive ressort de ce week-end très constructif et enrichissant, qui laisse présager une augmentation de la présence du revenu de base au sein des débats publics tout au long de l’année. Et si vous nous rejoigniez pour apporter votre pierre à l’édifice ?

Le Mouvement Français pour un Revenu de Base

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Le Conseil Fédéral Suisse est contre le revenu de base

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Près d’un an après le dépôt officiel de l’initiative populaire pour le revenu de base, le gouvernement Suisse invite les citoyens suisses à voter en défaveur de l’idée lors du référendum national.

En Suisse, l’initiative populaire suisse sur le revenu de base continue son bout de chemin institutionnel. Après avoir officiellement déposé les 150.000 signatures récoltées en octobre dernier et obtenu confirmation que 126.000 d’entre elles étaient valides, c’est au tour du Conseil Fédéral de s’exprimer sur ce le sujet, en amont du référendum qui aura lieu (à priori) en 2016.

Rendu mercredi 27 aout — après une semaine de retard — l’opinion de l’exécutif helvétique est assez sévère :

« le Conseil fédéral estime que l’introduction d’un revenu de base inconditionnel aurait des conséquences négatives radicales, en particulier sur l’ordre économique, le système de sécurité sociale et la cohésion de la société en Suisse »

S’il loue les intentions des porteurs de l’initiative d’assurer la dignité à tous, l’opinion du Conseil Fédéral, basé sur les contributions de différents ministères, reprend tous les arguments classiques contre le revenu de base :

  1. 1. le revenu de base n’est pas finançable (ou coûterait trop cher)
  2. 2. le revenu de base découragerait le travail ; et enfin
  3. 3. le revenu de base est immoral puisqu’il serait versé à des personnes qui n’en ont pas besoin.

En conséquence, le conseil fédéral « propose donc aux Chambres fédérales, par le présent message, de recommander au peuple et aux cantons de rejeter l’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» sans lui opposer de contre-projet direct ou indirect. »

« Il n’y a rien d’extraordinaire. Nous nous y attentions » a immédiatement réagit Enno Schmidt, l’un des initiants et fondateur de Generation Grundeinkommen.

« Le gouvernement suisse n’a pas compris le revenu de base »

Longue de 24 pages (pdf), la position du gouvernement suisse explique en détail les raisons de ce rejet, mais tombe néanmoins dans plusieurs écueils. Le premier est de s’appuyer sur l’hypothèse d’un revenu de base 2500 francs et les travaux de Daniel Straub et Christian Müller (deux des initiants), alors même que le montant n’est pas précisé dans l’initiative, qui se veut le plus neutre possible. On voit ici à la difficulté pour le gouvernement de juger une idée aussi générique et protéiforme que le revenu de base.

Le second écueil est de considérer comme acquis et automatique l’effet désincitatif au travail lié à l’octroi d’un revenu de base, et des augmentations d’impôts jugées incontournable selon le gouvernement. Pourtant, toutes les expériences montrent empiriquement que la garantie d’un revenu ne provoque pas d’abandon de travail, et donc que les recettes fiscales de l’État ne s’effondreraient pas par la baisse de l’activité marchande.

Enfin, le document semble ignorer que le revenu de base abolirait les effets de seuils du système actuel, ce qui rendrait le travail plus attractif dans de nombreuses situations, notamment pour les travailleurs à bas salaires, puisque le revenu de base est cumulable avec tout salaire contrairement aux allocations existantes qui se soustraient au moindre revenu d’activité.

« Le gouvernement Suisse n’a pas compris que le revenu de base est un socle, pas un filet » a commenté sur twitter Philippe Van Parijs, le fondateur du Basic Income Earth Network.

C’est la première fois depuis 1985 aux Pays-Bas qu’un gouvernement national s’exprime officiellement sur l’idée du revenu de base. Rappelons enfin que cette annonce ne remet pas en cause la tenue d’un référendum national sur le revenu de base, à l’horizon 2016.

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There is a better alternative to raising the minimum wage

There is a better alternative to raising the minimum wage | Think outside the Box | Scoop.it

Fast food workers strike in New York City on Dec. 5.

 

T

he U.S. Secretary of Labor Thomas E. Perez wants to raise the minimum wage.

In fact, the vast majority of Americans — 91 percent of Democrats, but also 76 percent of Independents and even 58 percent of Republicans — are in favor of raising the minimum wage.

This is an understandable position. After all, the gap between richest and poorest has grown very wide in recent years. But in my view, minimum wage laws are not good laws at all. That’s not out of lack of compassion for low-wage earners, or because I like inequality. That is because I think that there is a better way to achieve a decent standard of living for the poorest in society.

The minimum wage is a factor in creating unemployment. Despite what's often said to the contrary, it's true: Countries with no minimum wage tend to have much lower unemployment. Right now, America is suffering a serious deficit of jobs, with over three jobseekers for every available job. We need all the jobs we can get.

So how does the minimum wage create unemployment? Minimum wage laws are a price control. They dictate the minimum level that a company can pay a worker. If the minimum wage is $10, and a company wants to take on a new employee that they determine will be worth $8 an hour, they have a choice — either pay $10 an hour, or not hire the employee. Sometimes, the company will accept a hit to their profit margin, and pay the employee $10 an hour. Sometimes they will just not hire a new employee at all. Or, increasingly, sometimes they will go overseas and hire an employee elsewhere — like China — where wages are far lower. This is a particularly cruel scenario because it discriminates most against the poorest and youngest workers in society.

Empirically, the minimum wage has failed to reach its goal of ensuring a fair wage for low wage workers. Worker productivity in America has risen and risen, yet the minimum wage has not. As this chart via Dean Baker shows, it has severely stagnated:

 

[cepr.net]

I propose abolishing the minimum wage, and replacing it with a basic income policy, a version of which was first advocated in America by Thomas Paine. Individuals would be able to work for whatever wage they can secure, meaning that low-skilled individuals — especially the young, who currently face a particularly high rate of employment — would have an easier time finding work. And the level of basic income could be tied to the level of productivity, to reduce inequality.

There are two kinds of basic income policy. The first is a negative income tax — if an individual’s income level falls beneath a certain threshold (say, $1,500 a month) the government makes up the difference. Funds for this could be accessed by consolidating existing welfare programs like state-run pension schemes and unemployment benefits, and by closing tax loopholes and raising taxes on corporate profits and high-income earners. Germany has enacted a similar policy — called the "Kurzabeit" — and it's been credited with shielding the German labor force from the worst of the recession and keeping their unemployment rate low since.

The second is a universal income policy, where everyone receives a payment irrespective of their income. This would obviously require more funds — meaning higher taxes — but in a future where corporations are making larger and larger profits while requiring fewer and fewer workers due to automation, such policies may become increasingly feasible. There are already very serious proposals to initiate such a scheme in Switzerland.

The most widespread criticism of basic income policies tends to be that they might encourage laziness. If you don’t have to work for a living, why would you work at all? But I don’t think this stands up to the evidence — America already has a welfare state — and there are still more people looking for jobs than there are jobs available. A basic income is basic. It does not make you rich or successful — it simply ensures a minimum standard, with a minimum of bureaucracy and without setting any price controls. People would still have many personal and financial incentives to work and to become entrepreneurs. If anything, the fact that there is no longer a minimum wage would probably create more employment, not less.

The minimum wage is a well-intentioned idea. But it has not proven successful, and it creates obstacles to employment. There is a better alternative — and the sooner American politicians discover it, the better.

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Switzerland’s Proposal to Pay People for Being Alive

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The simplest welfare program imaginable: an income for everyone, no strings attached.

 

This fall, a truck dumped eight million coins outside the Parliament building in Bern, one for every Swiss citizen. It was a publicity stunt for advocates of an audacious social policy that just might become reality in the tiny, rich country. Along with the coins, activists delivered 125,000 signatures — enough to trigger a Swiss public referendum, this time on providing a monthly income to every citizen, no strings attached. Every month, every Swiss person would receive a check from the government, no matter how rich or poor, how hardworking or lazy, how old or young. Poverty would disappear. Economists, needless to say, are sharply divided on what would reappear in its place — and whether such a basic-income scheme might have some appeal for other, less socialist countries too.

 

¶ The proposal is, in part, the brainchild of a German-born artist named Enno Schmidt, a leader in the basic-income movement. He knows it sounds a bit crazy. He thought the same when someone first described the policy to him, too. “I tell people not to think about it for others, but think about it for themselves,” Schmidt told me. “What would you do if you had that income? What if you were taking care of a child or an elderly person?” Schmidt said that the basic income would provide some dignity and security to the poor, especially Europe’s underemployed and unemployed. It would also, he said, help unleash creativity and entrepreneurialism: Switzerland’s workers would feel empowered to work the way they wanted to, rather than the way they had to just to get by. He even went so far as to compare it to a civil rights movement, like women’s suffrage or ending slavery.

¶ When we spoke, Schmidt repeatedly described the policy as “stimmig.” Like many German words, it has no English equivalent, but it means something like “coherent and harmonious,” with a dash of “beauty” thrown in. It is an idea whose time has come, he was saying. And basic-income schemes are having something of a moment, even if they are hardly new. (Thomas Paine was an advocate.) But their renewed popularity says something troubling about the state of rich-world economies.

¶ Go to a cocktail party in Berlin, and there is always someone spouting off about the benefits of a basic income, just as you might hear someone talking up Robin Hood taxes in New York or single-payer health care in Washington. And it’s not only in vogue in wealthy Switzerland. Beleaguered and debt-wracked Cyprus is weighing the implementation of basic incomes, too. They even are whispered about in the United States, where certain wonks on the libertarian right and liberal left have come to a strange convergence around the idea — some prefer an unconditional “basic” income that would go out to everyone, no strings attached; others a means-tested “minimum” income to supplement the earnings of the poor up to a given level.

¶ The case from the right is one of expediency and efficacy. Let’s say that Congress decided to provide a basic income through the tax code or by expanding the Social Security program. Such a system might work better and be fairer than the current patchwork of programs, including welfare, food stamps and housing vouchers. A single father with two jobs and two children would no longer have to worry about the hassle of visiting a bunch of offices to receive benefits. And giving him a single lump sum might help him use his federal dollars better. Housing vouchers have to be spent on housing, food stamps on food. Those dollars would be more valuable — both to the recipient and the economy at large — if they were fungible.

¶ Even better, conservatives think, such a program could significantly reduce the size of our federal bureaucracy. It could take the place of welfare, food stamps, housing vouchers and hundreds of other programs, all at once: Hello, basic income; goodbye, H.U.D. Charles Murray of the conservative American Enterprise Institute has proposed a minimum income for just that reason — feed the poor, and starve the beast. “Give the money to the people,” Murray wrote in his book “In Our Hands: A Plan to Replace the Welfare State.” He suggested guaranteeing $10,000 a year to anyone meeting the following conditions: be American, be over 21, stay out of jail and — as he once quipped — “have a pulse.”

¶ The left is more concerned with the power of a minimum or basic income as an anti-poverty and pro-mobility tool. There happens to be some hard evidence to bolster the policy’s case. In the mid-1970s, the tiny Canadian town of Dauphin ( the “garden capital of Manitoba” ) acted as guinea pig for a grand experiment in social policy called “Mincome.” For a short period of time, all the residents of the town received a guaranteed minimum income. About 1,000 poor families got monthly checks to supplement their earnings.

¶ Evelyn Forget, a health economist at the University of Manitoba, has done some of the best research on the results. Some of her findings were obvious: Poverty disappeared. But others were more surprising: High-school completion rates went up; hospitalization rates went down. “If you have a social program like this, community values themselves start to change,” Forget said.

¶ There are strong arguments against minimum or basic incomes, too. Cost is one. Creating a massive disincentive to work is another. But some experts said the effect might be smaller than you would think. A basic income might be enough to live on, but not enough to live very well on. Such a program would be designed to end poverty without creating a nation of layabouts. The Mincome experiment offers some backup for that argument, too.“For a lot of economists, the issue was that you would disincentivize work,” said Wayne Simpson, a Canadian economist who has studied Mincome. “The evidence showed that it was not nearly as bad as some of the literature had suggested.”

¶ There’s a deeper, scarier reason that arguments for guaranteed incomes have resurfaced of late. Wages are stagnant, unemployment is high and tens of millions of families are struggling in Europe and here at home. Despite record corporate earnings and skyrocketing fortunes for the college-educated and already well-off, the job market is simply not rewarding many fully employed workers with a decent way of life. Millions of households have had no real increase in earnings since the late 1980s. Consider the current debate over fast-food workers’ wages.

¶ The advocacy group Low Pay Is Not OK posted a phone call, recorded by a 10-year McDonald’s veteran, Nancy Salgado, when she contacted the company’s “McResource” help line. The operator told Salgado that she could qualify for food stamps and home heating assistance, while also suggesting some area food banks — impressively, she knew to recommend these services without even asking about Salgado’s wage ($8.25 an hour), though she was aware Salgado worked full time. The company earned $5.5 billion in net profits last year, and appears to take for granted that many of its employees will be on the dole.

¶ Absurd as a minimum income might seem to bootstrapping Americans, one already exists in a way — McDonald’s knows it. If our economy is no longer able to improve the lives of the working poor and low-income families, why not tweak our policies to do what we’re already doing, but better — more harmoniously? It’s hardly uplifting news, but minimum incomes just might be stimmig for the United States too.

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Quand la France s'éveillera...

Le compteur de signatures est désormais temps-réel: http://basicincome2013.eu/ubi/counter/
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Basic Income, a new human right

Sign the petition here: http://sign.basicincome2013.eu Follow us on facebook: https://www.facebook.com/ECI.BasicIncome

 

Basic Income should be universal, individual, unconditional and high enough to ensure a dignified existence and participation in society.

This new fundamental right for humanity, not only would eradicate misery, it is also a way to develop non-market oriented work: such as artists, parents and volunteers. But it's also an economic measure! A basic income for all would mean supporting local business.

Therefore, it would enable us to fully exercise our citizenship.

More about basic income: http://basicincome.org/bien/aboutbasi...

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French Version: http://youtu.be/pZOUv5QQMz0

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L'initiative pour un revenu de base inconditionnel déposée à Berne

L'initiative pour un revenu de base inconditionnel déposée à Berne | Think outside the Box | Scoop.it
Munie de plus de 125'000 signatures, l'initiative populaire pour garantir un revenu de base inconditionnel pour tous a été déposée vendredi à la Chancellerie fédérale.

Chacun pourrait recevoir en Suisse quelque 2500 francs par mois, qu'il travaille ou non. Le peuple tranchera la question après que l'initiative populaire pour un revenu de base inconditionnel a été déposée vendredi à la Chancellerie fédérale, munie de plus de 125'000 signatures.

Les initiants souhaitent que chaque personne, active ou non, vivant légalement en Suisse touche une certaine somme, qu'elle soit riche ou pauvre, en bonne santé ou malade, qu'elle vive seule ou en communauté.

Montants à définir

Le texte ne fixe pas de montant ni de mode de financement. L'initiative se contente de préciser que la somme doit permettre de mener une existence digne et de participer à la vie publique. Au Parlement de régler ensuite les détails dans la loi.

Les partisans n'en ont pas moins élaboré des modèles plus ou moins concrets, en proposant par exemple un revenu de base de 2500 francs (lire ci-contre).

"La Suisse ne risque pas de se transformer en repère d'assistés non productifs", a assuré le comité d'initiative. La plupart des gens souhaitant davantage que cette somme par mois, l'attrait financier du travail rémunéré persistera.

ats/aduc

Jacques Le Bris's insight:
Modèle proposé par les initiantsLes partisans de cette initiative, au nombre desquels on retrouve l'ancien vice-chancelier de la Confédération Oswald Sigg, postulent un revenu de 2500 francs par mois pour les adultes et de 625 francs pour les moins de 18 ans. Le coût de l'opération est estimé à 200 milliards de francs.

70 milliards seraient puisés dans les prestations sociales étatiques (AVS, AI, assurance chômage) dont le solde continuerait d'être versé à ceux qui en ont besoin.

Presque 130 milliards seraient couverts par les revenus provenant d'une activité lucrative.

Les quelques milliards restants pourraient être financés par les impôts ou par une réaffectation des deniers de l'Etat.Pièces de 5 centimes déversées symboliquementPour marquer le coup, les initiants ont déversé huit millions de pièces de 5 centimes (une par habitant) sur la Place fédérale, soit l'équivalent de 400'000 francs. Ils entendaient prouver par cette action symbolique que "l'argent est là" en Suisse pour financer un revenu de base.

Les pièces, dont la plus grande partie a été récupérée, ont été commandées à la Banque nationale. Pour financer l'opération, le comité d'initiative a dû contracter un crédit.
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