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Rafale : New Delhi renonce au contrat du siècle MMRCA

Rafale : New Delhi renonce au contrat du siècle MMRCA | Think outside the Box | Scoop.it

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi



Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé".

  

L'appel d'offre MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) a été officiellement cassé par New Delhi. Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le ministère de la Défense indien a annoncé que l'appel d'offre (Request for proposal-RFP) portant sur la vente de 126 avions de combat "a été annulé". Ce qui n'est pas réellement une surprise. Cet appel d'offre était en discussions depuis trois ans avec Dassault Aviation pour la vente de 126 Rafale, dont 106 devaient être fabriqués localement par Hindustan Aeronautics Limitel (HAL), était en sursis depuis l'annonce surprise faite à Paris par le Premier ministre indien, Narendra Modi, de l'achat de 36 Rafale "prêts à voler". Une décision qui a été justifiée par l'urgence des besoins opérationnels de l'armée de l'air indienne (IAF).

Le ministère de la Défense indien a également précisé que dans le cadre de cet appel d'offre le Rafale avait "respecté toutes les caractéristiques de performance stipulées par le RFP pendant l'évaluation conduite par l'armée de l'air indienne".

Sur l'achat des 36 Rafale, le ministère a confirmé que les réunions entre les équipes de négociations indienne et française avaient commencé. Sans préciser quand. Les Indiens veulent que le Rafale, équipé de ses systèmes et de son armement, soit "livré dans la même configuration qui avait été testée et approuvée par l'armée de l'air indienne et avec une responsabilité de la maintenance de l'appareil plus longue assurée par la France", selon le communiqué du ministère de la Défense indien. Et de rappeler que New Delhi veut acquérir ces appareils "aussi vite que possible" dans le cadre d'un accord de gré à gré avec le gouvernement français (Inter-Governmental Agreement-IGA).

  

L'accord surprise annoncé en avril par Modi

En visite à Paris en avril, le Premier ministre indien annonçait que La France et l'Inde avaient conclu un accord visant à acheter au plus vite 36 Rafale, soit deux escadrons."J'ai demandé au président (François Hollande) la fourniture de 36 Rafale prêts à voler à l'Inde", avait indiqué Narendra Modi lors d'une conférence de presse commune avec le chef de l'Etat français. Le Premier ministre, qui s'exprimait en hindi, avait souligné que les termes et conditions du contrat n'étaient pas finalisés. "Nos fonctionnaires vont discuter de ces aspects plus en détail et poursuivre les négociations", avait-t-il précisé, selon la traduction de son intervention.

Déjà il subsistait un doute sur la poursuite de l'appel d'offre MMRCA à l'issue de la visite de Narendra Modi. Mais fin mai, le ministre de la Défense, Manohar Parrikar, avait levé une partie des doutes en expliquant que l'Inde n'achèterait "pas d'autres"(Rafale, ndlr), et se contenterait de "seulement 36" avions de combat tricolore car il est "beaucoup trop cher". Les précédents projets gouvernementaux indiens d'acquérir 126 Rafale de Dassault Aviation se sont révélés "économiquement non viables, et pas nécessaires" pour ce pays, avait-il ajouté.

L'acquisition de 36 appareils ne suffira cependant pas à satisfaire les besoins de l'Inde, qui doit faire face à des tensions frontalières avec la Chine et le Pakistan, avait estimé les analystes. Et ce d'autant que l'Inde a perdu 20 appareils en trois ans, selon les chiffres fournis par le ministère de la Défense indien : 12  MiG, 3 Sukhoi et 5 Jaguar.

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Les 5 raisons qui expliquent pourquoi le Rafale se vend enfin

Les 5 raisons qui expliquent pourquoi le Rafale se vend enfin | Think outside the Box | Scoop.it

La passe de trois ! Dassault a réussi à convaincre trois pays de lui acheter son avion de combat, le Rafale. Une percée innatendue voire inespérée qui ne doit rien au hasard.

Au football, on appelle cela le "hat-trick"  ou le coup du chapeau en bon français. Marquer trois buts coup sur coup dans un même match, c'est suffisamment rare dans la carrière d'un footballeur pour être souligné et célébré dignement. Toute proportion gardée, cette prouesse technique vient d'être réalisée par l'avion de chasse de Dassault Aviation. Le Rafale, produit depuis 2001 et jamais vendu à l'export, a réussi à séduire trois clients en l'espace de deux mois. L'Egypte puis l'Inde et enfin le Qatar, ce jeudi 30 avril, ont signé pour acquérir 80 exemplaires de cet aéronef.

La question que tout le monde se pose désormais, c'est : "pourquoi ?". Pourquoi l'avion de chasse made in France réussit aujourd'hui à séduire autant de clients après des années de disette ? Qu'est-ce qui fait que ce produit est devenu désirable aux yeux de nombreux prospects alors que le Rafale s'était plutôt illustré jusque-là comme le grande perdant des appels d'offres des avions de combat ? Plusieurs raisons explique ce revirement.

 

1. Des pays en ont (vraiment) besoin. Les trois pays, qui ont acquis l'avion de Dassault, doivent faire face à des menaces proches et avérées. L'Egypte doit composer avec son voisin lybien contrôlé en partie par Daesh. La situtation en Inde reste à couteau tiré avec le Pakistan. Et le Qatar a besoin de ces avions si l'émirat veut s'imposer comme une puissance qui compte dans le Golfe. Comme le souligne Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères dans l'entretien accordé à L'Usine Nouvelle, "n'achètent cet avion que les pays qui en ont un réel besoin compte tenu de leur voisinage et de la réalité stratégique. Pour certains prospects dont on a pu parler dans le passé, le Rafale ne correspondait sans doute pas tout à fait aux attentes des pays concernés." Ce n'est pas le cas désormais.

 

2. Le Rafale a prouvé sa performance. La guerre, menée au Mali par la France contre les terroristes, a permis de démontrer la polyvalence et l'efficacité de l'avion de chasse de Dassault Aviation. C'était finalement l'une des premières fois que le chasseur made in France se trouvait engagé seul sur un théâtre d'opération. L'offensive éclair de la France a donc prouvé sa capacité à affronter des menaces très variées tout en assurant des missions d'observation.

 

3. La France a joué collectif. Comme au football, on ne réussit pas à vendre de tel produit à l'export sans jouer groupé. Si un des membres du collectif joue "perso" (comme ce fut le cas lors de grands contrats nucléaires par exemple), il n'y a aucune chance de vendre. Laurent Fabius l'a souligné : "c'est une victoire de l'équipe de France de l'export". Comprendre : de l'industriel, du ministère de la Défense et de la diplomatie française qu'il dirige.

 

4. La politique étrangère de la France est appréciée... en regard de ce que font les Américains. Le froid actuel dans les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et les pays du Golfe a clairement ouvert une fenêtre d'opportunité pour l'avion français. Couplé à l'omniprésence de Jean-Yves Le Drian, qui a multiplié les voyages dans les pays potentielllement acheteurs, cette évolution géopolitique a permis au Rafale de s'imposer.

 

5. La France a (vraiment) besoin de le vendre. Une dernière raison pourrait aussi expliquer le fait que le Rafale se vende mieux : l'Etat français ne peut plus à lui seul assurer les cadences de production et la viabilité du programme Rafale. Cette pression, notamment liée aux efforts de réduction des coûts inscrites dans la loi de programmation militaire, a sans aucun doute poussé tous les acteurs du dossier à tout faire pour trouver des solutions permettant de vendre enfin l'avion de combat hors de nos frontières. Que ce soit sur le volet financier ou le volet des transferts de technologie, chacun a été plus enclin à faire des concessions pour permettre au Rafale de voler au-delà de l'Hexagone. Avec succès.

Thibaut De Jaegher

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L’Inde renonce à ses 126 avions Rafale au profit d’avions russes, en représailles à l’attitude de la France sur le Mistral ?

L’Inde renonce à ses 126 avions Rafale au profit d’avions russes, en représailles à l’attitude de la France sur le Mistral ? | Think outside the Box | Scoop.it

Je dois reconnaître qu’à l’instant où je rédige ce billet, je suis particulièrement écoeuré par l’attitude des médias français qui curieusement semblent taire une information à priori capitale.

 

 

On apprenait en avril dernier que la France vendait 36 avions Rafale à l’Inde et que cette vente allait s’ajouter à la concrétisation imminente (mais toujours en pour-parler) du « méga contrat » portant sur l’acquisition par l’Inde de 126 avions Rafale.

 

 

J’avais à l’époque fait un billet dans lequel j’exprimais une opinion sur le sujet, à savoir que jamais l’Inde n’irait au-delà de l’acquisition de 36 avions Rafale. Ce billet, posté sur les réseaux sociaux, m’a valu bon nombre d’insultes, de dénigrements et j’en passe… Et a même fini par être censuré par la modération ! J’ai rarement vu un tel acharnement émanant des deux ou trois groupies de la Hollandie qui traînaient encore sur le net.

 

 

C’est il y a peu que j’ai vu passer un tweet dans lequel quelqu’un me disait (désolé s’il me lit de ne pas avoir retenu son pseudo) qu’en réalité l’Inde renonçait à l’acquisition de 126 avions Rafale au profit d’avions russes.

 

 

Après quelques recherches sur le net, il semblerait (sous réserve de confirmation par les principaux intéressés, dont notamment Dassault) que le « méga contrat », celui défendu via les réseaux sociaux par les moutons censeurs de la socialie bons qu’à répéter des éléments de langage sans être capables un seul instant d’avoir le moindre recul sur les consignes qu’ils reçoivent, portant sur l’acquisition par l’Inde de 126 avions Rafale complémentaires aux 36 déjà acquis, soit tombé à l’eau.

 

 

En cause, de manière officielle, un désaccord concernant le transfert de technologie et la répartition géographique d’une partie des sommes engagées dans les contrats. A priori cet article parle de milliards d’euros.

 

 

En cause de manière officieuse, l’issue défavorable de la France par rapport à la Russie concernant le contrat sur le Mistral, qui pourrait avoir incité les autorités indiennes à changer leur fusil d’épaule. Ainsi, l’Inde pourrait finalement se reporter sur un modèle d’avion de combat russe, le MIG-35.

 

 

Pour l’instant très peu de relais de l’information dans la presse grand public en France, si ce n’estMediapart et quelques sites à priori spécialisés dans le domaine de l’aviation ou des questions éco.

 

 

Les français ne cessent de payer les frais de la nullité de l’actuelle majorité en matière de politique étrangère.

 

 

Il y a tout d’abord le Mistral que la France ne livrera pas à la Russie et qui au final pourrait nous coûter bien plus que les 1,2Md€ annoncés, l’embargo russe sur les produits français dont la majorité a jugé pertinent de faire augmenter les prix à la consommation et d’inciter à manger de la viande « Made In France » pour soutenir nos éleveurs, alors que le problème est très certainement ailleurs , et maintenant l’issue à priori (et toujours sous réserve) négative pour la France du « méga contrat » sur le Rafale, qui portait pourtant sur plusieurs dizaines de milliards d’euros…

 

 

Et pendant ce temps-là la presse française nous rabâche les conneries de la Morano ou encore le tweet lamentable de la mère Royal adressé à Barack Obama, ou encore la présence du King of Tulle en Egypte pour l’inauguration au canal de Suez…

 

 

On a les médias qu’on mérite me direz-vous… Mais à un tel niveau, ça devient quand même inquiétant pour le bon fonctionnement d’une démocratie. Et sinon quelles seront les conséquences sur notre économie de l’annulation d’un contrat qui représente à lui seul environ 1% du montant de la dette de notre pays ? Il n’y en aura pas ? Comme il ne devait pas y en avoir sur l’embargo russe, en cas de défaut de paiement de la Grèce et j’en passe ?

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Le Charles-de-Gaulle engagé contre Daech, des Rafale décollent en mission

Le Charles-de-Gaulle engagé contre Daech, des Rafale décollent en mission | Think outside the Box | Scoop.it
Le porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle a une capacité de projection en opération extérieure (ou "Opex") pouvant monter jusqu'à 30 avions de combats.
 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian y a apponté, ce lundi, pour marquer l'entrée dans la coalition frappant les djihadistes de l'Etat islamique de l'unique porte-avions français et sa douzaine de Rafale.


Le Charles-de-Gaulle n'avait plus connu la guerre depuis la Libye en 2011. La France fait un pas de plus dans sa participation à la coalition internationale visant le groupe Etat islamique en engageant son seul porte-avions et ses 2000 marins, a annoncé la Défense ce lundi. 


Son intégration dans l'opération française en Irak, baptisée Chammal, "débute ce matin", a expliqué un membre de l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, confirmant des informations du Parisien

Et déjà de premiers avions Rafale ont décollé du navire, 200km au nord de Bahreïn, en direction de l'Irak où ils devaient rejoindre leurs objectifs en une 1h30 de vol environ. Ce temps de vol est ainsi deux fois moins long que depuis la base d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis, utilisée par l'armée de l'air française. 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/le-porte-avions-charles-de-gaulle-integre-a-l-intervention-contre-daech_1654089.html#g9eqp0rHvKKsblyk.99
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