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Que vont devenir les Obama après avoir quitté la Maison Blanche ?

Que vont devenir les Obama après avoir quitté la Maison Blanche ? | Think outside the Box | Scoop.it

Michelle et Barack Obama présentent leurs vœux au corps des Marines, sur la base hawaïenne de Kaneohe Bay, le 25 décembre 2016.

 

Mardi, Barack Obama prononce son discours d'adieu dans la ville de Chicago, où il a construit son ascension politique, avant de laisser les clés de la résidence présidentielle américaine à Donald Trump, vendredi. Mais les pages de son agenda de futur ex-président sont déjà bien remplies.

 

Déjà, dans le jardin de la Maison Blanche, les balançoires de Malia et Sasha, que l'Amérique a vu grandir, ont été retirées et données à une organisation caritative. Petit à petit, la famille Obama se prépare à quitter cette résidence présidentielle occupée pendant les huit années de mandat de Barack. Le président sortant prononce son discours d'adieu à Chicago, mardi 10 janvier, et Donald Trump s'installera dans le Bureau ovale, après son investiture officielle, vendredi. Mais que feront Barack et Michelle Obama, une fois rendues les clés de la Maison Blanche, qui sont tous les deux encore bien loin de l'âge de la retraite ?

Dormir pendant deux semaines

Lui a 55 ans, elle 52. "Pas facile de repartir à zéro à cet âge", plaisantait l'humoriste Stephen Colbert, dans ce faux entretien d'embauche destiné à entraîner Barack Obama à affronter d'éventuels recruteurs. Un signe encourageant est tout de même apparu, lundi, quand le patron de la plateforme Spotify a proposé un job en forme de clin d'œil sur mesure à Barack Obama: président des playlists.

Souvent interrogé sur la suite de sa carrière ces derniers mois, le président sortant rêve d'abord de prendre des vacances. "Je ne me suis pas projeté sur 10 ans (...) Mais je sais ce que je ferai juste après l'investiture du prochain président. Je serai quelque part sur une plage à boire dans une noix de coco", répond-il dans une interview sur la plateforme Tumblr*, en  2014. En octobre 2016, il réitère, en public, cité par le magazine Time : "Je vais dormir pendant deux semaines et puis j'emmènerai Michelle pour de très belles vacances." Destination secrète, pour l'instant, et courte retraite.

Alors que la plupart des ex-présidents quittent très vite Washington pour retrouver un peu leur vie privée, les Obama y resteront au moins deux ans, le temps que Sasha, 15 ans, obtienne son high school diploma, l'équivalent du baccalauréat. Malia,18 ans, qui s'est accordée une année sabbatique, quittera le nid à l'automne prochain pour étudier à Harvard.

 

De Washington à Chicago ?

D'ici là, la famille a prévu de s'installer dans une maison de location, dans le quartier huppé de Kalorama, à Washington, à trois petits kilomètres de la Maison Blanche. La demeure, qui appartient à un ancien conseiller de Bill Clinton, affiche plus de 760 m², pour un loyer estimé à 22 000 dollars, selon le New York Times. Sur les neuf chambres qu'elle compte, il y en aura donc toujours une pour la mère de Michelle Obama, Marian Robinson, qui a également vécu à la Maison Blanche.

Et après Washington ? Barack Obama pourrait prendre la direction de Chicago, la ville où il dit être "devenu un homme". Dans cette métropole de l'Illinois accoudée au lac Michigan, il a rencontré Michelle, entamé sa carrière d'avocat, de prof de droit, puis embrassé la politique, célébré sa victoire en 2008 et c'est encore là qu'il fera ses adieux de président, mardi 10 janvier.

Son grand chantier d'ex-président l'attend aussi à Windy City : le Barack Obama Presidential Center. Comme le veut la tradition depuis la fin des années 1920, chaque président américain a sa bibliothèque, qui conserve surtout les archives de son mandat. Ce centre dont le projet est supervisé par la fondation Obama, qui doit ouvrir en 2020-2021, abritera également un musée.

 

Ils devraient enrichir leur bibliographie

Depuis 1958, le Former Presidents Act garantit aux anciens présidents un revenu d'un peu plus de 200 000 dollars par an, ainsi qu’une flopée d’avantages destinés à faciliter leur transition vers la vie civile (bureau, équipe, protection). Mais les sources de revenus du couple Obama pourraient être multiples. Difficile d'imaginer Barack Obama prendre sa retraite à 55 ans. Il y a quelques mois encore, il semblait aussi indécis qu'un lycéen face aux admissions post-bac. Retourner donner des cours de droit à Columbia ? Pourquoi pas. "Intellectuellement, j'adore le droit. J'aime enseigner. Les salles de classe et les échanges avec les étudiants me manquent", confiait-il au New Yorker en 2014. Ce fan des Chicago Bulls rêve aussi de posséder une équipe de basket, mais s'imagine aussi investir dans des sociétés innovantes de la Silicon Valley.

Les propositions de conférences ne manqueront pas de pleuvoir, mais c'est de sa plume que Barack Obama pourrait vivre très confortablement. Avec trois livres publiés, il pèse déjà quelque 15 millions de dollars et la presse américaine lui attribue des contrats d'édition à huit chiffres pour la future publication de ses mémoires. Michelle Obama, dont la popularité de Première dame n'a fait que grimper, pourrait même être plusbankable encore que son mari et que n'importe quelle ex-Première dame. A eux deux, ils pourraient dépasser les 20 millions de dollars en contrats post-Maison Blanche, selon le New York Times, qui cite agents littéraires et éditeurs, forcément désireux de croquer dans ce gros gâteau.

 

Un œil sur Trump, l'autre sur le parti démocrate

Des occupations et des millions qui devraient permettre au couple de laisser la vie politique derrière lui. Vraiment ? Depuis l'élection de Donald Trump, Barack Obama a tout de même laissé entendre qu'il garderait un œil sur la politique de son successeur, prêt à s'écarter de la traditionnelle réserve des ex-présidents. "Je veux être respectueux de la fonction", a-t-il déclaré en novembre dernier, selon Politico. "Mais en tant que citoyen américain qui se sent profondément concerné par notre pays (...) s'il y a des problèmes qui touchent nos valeurs et nos idéaux, et si je pense que c'est nécessaire et que je peux aider à défendre ces idéaux, alors j'examinerai cette option."

S'il semble déterminé à ne plus jamais mener une campagne politique en son nom propre, Barack Obama pourrait encore trouver des oreilles attentives au parti démocrate, laissé KO par la défaite de Hillary Clinton. "Je suis un démocrate fier, mais je pense que nous avons cédé trop de terrain. J'en prends ma part de responsabilité", a-t-il reconnu lors d'un entretien à la radio publique NPR. Barack Obama espère donc repérer et "développer une nouvelle génération de talents".

 

Vers un engagement en politique pour Michelle ?

De son côté, son épouse rejette toute possibilité de se présenter à la prochaine élection présidentielle. "Il y a trois choses inévitables dans la vie, assurait d'ailleurs le chef de l'Etat américain lors d'un déplacement en Louisiane. La mort, les impôts et le fait que Michelle ne se présentera pas à la présidence." Pas question d'emboîter le pas à Hillary Clinton, pour laquelle elle a mené campagne. Mais il se trouve toujours un observateur de la vie politique pour tempérer cette affirmation d'un "qui sait ?". Car les encouragements des démocrates et les quelque 64% d'opinions positives ne sont pas des arguments faciles à balayer pour celle qui est devenue lavéritable star de la dernière campagne.

L'activisme de l'un et de l'autre continuera, à l'avenir, à réunir le couple Obama. Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, s'engagera via la "My Brother's Keeper Alliance", qui travaille avec les jeunes hommes issus des minorités dans les quartiers défavorisés, où l'échec scolaire, le chômage et un taux d'incarcération explosent, pour que "l'égalité des chances ne soit pas une formule creuse". Michelle Obama poursuivra sans aucun doute son œuvre de "First Lady" activiste. Pendant huit ans, à Washington, elle a surtout tenu des positions difficilement contestables : la lutte contre l'obésité des enfants avec "Let's Move" et le potager de la Maison Blanche, l'aide aux vétérans, l'accès à l'éducation pour les filles du monde entier avec "Let Girls Learn"… Dans ce dernier domaine, Michelle Obama s'est déclarée "tellement excitée de travailler, non seulement comme Première dame, mais jusqu'à la fin de ma vie".

Deux options s'offrent à elle : poursuivre dans cette voie ou muscler son discours, car elle est, comme son mari, "attendue sur le terrain de l'opposition et de la reconstruction", analyse le New York Times, surtout après ses derniers discours très remarqués qui ont rappelé au journal "la Michelle Obama pré-Maison Blanche", lorsqu'elle faisait campagne pour son mari.

* Tous les liens sont en anglais.

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Grèce : le soutien inattendu de Barack Obama à Alexis Tsipras

Grèce : le soutien inattendu de Barack Obama à Alexis Tsipras | Think outside the Box | Scoop.it

"On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression", a déclaré le président Obama, dans une interview diffusée dimanche sur CNN, alors que le nouveau gouvernement grec inquiète ses créanciers en affirmant vouloir renégocier sa dette. "À un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes", a-t-il poursuivi. Le président américain a reconnu que la Grèce avait "un terrible besoin" de réformes mais qu'"il est très difficile d'initier ces changements si le niveau de vie des gens a chuté de 25 %. À la longue, le système politique, la société ne peut pas le supporter".

Le PIB en Grèce a reculé d'environ 25 % entre 2009 et début 2014, avant de renouer avec la croissance au deuxième et troisième trimestre 2014 après des années de récession. La formation de la gauche radicale Syriza, vainqueur des élections dimanche dernier, veut renégocier la dette de 300 milliards d'euros (près de 175 % du PIB). Samedi, la chancelière allemande Angela Merkel a écarté toute idée d'effacement pur et simple de la dette, largement détenue par les États européens, à commencer par l'Allemagne (40 milliards d'euros) et la France (31 milliards).

Le président américain a ajouté qu'il espérait que la Grèce resterait dans la zone euro, mais que cela demanderait "des compromis de tous les côtés". Barack Obama s'est de manière générale montré inquiet du faible taux de croissance en Europe. "La prudence fiscale est nécessaire, les réformes structurelles sont nécessaires dans beaucoup de ces pays, mais ce que nous avons appris de notre expérience aux États-Unis, c'est que la meilleure façon de réduire les déficits et de restaurer la solidité fiscale, c'est de faire de la croissance", a-t-il déclaré. "Quand vous avez une économie qui est en chute libre, il faut qu'il y ait une stratégie de croissance, et pas seulement des efforts pour pressurer de plus en plus une population qui souffre de plus en plus", selon le président américain.

(...)

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11-septembre: veto d'Obama sur une loi autorisant des poursuites contre Ryad

11-septembre: veto d'Obama sur une loi autorisant des poursuites contre Ryad | Think outside the Box | Scoop.it
Une des deux tours du World Trade Center de New York après qu'un avion détourné s'y est encastré le 11 septembre 2001
 

 

Le président américain Barack Obama a opposé vendredi son veto à une loi qui autoriserait les proches des victimes du 11-Septembre à poursuivre l'Arabie saoudite, engageant sur ce dossier sensible un bras de fer périlleux avec le Congrès.

La Maison Blanche estime que cette loi affaiblirait le principe d'immunité qui protège les Etats (et leurs diplomates) de poursuites judiciaires et risque, par un effet boomerang, d'exposer les Etats-Unis à des poursuites devant divers tribunaux à travers le monde.

Mais les défenseurs du texte, baptisé "Justice Against Sponsors of Terrorism Act", insistent sur la nécessité pour les victimes des attentats du 11-Septembre de pouvoir réclamer justice et affirment que l'opposition de l'administration Obama est avant tout liée à la crainte de provoquer la colère de Ryad.

"Je comprends le désir de justice des familles (des victimes) et je suis déterminer à les aider dans cet effort", explique le président américain dans un courrier adressé au Sénat. Cependant, ajoute-t-il, signer cette loi "aurait un impact néfaste sur la sécurité nationale des Etats-Unis".

Si les deux tiers des élus du Congrès se rassemblent derrière le texte, ils pourront surmonter le veto présidentiel et la loi entrera en vigueur, ce qui représenterait un cinglant camouflet pour Barack Obama à quelques mois de son départ.

L'exécutif américain est à la manoeuvre sur Capitol Hill, en particulier auprès des représentants démocrates, pour s'assurer que le cap fatidique ne soit pas atteint.

Il dénonce les petits calculs politiques des élus qui expriment "en privé" des réserves mais votent pour le texte, les yeux rivés sur les élections du 8 novembre (scrutin présidentiel mais aussi renouvellement d'une partie du Congrès).

Chuck Schumer, sénateur démocrate de New York où la loi a évidemment une résonance particulière, a immédiatement regretté une décision "décevante", prédisant qu'elle serait rapidement rejetée par le Congrès.

"Si les Saoudiens n'ont rien fait de mal, ils ne devraient pas craindre cette loi. S'ils sont coupables dans les attentats du 11-Septembre, ils devraient rendre des comptes", a-t-il estimé. "Les familles des victimes méritent que la justice passe et la justice pour ces familles ne devrait pas être jetée aux orties pour des raisons diplomatiques".

 

- "Pilier du droit international" -

Hillary Clinton, qui espère bien l'emporter haut la main face au républicain Donald Trump dans l'Etat de New York dont elle fut sénatrice, a fait savoir par son équipe qu'elle signerait cette loi si elle était présidente.

Le texte a suscité une levée des boucliers dans les monarchies du Golfe qui ont mis en garde contre "un grave précédent". Ces dernières entretiennent des relations déjà tendues avec l'administration Obama à qui elles reprochent, entre autres, d'avoir réintégré l'Iran, grand rival chiite, dans le jeu diplomatique.

Quinze des 19 auteurs des attentats du 11-Septembre étaient des Saoudiens mais l'implication de l'Arabie saoudite, alliée des Etats-Unis, n'a jamais été démontrée.

En coulisses, Ryad s'active pour empêcher le passage de cette loi. Il y a plusieurs mois, un haut responsable saoudien a menacé de représailles si le texte était adopté, évoquant la vente de centaines de milliards de dollars en bons du Trésor et autres actifs américains.

La Maison Blanche assure que son inquiétude ne se limite pas à l'impact que cela pourrait avoir sur sa relation avec la monarchie sunnite "mais avec tous les pays du monde". Et met en avant les inquiétudes d'autres alliés.

Dans un courrier adressé au département d'Etat, l'Union européenne a ainsi rappelé que l'immunité des Etats était "un pilier central du droit international", et a mis en garde contre toute dérogation à ce principe qui pourrait pousser d'autres pays à s'engouffrer dans la brèche.

Dans une lettre adressée aux élus, plusieurs anciens hauts responsables américains des deux bords, parmi lesquels l'ancien ministre de la Défense William Cohen et l'ancien patron de la CIA Michael Morell, soulignent par ailleurs combien un telle loi pourrait placer les Etats-Unis dans une position délicate.

"Nos soldats, nos diplomates et tous les employés du gouvernement américains travaillant à l'étranger pourraient se retrouver visés par des poursuites judiciaires dans d'autres pays", écrivent-ils.

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Obama veut du changement à la Fifa

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Le président des Etats-Unis, Barack Obama, exhorte la Fifa à opérer de profonds changements dans son mode de fonctionnement. 

Présent à Krün en Bavière ce lundi pour assister au sommet du G7, Barack Obama s'est exprimé sur le sujet brûlant de la Fifa lors d'une conférence de presse. Le président des Etats-Unis a ainsi demandé à la Fédération internationale, dans le viseur de la justice américaine pour des faits de corruption présumés, de réaliser de profonds changements au sein de son organisation pour plus de transparence.

"D'après les conversations que j'ai eues, ici en Europe, les gens pensent qu'il est très important pour la Fifa de pouvoir agir avec intégrité, transparence et responsabilité", a ainsi déclaré Barack Obama, cité par le Washington Post. "Une enquête est en cours et nous devons garder à l'esprit que, quel que soit le côté de l'Atlantique où vous vous trouvez, le football est un jeu, mais aussi un business et une source de fierté nationale incroyable." 

Sans rentrer dans les détails, le président américain montre néanmoins qu'il est préoccupé par la question: "Les gens veulent s'assurer que le football soit dirigé avec intégrité. Et aux Etats-Unis, comme nous progressons à chaque Coupe du monde, nous voulons nous aussi nous assurer que ce sport gagne en popularité tout en étant géré de façon convenable." Nouvelle preuve s'il en est que le scandale qui touche la Fifa a bien des répercussions sur l'ensemble de la planète.

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