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Vaccination & Anticorps facilitants

Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !
Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
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"J'estime que 80 % des diagnostics de covid sont faux, surtout sur les causes de décès", la lettre du Dr Bellier, médecin pneumologue "à bout de nerfs"

"J'estime que 80 % des diagnostics de covid sont faux, surtout sur les causes de décès", la lettre du Dr Bellier, médecin pneumologue "à bout de nerfs" | Think outside the Box | Scoop.it

Lettre du Docteur Patrick Bellier, médecin pneumologue et allergologue dans la région Lyonnaise.

 

 

“Madame, Monsieur

Ma vie est devenue un enfer!

Je souhaite témoigner à propos de cette “épidémie” de covid actuelle. L’épidémie purement virale est terminée depuis fin mai : zéro décès, quelques rares hospitalisations, quelques rarissimes patients en réa.

Ayant travaillé en mars, avril et mai dans un service où l’on entreposait les “malades” covid, j’ai pu me rendre compte que la majorité d’entre eux n’étaient pas infectés par le virus ! Je m’explique : tous les patients suspects devaient passer un test PCR et un scanner de thorax. La quasi-totalité avaient une PCR négative, mais par contre tous les radiologues concluaient de la même manière : Images compatibles avec une infection covid. Et zou, le patient était transféré dans le service des “covid”. Heureusement pour eux qu’ils n’y en avaient pas tant que ça, parce que je ne vous raconte pas l’hécatombe que cela aurait pu être.

Ces “fameux” radiologues voyaient de l’infection covid sur des scanners, normaux, prenaient des bulles d’emphysème pour du covid, prenaient des pneumonies bactériennes à pneumocoques pour du covid etc. Véridique. Sachant interpréter moi-même les scanners de thorax, mieux qu’eux apparemment, je peux vous le certifier. J’ai même vu une Mamie dont la fille était médecin, PCR négative, scanner normal mais interprété covid compatible mise dans ce service. La fille médecin n’étant pas si bête, a regardé le scanner est s’est rendu compte que le scanner était normal. Elle voulait porter plainte. J’ai insisté pour que cette Mamie soit immédiatement sortie du service. Mais j’ai fait une erreur ce jour là : j’ai cédé aux pressions, et je n’ai mis aucun mot dans le dossier. Quelle erreur !!!!!

Autre chose que je ne peux plus taire : La lésion pulmonaire dans le covid est l’alvéolite. C’est une réaction exagérée de l’organisme contre un agresseur. Toutes les alvéolites évoluent selon un même tableau, à quelques détails prêts. (Poumon de fermier, poumon des éleveurs d’oiseaux etc ). On connaît les alvéolites depuis “toujours” et on sait les traiter : cortisone à très haute dose ! Or, quelques imbéciles qui ont oublié leurs études de médecine en 5 minutes, y compris des Professeurs, ont interdit la cortisone au motif que cela faisait baisser les défenses immunitaires. Ces mêmes imbéciles ont oublié que la cortisone affaibli les défenses, après plusieurs mois de traitement continue, et encore, de façon modéré. Ce n’est pas de la chimiothérapie ! Ces Imbéciles sont responsables de combien de morts ? Des centaines ? Des milliers ?

L’alvéolite est réversible à condition qu’elle soit traitée tôt avec de la cortisone. C’est la lésion pré-fibrose, qui elle est définitive. Combien de fibroses séquellaires à cause de ces imbéciles ?

Petite info : la cortisone fait partie maintenant du traitement immédiat…..

Allons-nous poursuivre en justice tous ces imbéciles ? Il le faudrait.

Dans le service où je bossais, tous peuvent être témoin que j’ai toujours préconisé la cortisone dès le début à double, voire triple dose (solumedrol 120 mg x 3).

J’estime que 80 % des diagnostics de covid sont faux, surtout sur les causes de décès. J’ai moi-même rempli des certificats de décès en 2009, à l’époque du H1N1 “mort du H1N1” alors que c’étaient des cancéreux en phase terminale. J’ai honte.

J’ai eu des preuves que ce phénomène non seulement est toujours présent, mais qu’il s’est amplifié.

Actuellement seul le taux de décès et éventuellement le taux d’admission en réanimation sont les seuls critères fiables de l’épidémie. Les décès et les admissions sont au plus bas. Voisins de zéro. Pourquoi parler d’épidémie sans malades ??????

Le gouvernement multiplie les “dépistages” et trouve beaucoup de porteurs sains. C’est parfait et c’est tant mieux. Les porteurs sains sont utiles et nécessaires car c’est par eux que la protection de masse va se faire. Il est criminel et assassin d’empêcher cette protection de masse par le port du masque.

Nous sommes tous porteurs sains de milliards de germes pathogènes dans notre bouche surtout, mais aussi dans notre intestin. Nous sommes très nombreux à être porteurs sains du pneumocoque, du méningocoque. Sans nous, les pneumonies mortelles, les méningites seraient légions et on en verrait partout tous les jours ! Je ne parle même pas du staphylocoque doré présent dans toutes les narines (j’exagère à peine) de tous les humains sur cette terre !

Il existe des faits : pas de réa, pas d’hospitalisations, pas de morts. Ce sont des faits!

Il existe des extrapolations de mages, de gourous, qui disent que peut être demain, si les astres sont favorables, selon l’âge du capitaine et selon les boules de cristal, il y aura une deuxième vague.

Ces imbéciles, épidémiologistes, infectiologues, ou n’ayant aucune connaissance dans le domaine, sèment la terreur et malheureusement conseillent le gouvernement, trop bête pour comprendre de lui-même. Comme pour l’amiante avant 1997…

S’il doit y avoir une deuxième vague, c’est tout de suite. C’est à dire qu’elle aurait du avoir lieu en juin. En juin ? rien! En juillet ? rien ! En août? rien ! J’avance même : en septembre ? Rien !

Ils nous emmerdent avec leurs masques obligatoires pour une épidémie qui est terminée et ils empêchent même la protection de masse. Ce sont des criminels.

Ces bases étant posées, voici comment je vis depuis.

Je vois des dizaines de jeunes gens qui ont tous le même profil, les mêmes symptômes : douleurs thoraciques vagues, atypiques, et dyspnée inspiratoire (une dyspnée inspiratoire est toujours psychogène) et la spirométrie et les scanners de thorax sont toujours normaux. Ces patients défilent en permanence depuis 4 mois, alors qu’avant je n’en voyais qu’un tous les 3 ou 6 mois. Des stressés qui ont peur de mourir (comme lors du passage à l’an 2000), qui posent tellement de questions que je n’ai plus le temps d’aborder le sujet pour lequel ils viennent.

Sur ma vie personnelle, c’est l’enfer : la peur du flic en manque de points pour sa prime car je refuse de porter un masque inutile (en plus je suis asthmatique, un vrai de vrai) et en surpoids donc en hypoventilation alvéolaire. Un masque pourrait m’envoyer direct au paradis (ou en enfer). La peur du regard des moutons masqués. La peur de recevoir un patient obtus avec qui je vais me prendre le chou, la PEUR tout le temps.

Ma mère a eu 20 ans en 1940. Je comprends maintenant ce qu’elle a du vivre, tout comme mon père mais lui il était prisonnier.

LA PEUR permanente.

Cerise sur le gâteau, un jeune patient fanatisé et bas du front a porté plainte contre moi à l’ordre des médecins du Rhône. Je suis convoqué vendredi 18 septembre au 94 avenue Servient 69003 Lyon !!!!!!!

Je suis au bout du rouleau. Je n’en peux plus de cette hystérie collective créée et entretenue par ce gouvernement. Les bouquins de psychiatrie disent tous que l’hystérie collective est toujours créée par des groupes importants ou des gouvernements. Nous sommes en plein dedans.

J’envisage même de me mettre en arrêt de travail prolongé si cela continue. Impossible de travailler sereinement dans de telles conditions.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées,”

 

Source (supprimée par Mediapart) :
– Blog médiapart de DBCooper : Ma vie est devenue un enfer ! Lettre d’un pneumologue à bout de nerfs

 

NB : Nous publions le nom de l’auteur de cette lettre avec son accord.

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Et la Franc-Maçonnerie dans tout ça ? Live en studio, sans langue de bois, 24 février 2020.

Retour sur l’actualité du week-end.
Macron au salon de l’Agriculture : plans serrés sur des figurants, comme mode de communication.
Puis découverte d’un article paru dans Le Monde du 23 février dressant un portrait détaillé du préfet Lallement et révélant son appartenance au GOF (Grand Orient de France). C'est l'occasion de vous conduire à l’intérieur de la Franc-Maçonnerie, à laquelle j’ai appartenu quelques temps.
 
Nouvel éclairage apporté aux actes des Gilets jaunes, vus par les médias mainstream et les politiques.
Je réponds à vos questions.
 
Didier Maïsto
 
@DidierMaisto
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Manipulations médiatiques en série contre Mélenchon à «Des paroles et des actes»

Manipulations médiatiques en série contre Mélenchon à «Des paroles et des actes» | Think outside the Box | Scoop.it

Le jeudi 26 avril 2016, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « Des paroles et des actes » (DPDA) sur France 2. Une émission au cours de laquelle se sont multipliées les manipulations médiatiques destinées soit à déstabiliser l’invité principal, soit à inviter les téléspectateurs à avoir une certaine lecture de ce qui se passait sur le plateau. Jean-Luc Mélenchon l’expliquait le 25 mai dans un post Facebook :

« DPDA est conçue comme une corrida où l’invité fait office de taureau promis au sacrifice. (…) Le but de l’émission n’est pas de permettre un débat par un exposé des idées ensuite mises sur le grill (…). Il s’agit d’appliquer la méthode du grand oral de type ENA (…) avec cette particularité : on ne connaît ni les sujets de l’examen ni les personnes concernées. (…) Vivre cette sorte de préparation est une épreuve humiliante et pleine de stress délibérément provoqué. »

Des propos qui se sont avérés juste au regard de la soirée de « corrida » et de manipulations médiatiques qu’a proposé France 2 aux téléspectateurs…

Boulanger de l’Élysée et agricultrice de Bolloré : des « Français lambda » pas comme les autres.

Incroyable mais vrai. Pensant avoir affaire à un boulanger favorable à la loi El Khomri et à une exploitante agricole favorable à l’agriculture productiviste, Jean-Luc Mélenchon a eu en face de lui un boulanger qui fournissait en pain l’Élysée (comme tous les boulangers, c’est bien connu) et une agricultrice qui avait auparavant été… directrice financière de Bolloré au Chili (comme tous les agriculteurs, c’est bien connu).

(...)

Jacques Le Bris's insight:

Un chef d'oeuvre de manipulation médiatique.

A regarder après avoir lu cet article qui vous met quelques points douteux en exergue.

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Manipulation des changes: les banques feront payer les traders

Manipulation des changes: les banques feront payer les traders | Think outside the Box | Scoop.it
Les cinq grandes banques sujettes à plusieurs millions de dollars d'amende pour avoir joué un rôle dans le scandale de la manipulation des changes envisagent de mettre leurs cambistes à contribution.

 

Les cambistes de cinq des plus grandes banques mondiales devraient voir fondre leur rémunération. Condamnées pour avoir manipulé les taux de change, ces établissements de renom envisagent de récupérer les bonus des cambistes.

Elles pourraient récupérer les millions de dollars de bonus versés à leurs cambistes, une disposition prévue par la loi mais jamais appliquée à si grande échelle, a révélé samedi le Financial Times.

Royal Bank of Scotland (RBS), Citigroup, HSBC, JPMorgan Chase et UBS, comptent sur cette manœuvre pour redresser une image écornée par ce nouveau scandale de manipulation, après les affaires du Libor et de l'Euribor. Elles ne récupéreront les bonus de dizaines de traders qu'"après examen des comportements individuels", selon des sources proches du dossier citées par le FT.

Seuls les bonus pas encore encaissés concernés

RBS pourrait même réduire l'enveloppe globale des primes versées aux traders de sa banque de financement et d'investissement cette année, poursuit le journal.

UBS a reconnu que "là où des fautes seront constatées, notre politique de reprise et non-paiement (des bonus) prendra effet". La banque suisse a expliqué que cette mesure concernait les bonus payés en différé, qui n'ont donc pas encore été encaissés, sans donner de détails sur les montants et le nombre d'employés concernés.

La semaine dernière, ces cinq banques ainsi que Bank of America se sont vues infliger environ 3,3 milliards d'euros d'amende par les régulateurs britannique, américain et suisse, qui leur reprochent de s'être concertées afin d'infléchir un taux de référence du marché des changes.

Écrit par N.G. avec AFP
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Le contrôle mental à l'ère du Covid

Le contrôle mental à l'ère du Covid | Think outside the Box | Scoop.it

C'est une grande joie pour moi d'accueillir sur ce blog un nouveau texte du Dr Frédéric Badel. Cet auteur nous avait déjà gratifiés de deux excellents articles sur la manipulation mentale que l'on doit bel et bien observer dans la gestion catastrophique de la crise sanitaire en Occident.

 

 

 

Les lectrices et lecteurs désireux d'en savoir plus ou de creuser cette question pourront bien sûr se tourner vers les travaux de Mme Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie, ou la suite d'entretiens donnés à Ema Krusi par M. Philippe Bobola, physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste, sur le thème de l'ingénierie sociale.

Ici, le Dr Badel pose des questions qui sont hélas reléguées hors de la sphère publique — ce qui est non seulement dommage mais aussi hautement dommageable.

Avec une conclusion pas chouette à laquelle tous les esprits un peu avertis sont déjà parvenus : nous sommes non seulement maltraités mais aussi délibérément manipulés par nos gouvernements.

* * * * * * * * * * * * * * * *

Le contrôle mental

Comment parvient-on à faire porter le masque à toute une population sans qu'aucune preuve ne soit apportée d'une quelconque utilité du port de celui-ci ? Comment en vient-on à proposer le principe d'un passeport vaccinal pour un virus peu létal, mutant, qui tue essentiellement des personnes de plus de 80 ans ?

Et comment se fait-il que ces propositions, solutions ou injonctions déclenchent si peu de réactions auprès des populations concernées ?

Certaines techniques de manipulation de masse permettent d'expliquer l'évolution rapide des contenus de pensée à l'échelle de la population et l'adhésion d'une grande partie de cette population à un nouveau programme.

La manipulation de masse ne date pas d'hier. Les outils pour la mettre en place se sont modernisés et ont gagné en rapidité. La manipulation va permettre de disséminer à grande échelle une propagande visant à modifier les repères et les croyances habituels, puis à les remplacer par de nouveaux, sans qu'aucune supercherie ne soit détectée.

De nos jours, la propagation rapide de la propagande d'État est réalisée via la télévision qui reste l'outil d'information quotidien principal pour une majorité de Français. Cette véritable « institution » qu'est cet outil de communication et d'information occupe généralement une place centrale dans un salon ou une pièce où sont pris les repas. La télévision capte les regards et les conversations. Des expériences datant de la fin des années 60 (Thomas Mulholland, Herbert Krugman) montrent qu'après seulement une minute d'écoute, l'activité cérébrale du spectateur se modifie et passe de fréquences bêta à des fréquences alpha. Ce passage signe l'émoussement de la pensée logique et critique pour une détente proche de l'hypnose, ce qui peut expliquer bien des endormissements devant la télé. La propagande va donc employer l'activité hypnotique de cet outil omniprésent.

La télé propose actuellement des programmes en continu. Deux éléments sont utilisés :

  • La répétition d'informations identiques auprès de populations en état semi hypnotique permet de mieux ancrer ces informations dans le cerveau. La population recevant les mêmes informations acquiert un mode de pensée unique qui crée une pression sociale, peer pressure, un mécanisme d'auto-régulation du peuple par lui-même. Une fonction naturelle de l'homme est en effet de se calquer inconsciemment sur le modèle social ; à l'échelle de l'individu, un nouveau modèle s'installe pour correspondre à la pensée dominante. L'instinct grégaire et l'obéissance à la règle transforment les citoyens en gardiens de l'ordre établi.
  • La généralisation de programmes ne faisant pas intervenir la réflexion, la diffusion de programmes de télé-réalité faisant appel à la distraction, permettent de détourner l'attention et d'abêtir le peuple en l'éloignant des vrais problèmes sociaux.

Les programmes proposent donc une alternance d'informations inquiétantes et de programmes aliénants permettant la détente.

La télé est le média le plus performant pour conditionner les populations. Les journaux, débats d'idées lors de rencontres par exemple sont moins performants car non hypnotiques. Les lecteurs ou auditeurs gardent un esprit critique, une réflexion, qui permettent plus difficilement d'accéder au subconscient pour y introduire de nouveaux concepts.

Le matraquage médiatique télévisuel utilise certaines stratégies visant à favoriser la modification des croyances. L'ingénierie sociale s'est développée dès les années 30 et plus particulièrement après-guerre. Elle a connu une accélération avec l'arrivée de la télévision qui a permis de s'introduire rapidement dans tous les foyers.

Sur une population hypnotisée, le but est d'effacer progressivement certains programmes mentaux existants et les remplacer par de nouveaux. Comme sur un ordinateur.

  • La stratégie des chocs a pour objet d'initier et maintenir un chaos social. Le choc créé par une annonce, une image, un commentaire peut provoquer un état de sidération (se rappeler le visionnage en boucle d'images du World trade center). Les images d'hôpitaux submergés, de malades évacués par convois spéciaux, les commentaires alarmants spéculant sur le nombre de morts à venir, les messages sonores, ont favorisé le conditionnement sur un modèle pavlovien. Les chocs successifs ont été distillés de façon aléatoire et assez rapprochée. Les masses, par conditionnement progressif, ont attendu avec anxiété le choc suivant fourni par les interventions de l'exécutif.
Les chocs successifs ont été accompagnés d'une stratégie visant à faire croire que les sacrifices étaient douloureux mais nécessaires et que tout irait mieux demain. Cette stratégie a permis d'amplifier la cohésion sociale autour du narratif officiel.

Elle a été accompagnée également d'un outil particulièrement redoutable de manipulation qu'est l'infantilisation. Par exemple, s'autoriser à soi-même un déplacement à moins d'un kilomètre de son domicile, pour une durée limitée, à condition de porter un masque est infantilisant, humiliant et très conditionnant ; cela place le gendarme en chacun de nous et oblige à la transgression en conscience. Les demandes stupides imposées font partie de la charte de coercition de Biderman.
  • La stratégie des petits pas : depuis les premières annonces, insensiblement, les libertés ont été réduites. Une bonne annonce pour la population aujourd'hui réside dans l'absence de privations nouvelles. Un an après le début de la crise, nous sommes en état d'urgence, sous le coup d'un couvre-feu, avec surveillance des frontières, tests systématiques et sous la menace d'une vaccination obligatoire. Insensiblement, nos libertés se réduisent, le gouvernement réglant avec habileté le curseur pour minimiser les risques de sortie de l'hypnose.

Les techniques utilisées, une fois la peur instillée pour obtenir le chaos, consistent à fausser volontairement la réflexion en l'orientant de façon délibérée vers de nouveaux concepts ou un nouveau langage. Dans un temps ultérieur, un sauveur pourra proposer un ordre nouveau pour résoudre la crise.

Le gouvernement au cours de la crise sanitaire a utilisé largement des techniques visant à faire croire que la situation était entièrement nouvelle.

  • Un néo-langageLa notion de cluster est apparue dès le début de la crise. La population découvrant ce mot lui a attribué la tonalité émotionnelle dramatique du moment et l'a conservée. En résumant, cluster égale danger. Les clusters se sont multipliés, véhiculant avec eux la peur. Il en a été de même pour le patient zéro, les tests PCR, les plateaux montants, les variants etc. La présentation pseudo-scientifique, donc crédible, de ces notions a bâti jour après jour un monde effrayant.
  • Des pseudo concepts :
« Le monde d'après » — Quelques semaines à peine après le début de l'épidémie, la présentation du « monde d'après » a été utilisée pour donner une coloration dramatique à la virose. Le monde d'après renvoie dans l'inconscient aux grandes catastrophes, qu'elles soient naturelles, atomiques ou virales, dont raffolent les films catastrophes. Ce concept élimine de fait tout retour possible à l'ordre ancien.

« Il va falloir vivre avec le virus » — Le public non averti a pensé que nous n'avions pas, jusqu'à présent, à vivre avec les virus de façon durable, que ceux-ci disparaissaient après les épidémies, et qu'il ne nous restait donc plus comme espoir que la vaccination pour nous en débarrasser, (puisqu'il n'existe officiellement en France aucun traitement).

« Objectif zéro covid » — En contradiction avec le concept précédent, il rend impossible toute sortie de crise. La présence côte-à-côte de ces deux énoncés rend compte du non-sens, très prisé dans la communication gouvernementale. L'objectif étant irréalisable, il prépare le concept suivant.

« La seule sortie de crise possible est la vaccination » — Cette affirmation court-circuite des questions de bon sens sur la nécessité d'un tel traitement, ses conditions d'élaboration etc. Couplée à la menace de pérennisation des restrictions de déplacement auxquelles la vaccination pourrait mettre un terme, beaucoup pensent à se vacciner, permettant sans le savoir qu'une telle mesure soit mise en place. En effet, sans vaccination massive, le passeport sanitaire ou un équivalent serait impossible. On se situe clairement ici dans la fabrique du consentement.

Ces procédés ne permettent pas de débattre des vrais sujets de façon sereine et confisquent toute discussion constructive. La sidération des esprits ne permet plus à chacun de rétablir le sens commun qui aurait permis de demander par exemple : « comment avons-nous fait avec les épidémies précédentes ? » ou « pourquoi parler si tôt d'un monde d'après ou d'une guerre pour un virus ? », « pourquoi se précipiter sur la recherche d'un vaccin sans savoir si un vaccin est une solution pour l'épisode actuel ? » « pourquoi de nombreux pays disposent-ils d'un traitement ? ». Les questions de fond qui permettraient de construire une réflexion structurée et argumentée ont donc soigneusement été éludées.

Néo-langage et pseudo-concepts, renouvelés à l'envi, permettent de maintenir la terreur et de supprimer le sens de l'information. Progressivement, un fait ou une situation seront nommés par des mots galvaudés détournés de leur signification première.

De ce nouveau langage ont disparu les mots « soigner » et » malades » puisqu'il faut disjoindre le concept d'épidémie de l'idée de malades à soigner. L'épidémie devient une épidémie de cas positifs à isoler et de contacts à identifier. Le peuple passe d'une peur d'être malade à une peur d'être « positif », voire « contact » et accepte docilement les tests et les isolements.
  • L'exaltation de certaines valeurs morales : la solidarité et le sens de l'éthique.
Le port du masque, tout comme la vaccination, deviennent des actes dont on peut être fier car ils sont philanthropes. Ils sont même filmés par les médias pour être mieux mis en valeur.

Les confinements, les fermetures d'établissements, le déclin de l'économie, les dépressions, les suicides, les retards de prise en charge d'autres pathologies, sont justifiables car nous protégeons les personnes fragiles. L'hypnose des écrans permet d'éluder la catastrophe sanitaire créée par ces mesures prétendument salvatrices. En protégeant les plus fragiles, la vie de millions de personnes est estropiée sans que cela ne pose de problème de logique.

Ce chaos social est organisé par une « cellule » (ici conseil de défense, conseil scientifique) proposant de façon non transparente les mesures liberticides à mettre en place. De façon arbitraire, sans recours à des arguments scientifiques pourtant disponibles, sans tenir compte des nombreuses voix qui s'élèvent pour dénoncer l'inefficacité et la nocivité de ces mesures, cette cellule n'a pas hésité à faire varier l'intensité des chocs délivrés à toute la population, confinements et couvre-feux alternant, sans que personne ou presque ne s'interroge plus réellement sur le terme de ces mesures. Cette cellule a usé des non-sens pour déconnecter encore plus la population de tout raisonnement (combien de débats sur le port du masque debout, assis, les distances de sécurité, et combien de mesures ineptes comme la fermeture des espaces conviviaux en préservant l'accès aux lieux les plus fréquentés).

Les chocs successifs permettent d'anéantir la capacité de réflexion des masses et de les sidérer, d'effacer tous les repères antérieurs. Sur ce fond de turbulence, de désorganisation, il est possible de greffer n'importe quel programme visant à résoudre le chaos et à proposer/ organiser/ imposer le retour au calme.

Le programme actuel est un programme de terreur dont le scénario est basé sur la propagation d'un ou plusieurs virus.

La transe hypnotique dans laquelle est plongée une partie du peuple ne permet plus de rectifier l'information par l'observation. Le monde chaotique proposé à l'écran est entré dans le subconscient de chacun et il est sans cesse renforcé par les mesures visibles au quotidien, telles le port du masque.

Sur la table rase cognitive réalisée en peu de temps par la puissance médiatique et les techniques de manipulation mentale, un nouveau monde apparaît dans lequel il est nécessaire de se protéger de tout, quitte à dissoudre les libertés fondamentales.

Des comportements qui auraient été jugés aberrants hier règnent en règle sociale établie aujourd'hui. Les meilleurs gardiens de ces nouvelles règles sont les personnes ayant subi ce lavage de cerveau. Une manipulation réussie laisse croire à la masse manipulée qu'elle a elle-même décidé de son comportement. Elle passe d'un monde à un autre en traversant une crise déclenchée et résolue par d'autres (stratégie du pyromane).

Le monde d'après se met en place comme annoncé. Le virus en a été le prétexte, la manipulation des masses le moyen. Aujourd'hui, et sans contrôle ou presque, les gens portent le masque y compris dans les zones où il n'est pas obligatoire, ils se reprennent entre eux pour non-respect de la règle, il est normal que les enfants portent des masques à l'école, que les plus vieux soient isolés en Ehpad, le passeport vaccinal ne choque plus que la moitié de la population et est considéré comme une sortie de crise possible, voire souhaitée.

En résumé, nous avons connu une épidémie saisonnière dont le traitement politique et médiatique a permis de réduire nos droits fondamentaux, de bousculer tous les repères antérieurs et d'instaurer de nouvelles normes, en décalage complet avec la réalité.

La puissance de feu de la dyade politico-médiatique a fabriqué le consentement.

Note : la charte de coercition de Biderman définit huit critères de torture. Les techniques sont employées par les parents ou conjoints maltraitants, les sectes, et à grande échelle tous les régimes totalitaires ; elles permettent de créer l'asservissement et de briser toute résistance.

Une comparaison avec les mesures prises pour la crise est instructive.

  • Isolement (privation du soutien social qui donnerait la capacité de résister) ;
  • Monopolisation de la perception (effets recherchés, fixer l'attention sur une situation difficile, éliminer les informations en compétition) ;
  • Épuisement induit ;
  • Menaces (pour induire l'impuissance et augmenter la soumission) ;
  • Indulgences occasionnelles (empêche l'accoutumance aux privations, stratégie des chocs) ;
  • Démonstration de toute puissance ;
  • Dégradation ;
  • Demandes stupides imposées (pour développer la soumission).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J.Dominique Michel — Anthropo-loqiques
Sott.net
mar., 23 mar. 2021

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Les 10 stratégies de manipulation de masse, selon Noam Chomsky

Les 10 stratégies de manipulation de masse, selon Noam Chomsky | Think outside the Box | Scoop.it

Noam Chomsky est l’un des intellectuels les plus respectés au monde. Ce penseur américain a été considéré comme le plus important de l’époque contemporaine par le New York Times. L’une de ses principales contributions est d’avoir proposé et analysé les stratégies de manipulation de masse qui existent aujourd’hui dans le monde.

Noam Chomsky est connu en tant que linguiste, mais également comme philosophe et politologue. Il est par ailleurs devenu l’un des principaux activistes des causes libertaires. Ses écrits ont circulé dans le monde entier et ne cessent de surprendre les lecteurs.

« Comment se fait-il que nous disposions d’autant d’informations, mais nous sachions si peu ? »

-Noam Chomsky-

Chomsky a élaboré un texte didactique dans lequel il synthétise les stratégies de manipulation de masse. Ses réflexions sur ce sujet sont profondes et complexes. Cependant, à des fins didactiques, il en fit un résumé dans des principes simples et accessibles à tous.

 

1. La distraction, l’une des stratégies de manipulation de masse

Selon Chomsky, la plus récurrente des stratégies de manipulation de masse est la distraction. Il s’agit essentiellement de diriger l’attention du public vers des sujets non pertinents ou banals. De cette façon, ils gardent l’esprit des individus occupé.

 

Ils submergent la population d’informations afin de distraire les personnes. Il est par exemple donné une haute importance aux événements sportifs. Il en va de même pour les spectacles, les curiosités, etc. Cela à pour conséquence que les personnes perdent de vue leurs problèmes .

2. Problème – Réaction – Solution

Le pouvoir cesse parfois délibérément de traiter ou traite de manière déficiente certaines réalités. Ils présentent les choses aux citoyens comme un problème exigeant une solution externe. Ils proposent eux-mêmes la solution.

 

Il s’agit de l’une des stratégies de manipulation de masse destinée à prendre des décisions impopulaires. Par exemple, lorsqu’ils veulent privatiser une entreprise publique et diminuer intentionnellement ses services. En fin de compte, cela permet de justifier la vente.

3. La gradualité

Il s’agit d’une autre de ces stratégies de manipulation de masse destinées à introduire des mesures que les personnes n’accepteraient généralement pas. Elle consiste à les appliquer peu à peu, de manière à les rendre pratiquement imperceptibles .

C’est ce qui s’est passé, par exemple, avec la réduction des droits du travail. Des mesures ou des formes de travail ont été mises en oeuvre dans différentes sociétés, lesquelles ont fini par présenter comme normal le fait qu’un employé ne bénéficie d’aucune garantie de sécurité sociale.

4. Différer

Cette stratégie consiste à faire croire aux citoyens qu’une mesure est temporairement préjudiciable, mais qu’à l’avenir elle peut apporter de grands bénéfices à l’ensemble de la société et, bien évidemment, aux individus.

 

L’objectif est que les personnes s’habituent à la mesure et ne la rejettent pas, en pensant au supposé progrès qu’elle apportera demain. Lorsque se présente le moment de faire passer la mesure, l’effet de la « normalisation » a déjà fonctionné et les personnes ne protestent pas alors même que les avantages promis n’arrivent pas.

5. Infantiliser le public

Beaucoup de messages télévisés, en particulier publicitéstendent à parler au public comme s’ils s’agissait d’enfants. Ils utilisent des gestes, des mots et des attitudes qui sont conciliants et imprégnés d’une certaine naïveté.

L’objectif est de surmonter les résistances des individus. Il s’agit de l’une des stratégies de manipulation de masse qui cherche à neutraliser le sens critique de la population. Les politiciens emploient également ces tactiques, se montrant parfois comme des figures paternelles.

 

6. Recourir aux émotions

Les messages qui sont conçus à partir du pouvoir n’ont pas pour objectif l’esprit critique des individus. Ce qu’ils cherchent principalement est de générer des émotions et atteindre l’inconscient des individus. Par conséquent, beaucoup de ces messages sont remplis d’émotivité.

Le but de ceci est de créer une sorte de « court-circuit » avec la part la plus rationnelle de l’individu. Le contenu global du message est capturé grâce aux émotions, non ses éléments spécifiques. La capacité critique s’en trouve dès lors neutralisée.

7. Créer des publics ignorants

Garder les personnes dans l’ignorance est l’un des objectifs du pouvoir. L’ignorance signifie ne pas donner aux personnes les outils nécessaires pour qu’elles puissent analyser la réalité par elles-mêmes. Leur présenter des données anecdotiques, mais ne pas les laisser connaître les structures internes des faits.

 

Maintenir dans l’ignorance permet également de ne pas mettre l’accent sur l’éducation. Favoriser un large fossé entre la qualité de l’éducation privée et l’éducation publique. Endormir la curiosité pour le savoir et accorder peu de valeur aux produits de l’intelligence.

8. Promouvoir des publics complaisants

La plupart des modes et des tendances ne sont pas créées spontanément. Elles sont presque toujours induites et promues à partir d’un centre de pouvoir qui exerce son influence pour créer des vagues massives de goûts, d’intérêts ou d’opinions.

Les médias promeuvent généralement certaines modes et tendances, la plupart d’entre elles tournant autour de modes de vie ridicules, superflus ou même stupides. Ils persuadent les personnes que se comporter de telle manière est « ce qui est à la mode ».

9. Renforcement de l’auto-culpabilité

Une autre stratégie de manipulation de masse consiste à faire croire aux individus qu’ils sont seuls responsables de leurs problèmes. Toute chose négative qui leur arrive ne dépend que d’eux-mêmes. Ils sont dès lors amenés à croire que l’environnement est parfait et que si une défaillance se produit, elle est de la responsabilité de l’individu.

 

Par conséquent, les personnes finissent par essayer de s’intégrer dans leur environnement et par se sentir coupables de ne pas y parvenir complètement. Elles déplacent l’indignation que le système pourrait leur causer vers une culpabilisation permanente d’elles-mêmes .

10. Une connaissance approfondie de l’être humain

Au cours des dernières décennies, la science a réussi à collecter une quantité impressionnante de connaissances sur la biologie et la psychologie des êtres humains. Cependant, tout ce patrimoine n’est pas accessible à plupart des personnes.

 

Seul un minimum d’informations est disponible pour le public. Pendant ce temps, les élites disposent de toutes ces connaissances et les utilisent à leur convenance. Une fois de plus, il devient clair que l’ignorance facilite l’action du pouvoir sur la société.

 

Toutes ces stratégies de manipulation de masse visent à maintenir le monde comme il convient aux plus puissants. Bloquer la capacité critique et l’autonomie de la plupart des personnes. Cependant, il dépend également de nous de nous laisser manipuler passivement, ou d’offrir une résistance autant que faire se peut.

 

 

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« L’antisémitisme n’est pas le racisme le plus virulent mais le plus manipulé »

« L’antisémitisme n’est pas le racisme le plus virulent mais le plus manipulé » | Think outside the Box | Scoop.it

Le Monde – 19 février 2019

 

Etat d’Exception : une inscription « Juden » sur la vitrine d’une boutique Bagelstein, des tags de croix gammées sur les portraits de Simone Weil, la dégradation du lieu de mémoire d’Ilan Halimi… Quelle est ta lecture des actes antisémites des derniers jours ?

Michèle Sibony : ces actes sont bien sûr insupportables et toute la difficulté est de les voir pour ce qu’ils sont, indépendamment de la manipulation outrancière dont ils font l’objet. Ces actes réveillent une anxiété liée à la diffusion et à la normalisation de l’antisémitisme au sein de la société. Que l’on puisse aujourd’hui écrire « Juden » sur une vitrine a quelque chose d’effrayant.

Le problème face à de tels actes, c’est le double écran que constitue leur instrumentalisation ; un écran qui aveugle aussi bien ceux qui voient dans ces actes la résurgence du nazisme, que ceux qui ne voient que leur instrumentalisation. Notre capacité de regarder et d’analyser ces faits pour ce qu’ils sont est mise à mal par ce double écran.

Ces actes surviennent dans un contexte social très particulier et son utilisés politiquement pour discréditer les « gilets jaunes » et dire à la population que c’est à cause des juifs qu’on va brimer ce mouvement. Des actes tout aussi racistes visent de manière régulière des lieux de culte musulmans, par exemple, sans bénéficier du même écho médiatique.

 

Dans ce contexte de fortes contestations populaires justement, l’instrumentalisation politique de l’antisémitisme vise-t-elle à discréditer les contestataires ?

Nous sommes aujourd’hui face à un pouvoir et des organisations politiques extrêmement cyniques, qui utilisent les juifs sans aucun scrupule au service de leur agenda politique. Pareille manipulation renforce bien entendu l’antisémitisme, qui viendra à son tour renforcer cette logique perverse et donnera de nouveau l’occasion à la classe politique de manipuler l’antisémitisme. C’est infernal.

Ce cynisme je le qualifie pour ma part d’antisémite, car cette amplification énorme des actes antisémites joue contre les juifs. Je pense que tout le monde voit cela et le comprend. La manipulation politique à laquelle nous assistons montre l’absence totale de réflexion stratégique sur cette question.

 

Un appel à manifester a été signé par toutes les formations politiques parlementaires (à l’exception du RN). Que révèle selon toi cette unanimité politique contre l’antisémitisme ?

Il y a certainement plusieurs éléments de réponse. D’un côté, il y a ceux qui ont intérêt à opérer une manipulation politique des derniers actes antisémites. Il y a aussi ceux qui ont peur de ne pas en être par crainte d’être à leur tour traités d’antisémites. Et il y a tous ceux qui en ont marre des « gilets jaunes » et qui acceptent cette manipulation comme diversion.

Les personnes qui acceptent d’entrer dans cette combine et de mettre les juifs au cœur des enjeux sociaux du moment sont soit racistes, ou bien se font les complices de ce racisme. Comme nous l’avons écrit dans un communiqué de l’UJFP : « Placer les juifs au cœur de la division sociale, c’est le rôle historique de l’extrême droite qu’assument aujourd’hui sans complexe les soutiens de Macron. Tous ceux qui reprennent cet agenda à leur compte font rigoureusement preuve d’antisémitisme. »

Mettre ainsi les juifs au cœur des enjeux sociaux en dit long sur l’inconscient français sur les juifs et sur l’inconscient politique sur les juifs. C’est terrible.

 

Ce n’est que tardivement que la FI a été intégrée dans la liste des organisations signataires. Pourquoi avoir voulu mettre (momentanément) la FI à l’écart ?

A mon avis, on reproche à la FI de ne pas être assez pro-sionistes. Le problème c’est que la FI accepte les termes de la manipulation et participe au rassemblement. Les Insoumis auraient pu tout aussi bien initier un autre appel et marquer leur désapprobation de la manipulation politique en cours. Un tel suivisme me laisse perplexe.

 

En 2018, une même unanimité s’était manifestée après le meurtre de Mireille Knoll. Toute la classe politique avait répondu à l’appel lancé par le Crif. Cette fois l’initiative vient de la classe politique et non du Crif, pourquoi ?

J’aimerais déjà rappeler que presque un an après le meurtre abject de cette octogénaire, le mobile antisémite n’a pas été prouvé. Avec le recul, on mesure tout l’emballement médiatique qui avait entouré cette mort. Aujourd’hui, c’est effectivement la classe politique et non plus le Crif, qui est à l’initiative. La réaction politique a été immédiate et c’est peut-être la raison qui explique que le Crif n’ait pas eu besoin d’en faire plus.

 

Dans un communiqué collectif qui rassemble plusieurs signataires, dont l’UJFP, il est écrit que « L’antisémitisme est une affaire bien trop grave pour la laisser à celles et ceux qui, jour après jour, s’emploient à stigmatiser et à réprimer les minorités ». Pourrais-tu développer cette idée ?

Nous nous plaçons en contrepoint de toutes les forces qui saturent l’espace avec l’antisémitisme. La disproportion qu’il y a avec les autres manifestations de racisme est effrayante. Par exemple, il n’y a qu’à voir la couverture médiatique accordée à l’altercation dont a été l’objet Alain Finkielkraut et la comparer avec celle quasi inexistante accordée à des actes de violence raciste pourtant fréquents.

C’est la raison pour laquelle il nous parait nécessaire, à nous les forces de l’antiracisme politique, de poser sur la table toutes les manifestations de racisme et de ne pas trier en fonction des victimes ou des auteurs. Les crimes policiers et l’impunité judiciaire dont ils bénéficient, une femme en hijab attaquée au cutter dans le métro, ce sont des manifestations de racisme tout aussi graves que des agressions antisémites. Notre volonté et de nous battre tous ensemble et de la même manière contre tous ces phénomènes.

Une vue d’ensemble nous montre ainsi que l’antisémitisme n’est pas le racisme le plus virulent mais celui qui est de loin le plus manipulé. Cette position que l’on peut qualifier de « judéophile » de la classe politique est constitutive du racisme institutionnel. Cela soulage les institutions de l’Etat et leur permet de se poser en arbitres, en défenseurs du droit.

 

C’est la raison pour laquelle vous organisez de votre côté votre propre rassemblement à Paris ?

Se décaler de l’initiative des 14 formations politiques dont on a parlé, c’est à la fois un acte politique et social. C’est marquer notre refus de parler des actes antisémites de la manière dont elles veulent en parler. Ceux qui sont en capacité de faire ce décalage, ceux qui en ont besoin, ce sont lespopulations racisées. D’abord parce qu’on leur fait porter le chapeau en permanence. Ensuite parce qu’elles sont victimes de choses que l’on passe le plus souvent sous silence.

Nous appelons à manifester pour dire que les vrais antiracistes, c’est nous. C’est nous qui luttons contre toutes les manifestations de racisme, y compris dans ses dimensions structurelles. La manifestation des 14 partis n’est pas une manifestation contre l’antisémitisme. Ils ne font qu’instrumentaliser et renforcer cette forme spécifique de racisme.

En prenant nos distances avec l’initiative des 14 partis, nous souhaitons leur montrer aussi que leur politique sociale est racialisée. En utilisant les juifs et l’antisémitisme, ils mettent la question raciale au service de leur agenda politique. Du coup, les divisions qu’ils provoquent ne se font pas seulement sur le terrain social, mais sur des bases raciales. C’est en cela que leur logique est dangereuse.

 

Propos recueillis par Rafik Chekkat.

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Statistiques officielles : la grande manip !

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On claironne une croissance inattendue au premier trimestre, mais on abaisse discrètement de moitié celle de 2014. Quand les chiffres nous mentent...

 

Il se passe des choses étranges dans l’arrière-cour de nos ministères techniques. Commençons par l’Insee qui nous annonce quasi en même temps, au milieu du mois de mai dernier, une croissance inattendue de 0,6 % au 1er trimestre 2015 et un ajustement de cette croissance pour l’ensemble de l’année 2014, ramenée de 0,4 % à 0,2 %. L’Insee avait sorti les tambours pour fêter les 0,6 % du 1er trimestre 2015, donnant le scoop au quotidien Les Échos qui en avait fait sa une, ce qui avait déclenché des gros titres dans toute la presse, tandis que pour la rectification à 0,2 % de la totalité de la croissance pour 2014, la note d’information de l’Insee avait été diffusée – comme c’est étrange ! – pendant le pont de l’Ascension. Un seul journal, L’Opinion, s’en était aperçu, mais curieusement, les tam-tam s’étaient évanouis dans la nature…

Or, sur une année entière, ce différentiel de 0,2 % de croissance en moins n’est pas anodin. Tous les indices de l’année 2014 ont ainsi dérapé, en particulier le pourcentage des dépenses publiques dans la richesse nationale qui s’est finalement élevé à 57,5 %, soit 1 point de plus que les prévisions de la loi de finances. Quant aux autres indices, le taux des prélèvements obligatoires est passé de 44,7 % à 44,9 % et la dette publique de 95,0 % à 95,6 %. Enfin, on a appris à cette occasion que la France avait dépassé le Danemark en 2014 pour devenir le pays le plus dépensier de l’OCDE : un triste record dont on se serait bien passé !

 

90 000 logements venus de nulle part !

Ce manque de sérieux et d’honnêteté dans la communication de l’Insee est à rapprocher de l’invraisemblable histoire des statistiques du ministère du Logement, retrouvant dans ses placards 90 000 logements neufs de plus pour la seule année 2014, lesquels n’auraient pas été comptabilisés à cause d’un « bug » statistique. Il y a quelques semaines, on avait appris en effet que ce service du ministère, à la suite d’une réforme de son « mode de calcul », avait récupéré un total de 346 000 logements « non enregistrés » depuis l’année 2000 dont 90 000 pour 2014, cette dernière année étant créditée ainsi d’une production de 356 000 logements neufs au lieu des 266 000 initialement annoncés par le même ministère du Logement.

Avec cette trouvaille inédite, il y avait effectivement de quoi améliorer largement les horribles chiffres de la construction en France. On se rappelle que François Hollande avait promis pendant sa campagne électorale la mise en chantier de 500 000 logements nouveaux par an pendant son mandat. On en était très loin. De plus, la sinistre loi Alur de Cécile Duflot étant passée par là, le marché s’était effondré et il n’y avait pas la moindre chance de tenir cet engagement de 500 000, ni même de 400 000 logements neufs annuels. Quant aux 300 000, ils commençaient à être sérieusement remis en question. On a donc trouvé une solution très simple, changer le thermomètre, et du coup – divine surprise – la crise de la construction devenait moins spectaculaire.

 

Contrôler le travail des statisticiens de l’Insee

Mais, car il y a un mais, quand on est socialiste, on fait avant tout de la politique. Il fallait répartir les 346 000 nouveaux logements opportunément retrouvés. On a vu plus haut que 90 000 d’entre eux avaient été affectés à l’année 2014, mais pour les années précédentes ? Là encore la réponse a été simple : en attribuer la plus grande partie à la période 2012-2014, c’est-à-dire à partir de l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. Peut-on croire une chose pareille ? Eh bien, il va falloir s’y faire : ce magistral raisonnement qui serait considéré ailleurs comme une arnaque de préau d’école nous a bien été appliqué.

Benoist Apparu, qui fut l’un des ministres du Logement de Nicolas Sarkozy, s’en est aussitôt ému : « J’aimerais qu’on m’explique, a-t-il déclaré, comment il se fait que pour 2011, les statistiques ont été corrigées à la hausse de seulement 1 500 logements alors qu’on en a rajouté 180 000 à partir de 2012, une fois la gauche au pouvoir. » Bonne question ! On a le droit de se tromper en effet de 0,2 point sur les chiffres globaux d’une année qui vient de se terminer mais on ne peut pas admettre que des informations économiques importantes puissent être trafiquées sur une aussi longue période de près de quinze ans (2000-2014). C’est trop énorme et le problème reste entier : ces 346 000 logements existent-ils vraiment, car on peut en douter, et si oui, leur affectation sur la période concernée est-elle fondée ou abusive ?

Or nous n’avons pas la moindre possibilité de faire appel à un organisme crédible et indépendant pour contrôler le travail des statisticiens de l’Insee ou du ministère du Logement. Il n’en existe pas en France ! Nous ne pouvons donc que regretter la façon dont l’information des citoyens de notre pays peut être ainsi « aménagée » à des fins de propagande politicienne et constater une nouvelle fois que l’information économique est une discipline bien trop importante pour être confiée à des fonctionnaires manipulables ou politisés. Hélas !

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Diviser pour (mieux) régner

Dans cet article, je vais tenter de répondre à plusieurs questions :

Qui règne vraiment ?
Qui est divisé ?
Pourquoi les présidents de la République se suivent et se ressemblent ?
Quelles sont les stratégies de manipulation du peuple ?
Et d'autres questions que je vous invite à découvrir.

 

Signification

Le meilleur moyen d’avoir les mains libres pour gouverner, c’est de semer la discorde parmi ses opposants. (source : L'Internaute)


En politique et en sociologie, diviser pour régner est une stratégie visant à semer la discorde et à opposer les éléments d'un tout pour les affaiblir et à user de son pouvoir pour les influencer. Cela permet de réduire des concentrations de pouvoir en éléments qui ont moins de puissance que celui qui met en œuvre la stratégie, et permet de régner sur une population alors que cette dernière, si elle était unie, aurait les moyens de faire tomber le pouvoir en question. (source : Wikipedia)

Divide et impera, divise et tu régneras ; divise, et tu deviendras riche ; divise, et tu tromperas les hommes, et du éblouiras leur raison, et tu te moqueras de la justice. (source : Nouvel Obs)

 

Origines

Proverbe latin. Ce proverbe latin est souvent attribué au Sénat romain. (source : L'Internaute)

 

Qui règne vraiment ?

 Il existe 3 types de financement des partis politiques : 

- le financement public,

- le financement privé via des dons de personnes physiques ou morales (les dons les plus importants viennent par définition de la classe bourgeoise ou aisée, qui disposent de suffisamment d'argent pour effectuer ces dons),

- on peut également ajouter les financements illégaux, comme ont révélé de nombreuses affaires judiciaires

(voir les types de financement des partis politiques et l'article du Monde Diplomatique du 4 juillet 2013).

 

Les puissances financières (notamment les multinationales comme le groupe Bouygues, Bolloré, Lagardère, Vivendi, mais également les banques directement ou indirectement via leurs fonds d'investissement) possèdent la plupart des médias, notamment les médias de masse. 

La plupart de nos élus ne gouvernent pas avec une préoccupation de l'intérêt général, mais celle de l'intérêt des personnes, physiques ou morales, qui ont participé au financement de leur campagne électorale ou des puissances financières qui contrôlent les médias, avec l'espoir d'être réélu.

Les médias peuvent être considérés comme un des 4 principaux pouvoirs avec l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Ils jouent un rôle déterminant dans le conditionnement du peuple et, la plupart des médias (notamment les médias de masse) appartenant à ces puissances financières, ils manipulent aisément le peuple et l'encouragent à élire les candidats qui défendront le mieux les intérêts de ces puissances financières.

 

Qui est divisé ?

Ce proverbe « diviser pour (mieux) régner » est également une stratégie politique qui existe depuis très longtemps (a priori ce proverbe et cette stratégie politique dateraient de l'empire romain dirigé par Jules César).

 

Les puissances financières et la classe bourgeoise ou aisée (ci-après appelés les « puissants »), qui en fait sont indirectement nos gouvernants, règnent. Ils ont la mainmise sur des partis politiques et des élus corrompus qui servent la plupart du temps leurs intérêts particuliers.

Et afin de mieux régner, ils ont tout intérêt à diviser ses gouvernés, le peuple. 

C'est pourquoi leurs « marionnettes », la plupart des élus et des médias, divisent le peuple en différentes catégories, créent des tensions et des affrontement entre ces différentes catégories. 

 

Certaines catégories sont à longueur de temps stigmatisées (les chômeurs, les immigrés, les fonctionnaires, les assistés, les musulmans, les juifs, les LGBT, etc.) ou opposées (hommes et femmes, jeunes et aînés, actifs et retraités, etc.) par ces « marionnettes » et ce bourrage de crâne finit par rentrer dans le crâne de la plupart des citoyens. Ces « marionnettes » endorment le peuple. 

Pour illustration, cet article du 22 juillet 2013, « qui sont les assistés ».

 

Et tant que le peuple sera endormi, il n'y aura pas de révolution, malgré toutes les injustices qu'il subit et qui pourraient raisonnablement la justifier. 

Et les « puissants » (dont les rentiers qui représentent environ 5 % de la population) n'auront aucune inquiétude à se faire et pourront continuer à ponctionner le peu de richesses qui reste à 95 % de la population.

Notamment aux classes populaires et moyennes salariées (environ 65 % de la population) en cherchant toujours davantage à les précariser et à les exploiter, mais également aux classes populaires situées hors de l'emploi stable et valorisé (environ 20 % de la population), en menant un combat permanent contre l'état providence, les aides sociales et l' « assistanat » qui en découlerait, ce qui entraîne une extrême précarité, un combat quotidien pour survivre. 

 

Pourquoi les présidents de la République se suivent et se ressemblent ?

Pour illustration, cet article de Libération du 4 avril 2012, « Sarkozy aura été le président des rentiers ».

 

On pouvait espérer que les choses changent suite à l'élection de François Hollande, mais on observe avec stupéfaction, ou avec résignation, que la politique qu'il mène c'est du pareil au même. Et ce n'est pas un hasard, sa campagne électorale a également été financée par ces « puissants », et il ne faut pas s'attendre qu'il défende l'intérêt général, l'intérêt du peuple qui l'a pourtant élu...

Il avait d'ailleurs rendu visite à la City lors de sa campagne électorale afin de rassurer ces « puissants ».

 

Tant que le peuple ne prendra pas conscience de cette stratégie, et continuera à élire des candidats financés par ces « puissants », qui ne cherchent qu'à diviser pour (mieux) régner, rien ne pourra changer, ce sera toujours du pareil au même, quelle que soit l'étiquette qu'ils sont sensés représenter. 

 

Dans l'espoir d'être réélus, que ce soit au même poste ou à un autre poste de responsabilité, et ainsi maintenir leurs privilèges, ces élus corrompus ont besoin de ces « puissants » pour leur prochaine campagne électorale.

Les électeurs ne sont pour ces élus corrompus que des pions, qu'il suffit de convaincre grâce à l'appui des médias de masse eux-mêmes financés par ces puissances financières.

 

Pourquoi Marine Le Pen et le FN sont dédiabolisés ?

Il ne faut pas s'étonner si Marine Le Pen est dédiabolisée par les médias et des partis politiques comme le PS ou l'UMP. 

Elle divise le peuple en différentes catégories et stigmatise certaines catégories en permanence. 

 

 

Même si elle ne l'affiche pas franchement dans ses discours, et elle n'a pas intérêt à le faire, elle ne fait que défendre les intérêts des « puissants ». 

Le Front National n'est pas un parti politique qui défend le peuple, mais qui cherche à l'opprimer, et qui a une ligne historique ultra-libérale. 

 

C'est un peu la « sous-traitante » des « grands » partis comme le PS ou l'UMP. Elle travaille pour eux en sachant parfaitement qu'elle ne sera jamais élue présidente de la République.

En 2002, la campagne électorale avait été marquée par une thématique récurrente de l'insécurité. L'UMP et le FN avaient accédé au 2e tour, et le FN n'a pas obtenu davantage de voix qu'au 1er tour (16.86 % au 1er tour, 17.79 % au 2e tour). 

En 2017, la seule chance pour le PS de conserver le pouvoir serait de se retrouver face au FN au 2e tour. Il ne faut pas s'étonner pourquoi Manuel Valls et d'autres dirigeants « socialistes » ou « solfériniens » n'ont pas réagi davantage face aux débordements et dérives (exemple : le meurtre de Clément Méric) de groupuscules d'extrême droite rattachés au Front National.

 

Pourquoi Mélenchon et le Front de Gauche sont diabolisés, marginalisés ?

Le véritable danger pour le PS et l'UMP se situe à la vraie gauche du paysage politique français. 

Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche, contrairement à la plupart des partis politiques français, ne cherchent pas à diviser le peuple mais à le rassembler. 

 

Forcément, ils représentent un danger pour la suprématie des « puissants », et pourraient eux inquiéter la City, contrairement à François Hollande...

Surtout quand on connaît certains slogans : "place au peuple", "la finance dehors, l'humain d'abord", "la finance ce n'est pas la solution, c'est le problème". 

Le peuple, comme il a été démontré précédemment, est endormi, et le Front de Gauche cherche à le réveiller. 

 

Comment les « marionnettes » des « puissants » pourraient faire autrement que de diaboliser et marginaliser Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche ? 

Le véritable danger pour les « puissants » et leurs « marionnettes », pour les prochaines élections, notamment pour la présidentielle de 2017, ce serait que le Front de Gauche passe devant le PS et le FN, ce qui n'est pas impossible, et se retrouve au 2e tour. L'UMP aurait alors fort à craindre.

 

Quelles sont les stratégies de manipulation du peuple ?

Les « puissants » tentent de nous contrôler, non pas de manière absolue, mais de manière relative, en nous manipulant par l'intermédiaire de leurs « marionnettes ».

 

(...)
Jacques Le Bris's insight:

Voici 8 stratégies de manipulation couramment observées pour faire accepter au peuple l'inacceptable : 

 

1. La diversion, la distraction : « gardez l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle, gardez le public occupé » (00:30)

 

2. Le machiavélisme : créer des problèmes puis offrir des solutions (exemple : laisser la sécurité se dégrader pour imposer des mesures sécuritaires inacceptables) (02:21)

 

3. Le dégradé : imposer des changements inacceptables en prenant des mesures progressives, par degré, en les étalant dans le temps ; le provisoire qui devient définitif (04:28)

 

4. Le différé : imposer des changements inacceptables en fixant une date d'application ultérieure (exemple : le grand marché transatlantique, un mariage forcé entre l'Union Européenne et les Etats-Unis, qui sera créé le 1er janvier 2015) (06:27)

 

5. L'infantilisation : s'adresser au public comme à des enfants en bas âge (07:46) ; le contrôle des médias et des agences de publicité (11:04)

 

6. Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion : faire appel à des grands sentiments, même flous, même abstraits (15:29)

 

7. Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise (15:29)

 

8. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité (18:15)

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