L’école est loin d’être une réponse à tout. L’entrepreneuriat nous apprend des leçons qui ne peuvent pas être enseignées en école de commerce ou à l’université. Les entrepreneurs tirent des leçons de leurs expériences et non de leurs anciens cours. Voici les 7 leçons que l’enseignement supérieur ne veut pas vous apprendre .
Marche ou CrèveLa moyenne n’existe pas ou alors elle est égale à la médiocrité dans le monde de l’entrepreneuriat. Beaucoup d’étudiants français espèrent passer leurs examens avec la note minimale requise afin d’accéder au niveau supérieur. Cette attitude typiquement française n’est pas sanctionnée par les écoles puisque le minimum requis vous permet d’être dans la catégorie supérieure. Parfois, les étudiants ne visent que cette note moyenne au lieu de la note parfaite car ils peuvent avoir le même diplôme avec deux fois moins d’effort. Dans le monde de l’entrepreneuriat, cette moyenne n’existe pas. La règle est simple soit le meilleur (ou l’un des meilleurs) ou ton entreprise mourra.
Les bonnes notes ne servent à rienLa réputation de certaines écoles peut vous aider face aux investisseurs ou aux banques. Mais en réalité, vous avez beau avoir eu une moyenne de 18/20 à HEC Paris, si votre idée d’entreprise est mauvaise ou ne fonctionne pas alors vous allez échouer et vos notes ne vous servirons à rien. Que ce soit bien clair, avoir un diplôme n’est qu’un papier qui prouve que durant une certaines période de temps vous avez été capable de passer plusieurs examens, suivre des cours et payer une école. Les notes que vous avez obtenues ne sont faites que pour les employeurs ou les recruteurs. La plupart des grands entrepreneurs américains ont abandonné les grandes écoles car celles-ci ne représentaient qu’une perte de temps et d’argent. L’entrepreneuriat nous apprend qu’il est mieux d’avoir un business plan qui fonctionne, qu’un business plan qui serait évalué 17/20 dans l’enseignement supérieur.
Vous êtes seulLes jours où l’on vous a tenu la main sont révolus. Le chemin que vous avez pris à l’université et le programme que vous avez suivi ne vous assureront pas le succès. Vous devez créer votre propre voie pour réussir. Si vous avez décidé d’être Entrepreneur alors vous êtes déjà en train de chercher votre voie pour réussir.
Personne n’est bloqué dans la même boiteLe système éducatif français impose des choix d’orientation aux élèves, des choix qui paraissent immuables et qui conditionnent dès le plus jeune âge les jeunes à s’enfermer dans une catégorie. L’enseignement supérieur est souvent perçu comme un endroit idéal pour découvrir ce que l’on veut réellement faire de notre vie et qu’une fois qu'on est sur les rails du programme, il peut être difficile de changer de cap. En réalité, de nombreux diplômés finissent par faire quelque chose de complètement différent de leurs parcours d’origine et réalisent que le monde réel est un endroit où la seule chose constante est le changement. Imaginons, qu’il nous faut 7 ans pour étudier, changer d’orientation et être compétent dans un domaine alors un homme qui vivra 80 ans n’aura que 11 opportunité de changement. Sachant qu’il termine son bac+5 à 23 ans il n’aura plus que 5 opportunités de changer, cela est absurde. L’entrepreneurs croit en lui et sait qu’il peut apprendre et créer seul ce qu’il veut.
Etre un bourreau du travail ne sert à rienEtre un bourreau de travail est souvent bien vu à l’école ou dans la société. Les nuit blanches, dormir à l’entreprise ou encore réviser jusqu’à la dernière minutes, ces choses sont inutiles et stupides. Travailler plus ne veut pas dire vous vous souciez plus. Cela signifie simplement que vous travaillez plus. Les bourreaux de travail finissent par créer plus de problèmes qu’ils n’en résolvent. Tout d'abord, travailler comme cela n'est tout simplement pas viable à long terme. Ils essaient de compenser la paresse intellectuelle par de la force brute. Ils ne regardent pas les moyens d'être plus efficace car ils aiment réellement travailler des heures supplémentaires. Ils aiment se sentir comme des personnes importantes. Les bourreaux du travail font en sorte que les gens qui ne restent pas plus tard se sentent inadéquats. Cela déprime et fait culpabiliser les autres qui s’en sortent très bien avec des horaires normaux. Dans la mesure où vous faites tout au maximum vous n’êtes plus capable de trier les tâches qui en valent réellement la peine. Et vous vous retrouvez tout simplement fatigué. Personne ne prend des décisions importantes dans un état de fatigue. Ils peuvent prétendre être perfectionnistes, mais cela signifie juste qu'ils perdent du temps à se fixer sur les détails anodins au lieu de passer à la tâche suivante. Les bourreaux de travail ne sont pas des héros. Le vrai héros est déjà chez lui parce qu'il a trouvé un moyen plus rapide pour faire avancer les choses.
Copier ne vous mènera nulle partParfois, la copie peut faire partie du processus d'apprentissage, comme un étudiant en école d’art qui reproduit une peinture dans un musée. Lorsque vous êtes un étudiant, ce genre d'imitation peut être un outil utile sur le chemin de la découverte de votre propre voie. Malheureusement, la copie dans le monde des affaires est généralement plus néfaste. Copier est une formule d'échec. Vous devez comprendre pourquoi quelque chose fonctionne ou pourquoi quelque chose ne fonctionne pas. Lorsque vous copiez et collez un concept, vous ratez l’essentiel et les leçons de ce concept. Donc, une grande partie du travail d'un créateur est invisible. Copier ne délivre aucune substance, aucune compréhension et rien de concret concernant les décisions futures. De plus, si vous êtes un imitateur, vous ne pouvez jamais garder le rythme car vous êtes toujours dans une position passive. Ce n'est pas une façon de vivre. L’entrepreneur apprend à être influencé par ce qu’il voit mais il ne copie jamais.
Personne n’est parfait, mentir ne vous sauvera plusLe monde des affaires n’est pas rempli de personnes bien costumées et professionnelles. En vérité, la plupart de ces gens sont simplement rigides et ennuyeuses. N’ayez pas peur de montrer vos défauts. Les imperfections sont réelles et les gens y sont sensibles. C'est pourquoi nous aimons les vraies fleurs qui fanent, et non pas celles en plastique parfaites qui ne changent jamais. Ne vous inquiétez pas de savoir comment vous êtes censé sonner et comment vous êtes censé agir. Il y a de la beauté dans l'imperfection. Vous semblerez peut être pas aussi professionnel que vous le souhaiterez, mais vous aurez l'air beaucoup plus authentique.