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Mourir, non merci

Mourir, non merci | Think outside the Box | Scoop.it

L'immortalité, est-ce que c'est vraiment un sujet de fou ?

 

vos enfants seront-ils immortels ?

On vous l’avait dit à la fin de l’article sur le marshmallow : écrire un topo, c’est un énorme boulot. Et pour plancher sur le suivant, on avait vraiment besoin d’un coup de main. On a reçu plein de candidatures géniales. Et parmi elles, il y avait Aude. Aude, sa spécialité, c’est l’histoire (son site, www.histoiredujourbonjour.com, est vraiment top). Mais en plus de ça, Aude a un dada : l’immortalité. Elle est venue nous voir avec une pile de bouquins sous le bras, en nous promettant de la tendresse et du chocolat. Bref, on ne pouvait pas ne pas bosser avec elle, et elle nous a filé un sacré coup de main. Merci encore, Aude !

Temps de lecture : environ 25 minutes (oui, vous êtes prévenus : c’est un gros morceau)

  

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Une méduse immortelle sème la panique dans le monde scientifique

Une méduse immortelle sème la panique dans le monde scientifique | Think outside the Box | Scoop.it

La méduse Turritopsis nutricula, découverte pour la première fois par des chercheurs en biologie de l'université de Lecce, serait originaire de la mer des Caraïbes et se répandrait à présent dans toutes les mers du globe.

D'après des recherches scientifiques, elle serait le seul être vivant immortel. Ainsi, cette méduse serait capable de remonter le temps, passant d'une phase de vie avancée à une phase de vie plus jeune, par des mécanismes d'apoptose bloqués et de trans-différenciation, reconfigurant ainsi ses cellules défaillantes en cellules neuves et parfaites. Inconnues durant fort longtemps, ces méduses singulières furent difficiles à trouver puisqu'elles évoluent uniquement dans les eaux profondes, et, comme elles ne peuvent pas mourir, ces méduses se sont multipliées à travers les océans du monde entier, provoquant une panique presque surnaturelle dans la communauté scientifique internationale au point que le Docteur Maria Miglietta de l'institut marin tropical de Smithsonien a déclaré aux journalistes : « Nous nous préparons à une invasion silencieuse mondiale. »

Une menace ou une alliée ?

De par ses caractéristiques exceptionnelles, cette méduse fait l'objet d'études par les biologistes et les généticiens puisqu'elle est le seul organisme complexe vivant connu à ce jour capable d'inverser complètement son processus de vieillissement.

Mais cette immortalité potentielle inquiète cependant les scientifiques, car elle serait responsable de l'accroissement démesuré de son espèce dans les eaux du globe. Des légendes entourent cette méduse, beaucoup de témoignages à travers le monde lui prêtent des phénomènes psychiques en tous genres. Est-ce son immortalité qui provoque une véritable colonisation de toutes les mers par cette méduse ? Difficile de répondre à cette question pour le moment. En revanche, il est certain que la méduse Turritopsis nutricula se répand dans toutes les eaux du globe de manière considérable chaque année.

Une clé pour devenir immortel

Les études menées sur la méduse Turritopsis nutricula ont poussé les scientifiques a trouver un moyen de reproduire le processus de renouvellement des tissus chez les êtres humains, voir même à redonner la vie... Par ailleurs, cette méduse immortelle possède la réponse qui permettrait de guérir l'homme de toute maladie en créant des médicaments anti-vieillissement.

Le monde des immortels, bientôt une réalité ?

Deux écoles scientifiques s'affrontent, l'une nous dit que l'homme est indépassable et que sa mutation doit être le biocyborg, c'est-à-dire l'ajout de technologies qui dopent ses capacités ; l'autre enseigne que tout est déjà dans nos gènes, comme endormi, qu'il suffit de retrouver en nous les moyens pour mettre en œuvre nos capacités qui seraient immenses, comme la capacité de se rajeunir, via un processus cellulaire particulier. Quelle école l'emportera, l'avenir apportera la réponse.

Cependant les journalistes de WikiStrike pensent que ce sera la première, car l'école scientifique qui voit le dépassement de l'homme par le cyborg permettra de donner la puissance aux multinationales qui posséderont les nanotechnologies et autres puces de ce nouveau marché du surhomme sous code-barre, pseudo-dieu qui ne sera qu'un esclave passionné de body-tuning.

L'autre école scientifique donnerait la liberté absolue à tous et gratuitement, alors imaginez la tête de vos banquiers et de vos patrons ! Ayez pitié, pensez à eux, et prosternez-vous par compassion !...Ou pas !

William McAtbash for WikiStrike

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La génétique, le nouveau défi de Google

La génétique, le nouveau défi de Google | Think outside the Box | Scoop.it

Des chromosomes et des télomères, à leur extrémité, impliqués dans le processus du vieillissement..

SCIENCES - L'entreprise va collecter des données pour identifier les facteurs de risques...

Google continue ses projets un peu fous. Après la voiture autonome et les ballons wifi, l'entreprise a confié une nouvelle mission à son labo futuriste, Google X: dresser le portrait d'un corps humain en parfaite santé afin de détecter plus tôt certaines maladies. Pour cela, Google va collecter des données génétiques anonymisées de 175 personnes, pour commencer, puis de plusieurs milliers, dans le cadre d'une étude baptisée «Baseline», annonce le Wall Street Journal.

Google mise sur la puissance du «big data» pour dénicher des biomarqueurs permettant de différentier un corps sain d'un autre risquant de développer un futur problème cardiaque ou un cancer.

Filiale consacrée à la santé

Ce projet est directement rattaché à Google et pas à sa nouvelle filiale santé, Calico, qui étudie le processus du vieillissement. A terme, cette dernière espère prolonger la qualité, et la durée, de la vie.

Google n'est pas la seule entreprise technologique de la Silicon Valley à tremper un orteil dans le domaine de la santé. IBM a notamment mis son superordinateur, Watson, au service du diagnostique médical. Le patron d'Oracle, Larry Ellison, lui, a récemment lancé sa propre fondation contre le vieillissement, qui semble devenir une obsession de plusieurs milliardaires quinquagénaires. La course à l'immortalité est lancée.

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Cellules souches : cure de jouvence pour centenaires

Cellules souches : cure de jouvence pour centenaires | Think outside the Box | Scoop.it

Le Monde.fr :

Offrir une seconde jeunesse à des cellules centenaires, en effaçant complètement les stigmates de l'âge. C'est l'exploit réussi par des chercheurs français qui publient leurs travaux dans la revue Genes & Development, datée du mardi 1er novembre.
En parvenant à reprogrammer, en laboratoire, des cellules au stade ultime du vieillissement, Jean-Marc Lemaître (Institut de génomique fonctionnelle, Inserm-CNRS-université de Montpellier) et son équipe démontrent que le phénomène de sénescence n'est pas irréversible.

Coeur, foie, pancréas, neurones... L'espoir de régénérer des tissus ou des organes à partir de cellules cultivées en laboratoire avance à grands pas ces dernières années.

Dans le monde, quelques essais cliniques sont en cours avec des cellules souches embryonnaires, qui ont la propriété de pouvoir se différencier en n'importe quelle cellule de l'organisme.

Mais cette approche suscite toujours des objections éthiques dans une partie de la communauté scientifique, du fait de l'utilisation d'embryons. En France, où les lois de bioéthique ont été révisées cet été, les recherches faisant appel à des cellules souches embryonnaires restent interdites, sauf dérogation.

En 2006-2007, l'équipe japonaise de Shinya Yamakanaka a ouvert une nouvelle voie en mettant au point des cellules souches non embryonnaires, les Induced Pluripotent Stem Cells (IPSC), dotées des mêmes potentialités que des cellules souches embryonnaires.

Longévité accrue !

Les Japonais sont partis de cellules adultes qu'ils ont reprogrammées grâce à un cocktail de quatre gènes, transportés par des virus qui vont s'intégrer au noyau (lentivirus). Depuis, de multiples recherches sont menées sur ces cellules IPSC qui permettent de s'affranchir des dilemmes éthiques. Il a été montré qu'elles sont effectivement capables d'être retransformées en toutes sortes de cellules. Mais, jusqu'ici, toutes les tentatives pour appliquer cette technique à des cellules très âgées étaient restées vaines.

Au fur et à mesure qu'une cellule se divise et vieillit, ses caractéristiques changent. Ainsi, les extrémités de ses chromosomes (télomères) se raccourcissent.

"Quand la cellule, qui fait un check-up régulier de ses fonctions, s'aperçoit qu'il y a péril, elle cesse de se diviser", explique Jean-Marc Lemaître. Ce stade de sénescence, dernière étape du vieillissement avant la mort cellulaire, semblait être un point de non-retour.

Persuadé au contraire de sa réversibilité, le biologiste décide de le prouver en travaillant sur des cellules de peau humaine (fibroblastes) amenées jusqu'à la sénescence. Dans un premier temps, les chercheurs conservent le cocktail mis au point par les Japonais, en y ajoutant divers agents pour l'améliorer.

"Rien n'y a fait, raconte le biologiste. On attendait trois semaines et on voyait toujours les cellules souffrir sous nos yeux." Finalement, ils décident d'ajouter deux autres gènes impliqués dans la régulation de la pluripotence. C'est le déclic. "Au bout de quinze jours, les cellules ont recommencé à proliférer, puis on a observé un changement de morphologie. C'était fabuleux !", se souvient Jean-Marc Lemaître.

Avec deux gènes supplémentaires, l'équipe avait donc dépassé la barrière de l'âge pour obtenir des cellules IPSC complètement fonctionnelles. Pour vérifier leurs caractéristiques, l'équipe de Montpellier les a ensuite retransformées en cellules adultes, qui ont été comparées aux cellules d'origine. Les cellules rajeunies ressemblaient comme deux gouttes d'eau à leurs grandes soeurs, mais sans aucune trace de vieillissement et avec des capacités de reproduction et de longévité accrues !

La recette a été appliquée, toujours avec succès, à des cellules de plus en plus âgées, jusqu'à 101 ans. Chez des cellules d'individus plus jeunes, elle s'est révélée plus efficace que le cocktail à quatre gènes. Forte de ces résultats, l'équipe Inserm commence des expériences sur des modèles de tissu et en particulier de peau.

Ces recherches offrent de nouvelles clés pour la compréhension des phénomènes de sénescence. Quant aux applications thérapeutiques, elles pourraient concerner, selon Jean-Marc Lemaître, toutes les maladies liées au vieillissement : pathologies neuro-dégénératives comme les maladies d'Alzheimer et de Parkinson, mais aussi l'arthrose, les atteintes cardio-vasculaires liées à l'âge...

Des perspectives passionnantes, mais encore lointaines. Pour l'instant, aucune cellule issue d'IPSC n'a jamais été réinjectée chez l'homme, et certains travaux montrent un taux élevé d'anomalies par rapport aux cellules dont elles sont issues.

Les chercheurs sont d'autant plus prudents que les facteurs de croissance utilisés pour les obtenir sont, pour certains, impliqués dans des cancers. En tout état de cause, insiste M. Lemaître, des recherches sur les cellules embryonnaires restent indispensables.

 

Sandrine Cabut

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