Think outside the Box
41.2K views | +2 today
Follow
Think outside the Box
The sooner we change our paradigm and our lives will be better
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Current selected tag: 'Forgeons l'avenir'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Migrants parisiens transférés à  Forges-les-Bains; l'exemple à ne pas suivre

Migrants parisiens transférés à  Forges-les-Bains; l'exemple à ne pas suivre | Think outside the Box | Scoop.it
Des habitants de Forges-les-Bains manifestent le samedi 8 octobre 2016. Les villageois protestent contre l'arrivée de migrants dispersés à travers le pays alors que le gouvernement évacue la jungle de Calais.
 

Souhaitons bonne chance aux services de l'Etat qui entreprennent, à cette heure, le démantèlement de la "jungle" de Calais. Dans l'intérêt de tous, on ne peut qu'espérer qu'ils auront tiré les enseignements des dernières pantalonnades de la Ville de Paris afin de déplacer ses migrants en banlieue.

 

Pour le reste du monde, Paris est une cité progressiste et solidaire, dans la grande tradition française des Lumières. Mais la ville qui ambitionne d'accueillir les JO 2024 puis l'Exposition Universelle de 2025, n'est pas aussi exemplaire qu'elle s'évertue à le faire croire.

 

La face cachée de Paris, les "banlieusards" la connaissent bien, eux qui vivent à l'ombre d'une capitale qui ne veut plus d'eux et qui lui transfère ce dont elle veut se débarrasser.

 

En ce moment, il suffit d'interroger les Forgeois, c'est-à-dire les habitants de Forges-les-Bains, petit village de l'Essonne, chez qui la Ville Lumière déporte ses migrants trop visibles sur les trottoirs de Jaurès/Stalingrad, pour toucher du doigt cette fracture et pour découvrir la réalité de l'humanisme parisien.

 

Car à Forges-les-Bains, pas de semaine de la mode, pas d'expo Chtchoukine ou Beethoven, mais l'installation, dans un ancien centre de loisirs abandonné, de 44 migrants parisiens hommes, et bientôt le double (et peut-être 5 fois plus...), dans des conditions qui feraient pâlir de honte n'importe quel maire normalement constitué.

Ici, ce n'est pas Jean Nouvel qui a aménagé les bâtiments dans l'urgence entre juillet et août, mais des entreprises discrètes, entrant et sortant avec des véhicules banalisés, afin de ne pas alarmer les habitants du cru, qui ne devaient découvrir leurs nouveaux voisins que le plus tard possible.

Ici, ce n'est pas la Seine qui coule, mais des eaux brunes, à forte odeur d'urine, qui débordent du réseau d'aisance depuis que les 44 "misérables" sont arrivés, et qui se répand sous la grille d'entrée pour rejoindre les caniveaux du village.

Ici, pas d'opération "sentinelle" pour sécuriser la population, d'ailleurs même l'entreprise de gardiennage avait curieusement disparu les soirs où se sont déclarés une inondation et un incendie criminel.

Ici, on entasse des hommes alors que la commission de sécurité a jugé les locaux non conformes aux normes des établissements recevant du public.

Ici, les habitants inquiets sont considérés comme des "fachos" ou des "réacs". D'ailleurs c'est bien connu, tout ce qui n'est pas d'accord avec la "Mairie de Paris" est réactionnaire.

Bref, ici c'est Paris, le vrai Paris, pas celui des magazines en papier glacé et des premiers prix décernés à l'autre bout du monde. Le Paris tellement peu fier de lui qu'il refuse tout dialogue avec les habitants, se dissimulant en permanence derrière l'Etat ou Emmaüs, jouant la politique de la chaise vide pour la réunion publique d'information du 7 septembre et préférant, du début à la fin, les stratagèmes et la manipulation plutôt que la discussion, l'explication et la négociation.

Pour ne pas dire plus; car il semble bien qu'au centre de l'univers on se représente les banlieusards comme des "dégénérés". Après avoir acquis le site à la commune de Forges-les-Bains pour l'euro symbolique, dans les années soixante, la Ville de Paris serait prête à le lui revendre, "en sens inverse", pour deux millions d'euros; ça c'est Paris!

Cette façon d'agir aboutit à susciter l'hostilité des habitants plutôt que leur hospitalité et à plonger des réfugiés, déjà fragiles, dans un environnement où ont été entretenues, artificiellement, des tensions et des animosités.

Il faut à présent remonter la pente. Heureusement que les Forgeois ne sont pas aussi réactionnaires qu'on ne le dit à Paris (le nouveau terme à la mode est "grincheux"). C'est eux qui ont dû se mobiliser pour l'accompagnement des réfugiés et proposer toutes sortes d'initiatives pour que ces "misérables" ne restent pas qu'une "patate chaude" passée de Paris à Forges-les Bains.

Dans quelques jours ou quelques heures, les 44 migrants seront rejoints par 47 autres et la municipalité parisienne pourra s'enorgueillir d'avoir, cette fois encore, imposé à tous sa vision et sa volonté, au prix d'une méthode très peu glorieuse et d'un gâchis humain déconcertant.

Souhaitons que ceux qui partiront de Calais, dans les prochaines heures, ne soient pas traités de la sorte.

 

François Pelletant

Maire (UDI) de Linas,

Président de l'Association des Maires Franciliens

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

- 28/09 : Lettre ouverte aux médias

- 28/09 : Lettre ouverte aux médias | Think outside the Box | Scoop.it

Lettre ouverte de Forgeonslavenir.com 

 

    Nous sommes des femmes et des hommes de Forges les Bains, mères et pères de familles ordinaires.
 

    A l’heure où nous vous parlons, notre petit village tranquille est emporté dans une vague médiatique de mensonges et de stigmatisation de sa population.

 

    Pour information Mesdames et Messieurs les journalistes, nous ne sommes ni fachos, ni racistes, mais nous aspirons à être consultés sur des projets tel que l’accueil de 91 migrants masculins à moins de 100 mètres de nos écoles primaire, maternelle ainsi que des arrêts de bus des collégiens et étudiants.

 

    Jusqu'à ce samedi 24 septembre 2016 au matin, nous étions encore prêts à accueillir des familles ou des femmes et des enfants sur la commune. La Préfète de l’Essonne ayant confirmé l’arrivée de 91 hommes, sans autre aménagement possible, nous sommes contre ce projet en l’état actuel.

 

    Vous allez nous dire « Vous avez peur de quoi ? Qu’ils violent vos enfants ? »… Non, nous n’avons pas peur d’accueillir… non nous n’avons pas peur qu’on viole nos enfants… nous avons des inquiétudes (et non des angoisses) sur l’angoisse de nos propres enfants qui vont prendre le bus de nuit (17h) et rentrer à la maison toutes et tous seuls ou iront se promener dans les bois.

 

   91 hommes se baladant dans un village comme Forges (1750 habitants en centre bourg), ça va faire beaucoup de monde d’un coup dans les rues.

 

   Ne stigmatisez pas tous ces parents qui travaillent, et qui ne sont pas là quand leurs enfants rentrent (beaucoup travaillent à Paris et rentrent tard), ne stigmatisez pas leurs inquiétudes et ne nous faites surtout pas dire ce que nous vous n’avons jamais dit.

 

   Arrêtez de vouloir faire du sensationnel et écoutez les Forgeois, écoutez leurs propositions et leurs revendications, qui, jusqu'à présent ont toujours été dans la plus grande expression du respect de la démocratie.

 

   De plus, comment ne pas être en colère …

 

   A la rentrée scolaire nous apprenons l’installation d’un CAO à proximité de l’école, information faite par la mairie par un entrefilet dans la « Petite Forgeoise », nous demandons des explications, et on nous explique que c’est la méthode…
 

   Un rassemblement le 05.09.2016, non houleux et non violent de 250 personnes a lieu devant la mairie pour avoir des explications : « c’est la méthode, nous n’avons pas le choix ! »

 

   Un regrettable incendie, que nous condamnons fermement, a lieu dans la nuit du 05.09 au 06.09 sur un des bâtiments…, il y a des abrutis partout et rien ne prouve qu’un Forgeois en soit à l’origine (l’enquête est toujours en cours, merci de ne pas divaguer sur le sujet !) ou de partager avec la population toute information dont vous disposeriez.

 

   Du fait de cet incendie, nous nous retrouvons invités à une réunion publique le 07.09 par Mme la Maire et Mme la Préfète. Cette réunion avancée à la hâte de 2 semaines a surtout été perturbée par des mouvements extrémistes (à « droite » comme à « gauche ») venus en force pour chauffer la salle… dramatique et sans aucune utilité pour les Forgeois !!! Mais surtout le constat d’un essai de récupération raté puisqu’on ne les voit plus. Alors que d’autres se murent dans leur silence assourdissant.

 

   Pendant cette réunion, la question des écoles est posée : « avez-vous prévenu les écoles ? » réponse : « non ! »

 

   Nous voici de retour pour une réunion au sein de l’école le 10.09.16, réunion filtrée (uniquement les parents d’élèves) qui se déroule dans le respect et le plus grand calme, même si nos interrogations restent sans réponse. 

 

   Une phrase à retenir de Mme La Préfète : « les migrants n’ont pas vocation à s’intégrer à Forges Les Bains ».

 

   Le mercredi 14.09.16, nous obtenons audience à la préfecture pour déposer notre pétition (2500 signataires), Mme La Préfète nous parle de transparence, de respect de la parole de l’Etat, de volonté d’apaisement, et des différents aménagements (2 ans au lieu de 4, 91 hommes au lieu de 191 ! deux caméras…).

 

   On nous parle aussi de solidarité, d’humanité, de stigmatisation …

 

   Nous sommes blessés et choqués qu’on puisse prêter des intentions d’inhumanité à des personnes qu’on ne connait pas, nous sommes meurtris par ces propos. Forges les Bains est un village comme les autres avec des taux de votes FN inférieurs à la moyenne du département.

 

   Mais dans la vraie vie professionnelle quand on présente un projet, on le construit avec l’équipe, on n’impose pas un projet alors que c’est l’équipe qui va en subir l’impact tous les jours au travail.

 

   C’est comme ça que nous imaginions une vraie démocratie…un management participatif…et non directif !!! Mais sous prétexte de « l’état d’urgence migratoire » on nous demande de nous asseoir sur la construction d’un projet et sur notre participation. Mesdames, Messieurs les journalistes, si vous deviez écrire un livre sur la réussite de l’échec de la mise en place d ‘un foyer pour migrants dans une petite commune, prenez l ‘exemple de Forges les Bains, tout y est.

 

   Et qu’il est étrange qu’un projet qu’on nous vend comme une chance et une bénédiction depuis que par force, il est devenu public, démarre en catimini au cœur de l’été, en toute opacité : déborde-t-on de tant de bonnes nouvelles ces derniers mois qu’on veuille cacher celle-ci à la population ?

 

   Donc nous n’avons pas le choix, mais avons-nous encore le droit de dire NON, sans qu’une grande partie des « journalistes » (permettez nous les guillemets) n’orientent systématiquement leurs articles pour faire passer tout un village pour facho et des racistes ?

 

   Ceci étant dit, reprenons-le déroulé des faits :

 

   Vendredi dernier 23.09.16  (veille de la consultation) une réunion exceptionnelle est organisée à Evry avec certains élus municipaux favorables au projet, Emmaüs Solidarité, Les différentes obédiences (que viennent-elles faire là ?), réunion faite dans une volonté d’apaisement nous dit-on, c’est à n’y rien comprendre… comment peut on sérieusement organiser une réunion d’échange et d’ apaisement avec simplement les quelques intervenants convaincus et favorables sans même penser à convoquer des personnes ayant des arguments à faire valoir en défaveur du projet actuel. Si nous faisons partie du « problème » peut être faisons nous partie de la solution. Nous avons cherché à assister à cette réunion par l’intermédiaire du Diacre de Limours, malheureusement « les invitations étaient bouclées ».

 

   Apaisement entre personnes consentantes… Pluralité à géométrie variable de personnes nous assénant depuis des semaines des leçons d’ouverture vers l’autre et de largesse d’esprit. 

 

   INCROYABLE, la ficelle est énorme mais c’est comme cela que l’on rassure l’opinion, entre soi. A Forges tout va bien et la population est apaisée. Encore merci d’avoir relayé cette information tellement juste et vérifiée.

 

   Le lendemain, la municipalité a pris la responsabilité d’organiser une consultation auprès des Forgeois « apaisés » inscrits sur les listes électorales. Les habitants ont reçu et découvert les bulletins de participation sur papier non falsifiable le jeudi pour un vote organisé sur la journée du samedi.

 

   Le résultat est sans appel :

         . Taux de participation : 63%, soit plus qu’aux dernières élections municipales.

         . 61% des Forgeois qui se prononcent contre tout projet d’accueil de migrants à Forges

         . 28% des Forgeois sont favorables avec des aménagements (aménagements déjà refusés par la préfecture…)

         . 11% sont favorables au projet actuel.

 

Oui vous comptez bien, 88% des habitants sont en défaveur du projet actuel (91 hommes à moins de 100 mètres des écoles) et 61% de la population est maintenant opposée à tout projet d’accueil. Opposée à l’accueil ?

 

   Maintenant que vous avez une vue de l’histoire, de la méthode et du « process intégralement respecté », comment donner foi à un quelconque projet d’accueil après tant de divergences, de contradictions, d’utilisations de grosses ficelles et surtout d’un tel déni de démocratie et de mépris des habitants ?

 

   Comment ne pas dire Non au manque de consultation, au manque cruel de prise en compte des interrogations et inquiétudes, ou tout simplement au manque de respect.

 

   Pas une seule ligne sur la réaction des Forgeois, pas une seule interview des habitants. Nous sommes en colère de ce que les autorités ont fait à notre commune et aux habitants.

 

   Nous sommes en colère de voir que les « experts qui décident pour nous », sont montés si hauts qu’ils sont devenus tout petits pour nous qui sommes restés en bas.

 

   Nous sommes en colère de voir comment, en 3 semaines, la douceur et la bienveillance d’une commune peut être ravagée, coventrysée, par tant de maladresses successives des autorités.

 

   Elle est là, la vraie réussite de l’échec.

 

   Nous remercions tous les Forgeois favorables ou défavorables au projet(s) d’être allés s’exprimer samedi pour de ce sondage, dans un délai si court.

 

   Nous, collectif de forgeonslavenir.com, avons toujours voulu, voulons toujours construire et réussir un vrai projet à Forges les Bains,

 

   Nous y vivions, nous y vivons et y vivrons encore demain.

 

   Forgeoisement votre.

 

Le collectif Forgeonslavenir.com

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Pierrefeu, Forges-les-Bains, Allex: une journée de manifestions anti-migrants

Pierrefeu, Forges-les-Bains, Allex: une journée de manifestions anti-migrants | Think outside the Box | Scoop.it
Plusieurs manifestations ont eu lieu ce samedi contre l'ouverture de centres d'accueil de migrants. Quelque 250 personnes ont manifesté à Forges-les-Bains, 800 à Pierrefeu-du-Var et une soixantaine à Allex.

Des manifestations ont eu lieu ce samedi dans plusieurs villes de France pour dénoncer l'ouverture de structures d'accueil dedemandeurs d'asile destinées à l'hébergement d'une partie des migrants de Calais

LIRE AUSSI >> Accueil de migrants dans les villages: pédagogie contre "récupération du FN" 

 
 
Une soixantaine d'opposants à Allex

A Allex, village de la Drôme, une manifestation à l'initiative du Front national a réuni une soixantaine d'opposants contre un centre d'accueil qui doit héberger une cinquantaine de personnes selonFrance Bleu Drôme Ardèche. Une poignée de de manifestants sont venus exprimer leur soutien aux migrants.  

Là-bas, la mairie avait demandé la tenue d'un référendum local sur l'accueil de migrants. Le tribunal administratif de Grenoble s'y était opposé, estimant qu'il serait illégal dans la mesure où l'hébergement d'urgence ne relève pas de la compétence de la commune mais de celle de l'Etat.  

700 à 800 personnes à Pierrefeu-du-Var
 

A Pierrefeu-du-Var, une bourgade rurale à 20 km de Hyères, dans le Var, de 700 à 800 personnes ont défilé ce samedi matin à l'appel de la municipalité contre la création d'un centre d'accueil pour migrants sur la commune. Cette "marche citoyenne" s'est déroulée de la mairie au centre hospitalier psychiatrique dont l'un des bâtiments désaffectés devrait accueillir, courant novembre, 60 demandeurs d'asile en provenance de Calais. 

LIRE AUSSI >> Migrants: le plan du gouvernement pour soulager Calais et Paris 

Patrick Martinelli, maire sans étiquette de cette commune de 6000 habitants, avait fait voter jeudi une motion contre cette initiative de l'Etat, à l'unanimité du conseil municipal, y compris l'opposition (elle aussi non étiquetée). Il a notamment avancé comme argument le fait que le bâtiment destiné aux migrants est situé en zone inondable et évoqué "le risque de tensions graves" induit par l'arrivée de ces 60 hommes dans "un village rural inadapté à recevoir une telle population". 

Deux autres manifestations sont prévues dans la journée à Pierrefeu, l'une à l'appel de la Ligue des droits de l'homme et de partis de gauche, en faveur de l'accueil des migrants, puis une autre organisée par le Front national qui défend l'idée d'un département "sans migrants". 

Des militants ont de leur côté manifesté leur soutien aux migrants. 

250 personnes à Forges-les-Bains

A Forges-les-Bains, dans l'Essonne, quelque 250 personnes ont aussi manifesté contre un centre d'accueil de migrants incendié début septembre et ouvert depuis une semaine. Derrière une banderole "projet imposé = colère augmentée", les manifestants ont marché dans le calme depuis l'école primaire de cette commune de 3700 habitants jusqu'à la mairie, en passant devant les grilles du centre d'accueil, où 44 Afghans ont posé leurs bagages lundi. 

Une majorité de votants (59%) avait exprimé fin septembre son opposition catégorique à l'arrivée de migrants dans la commune, lors d'une consultation populaire organisée par la mairie. "Nous demandons maintenant un arrêt total des arrivées", explique Sébastien Roger, leader du collectif Forgeons l'avenir, autour duquel est née la mobilisation, alors que 47 autres migrants sont attendus dans les prochaines semaines. 

A la fin de la manifestation, une Marseillaise entonnée par des élus et militants du Front national, dont le conseiller régional Île-de-FranceWallerand de Saint Just, a généré quelques tensions avec les membres du collectif qui ont insisté sur le caractère "apolitique" de leur mobilisation. 

Jacques Le Bris's insight:

Quand on lit le titre de cet article et les slogans affichés sur les pancartes, on se demande si les Journalistes de L'Express savent lire ou se moquent des lecteurs.

No comment yet.