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Obama veut du changement à la Fifa

Obama veut du changement à la Fifa | Think outside the Box | Scoop.it

Le président des Etats-Unis, Barack Obama, exhorte la Fifa à opérer de profonds changements dans son mode de fonctionnement. 

Présent à Krün en Bavière ce lundi pour assister au sommet du G7, Barack Obama s'est exprimé sur le sujet brûlant de la Fifa lors d'une conférence de presse. Le président des Etats-Unis a ainsi demandé à la Fédération internationale, dans le viseur de la justice américaine pour des faits de corruption présumés, de réaliser de profonds changements au sein de son organisation pour plus de transparence.

"D'après les conversations que j'ai eues, ici en Europe, les gens pensent qu'il est très important pour la Fifa de pouvoir agir avec intégrité, transparence et responsabilité", a ainsi déclaré Barack Obama, cité par le Washington Post. "Une enquête est en cours et nous devons garder à l'esprit que, quel que soit le côté de l'Atlantique où vous vous trouvez, le football est un jeu, mais aussi un business et une source de fierté nationale incroyable." 

Sans rentrer dans les détails, le président américain montre néanmoins qu'il est préoccupé par la question: "Les gens veulent s'assurer que le football soit dirigé avec intégrité. Et aux Etats-Unis, comme nous progressons à chaque Coupe du monde, nous voulons nous aussi nous assurer que ce sport gagne en popularité tout en étant géré de façon convenable." Nouvelle preuve s'il en est que le scandale qui touche la Fifa a bien des répercussions sur l'ensemble de la planète.

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L'Épique - Article - Football - Rapport Garcia ou comment la Russie et le Qatar ont arrosé la FIFA

L'Épique - Article - Football - Rapport Garcia ou comment la Russie et le Qatar ont arrosé la FIFA | Think outside the Box | Scoop.it

Alors que la FIFA réfléchit à dévoiler le contenu du rapport Garcia concernant l’attribution de la Coupe du Monde à la Russie et au Qatar, l’auteur de ce document sulfureux livre les points qui pourraient être compromettants pour les principaux protagonistes. Révélations...

 

S’il est désormais acquis que la publication intégrale du fameux rapport de l’ex-procureur fédéral américain, Michael J. Garcia, sur les conditions d’attribution des prochaines éditions de la Coupe du Monde en Russie et au Qatar plongeraient la FIFA dans une situation juridique très délicate, personne ne sait vraiment ce qui pourrait faire descendre le dénommé Sepp de son piédestal. Le nœud du problème concerne la sexualité de l’homme fort de la plus haute instance du football mondial. En effet, le document confidentiel assure que l’Helvète de 78 ans a bel et bien eu un rapport sexuel tarifé et qu’il a eu besoin de trois pilules bleues pour honorer sa partenaire jusqu’au coup de sifflet final. « Joseph Blatter a bien eu une relation sexuelle tarifée. Il se trouve que c’était avec sa première femme. Au moment de l’acte, il ne l’a même pas reconnue : il garde d’elle l’image d’une fille fragile de 21 ans pas du tout attirée par l’argent… », nous explique l’Américain, sous le contrôle de trois clones d’Expendables. Les bruits de couloirs racontent que le grand patron de la FIFA a surtout été furieux quand il a appris que la Russie avait déboursé 3 millions d’euros pour lui permettre de coucher avec son ex un demi-siècle plus tard. Il se dit qu’à ce prix-là, il aurait peut-être pu séduire l’arrière-petite-fille…

 

Au-delà de la prostitution, la Russie de Vladimir Poutine sait varier ses méthodes pour parvenir à ses fins. Dans son rapport, Michael J. Garcia assure que le comité, qui a perfectionné ses gammes dans la défunte URSS, a su profiter de sa fine gastronomie pour obtenir quelques votes en sa faveur. Mais ce n’est pas avec du caviar que l’on peut acheter des voix anglaises. Jim "Tonic" Boyce, déjà vice-président de la FIFA au moment des faits, en a fait l’amère expérience. « Oui, Jim Boyce a accepté une valise de la part du comité d’organisation russe concernant de la vodka. Après analyse de quelques échantillons, il s’avère que les bouteilles de "L'imperial Collection" contenaient de la Cristaline. Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard », remarque celui qui a par le passé fait ses preuves en tant que spécialiste de la criminalité financière et du terrorisme international. Bref, si la FIFA cherche à faire taire ce scandale, ce serait pour éviter à ce bon vieux Jim de passer pour le plus grand des nigauds aux yeux de ses concitoyens britanniques grands amateurs de gin et autres spiritueux.

 

Enfin, le Qatar n’est pas en reste dans cette affaire de corruption à échelle mondiale. Quand on a de l’argent, la moindre des corrections est de le partager avec son prochain. De là à s’imaginer qu’un homme qui porte le voile s’amuse à généreusement distribuer des billets aux membres de la FIFA, il ne faudrait surtout pas tomber dans la caricature à deux dirhams. Mohamed Bin-Hammam, qui a été président de la CONCACAF et qui a été banni à vie du football à cause d’une affaire de malversations, traîne encore derrière lui cette vilaine réputation. Ce n’est pas parce que ce proche du cheikh Tamim Ben-Hamad Al-Thani a été coupable par le passé qu’il doit le rester à vie. « Plusieurs grands électeurs de la FIFA ont reconnu avoir vu le Qatar déposer des valises de billets dans leurs chambres. D’après différents témoignages de sources concordantes, il s’avère que Mohamed Bin-Hammam adore jouer au Monopoly. En aucun cas il n’a cherché à corrompre et j’ai envie de le croire », promet l’Américain qui a bénéficié de plusieurs millions d’euros pour mener à bien son enquête pendant près de vingt-deux mois à temps plein et sans stagiaire. Sacré Momo : à cause de lui, le monde entier s’imagine que le Qatar est une terre propice à la corruption alors qu’en réalité, ce ne sont que de grands enfants…

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La corruption au sein de la Fifa ne laisse plus la Suisse indifférente

La corruption au sein de la Fifa ne laisse plus la Suisse indifférente | Think outside the Box | Scoop.it

La justice suisse veut mettre son nez dans les fédérations sportives installées sur son sol. À commencer par la Fédération internationale de football.

Si plus d'une trentaine de fédérations sportives internationales - comme la Fédération internationale de football (Fifa), l'Union européenne des associations de football (UEFA), le Comité international olympique (CIO) ou la Fédération internationale de cyclisme - possèdent leur siège en Suisse, c'est probablement pour la beauté de ses lacs. Mais ce choix est peut-être aussi dicté par de très attractives exonérations fiscales. Sans oublier certaines particularités du droit pénal helvétique, qui poursuit la corruption publique, mais pas la corruption privée.

Il y a quelques années, la justice suisse avait découvert que la société de marketing sportif International Sport and Leisure (ISL), domiciliée à Zoug, avait versé des pots-de-vin aux responsables de la Fifa pour obtenir les droits de diffusion de la Coupe du monde. Les Brésiliens Ricardo Teixeira, président de la fédération brésilienne et vice-président exécutif de la Fifa, et João Havelange, président de la Fifa de 1974 à 1998, empochaient respectivement 10 millions de francs suisses (8 millions d'euros) et 1,24 million de francs (environ 1 million d'euros).

Les poches gonflées de billets de banque

"Bien que l'existence du versement de ces sommes ait été attestée, le procureur n'a pas pu accuser Havelange et Teixeira d'une infraction de corruption. Les crimes de corruption dans le secteur privé n'existent pas en Suisse", dénonce l'association Transparency International Suisse. Quant à la loi sur la concurrence déloyale, elle ne s'applique pas dans le domaine sportif : la Fifa étant la seule association habilitée à choisir le lieu des compétitions sportives. Aucune autre fédération sportive ne lui conteste ce pouvoir d'attribution.

Autre exemple : l'auteur de cet article peut témoigner d'un étrange manège qui s'est déroulé en sa présence à l'hôtel Lausanne Palace dans les années 2000. Les membres du CIO se succédaient toutes les dix minutes environ dans une suite louée par un "porteur de valises" opérant pour la Russie. Plus tard, en sabrant le champagne, ce dernier pouvait annoncer fièrement : "C'est Sotchi qui sera choisie pour les Jeux olympiques d'hiver, même si les gens du CIO ne savent toujours pas situer cette ville sur une carte !" Même surpris avec les poches gonflées de billets de banque à la sortie de l'hôtel, les participants n'auraient pas pu être arrêtés par la police suisse.

Joseph Blatter dans la ligne de mire

Mais les temps changent. Les soupçons de corruption qui planent sur l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar (ainsi que la Coupe du monde 2018 en Russie) embarrassent la Suisse. Ils contribuent à la détérioration de son image. D'autant que le président de la Fifa, Joseph Sepp Blatter, est un Suisse, né en 1936 dans le canton du Valais. Malgré son âge (78 ans) et les multiples soupçons de détournements de fonds et de corruption qui entachent la Fédération internationale de football, cet ancien responsable de relations publiques de l'Office du tourisme valaisan a annoncé qu'il briguerait un cinquième mandat en mai 2015 à Zurich.

"La corruption privée sera poursuivie et réprimée d'office, même dans le cas où elle n'entraîne pas de distorsions concurrentielles", annonce le Conseil fédéral (gouvernement suisse), insistant sur les "nombreuses fédérations sportives internationales qui ont leur siège en Suisse et dont les décisions ont été discréditées, à plusieurs reprises, par des scandales de corruption". Difficile d'être plus clair. Cette révolution pénale est défendue par Simonetta Sommaruga, la ministre socialiste de la Justice et de la Police.

Plus de 30 fédérations sportives internationales

Si les socialistes sont minoritaires au sein du gouvernement helvétique (deux ministres sur sept), ils semblent cette fois être appuyés par la droite, et même l'extrême droite. Dans le mensuel La Cité, le député populiste Roland Büchel réclame un contrôle accru sur les fédérations sportives internationales. "Cela doit être clair pour tout géant mondial de l'industrie du sport et du divertissement que le droit actuel aussi bien que les privilèges fiscaux ne sont pas gravés dans la pierre", lâche-t-il.

Outre la Fifa, installée à Zurich, le CIO, à Lausanne, l'UEFA, à Nyon, la Suisse accueille notamment les fédérations internationales de ski, de hockey sur glace, d'athlétisme, de volley-ball, de base-ball, de bobsleigh, de canoë, d'escrime, de natation, ainsi que le Tribunal arbitral du sport. Cette semaine à Genève, pour évoquer la lutte contre la corruption, Michael Lauber, le procureur général de la Confédération, était accompagné de Delphine Centlivres, la directrice de Transparency International Suisse, et de Nicolas Giannakopoulos, président de l'Observatoire du crime organisé (OCO). Les temps changent.

De notre correspondant à Genève, Ian Hamel

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Plusieurs cadres de la Fifa arrêtés pour corruption à Zurich

Plusieurs cadres de la Fifa arrêtés pour corruption à Zurich | Think outside the Box | Scoop.it

Une vaste opération de police est actuellement en cours dans un hôtel de Zurich où les autorités suisses procèdent à l'arrestation de plusieurs responsables de la FIFA, selon le New York Times. La justice américaine demande leur extradition pour des soupçons de corruption.

 

Il s'agit d'un énorme coup de filet. Alors que Sepp Blatter, le président de la FIFA, devrait être élu pour un cinquième mandat lors d'un congrès exceptionnel vendredi, la police suisse a procédé à l'arrestation d'une dizaine de cadres de l'organisation mondiale dans un hôtel de Zurich ce matin. Selon les informations du New York Times, les policiers se sont rendus très tôt ce matin au sein du luxueux Baur au Lac avant d'interpeller les dirigeants dans leur chambre alors qu'ils étaient réunis à l'occasion de l'assemblée annuelle de la fédération internationale de football.

D'après les sources judiciaires citées par le journal américain, les charges porteraient sur des opérations de blanchiment d'argent, du racket et de nombreux détournements de fonds commis sur les vingt-dernières années. Notamment dans le viseur, les conditions d'attribution des Coupe du monde 2018 et 2022 sont pointées, mais aussi des contrats de marketing et de droits de retransmission TV.

 

Le système se resserre autour de Sepp Blatter

Parmi les nombreux responsables incuplés à la demande du département de la justice américaine, on retrouve Jeffrey Webb, le président de la Confédération d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF) et vice-président du comité exécutif, Eugenio Figueredo, également membre du comité exécutif, ou encore Jack Warner (Trinité-et-Tobago), accusé de nombreuses violations éthiques. Le grand magnat Sepp Blatter, président indélogable de la FIFA depuis 1998 et en passe d'entamer un cinquième mandat consécutif, ne fait pas partie des haut fonctionnaires arrêtés.

Sur place, un représentant de force de l'ordre avoue «que ce système avait trop duré. Nous sommes frappés par sa puissance et par le fait qu'il touche toutes les parties de la FIFA. On est là dans un cas de corruption institutionnalisée». La justice américaine demande aujourd'hui l'extradition des responsables arrêtés afin de les juger devant la cour de justice. Les inculpations exactes devraient être rendues publiques dans la journée par le tribunal fédéral de Brooklyn, à New York.

Depuis de nombreuses années, la FIFA est l'objet d'investigations fouillées mettant en cause son opacité et son mode de gouvernance largement discuté. Les cas de pots-de-vins versés ont été nombreux lors de l'attribution des dernières Coupe du Monde, le manque de transparence sur la rémunération des dirigeants est souvent pointé alors que l'organisation enregistre des chiffres d'affaires exceptionnels (5,7 milliards de dollars entre 2011 et 2014). L'étiquette «d'empire byzantin impénétrable» souvent collée au dos de la FIFA pourrait être désormais très vite déchirée.

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Corruption : la Suisse ose enfin fâcher sa chère Fifa

Corruption : la Suisse ose enfin fâcher sa chère Fifa | Think outside the Box | Scoop.it

Sepp Blatter lors de la finale de la Coupe du monde 2014 (Allemagne-Argentine), stade Maracana, Rio de Janeiro le 13 juillet 2014

 


Presque toutes les fédérations sportives se trouvent en Suisse, où elles profitent d’une paix royale. Mais, sous la pression internationale, Berne prépare une loi anticorruption qui ennuie la Fifa et son président.

Quand la Fifa a choisi de quitter Paris pour Zurich, en 1932, c’était officiellement pour sa position centrale, la neutralité de la Suisse et l’accessibilité par le train. Près d’un siècle plus tard, la Suisse fout toujours une paix royale aux fédérations sportives et ça ne gâche rien.

Une quarantaine de fédérations sportives sont installées en Suisse, ce qui en fait leur terre d’accueil favorite, très loin devant Monaco. Le Comité international olympique (CIO), qu’il ne faut jamais avoir trop loin de soi, agit comme un aimant mais il n’y a pas que ça.

Les fédérations sportives, même lorsqu’elles gagnent un milliard d’euros par an comme la Fifa, sont des associations, et on ne fait pas beaucoup plus souple que le droit suisse des associations. La Fifa ou le CIO ont le même statut que le club de boules du quartier.

Bientôt, une « Lex Fifa »

Elles sont considérées comme une organisation à but non-lucratif – malgré le milliard d’euros en réserves de la Fifa –, n’ont aucune obligation de publier leurs comptes, payent moitié moins d’impôts sur les bénéfices et ne sont pas soumises à la législation suisse contre la corruption.

Quand on est cerné en permanence par les soupçons de pots-de-vin, c’est assez confortable. Mais la Suisse pourrait durcir dans les prochains mois sa législation anticorruption, grâce aux petites bêtises de la Fifa. Jean-François Tanda, spécialiste de la maison Blatter pour le journal Blick :

« L’attribution de la Coupe du monde au Qatar, la dernière élection de Sepp Blatter, l’affaire ISL, ce sont ces événements qui ont amené les politiciens à réfléchir pour savoir si on devait pas changer la loi. »

Combler un vide juridique

Le processus législatif suisse est très long. Mais, fin novembre, le Parlement commencera enfin à examiner un projet de loi surnommé « Lex Fifa ». Le but : inscrire la corruption privée dans le code pénal et faire en sorte qu’elle soit poursuivie d’office.

Aujourd’hui, la Suisse est l’un des pays qui lutte le plus efficacement contre la corruption de ses agents mais la corruption privée n’est poursuivie que sur plainte. Or, il y a rarement quelqu’un pour se plaindre d’un cas de corruption, les protagonistes ayant tout intérêt à cacher la chose. Avec cette loi, la justice suisse pourrait se saisir de l’affaire aussitôt prévenue par un lanceur d’alerte ou par un autre pays.

Transparency International a contribué à l’élaboration de la loi. Sa présidente, Delphine Centlivres à Rue89 :

« Si les autorités d’un pays demandent la collaboration des autorités suisses pour avoir des preuves, elles pourraient saisir les ordinateurs, consulter les comptes bancaires.

Il y a un vide juridique, nous avons l’occasion de le combler et de donner les moyens à tout le monde d’enquêter. »

Elle estime qu’il y a 60% de chances qu’elle soit votée en l’état devant le Parlement.

Un match avec des parlementaires

(...)

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