Think outside the Box
41.2K views | +2 today
Follow
Think outside the Box
The sooner we change our paradigm and our lives will be better
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Current selected tag: 'Copé'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

On a retrouvé le pain au chocolat à moins de 15 centimes de Copé

On a retrouvé le pain au chocolat à moins de 15 centimes de Copé | Think outside the Box | Scoop.it
Interrogé ce lundi matin par un auditeur d’Europe 1 sur le prix d’un pain au chocolat, Jean-François Copé a estimé le prix de la viennoiserie "entre 10 et 15 centimes" suscitant de nombreuses moqueries sur la toile. Il est pourtant possible de trouver des viennoiseries à ce prix en France. 

"Je n'en ai aucune idée de combien coûte un pain au chocolat... Ça dépend des tailles... Ça doit être autour de 10 ou 15 centimes d'euro peut-être?" Interrogé par un auditeur ce matin sur Europe 1, Jean-François Copé s'est pris les pieds dans la viennoiserie en tentant d'estimer le prix d'un pain au chocolat. De fait, dans une boulangerie, il faut généralement compter autour de 1 euro l'unité. Mais ça peut monter beaucoup plus haut, notamment dans des établissements de luxe parisiens. On en trouve ainsi à 2,30 euros chez Pierre Hermé, 2,40 euros chez le spécialiste des macaronsLadurée et même 3 euros au Café Pouchkine de Saint-Germain.

Même en version "mini", le candidat à la primaire de la droite et du centre ne trouvera pas une boulangerie dans sa bonne ville de Meaux qui lui vende aussi peu cher le pain au chocolat qui agrémente son petit-déjeuner. 

Selon une enquête de l'UFC Que Choisir de 2013, le coût moyen d'un pain au chocolat est de 94 centimes avec un prix mini de 42 centimes et un prix maxi de 1,40 euro. Mais la boulangerie ne représente qu'une partie des ventes de pains au chocolat  en France. Le marché de la viennoiserie industrielle représente 800 millions d'euros en France. Nombreux sont les Français qui les achètent dans les hypermarchés ou les enseignes de hard-discount, à des prix nettement moins élevés.

 

Moins de 15 centimes en grande distribution 

Pour autant trouve-t-on en grande surface des pains au chocolat à moins de 15 centimes? A ce prix-là Jean-François Copé devra se passer de la version pur beurre vendue à l'unité ou par lot de 4 ou 6. Après une rapide recherche sur les sites de vente des distributeurs, il est difficile d'en trouver à moins de 50 centimes d'euro. Deux fois moins cher qu'en boulangerie, mais le compte n'y est toujours pas.

Pour donner raison au maire de Meaux, il faut chercher dans les pains au chocolat vendus en sachet de 8 ou 10. Les fameux pains au chocolat mous souvent gorgés d'huile de palme mais que les enfants adorent. Et c'est là, entre le pain de mie et le pain au lait qu'on trouve enfin le précieux sésame: le pain au chocolat entre 10 et 15 centimes. Evidemment, ils ne sont pas vendus à l'unité mais généralement par paquet de 8, 10 ou 16. Il faut aussi ne pas se montrer regardant sur la marque. Pas question de s'offrir du Pasquier. Seule la MDD (la marque de distributeur) est capable de fournir du pain au chocolat à prix "Copé". Si Intermarché échoue à tomber sous les 15 centimes avec son paquet de 16 à 2,68 euros (16,75 centimes pièce), les autres grands distributeurs y parviennent. Leclerc le propose ainsi à 14,6 centimes pièce, Casino à 14,5 centimes, Carrefour à 14,25 centimes.

Et on peut descendre encore plus bas pour frôler les 10 centimes de Jean-François Copé. Lidl propose ainsi un paquet de 10 pains au chocolat à 1,19, soit 11,9 centimes la pièce. Mais il s'agit d'une promotion. Hors promo il est à 2,19 euros, soit 21,9 centimes pièce. 

 

Super U le moins cher!Pour trouver le moins cher, il faut se rendre chez Super U. L'enseigne propose ainsi sous sa marque premier prix Bien Vu, un paquet de 10 pour 1,10 euro. Soit un prix plancher de 11 centimes le pain au chocolat. Jean-François Copé fait peut-être ses courses au Super U de Couilly-Pont-aux Dames, le plus proche de Meaux (11 km).A noter que si les enseignes savent casser les prix sur les pains au chocolat, les boulangeries, elles, s'assurent des marges grassouillettes sur la viennoiserie. Du moins celles qui se contentent d'acheter des pâtes surgelées toutes faites à cuire ou réchauffer dans un four. Acheté aux alentours de 30 centimes pièce comme on peut le voir sur ce site d'industriel, le pain au chocolat est ensuite revendu trois fois plus cher dans le point de vente. Peut-être Jean-François Copé voulait-il tout simplement dénoncer ces marges?

Frédéric BIANCHI

Journaliste

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Affaire Bygmalion : Jérôme Lavrilleux n'a pas envie de finir "comme Robert Boulin"

Affaire Bygmalion : Jérôme Lavrilleux n'a pas envie de finir "comme Robert Boulin" | Think outside the Box | Scoop.it

Pour Jérôme Lavrilleux, "Il ne faudrait plus appeler cette affaire Bygmalion, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy".© 

AFP FREDERICK FLORIN


L'ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé se lâche dans une interview à L'Obs. Il l'assure : "Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé"

Jérôme Lavrilleux, acteur clé de l'affaire Bygmalion et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, accuse Nicolas Sarkozy de "se défausser" et de ne pas "assumer" ses responsabilités dans ce système de fausses factures durant sa campagne présidentielle de 2012, dans un entretien à L'Obs à paraître jeudi.

"Je vais vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit, et dont j'ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd'hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire Bygmalion, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy."

 "Nicolas Sarkozy ment"

"Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n'y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne... C'est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : 'c'est pas moi, c'est l'autre'. Dans Bygmalion, il dit 'c'est pas moi, c'est Copé'. Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L'ingratitude est la marque des faibles", assène Jérôme Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire.

"Nicolas Sarkozy ment", accuse-t-il encore en réponse aux affirmations de l'ancien chef de l'Etat pour qui Lavrilleux était bel et bien au courant de l'état financier de sa campagne présidentielle.

  

Une longue confrontation chez les juges d'instruction

Lors de son audition début septembre par la police, Nicolas Sarkozy a reconnu l'existence d'un système de fausses factures mais à d'autres fins, entre l'UMP alors dirigée par Jean-François Copé et Bygmalion, la société de ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines.

Cinq figures de l'affaire Bygmalion se sont retrouvées chez les juges d'instruction vendredi pour une longue confrontation, la plus importante depuis le début de cette enquête.
Parmi les cinq mis en examen arrivés au pôle financier dans la matinée, Franck Attal, le patron d'Event and Cie, filiale de Bygmalion et société prestataire des meetings, et Jérôme Lavrilleux, qui avaient révélé ce système frauduleux au printemps 2014.

S'il se dit personnellement "serein et confiant", il lui arrive "d'avoir peur"

Etaient également présents le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, l'ancien directeur général de l'UMP, Eric Cesari, et l'ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, qui nient avoir participé à une fraude.

Les enquêteurs ont la conviction que des fausses factures ont permis d'imputer à l'UMP environ 18,5 millions d'euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. But de cette "ventilation",dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses (22,5 millions).

"L'erreur majeure de Nicolas Sarkozy", poursuit Jérôme Lavrilleux, "est d'avoir pris pour mener sa campagne des gens qui le traitaient en fait comme un président de la République, dont les désirs étaient des ordres".

  

Copé, "quelqu'un qui ne lâche pas les gens"

S'il se dit personnellement "serein et confiant", il lui arrive "d'avoir peur". "Je n'ai pas envie d'apprendre à nager dans 20 centimètres d'eau comme Robert Boulin. J'ai dit à mes proches que si un jour j'avais un accident de voiture, il faudrait faire une expertise. C'était de l'humour noir... quoique", lâche-t-il.

Jérôme Lavrilleux assure voir "une ou deux fois par mois", pour "une conversation amicale", son ancien patron, Jean-François Copé, "quelqu'un qui ne lâche pas les gens". Le député-maire de Meaux se lancera-t-il dans la primaire pour 2017 ? A la rentrée, "il a très exactement réuni 45 parlementaires (...) Or, je remarque qu'il faut le soutien de 20 parlementaires pour la primaire de l'UMP", prévient-il.

  

No comment yet.