Think outside the Box
41.2K views | +2 today
Follow
Think outside the Box
The sooner we change our paradigm and our lives will be better
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Current selected tag: 'Complotisme'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Alternons hauteurs célestes et bassesses terrestres, de M. Jean-Pierre Luminet –

Alternons hauteurs célestes et bassesses terrestres, de M. Jean-Pierre Luminet – | Think outside the Box | Scoop.it
M. Jean-Pierre Luminet est astrophysicien, conférencier, écrivain et poète français, spécialiste de réputation internationale des trous noirs et de la cosmologie.
 
En première partie adapté d’un billet d’un de mes contacts, qui depuis ces dernières années analyse avec une féroce lucidité la situation sociale, politique et économique du pays. Je reprends ensuite la main. Les quelques cerveaux mentalement conditionnés qui sévissent encore sur mon mur, dont le seul mantra de type pavlovien est le mot « complotiste », vont pouvoir s’en donner à cœur joie.
Beaucoup de gens s’imaginent à tort que, parce qu’il avance tout et son contraire, le gouvernement est incompétent, et de ce fait le dédouanent de toutes les énormités qu’il produit à cadence accélérée, comme dans un vent de panique. Et de prendre pour preuve la vieille citation de Michel Rocard « Toujours préférer l’hypothèse de la connerie à celle du complot. » Il y a, certes, une sacrée dose de connerie dans l’équipe gouvernementale. Par charité je ne citerai pas de noms, vous ferez votre choix personnel en puisant dans un large panier.

Mais les personnes qui dirigent vraiment ne sont pas connes. Tout a sciemment été fait pour brouiller les cartes et la compréhension des populations (y compris à l’échelle mondiale), qui ont été soumises à de nombreuses injonctions paradoxales, ces doubles contraintes incompatibles théorisées dans les années 1950 au sein de l’école de Palo Alto par l’anthropologue Gregory Bateson, à l’origine de troubles mentaux comme la schizophrénie. Je rappelle qu’il s’agit d’une situation dans laquelle une personne est soumise à deux contraintes ou pressions contradictoires. C’est également une technique de manipulation mentale instinctivement utilisée par les pervers narcissiques. Pour la personne qui y est soumise ou se sent prisonnière de la situation, étant de plus dans l’incapacité de communiquer à son sujet, le problème est insoluble et peut engendrer, si elle est peu sûre d’elle-même, à la fois troubles et souffrances mentales.

 

Les exemples sont innombrables dans la gestion de la pandémie et de ses prétendues vagues successives. En France cela a commencé en mars 2020 par :

• confinez-vous, mais allez travailler,
• ne vous rencontrez pas, mais soyez solidaires,
• restez chez vous, mais faites du sport,
• le masque est inutile, mais il est pourtant obligatoire,
• pour protéger nos enfants, acceptons de les maltraiter,
• pour sauver nos seniors, laissons-les mourir de solitude dans les EHPAD,
• pour éviter les attroupements, fermons les petits magasins,
• pour préserver notre santé, fermons les salles de sport,

• pour sauver nos hôpitaux, détruisons notre économie etc.

 
Cela a largement empiré mi-2021, avec les contradictions, mensonges et contre-mensonges permanents concernant le pass sanitaire annoncé comme limité dans le temps, l’efficacité des vaccins que toutes les données scientifiques honnêtes voient baisser chaque semaine, la jadis déclarée impensable obligation vaccinale pour les enfants désormais à l’ordre du jour et perfidement préparée dans les médias (l’immonde Castex allant jusqu’à accuser sa fille de 11 ans de lui avoir transmis le virus), et cent autres infamies.
En réalité il s’agit d’une technique de manipulation parfaitement maîtrisée et d’un des grands ressorts insidieux du totalitarisme, qui fait disjoncter la masse des cerveaux lassés par tant de paradoxes, afin de mieux les soumettre et les dominer.
Force est de constater que cette stratégie est redoutablement efficace, puisque la plupart des gens perdent tout esprit critique et sont comme hébétés, incapables de la moindre réaction. C’est une insidieuse guerre psychologique qui nous est livrée, un jeu parfaitement pervers.
L’acceptation généralisée aux règles les plus absurdes ne peut fonctionner que grâce au conformisme et à l’instinct grégaire de la plupart des individus, y compris ceux en principe plus éduqués que la moyenne. Un facteur très puissant, qui chez la plupart entrave toute forme de discernement et de jugement personnel, et qui peut expliquer beaucoup de choses concernant l’ahurissante passivité de la présente situation, et ce dans toutes les couches intellectuelles de la société. Le monde universitaire et de la recherche – le mien-, dont on aurait pu attendre une once supplémentaire de réflexion, est particulièrement touché par cet endormissement.
Ce que nous traversons collectivement depuis bientôt deux ans, et qui ne pourra s’arrêter qu’à l’issue d’une insurrection ne passant pas par des urnes truquées d’avance, ressemble à une gigantesque entreprise de contrôle social et de soumission de la population, à l’instar de la fameuse “Expérience de Milgram”. On doit obéir aveuglément aux décisions les plus aberrantes, au nom du respect de l’autorité supérieure, car c’est elle qui serait détentrice de l’expertise scientifique, des compétences et du savoir, malgré des conflits d’intérêts patents qui sautent aux yeux. Or cette Haute Autorité de Santé, nommée arbitrairement par le gouvernement qui l’a en outre dispensée de tout contrôle extérieur et « travaille » donc dans la plus stricte opacité, fonctionne ni plus ni moins comme une junte militaire.
On doit cette politique au cabinet-conseil McKinsey & Company, surnommé « La Firme ». Spécialisé dans le “Nudging”, à savoir les techniques de marketing incitatif, basées sur l’ingénierie sociale et l’économie comportementale, de façon à induire certaines actions dans la population en la manipulant de manière infra-consciente, le cabinet américain qui conseille en stratégie les patrons du Cac 40, les chefs d’Etat et les ministres, a rédigé le programme présidentiel de 2017 et élaboré la stratégie vaccinale. Y travaille notamment, en tant que rien de moins que directeur associé, Victor Fabius, le fils de Laurent, lequel préside le Conseil Constitutionnel dont beaucoup de naïfs ont récemment été surpris de voir que ce dernier entérinait totalement les décisions dictatoriales votées par l’Assemblée – c’est-à-dire par 5% des représentants du peuple, puisque telle est aujourd’hui la démocratie française.
J’ajoute pour la (très) petite histoire qu’en l’an 2000, Laurent Fabius, qui présidait alors l’Assemblée nationale, m’avait invité à dîner au Palais Bourbon en compagnie d’une demi-douzaine d’autres invités du monde artistico-intellectuel (je me souviens par exemple de l’excellent réalisateur de cinéma Robert Guédiguian). Cela donnait bonne conscience aux politiciens de l’époque de faire semblant de s’intéresser à ce qu’ils pensaient être l’élite intellectuelle du pays – aujourd’hui ils invitent plutôt les rappeurs, les transgenres et autres chanteurs de variétés étrangers. Hé bien je puis vous assurer – mais sera-ce une surprise ?- que le niveau de conversation de Monsieur Fabius était d’une affligeante banalité (et le repas vraiment pas terrible).
 
Jean-Pierre Luminet, 17 décembre 2021.
Jacques Le Bris's insight:

NDC :

 

Voir Expérience de Milgram sur Wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram

 

Je voulais aussi mettre ici  le lien vers la vidéo de 2017 où un psychiatre nous alertait sur la dangerosité du candidat Macron.

 

Hélas, comme il dispose maintenant des pleins pouvoirs sous secret défense, cette vidéo a comme par hasard été censurée.

La censure se généralise sur toutes les vérités qui ne sont pas bonnes à entendre.

 

 

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Être ou ne pas être complotiste, that is the question… -- Dominique MUSELET

Être ou ne pas être complotiste, that is the question… -- Dominique MUSELET | Think outside the Box | Scoop.it

Dans la pyramide de Maslow, les besoins sont répartis en trois catégories, les besoins élémentaires (boire, manger dormir, être en sécurité) et les besoins de croissance (se réaliser, trouver du sens). Les besoins de base doivent être satisfaits pour que les besoins de croissance puissent espérer l’être. L’être affamé n’a ni le temps, ni la disponibilité d’esprit de s’intéresser à autre chose. Mais il ne vit pas, il survit.

Ce qui caractérise la situation actuelle des pays capitalistes occidentaux en général, et la gestion de crise sanitaire en particulier, c’est la perte de sens. Plus personne, et pas seulement le petit peuple, ne parvient plus à comprendre ce qui se passe ni où veulent en venir ceux qui sont censés nous diriger. Nous avons l’impression de courir comme des canards sans tête derrière des dirigeants dont on ne comprend plus les décisions tant elles paraissent fluctuantes, incohérentes, stupides, contre-productives et destructrices.

Nos dirigeants sont-ils des crétins finis ou ont-ils une idée derrière la tête dont ils se gardent bien de nous faire part ? Sont-ils à la manette ou sont-ils aux ordres d’instances supranationales publiques ou privées, ou des grosses multinationales (finance, armement, sécurité, agro-alimentaire, santé, communication, intelligence artificielle) ? Tous ces puissants nous veulent-ils du bien ou du mal ?

A toutes ces questions, et bien d’autres, l’Establishment nous répond : « Rame et tais-toi ! » et cela ne fait qu’augmenter nos inquiétudes et nos doutes.

J’ai eu dernièrement une discussion par mail (confinement oblige) avec un ami ingénieur. Il répondait à mes doutes et critiques par des documents plus techniques les uns que les autres sur la nature de la maladie, etc. J’ai fini par lui dire qu’on ne pourrait jamais s’entendre car moi, je m’interrogeais sur le pourquoi (approche politique) et lui sur le comment (approche technique). Alors nous avons eu cet échange très instructif :

« Peut-être mais rassure-moi : savoir si l’hydroxychloroquine est un traitement efficace, c’est une question scientifique, pas politique quand même.

- Si, je crois que si, ce devrait être scientifique, mais c’est devenu politique du fait d’enjeux de pouvoir et d’argent. Enfin c’est mon analyse !

- C’est du délire, Dominique, vraiment. »

Sa réaction m’a surprise car il n’est plus tellement contesté aujourd’hui, même par les scientifiques eux-mêmes, que la science et la recherche sont soumises aux puissances d’argent. Debord le disait déjà en 1988 dans ses Commentaire sur la société du spectacle :

« On entend dire que la science est maintenant soumise à des impératifs de rentabilité économique : cela a toujours été vrai. Ce qui est nouveau, c’est que l’économie en soit venue à faire ouvertement la guerre aux humains ; non plus seulement aux possibilités de leur vie, mais aussi à celles de leur survie ».

Il ajoutait : « La médecine moderne a capitulé devant les radiations nucléaires ou la chimie agro-alimentaire. On remarque vite que la médecine aujourd’hui n’a, bien sûr, plus le droit de défendre la santé de la population contre l’environnement pathogène, car ce serait s’opposer à l’Etat, ou seulement à l’industrie pharmaceutique. »

Qu’est-ce qu’il dirait de l’interdiction de l’hydroxychloroquine et de l’article du Lancet ! Ailleurs, il mentionne le scandale du sang contaminé, dont Fabius s’est évidemment sorti indemne, ce qui devrait rassurer ceux de nos dirigeants qui ont des procès pour leur gestion du covid-19 :

« Je ne pense pas que le docteur Garetta soit beaucoup plus qu’une sorte de bouc émissaire, pour une époque monstrueuse de la médecine. Le Manifeste communiste avait bien vu, déjà, que "la bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités jusqu’alors respectées (...) Le médecin, le juriste (...) le savant, elle en a fait des salariés à ses gages".

Le sang étant une marchandise, il lui faut fatalement suivre les lois de la marchandise. Le sang s’est finalement reconnu marchandise quand un tribunal a qualifié de simple "tromperie sur la marchandise" ce qui avait été indiscutablement une décision de mettre à mort, à des fins de rentabilité, toute la collectivité des hémophiles français. Quels souvenirs resteront de ces "hémophiles contaminés", après tant d’indulgents procès, recommencés, amnistié ? Rien d’autre sans doute que l’écho d’une comptine que chanteront plus tard des enfants analphabètes, dans les locaux inflammables de leurs néo-écoles : " Il était un’ foi – pas très loin de Foix – , Et de très bonn’ foi – Georgina Dufoix –, Qui vendait du sang." (Cette mauvaise réputation...)

Le gouvernement fait-il ce qu’il fait parce qu’il est paniqué et incompétent ou parce qu’il poursuit un objectif, et alors lequel ?

J’ai écouté attentivement, étudié dans la mesure de mes capacités, et tenté de comparer et/ou de relier les théories, interprétations, explications qui courent sur l’épidémie : celles du soi-disant camp du bien défendues par les experts autoproclamés du pouvoir en place qui pérorent sur les plateaux de TV ; et celles du soi-disant camp du mal qui sont répandues par des soi-disant charlatans comme le Professeur Raoult, des complotistes avérés (par le camp du bien) comme tous les intervenants du documentaire Hold up, ou des vieillards réputés séniles comme le prix Nobel de la Paix, le professeur Montagnier, bref tous ceux qu’on voit, entend ou lit sur Sud radio, France-soir et les médias alternatifs.

Je crois que, pour pouvoir répondre, il faut d’abord se demander à qui profite le crime.

Les profiteurs de la crise sanitaire

Ce qu’on constate, c’est que la crise sanitaire a beaucoup d’avantages pour ceux qui tiennent le bon côté du manche : les gros groupes privés monopolistiques internationaux, issus de la dérégulation et de la privatisation entamée par nos dirigeants dans les années 1970/80. Le but de ces multinationales est de faire du profit, et le but de l’aristocratie stato-financière qui nous dirige est de garder le pouvoir grâce au soutien et à l’argent de ces très puissants groupes. Il y a donc là une alliance objective, sans parler de la corruption et du chantage qui viennent consolider les liens. Il n’y a qu’à voir comment nos dirigeants prennent à chaque minute des décisions qui confortent la position hégémonique de ces multinationales, la dernière en date étant la fermeture inique et cynique des petits commerces.

Voilà quelques-uns des avantages que la classe dirigeante public-privée tire de la crise :

 – La crise sanitaire règle la crise de surproduction qui entravait la bonne marche du système économique, comme le souligne Jean Lévy :

« Les voitures s’entassaient par milliers, invendues, sur les tarmacs des usines d’automobiles bien avant le printemps. Et si le luxe s’exportait encore vers la Chine ou les USA, les "soldes" succédaient aux "soldes", fautes d’acheteurs français. Les ’Gilets jaunes", dès novembre 2018, sonnaient alors le tocsin du capitalisme...

La preuve est chinoise. Première à être frappée par la pandémie en décembre 2019, la République populaire de Chine est le premier état à en être sorti. La vie a retrouvé là-bas son cours normal dès avril 2020. Et la production, qui avait brutalement chuté, est repartie à la hausse dès le troisième trimestre. Les indicateurs US et de l’ONU prévoient pour ce pays, le retour à la normale, autour de 6%, la hausse du PIB en fin d’année... »

 – Presque toutes les grosses multinationales, notamment les GAFAM, Big Pharma et Amazon, tirent d’énormes profits de la crise sanitaire et certaines voient leurs actions en bourse s’envoler.

 – La crise sanitaire détruit énormément de petites et moyennes entreprises, éliminant la concurrence et libérant des places de marché, des terrains et des locaux pour les chaînes, les franchises, les points de vente et autres dépôts des multinationales.

 – La crise sanitaire permet de franchir un palier dans la modernisation technologique du pays pour le plus grand profit de ces grands groupes, seuls capables de mettre en œuvre une économie, une sécurité, une éducation et des services complètement numérisés.

 – La crise permet d’accélérer la destruction de l’Etat-Providence en attaquant le droit du travail, en réduisant les aides sociales et les services publics.

 – La crise donne un prétexte pour supprimer des libertés individuelles et augmenter le contrôle social, tout en militarisant toujours la police et en organisant son impunité, ce qui devient absolument indispensable pour tenir en respect les perdants de la crise, ceux que la disparition de leurs moyens de subsistance, l’enrichissement insensé des multinationales et la trahison des élites met en rage.

Les perdants de la crise sanitaire

Les perdants, dûment affolés et terrorisés, luttent pour survivre et garder leur santé mentale, et n’ont plus la force ni le temps ni l’envie de réfléchir ou de protester ; mais il y a aussi ceux que l’énergie du désespoir pousse à la révolte comme on l’a vu avec les Gilets jaunes. Pour colmater les brèches, limiter la casse et endiguer la colère, la Caste distribue de l’argent qui n’existe pas. Augmenter la dette n’est pas un problème, la dette n’est qu’un moyen de chantage pour ligoter les populations et ne sera jamais payée.

Certes, la techno-structure, qui contrôle désormais nos moindres faits et gestes, tient en main toutes les ficelles du pouvoir (médias, justice, police, armée, intellectuels, artistes), mais, malgré cela, elle n’est pas à l’aise, pas à l’aise du tout, elle est même fébrile, comme en témoignent ses décisions contradictoires, aberrantes et brutales, car elle se trouve prise en sandwich entre des commanditaires qui veulent maintenir un confinement qui leur rapporte, et une population de plus en plus furieuse d’être enfermée et interdite, manu militari, de vaquer à ses occupations et d’ouvrir ses commerces, une population qui commence à se rendre compte, malgré la propagande, que la dangerosité du covid-19 ne justifie en rien cette destruction de leurs vies et de leurs moyens d’existence.

Alors y a-t-il un complot ?

Il n’y a pas de complot car rien n’est caché ni sorti de nulle part. Ce qui arrive est tout simplement dans la logique du système capitaliste, comme l’explique très bien Philippe Brard dans le n° 279 de la revue Démocratie & Socialisme :

« La logique du capital ne consiste pas à produire pour produire toujours plus, mais à produire pour vendre de manière à réaliser la survaleur qui a été extorquée aux travailleurs. Ce qui implique, lorsque cela n’est pas possible, de détruire la production, puis de la faire cesser jusqu’à ce que les conditions de l’accumulation du capital soient rétablies. Entre-temps, des masses de travailleurs ont connu le chômage, voir la pauvreté. »

Le communisme, en créant un contre-pouvoir, a offert une bienheureuse parenthèse à la génération d’après-guerre, mais en ralliant le camp du capital après la chute de l’URSS, la gauche a fermé la parenthèse, et le Capital, qui n’avait plus de contre-pouvoir, s’est déchaîné.

A force de grossir, ces multinationales sont devenues plus puissantes que les Etats, surtout les Etats occidentaux qui leur ont laissé la bride sur le cou. Nos dirigeants pantouflards, corrompus et stupides baisent les pieds des capitalistes milliardaires qui dirigent les plus importantes d’entre elles.

Toutes ensembles, séparément ou tour à tour, elles contrôlent nos économies nationales et siphonnent nos richesses. Elles viennent tout naturellement d’instrumentaliser une épidémie relativement bénigne pour régler, grâce au confinement, une crise de production du capitalisme et s’enrichir au passage. C’est normal, c’est ce qu’elles font : elles instrumentalisent, manipulent, volent, trichent, mentent, corrompent, intimident, menacent, pillent, exploitent, assassinent, renversent les gouvernants, placent leurs pions, partout et chaque fois qu’elles peuvent le faire impunément. Pourquoi se gêneraient-elles puisque la fin justifie les moyens et que règne la loi du plus fort ? Notre ministre de l’économie en est réduit à supplier Amazon and co de reporter leur grotesque Black Friday anglo-saxon. C’est comme supplier un loup de ne pas manger l’agneau qu’il a entre les pattes...

Quand on voit l’énorme puissance d’entreprises comme Amazon, Apple, Microsoft, Google, Visa, Alibaba, Tencen, Facebook, McDonald’s et MasterCard (les 10 plus grosses multinationales), les privilèges dont elles bénéficient, l’amoralité dont elles font preuve, l’impunité dont elles jouissent, et de quoi elles sont capables, quand on n’a pas de formation économique et qu’on ne sait pas ce qu’est le capitalisme, il est bien naturel d’en avoir peur et de les voir comme des pouvoirs surnaturels, maléfiques, sataniques. Mais non, rien de satanique là-dedans, aucun complot, c’est juste la logique d’un système capitaliste tout-puissant et en roues libres.

Par conséquent, la question n’est pas de savoir ce que les milliardaires capitalistes pourraient bien faire de nous, demain, avec l’aide des 15 à 20 % d’Alpha qui les servent, eux et leurs multinationales. On le sait bien, s’ils en avaient les moyens et que ça leur rapportait, ils seraient capables d’éliminer une partie d’entre nous, de nous transférer sur Mars, de nous rayer de la carte sous les bombardements, de nous faire manger nos excréments, de nous vacciner à la chaîne, de nous refaire ou enlever le cerveau, de nous transformer en esclaves, en robots, en animaux, et même de nous mettre tous en prison, tout nus et sans nourriture, avec comme unique issue de nous manger les uns les autres, si ça leur rapportait. La classe dirigeante capitaliste est capable de tout pour augmenter ses profits, l’histoire l’a prouvé.

 

La question, c’est quand est-ce qu’on dit non.

 

Dominique MUSELET

No comment yet.