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L'actrice Mylène Demongeot, malade du coronavirus : "La chloroquine m’a sauvée"

L'actrice Mylène Demongeot, malade du coronavirus : "La chloroquine m’a sauvée" | Think outside the Box | Scoop.it

L’actrice Mylène Demongeot était en tournage lorsqu’elle a attrapé le coronavirus. Elle raconte.

 

Vous avez été très malade, en attrapant ce sale virus. Savez-vous comment ?

 
 

Je tournais le film "MDR", ce qui veut dire "Mort de rire" en langage jeune, et aussi "Maison de retraite" pour ce qui concerne le réalisateur Thomas Gilou. Gérard Depardieu, Marthe Villalonga, Daniel Prévost, Jean-Luc Bideau sont dans la distribution. Et à un moment, nous étions tous les acteurs à visage découvert, en train de répéter alors que les techniciens autour de nous portaient, eux, un masque.

 

Il était évident qu’il y avait un problème dans l’air…

Et cela n’a pas loupé. Le lendemain, il y avait confinement et tournage arrêté. Je suis donc repartie chez moi. Non pas à Paris, mais à la campagne. Je ne me sentais pas bien. Puis j’ai été fiévreuse, un bon 39 degrés. Mon secrétaire m’a immédiatement emmenée à l’hôpital le plus proche à Laval.

Où vous avez été diagnostiquée positive au virus ?

Oui, avec hospitalisation immédiate dans la chambre 702, je n’oublierai jamais ce numéro, j’y suis restée vingt jours. Les plus longs et difficiles de ma vie.

 

Pourtant, vous n’avez pas été intubée ni placée en coma artificiel ?

 

Oh non, vu mon âge, 84 ans, ce n’était pas facile de me soigner de cette façon, mon organisme ne l’aurait pas supporté. Et pour ne rien arranger, je me relève d’un cancer, maintenant guéri, et donc d’une chimiothérapie qui a très bien fonctionné mais qui m’a aussi privée de mes globules blancs. Je n’étais donc pas la patiente idéale. Mon organisme ne pouvait résister. Ce fut une sorte de miracle. On m’a administré la fameuse chloroquine, qui m’a sauvée.

 

Grâce au traitement du professeur Raoult vous avez été débarrassée du virus ?

 

Oui, après vingt jours d’hôpital plutôt vaseux, j’ai pu rentrer chez moi, en vouant une gratitude éternelle à ces soignants formidables et je peux garantir que ma première sortie, à la fin du confinement, sera de retourner à l’hôpital de Laval avec des fleurs, des chocolats et du champagne pour les remercier.

 

Comment vivez-vous aujourd’hui ce confinement ?

 

Plutôt bien. Je suis à la campagne, avec mes animaux, des chevaux, une ânesse qui, je crois, attend un bébé, un paon, des oies, des chats. Je vis avec eux, je lis, je regarde des films, pas les miens, je précise.

 

Comment vous sentez-vous ?

 

Plutôt bien. Quand je réalise d’où je sors, et à quel point je reviens de loin, ma santé me paraît excellente. J’ai seulement du mal à marcher, ce qui doit venir de ma station trop prolongée au lit. Cela n’a pas arrangé mon arthrose.

 

Vous êtes dotée d’une énergie époustouflante.

 

Même moi, cela m’étonne. Je rencontre souvent des femmes âgées, disons des septuagénaires ayant près de quinze ans de moins que moi et qui pourraient sembler être ma mère.

 

D’où vient cette forme d’exception ?

 

Je l’ai dans mes gênes. Cela vient de mon intense curiosité. Je ne suis pas quelqu’un très intéressé par l’introspection. Je préfère m’intéresser à tout ce qui m’entoure. Je suis une vraie curieuse. Je progresse en essayant de découvrir et les choses et les gens. C’est cela qui me fait bouger, qui ne me garde pas en place, qui bouscule mes certitudes et qui me fait avancer. En fait, je me rends compte qu’on ne vit, qu’on ne devrait vivre que pour l’échange et le partage.

 

Avez-vous un souhait ?

 

Oui, que cette pandémie terrible nous incite enfin à réfléchir. Sur le monde et sur nous-mêmes.

 

HENRY-JEAN SERVAT
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Après plusieurs jours en réanimation, Olivier Mazerolle révèle être guéri du coronavirus 

Après plusieurs jours en réanimation, Olivier Mazerolle révèle être guéri du coronavirus  | Think outside the Box | Scoop.it

Il y a trois semaines, l’éditorialiste de RTL et LCI a attrapé le Covid-19 sous une forme sévère. Désormais sorti d’affaire, il donne des nouvelles rassurantes et salue le travail des médecins.

Il n’intervenait plus sur RTL depuis trois semaines. Jeudi soir, invité dans l’émission de Thomas Sotto sur l’antenne de la station au logo rouge, Olivier Mazerolle a révélé avoir été contaminé par le coronavirus «sous une forme sévère». Aujourd’hui guéri, il a tenu à rassurer: «Ça va très bien», a-t-il déclaré tout en qualifiant le covid-19 de «saloperie».

 

» LIRE AUSSI - Anne-Élisabeth Blateau: «Les médecins n’ont pas eu trop de doute sur le diagnostic»

Après plusieurs jours passés avec une fièvre dépassant les 40 degrés, l’éditorialiste de RTL et LCI âgé de 77 ans a été transféré à l'hôpital en réanimation. Il passera plusieurs jours sous oxygène. «Mon généraliste a pris l’affaire en charge et s’est adressé aux services d’urgence de l’hôpital Pompidou qui m’ont accueilli. Cette coordination entre la médecine de ville et la médecine de l’hôpital a été fantastique. Dès que j’ai été admis dans les services d’urgence, ça allait déjà mieux», a-t-il raconté tout en assurant ne pas avoir eu peur. «Quand un médecin arrive, vous parle tranquillement, sereinement, et bien tout de suite vous sentez que vous êtes entouré et que ça va fonctionner», a-t-il ajouté.

Chloroquine administrée

Les médecins lui ont administré de la chloroquine. À sa demande et en connaissance des effets secondaires sur le plan cardiaque notamment. «Ça donné lieu à un débat dans l'hôpital ou je me trouvais entre médecins, il y avait les pour, les contre. Je me garderais bien de trancher ce débat médical. Mais il y a quand même des éléments qui semblent montrer que dans beaucoup de cas, il soulage», a-t-il estimé.

De cette expérience, Olivier Mazerolle ne veut retenir que l’immense élan de solidarité constaté de toutes parts. «Cette saloperie permet aussi de retrouver ce qui fait la force d’une société. Ça va de la famille soudée, des amis, jusqu’à la solidarité fraternelle de tous ceux avec qui vous travaillez», a-t-il poursuivi avant de rendre hommage au personnel soignant. «Et la médecine à visage humain: ils sont tous là, proches de vous, du chef de service jusqu’à la personne qui nettoie votre chambre. L’aide-soignante qui vous adresse un sourire. Vous êtes gonflé à bloc quand vous sortez».

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