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L'US Army ne protégerait pas Taïwan en cas d'invasion chinoise

L'US Army ne protégerait pas Taïwan en cas d'invasion chinoise | Think outside the Box | Scoop.it

Le chef d’état-major américain a affirmé que “la défense de Taïwan devra être assurée par les Taïwanais eux-mêmes”. Cependant, le haut gradé américain a précisé que Washington fournira des armes à Taipei comme elle le fait pour l’Ukraine.

En cas d’attaque de la Chine, Taïwan devra se défendre seule. C’est ce qu’ont affirmé des analystes militaires taïwanais au South China Morning Post en précisant que les États-Unis n’interviendront pas directement pour protéger l’État insulaire. Une prédiction qui semble juste puisque le chef d'état-major des armées, Mark Milley, a affirmé devant le Sénat américain que “la défense de Taïwan devra être assurée par les Taïwanais eux-mêmes”. Le haut gradé a tout de même détaillé sa pensée en expliquant que Washington aidera Taipei “de la même manière que l’Ukraine” en lui fournissant du matériel militaire.

 

Mark Milley a aussi estimé que les États-Unis devront garder une "attitude ambiguë” envers une possible aide militaire directe envers Taïwan pour semer le doute dans l’esprit de Xi Jinping. L’officier américain a affirmé que ce flou diplomatique dissuaderait Pékin de lancer une attaque contre l’île. Une marche à suivre qui ne semble pas faire l’unanimité au sein de l’armée américaine. “Les tensions diplomatiques entre la Chine et Taïwan pourraient être à l’origine d’une guerre terrible”. C’est l’avertissement qu’avait lancé Philip Davidson, le chef du commandement Pacifique des États-Unis, devant le Comité des forces armées du Sénat américain en mars 2021. Selon lui, la situation est urgente puisque la Chine pourrait tenter d’envahir Taïwan avant la fin de la décennie. Encore aujourd’hui, le haut gradé estime que l’US Army manque cruellement de moyens pour défendre efficacement l’État insulaire face aux appétits de Pékin.

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Un constat amer pour les officiers taïwanais qui ont été déçus de la réaction militaire timide de Washington face à l’invasion russe en Ukraine pour ne pas causer de guerre nucléaire. La Chine étant elle-aussi une puissance atomique, les militaires taïwanais estiment que les États-Unis ne prendront pas non plus ce risque face à l’armée de Xi Jinping.

Cependant, cette guerre en Europe de l’Est a aussi démontré qu’un pays avec une puissance militaire plus modeste pouvait résister à une puissante armée grâce à des tactiques de guérillas. Par exemple, les lance-missiles antichars Javelin ont démontré leur efficacité en Ukraine pour stopper en partie l’avancée des troupes de Moscou.

Pour dissuader la Chine de lancer un débarquement militaire sur ses rives, le gouvernement taïwanais a octroyé un budget de 14,2 milliards d’euros à son armée pour l’année 2022. Une somme record qui représente 2% du produit intérieur brut (PIB) de l’État.

Malgré tout, cet effort paraît encore insuffisant à la présidente de l’île, Tsai Ing-wen, qui a pour objectif de financer ses troupes à hauteur de 3% du PIB. Une partie de ces 14 milliards d’euros servira à subventionner certaines entreprises taïwanaises afin qu’elles puissent augmenter massivement la production de missiles plus modernes. Des engins capables de frapper des cibles sur le sol chinois avec précision. Ce qui augmentera la capacité de dissuasion de Taipei contre une force hostile qui voudrait débarquer sur l’île.

Un effort “futile” pour Pékin qui a diffusé plusieurs reportages montrant ses troupes militaires en train de s’entraîner à débarquer sur des “plages hostiles”.

 

Thomas Romanacce
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La pollution de l'air est une « autoroute » pour le coronavirus

La pollution de l'air est une « autoroute » pour le coronavirus | Think outside the Box | Scoop.it

On observe une forte corrélation entre le niveau de pollution aux particules PM10 et le nombre de contaminations (cartes à droite) 15 jours plus tard.

 

La pollution a constitué un vecteur important de l'accélération de la propagation du coronavirus en Italie, rapporte une étude. Non seulement les particules fines jouent le rôle de « transporteur » pour le virus, ce qui remet en cause la distance de sécurité d'un mètre, mais elles fragilisent les personnes vulnérables et aggravent les symptômes du Covid-19.

 

La vitesse fulgurante à laquelle s'est propagée l'épidémie de coronavirus en Italie pourrait s'expliquer en partie par la pollution, selon une étude de la Société italienne de médecine environnementale (Sima). Les médecins, qui ont collaboré avec les universités de Bari et de Bologne, ont mis en parallèle les nouveaux cas de contagion au Covid-19 et les dépassements des limites légales pour les concentrations de particules fines PM10 dans les différences provinces italiennes enregistrés entre le 10 et le 29 février -- en prenant en compte le temps d'incubation du virus.

Une accélération anormale de l’épidémie dans le nord de l’Italie

« Dans la vallée du Pô, on observe une "accélération anormale" de l'expansion de l'épidémie correspondant à une forte concentration de particules fines deux semaines plus tôt, indique Leonardo Setti, de l'Université de Bologne, au journal La RepubblicaLa poussière fait ainsi office "d'autoroute" pour le virus ».

 

L'effet est particulièrement marqué dans les provinces où ont démarré les premiers foyers d'infection, notent les chercheurs. Brescia, l'une des villes les plus polluées du pays, figure ainsi parmi les villes les plus frappées par l'épidémie. À l'inverse, Rome, où des cas de coronavirus ont été découverts en même temps que dans le nord du pays, a connu une propagation de la maladie bien plus lente.

 

La distance de sécurité d’un mètre remise en cause ?

Mais ce n'est pas tout. « En plus d'être un vecteur de l'épidémie, les particules fines constituent un substrat qui permet au virus de rester dans l'air dans des conditions viables pendant plusieurs heures voire plusieurs jours », affirment les chercheurs. Ce qui remettrait en cause les mesures de précaution instaurées par les pouvoirs publics. « La distance actuelle considérée comme sûre (un mètre) n'est sans doute pas suffisante », avance ainsi Alessandro Miani, président de la Sima, dans le quotidien Il Sole 24 Ore.

84 % de risques en plus de mourir dans les zones polluées

Outre leur rôle dans la propagation des épidémies, la pollution est également un facteur fragilisant de l'état de santé. Elle augmente le risque d'accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës. Une étude de l’Inserm a également montré qu'une forte concentration en particules fines est étroitement associée à une sévérité accrue des rhinites. La pollution entraînerait aussi un dysfonctionnement du système immunitaire, rapporte l'Anses. En 2003, une étude portant sur l’épidémie de SRAS en Chine soulignait déjà que les patients vivant des zones polluées avaient 84 % de risques en plus de mourir que dans d'autres régions moins exposées à la pollution.

 

Le beau temps, facteur aggravant de la pollution

Afin de freiner l'épidémie, il faut « réduire les émissions de particules au minimum et espérer une météorologie favorable », insiste Alessandro Miani. Ces derniers jours, une chute drastique de la pollution a été observée en Italie due aux mesures de confinement et de restrictions de la mobilité. Cette baisse devrait logiquement aboutir à une diminution de la propagation, espèrent les chercheurs. « D'après les données dont nous disposons, nous nous attendons à une stabilisation du nombre de personnes infectées entre le 25 mars et le 15 avril », estiment les chercheurs sur le site de la Rai.

Pas gagné... À Paris, la mise en place du confinement n'a pas empêché une dégradation de la qualité de l'air. Entre le 5 et le 18 mars, le taux de particules PM10 a même triplé dans la capitale, en raison notamment du beau temps et du manque de vent.

 

Céline Deluzarche

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Des Chinois achètent en France des centaines d’hectares de terres agricoles

Dans l’Indre, une société chinoise a acquis cinq exploitations agricoles totalisant 1.700 hectares de terres. Profitant d’une faille juridique, elle a contourné les instances chargées du contrôle du foncier agricole et contribue au développement d’une agriculture sans paysan.

Vendœuvres et Châtillon-sur-Indre (Indre), reportage

Un corps de ferme s’étend au milieu des champs de blé et de colza. À l’une de ses extrémités, deux silos à grains brillent au soleil. Mais les vaches ont quitté depuis longtemps l’étable, et la maison est abandonnée. Seuls le chant des oiseaux et le vrombissement de quelques voitures viennent perturber le silence environnant. Pourtant, les terres de La Tournancière — cette ferme située à Vendœuvres, dans le département de l’Indre (36) — sont toujours cultivées. Colza, blé, orge : une rotation classique pour les céréaliers du secteur. Mais ici, les propriétaires ne sont plus des agriculteurs : La Tournancière a été rachetée par la société Hongyang, un fonds de gestion chinois. En deux ans, ces investisseurs ont acquis cinq exploitations dans l’Indre, soit une surface totale de 1.700 hectares.

Ici, l’histoire fait grand bruit. D’autant que les cessions ont été réalisées dans une totale opacité. Et pour cause, les instances normalement chargées de contrôler la vente et l’exploitation agricole ont été tenues à l’écart. Les Safer d’abord : ces sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural sont censées protéger les terres agricoles. Informées des projets de vente par les notaires, elles disposent d’un outil juridique — le droit de préemption — pour acheter à la place de l’acquéreur initial. Le but : revendre à une personne dont le projet correspond mieux à l’intérêt général. Deuxième principe de régulation : le contrôle des structures, qui soumet l’exploitation des terres à une autorisation de l’État. Une personne qui s’installe ou s’agrandit doit effectuer cette démarche.

« Contourner les lois et les règles est un sport national ! »

 

(...)

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La Chine fixe un seuil pour la peine de mort dans les affaires de corruption

La Chine fixe un seuil pour la peine de mort dans les affaires de corruption | Think outside the Box | Scoop.it

Zhou Qiang, président de la Cour populaire suprême, lors d'une session à Pékin, le 13 mars 2016

 

 

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La peine de mort pourra être infligée par la justice chinoise dans des affaires de corruption portant sur au moins trois millions de yuans (410.000 euros), ont indiqué lundi les autorités judiciaires, impliquant que les cadres condamnés pourront être exécutés.

La vaste campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping, censée épurer les rangs du Parti communiste chinois (PCC), bat son plein depuis plus trois ans, mais aucun cas d’officiel exécuté pour le seul crime de corruption n’a été rapporté.

Or, la Cour populaire suprême et le Parquet populaire suprême --organe coordonnant l’action des procureurs-- ont estimé que des pots-de-vin ou des détournements de fonds portant sur trois millions de yuans ou davantage correspondaient à des «sommes extrêmement considérables», a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle.

Les personnes reconnues coupables dans ce type d’affaires pourront être condamnées à la peine de mort en cas «de circonstances particulièrement aggravantes», si leurs actes «ont eu des répercussions sociales extrêmement préjudiciables, et infligé des pertes très importantes au détriment des intérêts de l’Etat et du peuple», a poursuivi le média officiel, citant le texte de cette «clarification juridique».

L’objectif est de sanctionner les faits de corruption «avec sévérité et selon la loi», a assuré Chine nouvelle. La peine capitale ne sera pas pour autant automatique et restera à l’appréciation des tribunaux, lesquels se trouvent sous le contrôle étroit du Parti.

Pei Xianding, juge de la Cour suprême cité dans une dépêche distincte de Chine nouvelle, a néanmoins assuré que l’appareil judiciaire appliquerait la peine de mort «de façon résolue».

Un seuil avait été précédemment fixé en 1997, prévoyant l’application de la peine de mort dans les cas de corruption portant sur des montants supérieurs à 100.000 yuans, mais il n’avais jamais été mis à jour et avait été finalement abandonné l’an dernier.

La campagne anticorruption lancée par Xi a fait tomber des dizaines de hauts responsables politiques et militaires, ainsi que des dirigeants d’entreprises étatiques, mais les peines les plus sévères ont été des peines de morts avec sursis, commuées en prison à vie, ou bien des peines d’emprisonnement à perpétuité.

L’ancien ministre des Chemins de fer, Liu Zhijun, avait été condamné en 2013 à la peine capitale avec sursis, commuée l’an dernier en prison à perpétuité, pour avoir accepté des pots-de-vin totalisant 60 millions de yuans.

AFP
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La Chine évite un vrai krach boursier mais va en payer le prix

La Chine évite un vrai krach boursier mais va en payer le prix | Think outside the Box | Scoop.it

Le pouvoir communiste chinois a évité un vrai krach boursier, au moins temporairement, mais il va falloir du temps à la deuxième économie mondiale pour rétablir la confiance des investisseurs et la crédibilité des réformes, sérieusement écornées par le récent interventionnisme gouvernemental.

Afin d'enrayer la déroute des Bourses de Shenzhen et de Shanghai, cette dernière ayant plongé d'environ 30% en trois semaines, les autorités ont en effet déployé une batterie d'annonces choc, censées rassurer mais qui ont également renforcé l'impression de panique générale.

Les régulateurs ont ainsi interdit aux actionnaires possédant plus de 5% dans une entreprise cotée de vendre leur participation au cours des six prochains mois.

Une centaine de grands groupes étatiques chinois se sont par ailleurs vu interdire de vendre les actions de leurs filiales cotées.

De son côté, la banque centrale chinoise (PBOC) a assuré qu'elle fournirait des liquidités abondantes pour stabiliser les Bourses, via le financement des «opérations sur marge» (achats d'actions par endettement).

En outre, les 21 principales maisons de courtage chinoises se sont engagées à investir au moins 19 milliards de dollars supplémentaires sur les marchés.

Autant de signaux, concernant des places boursières où l'écrasante majorité des investisseurs sont des particuliers au comportement jugé imprévisible, qui ont encore davantage troublé les esprits car jugées aller dans le sens opposé de l'ambitieux programme de réformes du secteur financier engagé par Pékin.

Avant de se stabiliser, les marchés ont connu plusieurs journées en montagnes russes. La correction avait elle-même suivi une envolée de 150% de la Bourse de Shanghai en douze mois, en déconnexion flagrante avec l'économie réelle en douloureux ralentissement.

«Les mouvements giratoires des marchés d'actions soulèvent des interrogations sur la direction que veulent prendre l'économie et les politiques (chinoises)», a résumé la banque Goldman Sachs dans une note d'analyse.

«Les dommages causés à la confiance des investisseurs sont graves et il faudra du temps pour les réparer», a-t-elle ajouté.

Un diagnostic partagé par Chen Xingyu, un analyste basé à Shanghai pour la firme Phillip Securities.

-Investisseurs échaudés-

«De telles embardées témoignent d'un marché en proie à la spéculation, similaire à un casino», a-t-il jugé.

Les boursicoteurs en sortent de toute façon échaudés.

«Les importants hauts et bas récents m'ont plongé dans la confusion», a ainsi confié à l'AFP Wang Yu, un employé de banque de Chongqing qui a calculé avoir perdu 180.000 yuans (26.000 euros) en quelques jours.

«Le marché en actions chinois est opaque et il est difficile d'y connaître la vérité», a-t-il ajouté.

Mais la défiance touche aussi l'action du gouvernement, qui a semblé renier sa promesse d'accorder une liberté accrue aux marchés et au secteur privé.

«Il est assuré que le processus de réforme du marché va souffrir de retard», a estimé Chen Xingyu.

D'autres experts tempèrent toutefois les conséquences de la récente correction boursière, finalement limitée si l'on considère l'essor des bourses chinoises sur un an, voire sur six mois.

«Comparativement au début d'année, le marché boursier est encore haut, donc il fait sens de parler de redistribution de richesse plutôt que de destruction de richesse», a ainsi estimé la banque britannique Barclays.

Toutefois, dans le domaine monétaire, la récente volatilité des marchés chinois pourrait selon Barclays pousser le gouvernement à revenir sur sa promesse d'accroître la flexibilité du yuan, par crainte de vente massive de la devise chinoise.

Reste à savoir quand le calme durable s'installera vraiment. Mardi, la Bourse de Shanghai a clôturé en baisse de 1,16% dans une ambiance toujours volatile, après avoir bondi de 13% au cours des trois dernières séances, alors que les investisseurs attendent pour mercredi les chiffres de la croissance chinoise au deuxième trimestre. Shenzhen a elle terminé en hausse de 1,38%.

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« Big Brother » : quand les Chinois se rebiffent

« Big Brother » : quand les Chinois se rebiffent | Think outside the Box | Scoop.it

Des caméras d’intelligence artificielle (IA) lors d’une exposition sur la sécurité publique, à Pékin, en octobre 2018.

 

L’annonce d’une prochaine mise en place d’un système de reconnaissance faciale dans le métro de Pékin a suscité un réel débat dans le pays, jusque dans la presse officielle.

 

Trop, c’est trop. L’annonce d’une prochaine mise en place d’un système de reconnaissance faciale dans le métro de Pékin a fait sortir Lao Dongyan de ses gonds. Professeure de droit à l’université de Tsinghua, la plus prestigieuse du pays, cette juriste a, malgré les risques pour sa carrière, rédigé fin octobre un long article sur les réseaux sociaux chinois pour dire tout le mal qu’elle pense de cette décision.

« C’est fou, écrit-elle. Vous avez besoin de montrer votre carte d’identité quand vous entrez ou sortez du campus universitaire, d’enregistrer votre carte d’identité quand vous ouvrez un compte e-mail, de scanner votre visage quand vous réservez une chambre d’hôtel. De passer un portique de sécurité pour prendre le métro. Et ce n’est pas suffisant. Maintenant il va falloir aller encore plus loin et utiliser la prétendue nouvelle technologie pour continuer de renforcer le niveau de sécurité. Je pose la question : quand cela cessera-t-il ? »

 

Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Chine, la reconnaissance faciale envahit le quotidien

 

Avant de « solennellement recommander au comité permanent du bureau politique » du Parti communiste chinois, soit aux plus hauts dirigeants du pays, de s’emparer du sujet, Lao Dongyan commence par réfuter quatre contre-arguments. Le premier : il faudrait plutôt remercier le gouvernement, « figure paternelle », pour sa protection. Réponse cinglante : « Les personnes qui contrôlent nos données ne sont pas Dieu. Elles ont leurs propres désirs et leurs propres faiblesses. De plus, on ne sait pas comment elles vont utiliser nos données personnelles ni comment elles veulent manipuler nos vies. »

« Sans vie privée, pas de liberté »

Deuxième contre-argument : si on ne fait rien de mal, on n’a rien à craindre. Réponse de Lao Dongyan : « Dans une société normale, les individus devraient avoir le droit de s’opposer à l’accès arbitraire de quelque organisation que ce soit à leurs données biométriques personnelles. (…)

Sans vie privée, il n’y a pas de liberté. »

 

[...]

 

Par Frédéric Lemaître

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L'Histoire sombre des quotas d'exécution imposés par Mao Zedong

L'Histoire sombre des quotas d'exécution imposés par Mao Zedong | Think outside the Box | Scoop.it

Peinture de Gao Qiang représentant Mao Zedong nageant dans le Yangzi Jiang ensanglanté.

 

 

L'histoire de la Chine témoigne d'une période particulièrement sanglante sous la présidence de Mao Zedong. Lancé officiellement en 1951 et plus précisément par la directive du 15 mai de cette année-là, le mouvement de répression des contre-révolutionnaires était en fait un vaste programme d'éradication des opposants au régime.

Cet article est inspiré des recherches de l'historien Franck Dikötter.

Le contexte dans lequel ce programme de suppression a été mise en place est sans équivoque. La mise en place d'un contrôle complet et total nécessitait, selon Mao Zedong, des décisions radicales. Il niera tout du long le caractère arbitraire et injuste de cette décision. Mais selon le chapitre sur "La répression des contre-révolutionnaires" de sonLivre rouge, Mao impose ce qu'il appelle les "meurtres imposés" et plus surprenant encore, des quotas d'abattage officiel à atteindre. Ce quota prévoyait de tuer 1 personne sur mille dans les zones rurales et 1 personne sur 2000 dans les zones urbaines.

Dans les faits, de nombreux partisans du Parti communiste n'avaient qu'un seul but : tuer des civils pour atteindre ce fameux quota. A regarder de plus près, en considérant lesquotas imposés par le commandant suprême, on peut facilement aboutir, après quelques calculs, un chiffre effrayant. En tenant compte du fait que la population de la Chine à l'époque était aux alentours de 50 millions, cela signifierait qu'en 10 ans le Parti Communiste aura exécuté plus de 5 millions de personnes. Des estimations faites pour la ville de Shanghai de 4 millions d'habitants à l'époque, fait état d'environ 2000 exécutions. Ces chiffres effrayants ne sont que des estimations en l'absence de communiqué officiel du gouvernement chinois sur le nombre exact de personnes tués à cette période. En effet, la mise en œuvre d'un tel politique a connu beaucoup de ralentissement au début.

Les motifs des condamnations étaient néanmoins bien précisés comme en cas de "dette de sang" ou de crimes graves contre l'intérêt de la nation. On estime entre 10 à 20% seulement les procès concernés par ces motifs. Le reste -soit 80 à 90% des condamnations à mort-, concernait des crimes moins graves. Ainsi, des peines avec sursis ou des peines de prison pouvaient être commuées en peines capitales, toujours dans le but d'atteindre les quotas fixés.

La cruauté de ces quotas établis réside surtout dans le fait qu'ils ont été établis dans le but de réprimander et réduire au silence les révolutionnaires et les opposants au régime. Ainsi, Mao Zedong imposa une véritable "campagne de terreur" à travers tout le pays. L'objectif était de rallier un maximum de partisans au régime, et ceci par n'importe quel moyen. Au mieux, on rejoignait le régime et au pire, on se faisait exécuter. Et à l'époque n'importe qui pouvait se faire accuser. Les catégories sociales les plus visées étaient les propriétaires, les industriels, les intellectuels qui étaient d'office considérés comme des contestataires.

Certaine exécutions étaient orchestrées avec barbarie. Si au départ, l'intimidation suffisait, les bourreaux devenaient de plus en plus violents. Certaines victimes étaient enterrées vivants ou démembrés. Lors de certaines exécutions publiques, des stades entiers étaient remplis de civils qui venaient en spectateurs assister à la mise à mort de 200 ou 300 de leurs compatriotes.

Ainsi, entre 1947 et 1957, le Parti Communiste aura réussi à supprimer plusieurs libertés gênantes comme la liberté d'expression et la liberté de la presse. Selon Franck Dikötter, les mouvements, les croyances, les associations quels qu'ils soient ont alors été éradiqués.

 

La Rédaction

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La nouvelle mégapole chinoise de Jing-Jin-Ji comptera ... 130 millions d'habitants

La nouvelle mégapole chinoise de Jing-Jin-Ji comptera ... 130 millions d'habitants | Think outside the Box | Scoop.it

Le gouvernement chinois envisage de regrouper les provinces administratives de Pékin, Tianjin et Hebei pour former une super-métropole de près de 130 millions d’habitants (soit près de 10% de la population chinoise, et plus que la population du Japon), Jing-Ji-jin (‘Jing’ pour Beijing, Pékin, ‘Jin’ pour Tianjin, et ‘Ji’ pour la province de Hebei). Il espère de cette manière apporter une solution aux très longs navettages des résidents actuels des habitants de cette région, ainsi que réduire la pollution et les problèmes d’engorgement du trafic . Cette métropole géante permettrait également une revalorisation économique de la capitale Pékin.

 

Le président chinois Xi Jinping se rend compte qu'il est impossible d'arrêter l'émigration vers les villes. Plus de la moitié de la population de la Chine vit dans une zone urbaine. Le trafic incessant met une forte pression sur la côte chinoise entre Tianjin et à Hong Kong, qui attire les plus grands groupes.

Dans de nombreuses grandes métropoles chinoises, de plus en plus peuplées, l’infrastructure adéquate en termes d’hôpitaux, d’écoles et de théâtres peine à suivre. Dans le même temps, il devient de plus en plus difficile de créer des emplois pour les nouveaux arrivants. Ceci implique des navettages souvent plus longs, qui augmentent aussi la pression sur les transports publics.

Jing-Jin-Ji, qui devrait avoir une superficie plus de cinq fois plus vaste que celle des Pays-Bas, devrait pouvoir résoudre ces problèmes. Le coût de la réalisation de Jing-Jin-Ji est estimé à environ 860 milliards d'euros. Le projet englobe crucialement la création d’une ligne de train à grande vitesse entre Pékin et la ville portuaire de Tianjin, qui devrait permettre de faire passer le temps de voyage entre les deux villes de 3 heures à moins de 40 minutes.

Le PIB de cette nouvelle région pourrait atteindre 970 milliards de dollars, soit près de 11% du PIB de la Chine. Elle devrait pouvoir rattraper son retard économique sur les régions les plus prospères de la Chine, en particulier Shanghai ou Guangzhou.

 


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▶ 3 Storeys in Each Day, China's New Normal, J57 BSB 一天三层 中国新常态

Ajoutée le 7 mars 2015

More tech information@ www.broad.com/broadwiki/
Speed to Reach a Bluer Sky with energy efficiency, material economy, cohesive community.
Broad Sustainable Building is a Modular Factory Built Product.

Jacques Le Bris's insight:

Ils montent un gratte-ciel de 57 étages en 19 jours

Broad Sustainable Building (BSB) vient de finir d'ériger un immeuble entier de 57 étages en seulement 19 jours, dans la ville de Changsha en Chine. La société a donc réalisé un véritable record en montant trois étages par jour.

Une vidéo en accéléré (time-laps) montrant l'évolution de la construction de ce gratte-ciel a été mise en ligne au début du mois de mars.


ette construction écologique abrite 800 logements et peut accueillir 4.000 personnes. L'air intérieur est purifié à 99,9% de ses particules fines PM2.5. La chaleur naturelle et l'air frais y sont recyclés pour climatiser les pièces. BSBpromet également une économie d'émission annuelle de 12.000 tonnes de CO2 par rapport à un building de même envergure.

Mini Sky City est en fait une version « miniature » de leur projet de tour géante Sky City qui avait été déposé en 2012 et qui devait être le plus haut gratte-ciel du monde avec ses 838 mètres de hauteur. BSB avait également annoncé le montage de ses 220 étages en à peine 3 mois. Seulement, la construction à l'époque avait été arrêtée faute de permis valide et la société a revu ses plans à la baisse.

BSB s'est fait un nom dans la construction rapide d'immeubles grâce à sa technologie qui consiste à réaliser les murs et sols en usine et de les assembler ensuite sur place à la façon d'un simple jeu d'assemblage.


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