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Le chômage explose, le CAC 40 roupille sur son magot !

Le chômage explose, le CAC 40 roupille sur son magot ! | Think outside the Box | Scoop.it

L’exercice, chaque mois, devient plus déroutant, rageant, voire exténuant : dans une France qu’on dit en voie de reprise, dans laquelle les marges des entreprises se redressent, comment écrire sur l’insoutenable ascension du chômage ? En notant par exemple que le CAC se comporte comme l'Oncle Picsou.

 

En apparence catastrophiques, les chiffres du mois de mai (+ 69 600 demandeurs d’emplois en catégories ABC, jeunes, quadras, séniors confondus, nous dit Pôle emploi) doivent être pris avec des pincettes. Car ce service public, constatant que ses 5,64 millions d’inscrits ne s’actualisaient pas assez vite, les a relancés deux fois au lieu d’une, pour prévenir le bug qui en septembre 2013 (suite à une défaillance de l’opérateur SFR) avait amplifiée artificiellement la baisse du chômage. Mais, au final, cette décision courageuse aurait pour effet de minorer les reprises d’emplois… De sorte que la hausse réelle du chômage en mai, selon Jean Bassère, son directeur s’établirait entre 32 000 et 42 000 (+ 10 000 en catégorie A) et non pas 69 600...

Dans l’attente de chiffres validés, mieux vaut donc pour comprendre l’implacable « loi du marché », décortiquer la formidable étude du cabinet Ricol Lasteyrie qui ausculte le profil financier du CAC 40. On y découvre d’abord que l’investissement de la crème de la crème des entreprises tricolores (83 milliards d’euros) n’a pas repris en 2014* alors que leur bénéfice net bondissait en moyenne de 31 % à 62 milliards d’euros (et que leur impôt baissait de 2,2 %...). Or, comme chacun sait, les investissements d’hier auraient dû être... les emplois d’aujourd’hui.

Ce qui saute aux yeux dans cette étude, c'est que PDG et conseils d’administrations du CAC 40, notamment dans le secteur des technologies et des médias, roupillent sur 171 milliards de trésorerie nette ! En progression, comme le chômage de catégorie A en France, de 5 % sur 12 mois ! Or, 171 milliards, pour donner un ordre de grandeur aux bientôt nouveaux bacheliers, c’est plus de deux fois le budget de l’Education nationale…

Plusieurs de nos fleurons (cocorico ! ), Airbus, Cap Gemini, Gemalto, Alcatel-Lucent, Publicis, Renault, Technip et Vivendi avaient même en début d’année plus de milliards dans leurs coffres fort qu’ils n’avaient de dettes. C’est-à-dire qu’ils sont devenus… des banques ! Une reconversion qui leur a permis de verser, pour 24 d’entre eux, des dividendes en hausse… Mais où sont donc passés les vrais patrons, peuvent se demander en ce début d’été, 5,7 millions de personnes privées d’emplois à temps complet ?

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Les dividendes versés aux actionnaires du CAC 40 ont explosé

Les dividendes versés aux actionnaires du CAC 40 ont explosé | Think outside the Box | Scoop.it

ECONOMIE - Les sommes versées par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires, sous forme de dividendes et de rachats d'actions, ont grimpé de 30% l'an dernier à 56 milliards d'euros, selon une étude publiée par la lettre spécialisée Vernimmen.net.

Ce total égale presque le record atteint en 2007 par les grands groupes français cotés en Bourse, avant la crise financière qui avait éclaté l'année suivante, selon les données de l'étude.

Dans le détail, les rachats d'actions ont bondi de 55% à plus de 10 milliards d'euros, et les dividendes de 25% à 46 milliards, d'après cette étude citée dans le quotidien Les Echos du lundi 9 février

Nestlé et Hermès, deux opérations exceptionnelles

Cependant, ce total a été gonflé par deux énormes opérations au caractère exceptionnel : la sortie partielle de Nestlé du capital de L'Oréal, qui a vu le groupe français racheter pour environ 6 milliards d'euros de ses propres actions à son actionnaire suisse, et une distribution d'actions Hermès par LVMH à ses actionnaires.

Retraités de ces opérations, les rachats d'actions de l'an dernier sont en légère diminution par rapport à 2013, tandis que les dividendes ressortiraient en hausse de 5,5%.

"Comme les années précédentes, le trio de tête des versements de dividendes (hors LVMH) représente de l'ordre du tiers des dividendes versés, il est à l'identique de l'an dernier composé de Total, Sanofi et GDF Suez. Si on ajoute EDF, Orange et BNP Paribas, on atteint avec 6 groupes presque 50% des dividendes", précise Vernimmen.net.

Ces chiffres pourraient relancer la polémique sur la propension des grands groupes français à récompenser leurs actionnaires plutôt qu'à embaucher et à investir, alors que le gouvernement a pris des mesures importantes en leur faveur avec le CICE puis le pacte de responsabilité. L'été dernier, des chiffres montrant une forte hausse des dividendes versés au premier semestre avaient déjà nourri ce débat.

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