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Le Vietnam prend les devants et pourrait faire du Bitcoin l'égal de sa monnaie nationale

Le Vietnam prend les devants et pourrait faire du Bitcoin l'égal de sa monnaie nationale | Think outside the Box | Scoop.it

Le Premier ministre vietnamien a officiellement chargé plusieurs de ses ministères d'étudier le cadre légal du pays afin d'entériner le statut du Bitcoin comme monnaie officielle et reconnue, et plus seulement comme outil de transaction toléré.

L'année 2017 n'est pas seulement celle où la valeur du Bitcoin, la principale monnaie cryptographique, s'est envolée. C'est aussi celle où le Bitcoin commence à trouver grâce aux yeux des investisseurs et gouvernements de plusieurs pays.

VOIR AUSSI : Pour la première fois, une banque propose des bitcoins à ses clients

Le Vietnam tend ainsi une main accueillante au Bitcoin. Le 25 août, le Premier ministre vietnamien Nguyễn Xuân Phúc a approuvé le lancement d'un plan qui doit permettre de définir le cadre légal dans lequel le Bitcoin deviendrait une monnaie officielle, au même titre que la devise locale, le dong. Les conclusions de ce plan doivent être rendues pour 2018, afin que le Bitcoin puisse évoluer dans un cadre officiel dès l'année 2019.

 

Le gouvernement vietnamien se prépare ensuite à définir un cadre fiscal de taxation de la cryptomonnaie

Pour ce faire, le Premier ministre va faire travailler ensemble plusieurs organes officiels. Les ministères de la Justice, de l'Information et de la communication, de la Sécurité publique, de l'Industrie et du commerce et des Finances vont s'associer avec la banque d'État du Vietnam pour "étudier le cadre légal actuel, rationaliser le statut du Bitcoin et proposer des solutions adaptées", qui devront être rendues avant août 2018.

Avec un cadre légal prêt et entériné dès 2019, le gouvernement vietnamien se prépare ensuite à définir un cadre fiscal de taxation de la cryptomonnaie, évoluant aujourd'hui librement dans le pays sans charge pour ses utilisateurs. Une manière pour le Vietnam d'encadrer et de profiter en même temps d'un phénomène devenu inévitable.

 

L'année 2017 ou le timing parfait

Le Vietnam n'est pas le premier pays à considérer un statut officiel et légal pour la monnaie virtuelle. Au Japon, depuis avril 2017, le Bitcoin est devenu un mode de paiement comme un autre, et l'Ukraine se penche elle aussi sur la questiondepuis le mois d'août.

Depuis sa première version en 2009, le Bitcoin connaît un succès extraordinaire, spécifiquement depuis le début de l'année 2017. Avec une capitalisation de 71 milliards de dollars, elle est la cryptomonnaie la plus importante, loin devant d'autres devises comme l'Ether ou le Zcash. Un bitcoin ne valait que 1 000 dollars en janvier 2017 mais est passé à plus de 4 000 dollars (près de 3 500 euros à la rédaction de cet article) dès juillet 2017. Malgré des normes parfois restrictives dans des pays réfractaires à ces monnaies virtuelles, des instituts, sites Web de commerce et même des banques commencent à proposer le stockage du Bitcoin et des transactions dans cette devise.

 

Un cadre légal inégal dans le monde

Car aucun organisme des Nations unies ou, chez nous, de l'Union européenne, n'a pris véritablement position sur la cryptomonnaie, laissant aux pays le soin de décider pour eux-mêmes, mais créant un désordre juridique international loin d'aller en s'améliorant. Le site Bitlegal.io recense le statut du Bitcoin en fonction des pays, laissant apparaître de grandes disparités entre la légalisation dans certains États et l'indifférence ou l'interdiction dans d'autres.

 
Statut du bitcoin dans les pays d'Europe. En vert, les pays "permissifs" mais n'ayant donné aucun cadre légal à la monnaie virtuelle.
CAPTURE D'ÉCRAN BITLEGAL.IO

En France, rien n'est fixé. Une bataille juridique oppose ceux qui considèrent le Bitcoin comme une vraie monnaie et ceux qui ne le définissent que comme une "représentation virtuelle" d'une monnaie sans valeur tangible. C'était la position de l'Autorité bancaire européenne dans un rapport de 2013. Cette bataille juridique empêche de placer le Bitcoin sous un régime juridique précis – celui régissant les monnaies et biens meubles actuels ou un nouveau, à inventer –, et donc de le taxer de manière régulière et égalitaire.

De manière générale, le système financier français est en majorité régi par l'Union européenne et ses politiques bancaires. Si la Commission européenne a demandé sa régulation dans tous les États-membres, la Cour de justice de l'Union européenne statuait elle en octobre 2015, exonérant les échanges de bitcoins de TVA. Entre méfiance, reconnaissance et régime fiscal, le Bitcoin crée pour l'instant encore la discorde en Europe.

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Blockchain : l’autre révolution venue du bitcoin

Blockchain : l’autre révolution venue du bitcoin | Think outside the Box | Scoop.it
Le protocole à l’origine de la monnaie électronique bitcoin recèle une autre révolution technique : la blockchain. Le mathématicien Ricardo Pérez Marco explique pourquoi cette chaîne de confiance décentralisée intéresse de plus en plus banques, assurances et offices notariaux.

Les développements des applications cryptographiques sont un moteur pour le développement de l’économie numérique. Ils ont permis la sécurisation des communications, l’authentification des documents informatiques, la protection de données sensibles. Tout cela a permis l’essor d’activités économiques comme la banque ou le commerce en ligne.

Mais, plus récemment, on a vu apparaître un nouveau type d’applications qui promet une révolution d’ampleur inédite : les protocoles de confiance décentralisés. Tout a commencé par l’invention de Bitcoin. Le bitcoin, créé en 2009, est la première monnaie électronique décentralisée. Personne ne contrôle sa création ou son émission, et aucun gouvernement ni banque centrale n’a le pouvoir de bloquer les fonds d’un compte de bitcoin. N’importe qui peut créer son propre compte en bitcoin de façon anonyme et autonome sans avoir à se connecter à un service tiers. En fait, c’est comme s’il suffisait de jouer à pile ou face 256 fois pour, à partir de ces 256 bits, générer une adresse bitcoin totalement fonctionnelle susceptible de recevoir et de transférer des bitcoins. Il existe heureusement des logiciels qui créeront autant d’adresses bitcoin que vous le souhaitez et se chargeront ensuite de gérer vos transactions. Le protocole Bitcoin permet en effet de transférer de l’argent de façon sécurisée et sans intermédiaire sur des réseaux non sécurisés, et ce avec un niveau de sécurité de plusieurs ordres de grandeur supérieur à celui de Visa. Derrière ce tour de force, il y a la technologie blockchain, à la base du protocole.

 

Des transactions hautement sécurisées

Comment cela fonctionne-t-il ? L’idée consiste à entretenir et à diffuser une base de données publique (la blockchain) qui récapitule toutes les transactions en bitcoin validées depuis l’émission des 50 premiers bitcoins, le 3 janvier 2009. C’est précisément l’exhaustivité de ce livre de compte qui permet à tout moment de savoir quel bitcoin appartient à quel compte. En effet, chaque membre du réseau Bitcoin ayant accès à une copie de la blockchain, chacun est donc en mesure, en remontant l’histoire des transactions passées, de déterminer si une transaction est valide ou pas.

 

(...)

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L’ombre du géant chinois sur la déprime du bitcoin

L’ombre du géant chinois sur la déprime du bitcoin | Think outside the Box | Scoop.it


Bitcoin, la célèbre devise cryptographique est à la peine depuis plusieurs mois. - Shutterstock

 
La baisse de près de 40% de la monnaie virtuelle depuis juillet a été accentuée par un « effet Alibaba ». Le groupe chinois a provisoirement détrôné la devise cryptographique comme « objet spéculatif non identifié », privilégié par les spéculateurs du monde entier.

L’été maussade du bitcoin-la devise cryptographique- joue les prolongations. L’effritement régulier du bitcoin cet été, en baisse de 38 % à 400 dollars, s’est accentué depuis le milieu de la semaine dernière. Beaucoup d’investisseurs individuels notamment en Asie et en Chine, auraient récemment vendu leurs Bitcoins pour récupérer des dollars et spéculer sur un autre actif plus prometteur à court terme : l’action du groupe Alibaba, qui vient de s’introduire en bourse.

 
bitcoin 15 fois plus risqué que l’euro

Détrôné par plus spéculatif que lui - une prouesse- le bitcoin pourrait paradoxalement bénéficier de cette désaffection ponctuelle des spéculateurs, de nature à faire baisser sa forte volatilité, handicap structurel qu’elle traîne comme un boulet. En effet, le risque de perte quotidienne sur le bitcoin est 15 fois plus important que pour l’euro. Cela explique la tendance naturelle des investisseurs, particuliers ou entreprises, à vite convertir leurs bitcoins dans les autres grandes monnaies (dollar, yuan, euro…) afin de ne pas supporter ce risque de change trop fort. L’adoption croissante du bitcoin comme instrument de paiement par les sites de e-commerce notamment, tend ainsi plutôt à faire baisser son cours compte tenu de ce mouvement de vente spontanée de bitcoins pour récupérer des devises plus sûres. Un réflexe bien ancré.

 
Bulle amplifiée par les réseaux sociaux

En outre, la création de Bitcoin est limitée, à peu près constante (autour de 3.500 par jour), et non pas modulée selon la loi de l’offre et de la demande. Conséquence, quand le marché s’emballe, il n’y a jamais assez de bitcoins pour satisfaire la spéculation et son cours s’envole ; mais quand la demande retombe, il y a trop de bitcoins créés ce qui accentue la baisse. Plus cette devise est populaire et discutée sur les réseaux sociaux et plus son cours progresse. Mais là encore, revers de la médaille, son cours baisse encore plus quand l’inquiétude et les craintes s’emparent de la communauté bitcoin. Les réseaux sociaux amplifient cette bulle en lui donnant une résonance planétaire et instantanée. Car la peur se transmet plus vite que la confiance.

 
2 « flash-crash » mais le moral tient bon

Le bitcoin a d’ailleurs déjà connu cette année deux « flash-crash »–des chutes brutales, très rapides - en février et en août, signes d’une fragilité et d'une fébrilité grandissantes Un sondage du site communautaire Reddit sur le plus bas annuel prévisible du Bitcoin au dernier trimestre, ne trahit pourtant pas une grande inquiétude : 17% pensent que son plus bas annuel sera supérieur à 400 dollars (son cours actuel), et 1 sur deux qu’il se situera entre 300 et 400 dollars. Une pause logique plus qu’un retournement de tendance.

 
Bitcoin aux portes de Wall Street

La devise manque de catalyseurs extérieurs pour rebondir durablement dans un contexte moins porteur pour tout l’éco-système bitcoin. Les crises (zone euro, chypre, émergents…), qui lui ont profité ponctuellement et indirectement, s’éloignent. De même, cette devise anti-inflationniste a pu perdre de son intérêt dans un environnement international plus proche de la déflation. Un évènement pourrait toutefois réveiller le cours, mais aussi la volatilité du bitcoin. Depuis plus de 14 mois, le gendarme des marchés américains, la SEC, a été saisi d’une demande de la part des jumeaux Winklevoss, en vue de la création d’un ETF, un fonds coté en bourse et dont la valeur suivra celle du bitcoin. mais la SEC veut prendre son temps avant d’ouvrir grand les portes de Wall Street au bitcoin.

 
Envolée du coûts du « minage »

La chute du bitcoin serait révélatrice de l’envolée de ses coûts de production et de son surinvestissement technologique, comme au temps de la bulle technologique des années 2000. La création de bitcoins est assurée par plusieurs sociétés dites de « minage », qui mobilisent pour cela des moyens onéreux (informatique, électricité…). Des tâches essentielles mais dont le coût s’est envolé, notamment du fait de la concurrence, à tel point que beaucoup de ces sociétés travaillent aujourd’hui à pertes dans l’espoir que le cours du bitcoin remonte. Lesté par le coût de son infrastructure, ce dernier évolue autour de sa valeur plancher.
 

N.A.-K

Nessim Aït-Kacimi
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Le bitcoin chute de 24 %

Le bitcoin chute de 24 % | Think outside the Box | Scoop.it

Après son envolée de plus de 50 % depuis début décembre, et à quelques dollars de son record, la devise a chuté de 24 % à 887 dollars pour remonter vers 950 dollars.Une simple pause dans la « bulle ».

Le bitcoin, qui avait ouvert jeudi à 1130 dollars, avait grimpé jusqu'à 1153 dollar, proche de son record, avant de chuter brutalement de 24% à 887,50 dollars et remonter ensuite vers 950 dollars. Avant ce coup d'arrêt, la devise avait progressé de près de moitié en une trentaine de séances, en dépassant les 1000 dollars . Une nouvelle bulle qui l'avait approché de son record de 1165 dollars atteint en novembre 2013. La devise a bénéficié d'une conjonction de facteurs (crises monétaires en Inde, au Vénézuela, contrôle des changes en Chine...). Avec moins de bitcoins émis et une demande toujours plus forte, notamment de la Chine , le cours s'est envolé. Les vendeurs à découvert, pris à revers par le bond du cours, se sont rachetés en catastrophe accentuant la hausse des prix. Les prévisions de cours n'ont aucun sens pour cette devise, alimentant la spéculation, car elles ne se fondent sur rien (modèles et méthodes pour déterminer la valeur fondamentale de la monnaie). Les particuliers ont beaucoup recours à l'analyse graphique et technique connue pour prédire l'évolution du cours. Seulement, ces méthodes d'analyses sont connues pour amplifier les mouvements moutonniers et volatilité.

 

Winners takes all

Le bond du bitcoin avait attiré les spéculateurs des autres devises cryptographiques, digitales ou électroniques, qui avaient dans la plupart des cas bien moins progressé que lui depuis un mois. Le 11 mars, le régulateur des marchés américains, la SEC, devrait donner son accord ou son opposition au lancement du fonds coté (« ETF ») référencé sur le bitcoin, celui des frères Winklevoss. En cas d'autorisation, les particuliers américains pourraient spéculer très facilement sur le bitcoin, ce qui devrait augmenter son cours, ses volumes de transactions, mais aussi sa volatilité, et de facto compliquer son adoption en tant que monnaie.

 

Devise coriace

La devise s'est toujours remise des opérations de hacking , des trous d'air et autres flash-crash , « krachs à la vitesse éclair », qui ont ponctué son histoire. C'est la seule des nouvelles devises de taille significative qui ait vraiment passé les premiers tests de résistance monétaires, avec succès. La chute du jour rappelle simplement que la route vers son accession au statut de monnaie est encore longue.

 

Monnaie à part

Le bitcoin est très peu corrélé aux classes d'actifs et marché traditionnels et ses corrélations sont de surcroît peu stables comme avec l'or : alors qu'il avait évolué dans le même sens, bien que modestement, il évolue en sens inverse du métal précieux depuis début 2015. Le marché du bitcoin est trop étroit (16 milliards de dollars) et pas assez mature pour être intégré aux marchés financiers mondiaux. Cela lui permet de se développer sans trop d'interférences extérieures. Ainsi, selon (1), son cours évolue à l'inverse des actions anglaises, constituant un instrument de couverture, mais il va dans le même sens que Wall Street. Son lien avec le billet vert est moins net. A court terme, il a même tendance à évoluer en sens inverse. Entre 2011 et avril 2016, et selon ARK investment management (2), le bitcoin s'est avéré très peu corrélé aux devises émergentes, et n'est donc pas pris dans le mouvement de baisse de ces monnaies suscité par l'appréciation du dollar et les perspectives de hausse des taux de la Réserve Fédérale. Seulement, selon ARK, le bitcoin était aussi jusqu'en en mai dernier 7 fois plus volatile que les devises émergentes et un peu plus que le pétrole... Sa forte hausse en 2016 n'est ainsi que la juste rétribution des risques liés à son investissement, ce qui n'avait pas été le cas l'année précédente.

Nessim Aït-Kacimi

(1) Hedging capabilities of bitcoin. Is it the virtual gold(2) "Bitcoin : ringing the bell for a new asset class"

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Scooped by Jacques Le Bris
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Think The Blockchain is Interesting But Bitcoin Isn’t? Think Again

Think The Blockchain is Interesting But Bitcoin Isn’t? Think Again | Think outside the Box | Scoop.it

Whilst the “Blockchain is interesting” narrative has merit, it created a dismissive approach to Bitcoin that misses a trick.  If you don’t want to miss that trick, read on.

Banks have gotten into this “Blockchain” thing like it’s the new snake oil,  a conversation about “Blockchain” will open any door and liberate a little budget.  As this Dilbert remix excellently sums up


This isn’t the first post to explore “Bitcoin bad, Blockchain good”, but there are some things I felt still needed to be said. There is an excellent post by Richard Brown (which I recommend reading as pre-text to this) and another by Chris Skinner. Both make the point that saying “Blockchain not Bitcoin” is dangerous.

The subject has become too binary, either you believe Bitcoin will eat the world, or it is incompatible with current banking regulation and practices.

It may be helpful to understand why the banks instinctively warm to the Bitcoin bad narrative. There are three main misconceptions and one thing I agree with fuelling this:

  1. The Misconception: It’s easier to launder money with Bitcoin
  2. The Misconception: Bitcoin is not secure
  3. The Misconception: Bitcoin would not be profitable for banks
  • The Interesting Truth: There are valid, exciting and profitable use cases for the technology outside of Bitcoin’s architecture

I’ll tackle the misconceptions later in this post, but first it’s worth a quick refresher on what’s interesting about Bitcoin.

 

Bitcoin’s Got Talent

Perhaps the reason there are so many misconceptions because so few people understand Bitcoin. It has a number of unique properties that banks are seeing as a threat, rather than an opportunity.  Think about the problem of Cash for banks…

Cash Got Problems (yo)

When you have money in your bank account, it’s not actually yours legally. The bank owe’s it to you (as ever there’s an excellent Richard Brown post that goes into more detail on this). They’re using that money on the stock market to make a profit.

The more you use debit and credit cards, the more profitable you are. If you draw out your entire wage as cash every month you’re one of the least profitable customers.

Paper cash is expensive. There are an army of vans moving cash around the country, from supermarkets to vaults and back again.  A logistical nightmare that adds a ton of cost compared to digital money.

Paper cash is also risky, it’s near impossible to trace because it exists physically and carries its value as it moves. Do you know where the cash in your wallet came from or who had it last? What about before then? If you ran a drug cartel, it would be very helpful to have a network of chicken shops to take all of that cash and get it into the banking system.  In developed markets cash is slowly being displaced (not nearly as fast as you might think!)


But in developing economies it’s a different story

Cash Can Reach Where Banks Can’t

220 Million Agricultural Workers are paid in cash. If you live on a remote farm, or are urban poor, there’s a good chance you’re not profitable as a current account customer. You wouldn’t put enough money in the account per month to make the cost of giving you an account make sense for the bank.  Banks have to maintain branches, servers, data centres… all of that cost makes you expensive unless you’re giving them a significant amount of money per month to profit from.

If you get paid in cash, you’re trapped in a cycle of cash.

Recent years have seen the emergence of mobile airtime being used in place of cash… this helps, but only solves part of the problem. You’re still getting paid in cash and you still can’t save or borrow. You’re still not financially included.

 

Bitcoin As Digital Cash

When I send you money from my bank account to yours, my bank owes me less, your bank owe’s you more.  I haven’t paid you, my bank paid your bank.

This isn’t a possibility for under 18s or billions of unprofitable potential customers. This is where Bitcoin has huge potential. As a digital token that holds value, it can transact as cash. When I send you a Bitcoin, you receive it, not your bank.

Can a Bank Make Bitcoins Make Sense?

Regulation aside (for a moment), the mechanics for a bank to accept Bitcoins instead of cash would be relatively trivial. They’d just need an exchange capability. As soon as the “Bitcoin cash” is collected, it wouldn’t have to be physically moved anywhere.  If you look at it purely as a cash replacement, it actually makes sense.

Sure Bitcoin is a bearer asset (your bank can’t use it on the stock market – yet), but it reaches where the bank can’t.  It’s also got another trick up its sleeve…

 

Bitcoin is Permissionless

Permissionless innovation was a phrased coined to explain how the internet changed the telecom industry and created opportunity. Before the internet, all of your communications had to be compatible with the telecoms operator you used. The internet created a new set of rules. In a different way, Apple did this with the “App Store”. Inviting the world in to build whatever they like with a set of lego bricks.

Bitcoin similarly is an open set of lego bricks, that will always work no matter who you are. This property does not apply to the bank use
cases of what they call “Blockchain”.

A closed distributed ledger system has many advantages over today’s technology, but it’s not permissionless. It will therefore, never reach the types of customers truly permissionless innovations can.

To use Bitcoin you needn’t go to a branch and provide a birth certificate (which is quite difficult if your nearest branch is 5 hours away and you don’t have a birth certificate!) A mobile network operator tomorrow could decide that their airtime will be tradable for Bitcoins on a Bitcoin exchange.

It would then simply require someone to wrap these two things into a proposition for remittances (like say BitPesa) to make it really easy for Ex-Pats to send money home to their family to be received as airtime.

 


Bitcoin As a Customer Acquisition Opportunity

Perhaps then Bitcoin is the technology equivalent to the student account. A loss leading outreach programme to win a new generation of customers because they’ll be valuable over their lifetime.  This might actually be feasible if local regulation allowed it.

Because the Bitcoin blockchain (ledger) is so very transparent,
you could actually watch Bitcoin wallet behaviour and use that to build risk models.

In other words, you’d be able to identify customers who may be low risk for a savings or loan product.

Granted, there’s a number of sizeable challenges before that could be possible, like consumer acceptance or the regulatory acceptance.

To make any of this a possibility will require a little imagination, a lot of opportunism and overcoming some key misconceptions…

Overcoming MisconceptionsWon’t People Launder Money With Bitcoin?

The recent Silk Road arrests suggest the FBI found it relatively trivial to collect evidence and arrest those involved. The issue is the network itself doesn’t require an identity. In itself, not having an identity to transact digitally is incompatible with existing regulation.

Yet if you see Bitcoin as cash-like, that doesn’t compute. I don’t need to identify myself to hold a small amount of cash. I just need to identify myself to put it in the bank. Which is why we’re seeing regulation focus on wallets and exchanges.

I think this is where regulators need some imagination, or to resist to the urge to look at new technology as if it is something existing
regulation can work with. It’s a hybrid of digital money and cash. So a risk based approach would say the regulation too should be a hybrid.

Regulation focussing more on what CAN be done with the technology, rather than what CANNOT be done will lead to the most innovation.

 

Is Bitcoin not Secure?

Mt Gox isn’t a Bitcoin problem, it’s a Mt Gox problem. The metaphor would be, if everyone in the room gave their cash to say – Chris Skinner – and Chris left the wallet outside in the street. That isn’t the fault of the bank, it’s the fault of Chris (or in Mt Gox in this case). Actually, Bitcoin has never been hacked. That is a remarkable achievement for a public utility and open source software.

Something that can’t be said for the very expensive Payment Card Industry (PCI) with all its regulation, pain and cost, we still see things like the TARGET hack.

Each day we build a higher wall and each day the attackers get closer. With Bitcoin there are no walls. The funds are so distributed it’s harder to find points to attack

 

If it’s Cash Surely It’s Not Profitable?

Because it’s digital cash, because it’s permissionless and because it’s transparent I think there are opportunities there. Those opportunities require imagination. They’re not based on the same business model the banks are comfortable with or used to.

If the banks have the imagination to see an internet like world of people who could be potential customers of savings or loan products.  Bitcoin could be very profitable as a customer acquisition tool.

 

The Alternatives to Bitcoin

The points above don’t suggest that what Ripple, Eris or Ethereum are doing is wrong. If anything some of these new entrants may have a better short term impact on traditional finance than Bitcoin does as regulators struggle to get their head around Bitcoin. There are huge potential cost savings and opportunities with distributed ledgers and smart contracts that don’t require Bitcoin.

However, just because a narrative is comfortable and fits your world view doesn’t mean it’s right. If the Telco’s had said “We like the
internet technology, but think it should be closed for just Telcos to use” – people would rightly think it’s crazy talk. Technologies that
treat value as a liability (an IOU), will never be able to displace cash in the same way Bitcoin does.

I don’t see why this argument has to be binary. Either you’re for Bitcoin or against it, it seems.  I’m for Bitcoin AND for it’s alternatives.  They’re both interesting.  Arguably the alternatives more so to traditional banks in the short term.

 

Prediction Time

We’re going to see banks adopt some permissioned distributed ledgers in the coming years and it will be largely invisible to the end customer.  Most of the action will be in those large contract movements between banks.  Banks will see major benefit from doing so, and doing so aggressively.

During that time we’ll also see non traditional wallet players and remittance companies gradually warm to the open / simplicity of Bitcoin (and / or it’s competitors / upgrades). For this long tail of airtime users and cash users having something that is interoperable and global will be a huge advantage.

 

The question then is how will PayPal react? Or Alibaba?

The Opportunity Cost for banks of not at least considering Bitcoin could be huge.

– See more at: http://www.sytaylor.net/2015/05/17/think-the-blockchain-is-interesting-but-bitcoin-isnt-think-again/#sthash.JgT9rjTv.dpuf


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