Think outside the Box
41.2K views | +0 today
Follow
Think outside the Box
The sooner we change our paradigm and our lives will be better
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Current selected tag: 'Belgique'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

L'écrivaine Anne Bert a été euthanasiée en Belgique

L'écrivaine Anne Bert a été euthanasiée en Belgique | Think outside the Box | Scoop.it

Atteinte de la maladie de Charcot, l'écrivaine a bénéficié d'un suicide assisté à l'étranger, à défaut de pouvoir le faire en France.

Elle militait pour le droit de "choisir sa fin de vie". Anne Bert, qui souffrait d'une maladie dégénérative incurable, a été euthanasiée ce lundi matin dans un hôpital belge, a annoncé sa fille. L'écrivaine de 59 ans, qui avait déjà interpellé les candidats à la présidentielle en janvier, a souhaité faire évoluer les mentalités et la législation française, avec Le tout dernier été (Fayard), un livre qui évoque son "combat" pour un départ choisi. 

Romancière et ancienne éditrice, Anne Bert, qui résidait en Charente-Maritime, souffrait d'une sclérose latérale amyotrophique (SLA) aussi appelée "maladie de Charcot", qui conduit à une paralysie des muscles qui l'"emmure progressivement". 

 
 

Aucun traitement curatif

Son livre, un récit intime blâmant les "conservateurs qui affirment que la vie doit être vécue jusqu'au bout de l'enfer" doit être publié le 4 octobre. Anne Bert avait prévenu quelques semaines avant sa mort qu'elle ne serait "plus là pour sa parution". Aucun traitement curatif n'existe pour l'affection dont elle souffrait, diagnostiquée chez elle en octobre 2015. 

LIRE AUSSI >> Euthanasie: une Française condamnée interpelle les candidats à la présidentielle 

 

La loi française autorise depuis 2016 la "sédation profonde et continue" jusqu'au décès, une administration de substances anti-douleur qui s'apparente à un droit à être endormi sans être réveillé. Mais elle s'applique uniquement aux malades déjà en phase terminale et n'autorise pas l'euthanasie active, c'est-à-dire l'administration d'un produit provoquant directement la mort. 

 

Cette législation "répond plus aux préoccupations des médecins qu'aux droits des patients qui souhaitent ne pas aller au terme de leur maladie incurable ou accepter d'insupportables souffrances", regrettait Anne Bert dans sa lettre ouverte aux candidats à la présidentielle.  

"Je veux mourir en paix"

"Endormir un malade pour le laisser mourir de faim et de soif est-il réellement plus respectueux de la vie que d'y mettre fin par l'administration d'un produit létal?", poursuivait-elle. "Je veux mourir en paix, avant d'être torturée", écrit-elle dans son livre, "passer la frontière pour fuir l'interdit". 

LIRE AUSSI >> Fin de vie: ce qu'il faut savoir de la nouvelle loi 

Elle avait choisi de mourir en Belgique où elle était suivie depuis décembre. Dans ce pays, l'euthanasie active est autorisée depuis 2002 pour les patients souffrant d'un mal incurable et qui ont formulé leur demande "de manière volontaire, réfléchie et répétée". 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

La Belgique frappe une pièce commémorant la plus grande défaite de Napoléon

La Belgique frappe une pièce commémorant la plus grande défaite de Napoléon | Think outside the Box | Scoop.it

Au départ, la Belgique souhaitait émettre 280.000 pièces de deux euros pour commémorer la bataille de Waterloo.

 

Malgré la ferme mais discrète désapprobation de la diplomatie française, la Monnaie royale de Belgique a commencé lundi à frapper des pièces d'une valeur de 2,5 euros, commémorant la bataille de Waterloo. Elles seront avant tout destinées aux collectionneurs.

A l'occasion du bicentenaire de la plus grande défaite de Napoléon, survenue le 18 juin 1815, la Belgique provoque-t-elle la France ? La Monnaie royale de Belgique a commencé lundi 8 juin à frapper des pièces d'une valeur faciale de 2,5 euros commémorant la sévère défaite de l'empereur français à Waterloo contre à une alliance formée par les Anglais, les Prussiens et les Néerlandais notamment.

Sur le côté face de la monnaie, on peut notamment voir une représentation de la Butte du Lion, un monument symbole de la victoire de la coalition des monarchies ainsi qu'un schéma de la position des troupes lors de la bataille.

La Belgique va émettre 70.000 exemplaires de cette pièce, sans besoin du consentement des autres membres de l'Union européenne, puisque la valeur de la pièce est fixée à 2,50 euros . Elles seront en principe échangeables dans tous les commerces belges, mais seront avant tout destinées aux collectionneurs: il faudra débourser 6 euros par unité.

 

"Aucune bataille n'a eu autant d'importance dans l'histoire récente"

Pour le ministre belge des Finances, Johan Van Overtveldt, présent au moment de la frappe des premières pièces, il n'y aucune provocation:

"Le but n'était pas de raviver de vieilles querelles. Dans une Europe moderne, il y a des choses plus importantes à régler. [...] Mais aucune bataille n'a eu autant d'importance dans l'histoire récente et ne frappe autant l'imagination que Waterloo."

 

Levée de boucliers de la diplomatie française

Au départ, la Belgique souhaitait émettre 280.000 pièces de deux euros pour commémorer la bataille de Waterloo. Ces dernières auraient pu être diffusées dans toute la zone euro. Mais la diplomatie française avait tout fait pour régler cette affaire dans la discrétion. Elle avait estimé qu'il était impensable que les Français se retrouvent avec une telle pièce dans leur porte-monnaie.

La Belgique avait dû revenir sur sa décision. Or, la monnaie royale de Belgique avait déjà lancé la production, se retrouvant avec 180.000 pièces de 2 euros à mettre au rebut, une perte évaluée à 1,5 million d'euros.

No comment yet.