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Une batterie miracle qui tient des jours avec quelques secondes de charge

Une batterie miracle qui tient des jours avec quelques secondes de charge | Think outside the Box | Scoop.it

Les batteries, c’est le nerf de la guerre pour tous les constructeurs de produits mobiles. C’est un composant stratégique qu’il s’agit d’améliorer sans cesse pour apporter toujours plus d’autonomie aux utilisateurs.

 

Mais les limites de la physique étant ce qu’elles sont, au bout d’un moment les capacités d’une batterie ne peuvent aller au-delà de ce qu’elle a à offrir. À moins d’une percée scientifique majeure.

Des chercheurs de l’université de Central Florida ont mis au point un prototype de supercondensateur pour batterie qui affiche une autonomie d’une semaine. Mieux, ce prototype peut tenir une charge complète même après 30 000 cycles ; c’est 20 fois plus qu’une batterie au lithium-ion classique.

 

Une batterie efficace et rapide

En bonus, cette batterie miraculeuse peut se recharger très vite, « en quelques secondes » promettent les scientifiques. Les supercondensateurs ont ceci de particulier qu’ils emmagasinent l’électricité sur la surface d’un matériau, en l’occurrence pour ce prototype, c’est du graphène qui est utilisé. Les batteries traditionnelles au lithium-ion sont le fruit de réactions chimiques.

 

La difficulté ici c’est que le graphène n’est pas un matériau aisé à travailler, il s’emploie difficilement avec d’autres matériaux. C’est sur cette synthèse chimique qu’une grande partie des travaux des chercheurs a porté, avec succès.

Malheureusement, on n’en est encore qu’au début du développement de ce type de batterie, un domaine de recherche qui intéresse également Samsung. Celle mise au point par ces chercheurs n’est qu’un « proof of concept » qu’il va falloir travailler encore et encore avant d’en envisager la commercialisation.

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Das Instant Auto : bienvenue dans le monde des bolides qui marchent à l’eau

Das Instant Auto : bienvenue dans le monde des bolides qui marchent à l’eau | Think outside the Box | Scoop.it

Ce véhicule au nom énigmatique de Quant e-Sportlimousine fait sensation en Europe où il vient juste de recevoir l’homologation pour une utilisation sur route. Selon son constructeur basé au Liechtenstein NanoFlowCell AG, ce véhicule électrique est capable de passer de 0 à 100 kilomètre-heure en seulement 2,8 secondes, il atteint une vitesse maximale de 350 km/h et offre une autonomie de 600 km par charge. Petit détail, cette voiture est alimentée par une batterie à l’eau salée.

Ce véhicule a éveillé l’intérêt des chercheurs de GE qui travaillent également sur ce qu’on appelle les batteries à flux, qui utilisent des liquides à base d’eau pour stocker la charge électrique. « Je m’intéresse de près aux recherches menées par NanoFuelCell », a déclaré Grigorii Soloveichik, docteur en chimie, qui travaille sur la mise au point des batteries dans les laboratoires GE. « Cette voiture à batterie à flux mise au point par ce constructeur est remarquable du point de vue de la conduite. »


Contrairement aux batteries traditionnelles, qui emploient des matières solides pour stocker et libérer l’énergie, les batteries à flux utilisent des liquides chargés, conservés dans des réservoirs séparés. Ces liquides chargés sont uniquement en contact étroit pendant la production d’électricité, ce qui réduit considérablement le risque d’incendie. « Cette technique permet d’accroître nettement le niveau de sécurité et les matériaux des électrodes se dégradent beaucoup moins pendant l’utilisation », explique Soloveichik, « ce qui permet de les réutiliser de très nombreuses fois.»


Légende de la photo : Premier modèle de batterie à flux à base d’eau conçu pour être utilisé sur des véhicules électriques.

 Selon Soloveichik, les batteries à flux peuvent contenir « des dizaines de kilowattheures », dans la mesure où c’est la taille des réservoirs qui détermine la quantité d’énergie que les batteries peuvent stocker. Outre les véhicules, les batteries à flux peuvent être utilisées comme énergie de secours pour les systèmes commerciaux et résidentiels, pour stocker l’électricité produite par des sources d’énergie renouvelables et également pour venir en appui au réseau électrique. « Elles peuvent par exemple stocker l’énergie éolienne, de sorte que les compagnies d’électricité puissent les utiliser quand elles en ont besoin », poursuit Soloveichik.

Cette technologie pourrait prochainement s’avérer utile. Il y a un an, la Californie a instauré le premier mandat de stockage d’énergie aux États-Unis, imposant aux distributeurs d’électricité d’acquérir 200 mégawatts de stockage d’énergie d’ici 2014, et 1 325 à l’horizon 2020. Cette mesure a pour but d’améliorer la fiabilité du réseau et de capter et de stocker une part plus importante d’énergies renouvelables.

Soloveichik a publié récemment un article dans la revue Naturesur les recherches en matière de batteries à flux menées par une équipe de Harvard. Dans cet article, il explique que l’augmentation de la part de « sources d’énergies renouvelables disponibles par intermittence », comme l’énergie éolienne et solaire à plus de 20 % nécessiterait de disposer de nouveaux « systèmes de stockage bon marché et flexibles. » Les batteries à flux pourraient bien être la solution.

 

Il explique que, en l’état l’actuel des choses, les possibilités sont limitées soit à des zones géographiques très précises (telles que le pompage de l’eau à partir d’un réservoir vers un niveau élevé comme source d’énergie potentielle), soit à des solutions onéreuses (par exemple, des batteries conventionnelles, des volants d’inertie et des systèmes de stockage électromagnétique supraconducteur).

Au cours des cinq dernières années, les chercheurs de GE ont développé des carburants liquides pour batteries à flux dont l’énergie massique est suffisamment élevée pour alimenter des voitures électriques. Ce projet s’inscrit dans le cadre des programmes du Energy Frontier Research Center, financé par le Département américain de l’énergie.

Soloveichik et son équipe travaillent actuellement dans le cadre du programme ARPA-e, sous l’égide du Département de l’énergie, en vue de mettre au point une batterie à base d’eau capable d’alimenter un véhicule électrique dont l’autonomie serait de 380 km.

Son équipe et lui ont d’ores et déjà prouvé que les objectifs du programme ARAP-e, en termes d’énergie massique et de coût, sont réalisables. Il leur reste maintenant à obtenir suffisamment de puissance en agissant sur la chimie de la batterie. Si l’on en croit Soloveichik : « Il s’agit d’une technologie novatrice et nous pensons que nous pouvons dépasser les objectifs initiaux. »


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Stanford invente la batterie écologique et rechargeable en une minute

Stanford invente la batterie écologique et rechargeable en une minute | Think outside the Box | Scoop.it

Le prototype de batterie Aluminium-ion est moins cher, plus endurant, écologique que son équivalent Lithium-ion. 


 

Début avril, l’université de Stanford a annoncé avoir mis au point une batterie révolutionnaire. 

Conçue à partir d'aluminium, elle serait à la fois moins chère et plus durable que le lithium. Et même flexible !

 

Dans votre poche, il est probable que vous transportiez du lithium. C'est avec cette matière que, depuis les années 1990, la plupart des batteries de nos téléphones sont construites. Mais ces derniers sont devenus de véritables ordinateurs, nécessitant toujours plus d'énergie. Les performances du lithium ne suffisent plus. 

Des modes de recharge plus rapides et plus performants sont à l'étude, notamment à partir d'aluminium. En plus d'être disponible en grande quantité sur terre (le troisième élément le plus largement répandu, après l'oxygène et le silicium), ce métal offre une capacité de charge élevée et est recyclable. 

"Depuis des décennies, des chercheurs essayaient sans succès de développer une batterie aluminium-ion viable sur le plan commercial", explique le chimiste Hongjie Die, dans un article publié par l'université de Stanford. Mais tous ces scientifiques faisaient face au même problème : la cathode, l'un des composants essentiels d'une batterie, se désagrégeait durant la charge.

DÉCOUVERTE ACCIDENTELLE
Le professeur Die et son équipe affirment avoir résolu ce problème. La clé de leur succès ? Une cathode à base de graphite, le matériau qui compose les mines de crayon. Les chercheurs expliquent avoir découvert de façon « accidentelle » que celui-ci se combine parfaitement à l'aluminium. 

Les chercheurs assurent que leur prototype peut se charger en une minute et est capable de subir 7 500 cycles de charge, là où une batterie au lithium n’en supporte que 1 000. Cette nouvelle batterie serait également plus sûre, selon le professeur. Contrairement à son équivalent lithium, "elle ne s'enflamme pas, même si vous la percez." Un risque désormais pris très au sérieux par les compagnies aériennes, après plusieurs départs de feu dans des Boeing 787. 

Enfin, la technologie mise au point à Stanford permettrait de fabriquer des batteries souples. Une caractéristique que les fabricants de téléphones espèrent voir arriver depuis des années afin de commercialiser des appareils flexibles.

Des performances qui n'impressionnent pas Elon Musk, le PDG de Tesla Motors, qui sait de quoi il parle : l'homme a récemment construit une méga-usine de batteries lithium aux Etats-Unis. Dans un tweet, l'homme d'affaires soulève les zones d'ombres qui continuent à planer au-dessus de cette nouvelle batterie.

En effet, ce prototype ne fournit qu'une tension de 2 volts, ce qui est inférieur aux 3,6 volts d’une batterie conventionnelle. Elle promet aussi d'être plus encombrante, du fait d'une moindre "densité énergétique" de l'aluminium par rapport au lithium. Une donnée qui pourrait compromettre son utilisation dans des voitures électriques. 

Mais l’équipe de Stanford reste optimiste, espérant "améliorer le matériau de la cathode" et ainsi "augmenter le voltage et la densité énergétique". "À part ça,assure le professeur Die, notre batterie a tout ce dont vous pourriez rêver.'" 

Et si sa miniaturisation était impossible, la technologie pourrait être utilisée au-delà de la téléphonie, par exemple pour stocker des énergies renouvelables de façon économique. 

Jean-Jacques Valette 
Journaliste à We Demain
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