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Cette ville du Rhône s'est équipée d'un distributeur de billets, sans passer par une banque

Cette ville du Rhône s'est équipée d'un distributeur de billets, sans passer par une banque | Think outside the Box | Scoop.it

Cela faisait 8 ans que Millery (et ses 4500 habitants) à 20 km de Lyon avait perdu son unique établissement bancaires. La ville a réussi à se doter d'un distributeur de billets sans passer par une banque. C'est le transporteur de fonds Loomis qui le lui a fourni, contre un loyer mensuel. La mairie a financé les travaux d'installation.

En trois ans, le nombre de distributeurs de billets a diminué de 5,3% en métropole, passant de 55.629 automates à fin 2015 à 52.697 automates à fin 2018, selon un rapport de la Banque de France, datant de juin 2019.

 

"La commune-type ayant perdu le ou les distributeurs présents sur son territoire entre 2015 et 2018 est une commune de moins de 5 000 habitants (195 des 198 communes déséquipées), équipée à fin 2015 d’un seul automate (182 de ces 198 communes)" souligne ce document (cf infographies ci-dessous).

Rapport sur l’état des lieux de l’accès du public aux espèces en France métropolitaine. Banque de France, Juin 2019 -

Ces communes ne baissent pas pour autant les bras et se démènent pour faire réinstaller, sans passer par les banques, le distributeur automatique de billets (DAB) qu'elles ont perdu.

"On a des personnes défavorisées qui n'ont pas forcément de carte bleue. D'où l'importance pour nous de maintenir ou de réintroduire ce service qu'on a malheureusement perdu", explique Françoise Gauquelin, maire de Millery (Rhône), commune qui a subi il y a huit ans la fermeture de son unique établissement bancaire. "On nous supprime un distributeur qui est un minimum à avoir dans une commune. C'est regrettable mais il ne faut pas baisser les bras", ajoute l'édile.

Ayant contacté 14 banques, qui ont toutes refusé de s'engager sur l'installation d'un DAB sur son territoire, cette ville de 4500 habitants, située à 20 km de l'agglomération de Lyon, a décider de s'appuyer sur une société de transport de fonds, Loomis, pour s'équiper d'un distributeur de billets sur son territoire.

Rapport sur l’état des lieux de l’accès du public aux espèces en France métropolitaine. Banque de France. Juin 2019. -

Le prétexte lui en a été donné par la reconstruction d'une école maternelle, à proximité des commerces, chantier qui lui a permis de réaliser aussi les travaux nécessaires à l'accueil de cet équipement.

"Pour favoriser le développement de l’économie circulaire, le cash est indispensable. Il nous permet de créer un lien social fort de proximité avec les habitants qui peuvent avoir des problèmes de mobilité" ajoute l'élue qui souligne que ce choix d'installer un DAB a un coût pour la ville.

Aux travaux d'installation qu'elle a financés, s'ajoute le paiement d'une location de 1000 euros (HT) par mois à Loomis qui se charge de la maintenance, et de l'approvisionnement en billets du DAB, après en avoir établi le cahier des charges techniques et gérer les enjeux de sécurité.

 
 
 

Pour cette société d'origine suédoise (filiale du groupe Securitas), spécialisée dans le transport de fonds, cette installation d'un DAB sous sa marque est la deuxième du genre en France.

Un premier distributeur automatique de billets a été mis en place en mai 2018 par ses soins, dans le parc d’attraction Spirou (Avignon). Loomis prévoit d'équiper deux autres communes courant janvier 2020, à Châteauneuf-le-Rouge et Cuges-les-Pins (Bouches-du-Rhône).

Sa rivale, la Brinks, développe une stratégie comparable via son offre Point cash village. Ce service clé en main s'adresse aux collectivités et aux commerçants qui souhaitent avoir leur point de retrait de billets de banque. Elle se charge, comme elle l'a fait en Bretagne  à Locmaria-Plouzané, dans le Finistère, d'installer le distributeur de billets, de son approvisionnement, de la maintenance et de la gestion des éventuels soucis de retrait. 

Frédéric Bergé
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« On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans »

« On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans » | Think outside the Box | Scoop.it

Susanne Chishti ce jeudi à l'événement Bordeaux Fintech. (Crédits : DC)


Ancienne de Morgan Stanley et de Deutsche Bank, Susanne Chishti a quitté la banque pour fonder Fintech Circle, un réseau de business angels investissant dans les startups réinventant les métiers de la finance. Auteur d’un livre très complet sur le secteur dont elle est une spécialiste reconnue, elle nous livre ses réflexions lors de son passage à la conférence Bordeaux Fintech.

LA TRIBUNE - Le nombre de levées de fonds et les valorisations des Fintech sont à la baisse. Vu de votre réseau de business angels spécialisé, est-ce la fin d'une mode ?

SUSANNE CHISHTI - Il y aura des hauts et des bas, mais à long terme le mouvement est clairement ascendant. La finance doit changer, comme l'industrie de la musique au début des années 2000. On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans.

C'est une opportunité immense pour nous tous : les consommateurs, qui pourront bénéficier de meilleurs services et tarifs, les entrepreneurs, qui pourront toucher de nouveaux segments de clientèle, et enfin les banques elles-mêmes, qui pourront en quelque sorte externaliser l'innovation et choisir la meilleure sans prendre de risque ni supporter les coûts de développement. Bien sûr, il leur faudra aussi allouer différemment certaines ressources : ce sont les départements informatiques qui sont les plus menacés, ils devront justifier leur existence, la nécessité d'investir dans les systèmes d'information existants.

 

La Fintech ne constitue-t-elle pas une menace pour les banques dans leur ensemble ?

La plus grande menace ne vient pas des startups de la Fintech mais des géants de l'Internet, les GAFA, qui ont des moyens financiers et des marques comparables voire encore plus puissants. Les Google, Apple, Facebook, Amazon pourront choisir les cerises sur les gâteaux des banques et celles-ci risquent d'être réduites à fournir des services banalisés, sans capacité de différenciation. Pour contre-attaquer, il n'y a qu'une solution : l'innovation, dans une démarche ouverte.

 

Vous avez travaillé 15 ans dans la banque, qu'ont-elles raté à votre avis, étaient-elles trop focalisées sur les produits au lieu des clients ?

Je crois que les banques ont été un peu arrogantes, considérant qu'elles savaient tout mieux que tout le monde, dans leur tour d'ivoire. Et puis la crise financière a secoué tout le système bancaire et elles ont dû changer, pour payer les amendes et se mettre en conformité avec la régulation.

Les banques étaient focalisées sur la « compliance », pas du tout sur l'ergonomie et la simplicité d'utilisation. Elles ont compris qu'elles devaient s'y intéresser. Le problème est que l'état-major des banques ne comprend pas la technologie, qu'il considère comme un sujet de back-office, de fonction supports, alors qu'elle devrait être au cœur de leur stratégie de front-office, de contact avec le client. C'est un énorme changement culturel. Dans ces entreprises très pyramidales, il faut aussi qu'on accepte que les idées puissent venir de jeunes, en bas de la hiérarchie. Or ce sont de gros paquebots à manœuvrer.

 

Doivent-elles acquérir des Fintech pour rattraper leur retard ?

 

Ce doit être un mélange d'innovation interne, d'ouverture d'incubateurs et d'acquisitions, et pas seulement l'un ou l'autre. Les banques doivent aussi regarder les FinTech à différents stades de maturité, des plus jeunes startups aux « scaleups » de plus grande taille et en pleine internationalisation.

 

Vous vivez à Londres et avez rencontré les Fintech françaises pendant la conférence Bordeaux Fintech. Face aux plus grandes startups venues de Londres, de la Silicon Valley ou de Chine, comment peuvent-elles sortir du lot ?

C'est vrai qu'il y a beaucoup d'acteurs et il peut être difficile de se faire entendre dans tout ce vacarme. C'est un secteur en plein essor et ce n'est pas évident de savoir ce qui va réellement émerger.

En tant qu'Autrichienne, je remarque que nous, les Européens, avons tendance à ne pas bien nous vendre et à ne pas être assez ambitieux. Les Américains sont très forts pour faire des pitchs impeccables, même avec peu de substance. Je conseille aux startuppers français de ne pas être trop timides ni trop humbles, de viser grand tout de suite, l'international et pas seulement le marché français.

 

Vous publiez une somme sur le secteur. Où se trouve l'avenir de la Fintech à vos yeux ?

Les grandes tendances du moment sont l'intelligence artificielle, le change, les Assurtech et les « Regtech » (pour régulation, NDLR) : il y a de plus en plus de Fintech qui proposent des solutions aux banques pour alléger le poids de la conformité dans leur informatique, qui représente leur plus grosse dépense IT.

Sur le plan géographique, j'ai l'espoir que l'écosystème Fintech ne repose pas seulement sur la Silicon Valley et que des pôles d'innovation se développent un peu partout en Europe, par exemple dans la banque privée et la Blockchain en Suisse, dans l'intelligence artificielle et le paiement à Paris, et qu'ils fassent équipe pour concurrencer les États-Unis. Mais l'Europe doit aller vite et ne pas se reposer sur ses lauriers.

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Les Etats européens ont versé 1600 milliards d'euros d'aides aux banques depuis la crise

Les Etats européens ont versé 1600 milliards d'euros d'aides aux banques depuis la crise | Think outside the Box | Scoop.it

Les aides d'Etat accordées au secteur financier dans l'Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d'euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011.REUTERS/Albert Gea

 

Les aides d'Etat accordées au secteur financier dans l'Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d'euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié vendredi par la Commission européenne. Cette somme représente 13% du PIB de l'UE, selon le tableau de bord des aides d'Etat portant sur 2011. La grande majorité, soit 67%, était constituée de garanties publiques sur le financement des banques.

L'année 2011 a également été la dernière où la Commission a appliqué des règles temporaires en matière d'aides d'Etat pour aider l'économie réelle en période de crise. Ce type d'aide, accordé à l'ensemble de l'économie, a représenté 48 milliards d'euros en 2011, soit 0,037% du PIB de l'UE et une diminution de plus de 50% par rapport à l'année précédente. Cela reflète, selon la Commission, à la fois un faible recours à ces aides par les entreprises et les contraintes budgétaires qui pèsent sur la plupart des Etats.

Le total des aides non liées à la crise à diminué, atteignant 64,3 milliards d'euros en 2011, soit 0,5% du PIB européen. Il s'agit "d'une tendance à la baisse sur le long terme", a indiqué Antoine Colombani, porte-parole du commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, soulignant que ces aides représentaient encore 2% du PIB de l'UE dans les années 1980.Enfin, selon le tableau de bord, fin juin 2012, environ 85% du montant total des aides illégales, car contraires aux règles européennes de la concurrence, avait été reversé par leurs bénéficiaires aux autorités. Cela représente plus de 13,5 milliards d'euros.

 

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Les tarifs bancaires vont encore augmenter en 2017

Les tarifs bancaires vont encore augmenter en 2017 | Think outside the Box | Scoop.it

Frais de gestion, cotisation de carte bleue, prix d’un retrait dans une autre banque… Une étude montre qu'un certain nombre de tarifs bancaires vont encore augmenter en janvier 2017.

Une étude, commandée par le quotidien Le Figaro et réalisée par le comparateur meilleurebanque auprès de 54 banques, révèle que la moitié des établissements bancaires vont appliquer de nouveaux tarifs en 2017, et la plupart en les revoyant à la hausse.

Les frais de tenue de compte, qui se généralisent depuis deux ans, vont augmenter. En moyenne de 13 %, a calculé meilleurebanque. La Banque postale affiche la plus grosse augmentation : les frais passent à 12 € par an, contre 6,20 € l’an dernier, et 4,20 € en 2015. « LCL, le Crédit coopératif et quelques caisses régionales du Crédit agricole resteront les rares banques à ne pas encore en facturer », précise Le Figaro.

Les cotisations pour les cartes bancaires classiques à débit immédiat vont aussi augmenter, en moyenne de 3,35 %. Alors que les tarifs de la carte à débit différé diminueront de 1,12 % en moyenne.

Quid des retraits effectués chez une banque concurrente ? En général, les établissements bancaires les facturent au bout de quatre ou cinq opérations. Cinq retraits coûteront en moyenne 21,20 €, soit 4,5 % plus cher qu’en 2015. Mais souligne le quotidien, « les trois quarts des banques qui mettront à jour leurs tarifs n’augmenteront pas le prix de ce service ».

 

De bons bénéfices

Pour justifier ces hausses de tarifs, les banques avancent les taux d’intérêt très bas qui entament leurs marges. Un argument que balaie l’Association française des usagers des banques (Afub).

« Si les taux sont très bas, c’est aussi parce que les banques empruntent elles-mêmes à des taux quasi-nuls auprès de la Banque centrale européenne. Donc cet argument économique ne tient pas, tacle Serge Maître. D’autant plus que l’évolution de leurs bénéfices oscille entre +3 % et + 6 %. La BNP a fait 2,5 milliards d’euros de bénéfices l’an dernier, BPCE 2 milliards, et la Banque postale 1,3 milliard. Les banques vivent surtout mal que l’augmentation de leurs profits ne suive plus la courbe ascendante qu’elles ont connue les années passées. »

Or, souligne Serge Maître, ces hausses tarifaires concernent des services de base, donc touchent particulièrement les ménages modestes.

De son côté, la Fédération bancaire française regrette que « toutes les banques ne soient pas dans le panel de l’étude ». Et souligne que si certains tarifs augmentent, d’autres « baissent ou stagnent ». Outre les taux d’intérêt bas, pour expliquer ces hausses, la FBF met aussi en avant les « contraintes réglementaires » importantes qui les « obligent à investir », occasionnant des contraintes supplémentaires.

 

Les banques en ligne moins cher

Que faire ? « Les usagers des banques ont la possibilité de refuser ces hausses de tarifs, par courrier avec accusé de réception, avant leur mise en œuvre, donc avant le 31 décembre, indique le représentant de l’Afub. Il suffit de faire état de l’article L 312-1-1 du Code monétaire et financier. La banque n’a alors pas le droit d’appliquer la nouvelle tarification ».

Certains établissements sont passés outre, et ont appliqué les hausses de tarifs malgré tout. « Nous avons lancé contre elles une action de contre qui est en cours », fait savoir l’Afub.

Les banques peuvent aussi décider de résilier le compte mais, selon l’Afub, c’est une démarche qui est rarement entreprise.

De son côté, le comparateur meilleurebanque invite à se tourner vers les banques en ligne, qui coûtent globalement moins cher que les établissements traditionnels. Un client « classique » peut économiser de 180 € à 190 € par an, évalue le comparateur.

 

Carine JANIN.

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L’Homme qui vandalise les banques pendant les manifs 

Un extincteur, un burin et des litres de peinture : tout ce qu'il faut pour éclater un distributeur.

 

L'artiste et vandale Seday a défoncé à peu près 100 banques françaises en quelque six années de pratique. Après s'y être longtemps attelé dans un silence relatif, il est devenu une figure de proue des mouvances d'extrême gauche ces derniers mois, en attaquant systématiquement, en marge des manifestations anti-Loi travail, les distributeurs et devantures des banques qui passaient sous son chemin. C'est notamment à lui qu'on doit les fameuses projections de peinture multicolore à l'entrée des DAB de France – de même que quelques autres dégâts matériels infligés à l'aide d'un burin.

Tandis qu'il prépare de nouvelles exactions au cours des diverses prochaines manifs pour cet été, je lui ai posé quelques questions au sujet du capitalisme et de sa façon bien particulière de le combattre.

 

VICE : Salut Seday. À quoi ça te sert de cartonner la façade des banques françaises ?
Seday : Eh bien, les banques représentent l'idée de capitalisme dans tout ce qu'il a de plus abject. Ce sont elles qui spéculent. Elles sont à l'origine de la prétendue crise, qui dure déjà depuis huit ans. Durant ce laps de temps, les 500 familles les plus riches de France se sont encore enrichies de plus de 25 %, alors que le reste de la population s'est appauvri. Pareil à l'échelle mondiale. Une raison à cela : le jeu est truqué.

 

Comment ça ?
Le jeu est truqué en ce sens que la population est obligée de jouer ; on est obligé, par exemple, de disposer d'un compte bancaire.Je casse les banques pour protester face à ça. Mais aussi pour faire réfléchir les gens. Imagine une ville où toutes les banques seraient systématiquement défoncées. Je suis certain que cela aurait un impact fort.

 

(...)

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