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L’action collective contre les sociétés d’autoroutes prend de l’ampleur

L’action collective contre les sociétés d’autoroutes prend de l’ampleur | Think outside the Box | Scoop.it

Si les péages sont trop chers, les usagers doivent pouvoir récupérer une partie de leurs dépenses défend le site action civile où près de 54 000 plaignants ont déjà formulé une demande en ce sens
 

Le cap est atteint. Largement dépassé même. Corinne Lepage visait les 50 000 inscrits fin juin. Ils sont déjà plus de 53 000 (53 565 hier soir à 20 h 30) à avoir rejoint l’action civile entreprise par l’ex-ministre de l’Environnement (gouvernement Juppé, entre 1995 et 1997) et ancienne député européenne (2009 à 2014) revenue à son métier d’avocate. L’objet du courroux : les sociétés d’autoroutes aux tarifs jugés prohibitifs. Sont visés le groupe Abertis via la Société des autoroutes du nord et de l’est de la France (Sanef) pour l’A1 et via la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) pour l’A13, la société Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (groupe Eiffage) pour l’A6, les Autoroutes du Sud de la France (ASF, groupe Vinci) pour l’A7 et l’A9.

« Ce sera gagné quand ils auront été remboursés »

L’argument est simplissime : depuis des années, ces sociétés auront tondu la laine sur le dos des automobilistes, il est grand temps de rétablir l’équilibre et de rendre l’argent aux usagers. La décision de porter l’action en justice s’appuie sur le rapport de la Cour des comptes qui, en juillet 2013, déplorait la forte hausse des tarifs des péages, « nettement supérieure à l’inflation », un « rapport de force plus favorable aux sociétés concessionnaires » qu’aux pouvoirs publics. La juriste Corinne Lepage s’est penchée sur la question en février dernier, espérant réunir quelque 50 000 plaignants avant la fin du mois de juin 2015. « Le fait d’avoir déjà le chiffre attendu montre que cela correspond réellement à une attente des usagers, commente l’ancienne ministre. Mais ce combat ne sera vraiment gagné que lorsque les plaignants auront été remboursés. » Pour les commentaires et les modalités pratiques, Corinne Lepage s’arrête ici. La cofondatrice du Mouvement Démocrate (MoDem) ne veut pas mélanger les genres et ne portera donc pas l’affaire elle-même en justice, comme elle l’avait annoncé dès le début de la campagne.

Selon la simulation d’Action Civile, qui va mener la bataille devant la justice, l’usager du grand ruban pourrait se faire rembourser 6,44 € par aller-retour Paris-Lille, 6,60 € par trajet Marseille-Valence-Marseille ou encore 11,64 € pour des Lyon-Auxerre. Sur la base de 20 % de trop-perçus captés par les sociétés d’autoroutes selon Action Civile, un habitué du Paris-Rouen par l’A13 pourrait ainsi récupérer - toujours sur présentation des justificatifs, 2,48 € par aller-retour.

Chaque conducteur ayant eu à emprunter l’un des axes visés et pouvant justifier les passages réguliers est donc invité à rejoindre l’action qui sera portée en justice. À la clef, une indemnité estimée actuellement à 257 € par plaignant, selon le site officiel en charge de collecter les signatures.

Mais, attention, l’action ne vise pas à demander la gratuité des autoroutes. Seulement le juste prix d’utilisation. « Les autoroutes font partie du domaine public. Leur usage est en principe gratuit. Toutefois, l’État peut concéder leur construction et/ou leur exploitation sous certaines conditions », indique le site Action Civile. « Dans ce cadre, la société concessionnaire peut notamment être autorisée à percevoir des droits de péage sur les usagers, mais seulement pour couvrir les dépenses liées à la construction, à l’exploitation, à l’entretien, à l’aménagement ou à l’extension de l’infrastructure. À cet effet, l’article L. 122-4 du Code des voiries routières dispose que toute augmentation des tarifs doit être « strictement limitée à ce qui est nécessaire ».

Et c’est pour lutter contre « le système de rente » qui conduit à « des augmentations supérieures à l’inflation répercutées sur des usagers qui se sont acquittés de tarifs abusifs » que le premier service de recours collectifs conforme au droit français va porter les demandes bientôt 54 000 plaignants. D’abord à travers une médiation. Puis, si elle est infructueuse, à travers une saisine en masse des tribunaux. La route est encore longue.

A. Q

a.quindroit@presse-normande.com

 

Source : Paris Normandie

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/3338252/des-trajets-trop-sales#.VXWzw-QRePC

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Des algues au dessus des autoroutes... pour capter le CO2 !

Des algues au dessus des autoroutes... pour capter le CO2 ! | Think outside the Box | Scoop.it

C’est une entreprise franco-néerlandaise, « The Cloud Collective », qui a mis au point ce concept ultra innovant ! Il s’agit d’une ferme d’algues urbaine, installée en plein cœur de la ville.

 

On se plaint souvent du mode de vie urbain, avec le béton qui nous entoure et son manque cruel de nature. On abandonne souvent bien vite l’espoir d’une quelconque végétation en ville, en se disant, que de toute façon rien ne serait fichu de pousser. The Cloud Collective s’est dit tout le contraire : pourquoi voir la ville comme une limite ? Pourquoi ne pas plutôt se servir de tout ce qu’elle pourrait nous offrir ?

C’est ainsi qu’est né le concept de ferme d’algues urbaine. Comme toutes les plantes de ce monde, les algues utilisent la photosynthèse. Elles vont absorber la lumière du soleil ainsi que le dioxide de carbone, pour alimenter leurs croissances. Or le CO2 est rejeté en masse par les pots d’échappement des voitures, et c’est ce qui cause la plus grande partie de la pollution dans les grandes villes. Finalement l’idée est simple comme bonjour : pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups, et absorber ce qui nous dérange pour fabriquer ce qui nous réjouit, à savoir, de la verdure ?

The Cloud Collective a donc installé sa ferme d’algues au dessus d’une voie rapide, afin d’absorber la pollution générer par les nombreux automobilistes. L’installation fut réalisée en Suisse, à l’occasion du festival de Genève.

La ferme fonctionne ainsi : il s’agit un photobioréacteur, conditionné dans des tubes transparents, eux-mêmes accrochés à un pont au-dessus d’une voie rapide. Ces tubes sont ensuite reliés à des filtres, des pompes et des panneaux solaires, afin d’apporter tout ce qu’il faut pour la croissance de la plante. Grâce à l’abondance du CO2 et la lumière du soleil, les algues vont alors se développer à l’intérieur de ces tubes. En absorbant le C02, les algues vont alors purifier l’air. En effet, les tubes permettent de laisser passer l’air pour les plantes. Lorsque l’air rentre au sein des tubes, les algues vont alors pomper tout le CO2 dont elles ont besoin, et l’air ressorti sera alors purifié.

Les algues produites vont ensuite servir à créer du biocarburant, des produits de beauté, de la nourriture, et même des produits pour médicaments.  

Bien qu’il ne s’agisse encore que d’une expérimentation, un tel concept permet d’envisager un tas de nouvelles pratiques de cultures urbaines. Sur le site de The Cloud Collective on peut lire ceci à son propos « son fonctionnement et son emplacement mettent en lumière des pratiques du futur : la production alimentaire en milieu urbain, la protection des espaces verts et la réinterprétation des infrastructures existantes ». Une nouvelle manière de voir et d’interpréter la ville !

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Corinne Lepage : «On veut être remboursés de 20 % du prix des tickets» d'autoroute

Corinne Lepage : «On veut être remboursés de 20 % du prix des tickets» d'autoroute | Think outside the Box | Scoop.it

Corinne Lepage, fondatrice du Rassemblement citoyen, coordonne une action de masse des usagers pour dénoncer le prix trop élevé des péages.

Sur quoi vous basez-vous pour dire que les tarifs des péages d'autoroutes sont trop chers ?
CORINNE LEPAGE. Nous nous basons notamment sur un rapport de la Cour des comptes de juillet 2013 qui déplorait des hausses de tarifs nettement supérieures à l'inflationet évoquait un rapport de force plus favorable aux concessionnaires qu'aux pouvoirs publics.

Mais ces sociétés n'en tiennent pas compte. Ces pratiques sont toujours à l'œuvre, cela engendre une surfacturation pour l'usager. L'automobiliste se fait plumer ! Le tarif au péage n'a plus rien à voir avec le coût du service. On ne peut continuer ainsi.

Quelle action mettez-vous en place sur ce sujet ?
Les usagers peuvent se prévaloir de ce que dit la Cour des comptes pour réclamer une indemnité. Je me suis rapprochée d'un site de juristes, Actioncivile.com, pour monter une action collective. Le but est d'exiger des sociétés d'autoroutes le juste prix du ticket de péage. Selon nos estimations, le tarif actuel est d'au moins 20 % supérieur à ce qu'il devrait être. Concrètement, les personnes qui empruntent les autoroutes peuvent, à partir d'aujourd'hui, remplir un formulaire sur le site* et demander un remboursement de 20 %. La seule condition est d'avoir emprunté les autoroutes A 1, A 6, A 7, et l'A 9 ou A 13 lors des cinq dernières années et de pouvoir le justifier avec un ticket de péage. Cette action dure jusqu'en juin.

Pourquoi ces 5 autoroutes-là ?
Nous avons fait ce choix, car ce sont les autoroutes les plus anciennes. Elles ont été construites sous le général de Gaulle dans les années 1960-1970, et leur coût de construction est amorti depuis longtemps, contrairement à ce que prétendent les concessionnaires pour faire grimper les prix.

Que va-t-il se passer après ?
Nous espérons rassembler plusieurs dizaines de milliers de demandes, peut-être jusqu'à 50 000, afin de modifier le rapport de force en faveur des usagers. Actioncivile.com fera d'abord une demande de médiation avec les sociétés. Nous demandons la réparation du préjudice, afin qu'elles disent quel est le vrai prix, et le remboursement de 20 % du prix des tickets payés par les usagers. Si, au bout d'un mois, rien ne bouge, nous déposerons ces recours auprès des tribunaux d'instance afin que les juges se saisissent de cette question.

Les sociétés rétorquent que leurs tarifs sont encadrés par l'Etat...
Peut-être, mais dans les faits elles n'ont pas le droit de faire ce qu'elles veulent. Les péages ne sont légaux qu'à certaines conditions, car le principe en France est que la circulation sur les routes est gratuite. Il n'est pas question d'empêcher ces sociétés de vivre, mais l'usager doit payer le juste prix. Quand elles licencient des employés aux péages et les remplacent par des barrières automatiques dans le but de fluidifier la circulation, elles ne font pas baisser le prix du ticket. On ne peut plus accepter ces pratiques.

A quel titre menez-vous cette action ?
Je le fais en tant que femme politique, dans mon mouvement Rassemblement citoyen, qui a toujours milité pour la défense du droit des usagers. J'ai donné des conseils juridiques à ce site, mais je le fais de façon totalement bénévole. Chacun doit désormais être en capacité d'agir pour faire face collectivement à des injustices. L'arme du recours collectif est vraiment une solution d'avenir lorsque les solutions sont bloquées.

* www.actioncivile.com.

Jacques Le Bris's insight:


Pour participer à l'action civile :

http://www.actioncivile.com/action-collective/tarifs-abusifs-des-peages



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