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Current selected tag: 'ADN'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
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Bonsoir les gentils !

Jacques Le Bris's insight:

Bonsoir les gentils !

 

Nous sommes contents de voir que le surgeon général de Floride, équivalent de notre ministre de la santé, demande à la FDA d’ interdire les vaccins contre le covid pfizer et moderna.

https://floridahealth.gov/_documents/newsroom/press-releases/2024/01/20240103-halt-use-covid19-mrna-vaccines.pr.pdf

 

Ces vaccins, contrairement à leurs indications et à toutes les règles pharmaceutiques, contiennent des quantités considérables (100000 copies par ml) d’ ADN, alors qu’elles ne devaient en contenir que des traces. Ces copies d’ADN associées au plasmide qui a permis de créer l’ARN ont été démontrées, à d’autres occasions, dans le passé, comme des agents de cancer, en particulier de lymphomes et de leucémies: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14724672/

 

Dans ce vaccin, l’ADN est enrobé de lipides qui lui permet de rentrer dans la cellule et de s’ intégrer dans le noyau avec des conséquences inconnues.

Le vaccin a été vendu pour n’avoir que des traces d’ADN , et, en réalité dans nos expériences actuelles, nous confirmons qu’il contient 100000 copies par ml plus le plasmide entier qui lui permet de rentrer dans le noyau .

 

La précipitation avec laquelle ce vaccin a été préparé (milliards de doses en quelques mois) explique l'absence de contrôles et le risque incalculé de cette vaccination massive pour une épidémie qui aurait été mieux gérée par la pratique médicale quotidienne que par les philanthropiques milliardaires.

 

Un travail récent dans les pays d’Europe du Nord a montré qu’aucune mesure gouvernementale (confinement, masque,vaccin) n’a eu d’effet sur l’épidémie et que seule la saison a joué un rôle :

Quinn, G.A.; Connolly, M.; Fenton, N.E.; Hatfill, S.J.; Hynds, P.; ÓhAiseadha, C.; Sikora, K.; Soon,W.; Connolly, R. Influence of Seasonality and Public-Health Interventions on the COVID-19 Pandemic in Northern Europe. J. Clin. Med. 2024, 13, 334.

 

Dans la prochaine étape, je vous détaillerai comment les ARN injectés ont produit des protéines inconnues qui expliquent, peut-être, la survenue imprévue d’ encéphalopathie de type Creutzfeld-Jacob liées aux prions fabriqués à cette occasion, ce que prédisait le Pr Montagnier.

 

Ne vous inquiétez pas, on continue à travailler au lieu de jaser, je ne quitte pas le champ de bataille !

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Comment les enquêteurs ont identifié un suspect dans le meurtre de Nadège Desnoix, vingt-sept ans après les faits

Comment les enquêteurs ont identifié un suspect dans le meurtre de Nadège Desnoix, vingt-sept ans après les faits | Think outside the Box | Scoop.it

Nadège Desnoix a été retrouvée morte à Chateau-Thierry, non loin de son lycée, en mai 1994

 

Est-ce la fin d’un mystère vieux de près de 30 ans ? Un quinquagénaire a été interpellé à Rennes mardi matin dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Nadège Desnoix, une adolescente de 17 ans, tuée le 24 mai 1994 à Château-Thierry, dans l’Aisne, a appris 20 Minutes de sources policières, confirmant une information du Parisien. « La famille est attentive à cette garde à vue, nous verrons ce qu’il en ressortira », a confié, prudent, l’avocat de la famille, Me Arnaud Miel. Pour l’heure, le parquet se refuse à tout commentaire.

C’est un prélèvement ADN qui est à l’origine de ce spectaculaire rebondissement. Selon nos informations, l’homme, « très défavorablement » connu des services de police, a été mis en cause au printemps 2021 dans une affaire de violences conjugales à Bar-le-Duc, dans la Meuse, où il réside. Son ADN a alors été ajouté au Fichier national automatisé des empreintes génétiques et a « matché » avec celui prélevé sur la scène de crime de 1994. La trace d’un ADN masculin inconnu avait, en effet, été relevée sur le chouchou de la jeune victime lorsque tous les scellés ont été réexaminés en 2011, à la faveur des progrès de la science.

Selon une source proche de l’enquête, le suspect était également connu pour une affaire d’enlèvement de mineur survenue en 1996 et un viol sur mineur en 2000. Comment, dès lors, expliquer que son ADN ne figurait pas déjà au fichier des empreintes génétiques, créé en 1998 et entrée en vigueur cette année-là ? C’est ce que l’enquête devra notamment s’attacher à établir.

La piste Fourniret

Dans cette affaire, de nombreuses pistes ont été explorées, à commencer par celle de Michel Fourniret, l’« ogre des Ardennes ». Des comparaisons ont notamment été menées au printemps entre l’ADN découvert sur un matelas retrouvé dans la camionnette du tueur en série et celui de la lycéenne. Mais c’est donc une autre piste qui est désormais privilégiée, vingt-sept ans après la découverte du corps de Nadège Desnoix, sur le bord un chemin bordant l'A4, à proximité du lycée technique Jules-Verne où elle était élève en classe de première. L’autopsie a révélé qu’elle avait été étranglée et poignardée à de nombreuses reprises mais n’avait pas subi de viol.

Le suspect, qui résidait dans la même région que la victime au moment des faits, est actuellement entendu par les enquêteurs de la police judiciaire de Creil et de l’Office central pour la répression des violences aux personnes qui possède une cellule spécialisée dans le traitement des « cold cases ».

 

Caroline Politi

 

Publié le 01/12/21

 

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L'évolution des céphalopodes est encore plus étrange que nous le pensions 

L'évolution des céphalopodes est encore plus étrange que nous le pensions  | Think outside the Box | Scoop.it

Une étude récente et surprenante suggère que les céphalopodes évoluent différemment de presque tous les autres organismes sur la planète. Poulpes, calmars et seiches peuvent en effet modifier régulièrement leurs séquences d’ARN (acide ribonucléique) afin de s’adapter à leur environnement.

 

Au cours des soixante dernières années, les calmars et les pieuvres ont littéralement envahi les eaux des océans et leur population n’a de cesse d’augmenter de façon exponentielle. Les céphalopodes parviennent en effet à s’adapter plus vite que les autres animaux marins aux changements délétères que subit constamment l’océan tels que le réchauffement climatique, la pollution du milieu marin et l’épuisement des ressources en eau. Mais comment font-ils ? Une étude récente menée par le biologiste Joshua Rosenthal, du laboratoire de biologie marine des États-Unis, suggère que les poulpes ainsi que certaines espèces de calmars et de seiches modifient régulièrement leur séquence d’ARN (acide ribonucléique) afin de s’adapter à leur environnement.

 

Chez les animaux multicellulaires, ces changements s’opèrent généralement par une mutation génétique au niveau de l’ADN. Pour vulgariser, imaginez une cuisine. L’ADN serait la recette et l’ARN le chef suivant cette recette dans chaque cellule et assurant la production des protéines nécessaires au bon maintient de l’organisme. Sauf que l’ARN ne se contente pas d’exécuter aveuglément les instructions. De temps en temps, il improvise en rajoutant ou modifiant quelques ingrédients. On appelle ça l’édition d’ARN qui est en fait une modification post-transcriptionnelle des ARN changeant la séquence codante existant au niveau de l’ADN.

Quand un tel processus se produit, il peut changer la façon dont les protéines fonctionnent, permettant à l’organisme d’affiner son information génétique sans subir effectivement des mutations génétiques. Mais la plupart des organismes ne jouent pas vraiment avec cette méthode, celle-ci provoquant plus de problèmes que de solutions. Ainsi, la plupart des organismes, comme nous, ne prennent pas de risques. Mais il semblerait que les céphalopodes en aient décidé autrement : « Avec les céphalopodes, ce n’est pas l’exception, c’est la règle. Une règle qui veut que la plupart des protéines sont en cours de modification », explique le coauteur de l’étude Eli Eisenberg, biophysicien à l’Université de Tel Aviv, en Israël.

En 2015, des chercheurs découvraient en effet que le calamar éditait plus de 60 % de l’ARN dans son système nerveux. Ces modifications ont essentiellement modifié la physiologie de son cerveau, sans doute pour s’adapter à diverses conditions de température dans l’océan. Encore plus surprenant, cette nouvelle étude suggère qu’au moins deux espèces de poulpes et une de seiche font exactement la même chose. Les chercheurs se demandent maintenant si l’édition de l’ARN pourrait contribuer à l’intelligence remarquable de ces animaux.

 

Source

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De l'ADN aurait révélé l'identité de Jack l'Eventreur

De l'ADN aurait révélé l'identité de Jack l'Eventreur | Think outside the Box | Scoop.it
Photo non datée du Dr Jari Louhelainen, de l'université John Moores de Liverpool, en Grande-Bretagne, procédant à des tests ADN sur un châle retrouvé le 30 septembre 1888 sur la scène de crime de la 4e victime de Jack l'éventreur

Un détective britannique affirme avoir découvert l'identité réelle de Jack l'Eventreur grâce à une preuve vieille de 126 ans. Le livre décrivant cette enquête paraît mardi en Grande-Bretagne.


Le mystère de Jack l'Eventreur pourrait avoir été résolu après plus d'un siècle d'enquête. Un détective britannique du nom de Russel Edwards a déclaré dimanche avoir découvert la preuve de la culpabilité d'un des suspects principaux de l'affaire: Aaron Kosminski. La preuve en question est un châle qui aurait été récupéré sur la quatrième scène de crime de l'assassin le plus connu au monde. Le détective affirme d'ailleurs au quotidien britannique The Independant: "J'ai la seule preuve médico-légale dans toute l'histoire de cette affaire."  

Jack l'Eventreur, qui a sévi à Londres en 1888, a mutilé et tué au moins cinq prostituées dans le quartier londonien de Whitchapel. De nombreux suspects ont été envisagés mais quelques uns sortent du lot. Parmi eux, Aaron Kosminski, immigré juif polonais ayant fui les pogroms russes. Il pratiquait le métier de barbier dans le quartier de Whitechapel. 

Une analyse ADN tranche l'affaire

Russel Edwards a acheté le châle à une vente aux enchères dans la ville de Suffolk en 2007. Il affirme que le tissu a été récupéré sur le lieu du meurtre de Catherine Eddows, la 4e victime de l'Eventreur, par un officier de police afin d'être offert à sa femme. Le tissu maculé de sang n'a pas été porté par la femme de l'officier de police qui l'a conservé comme un héritage de famille. Après avoir examiné l'étoffe, le détective remarque les substances corporelles présentes. 

Avec l'aide de Jari Louhelainen, spécialiste en biologie moléculaire, l'enquêteur a découvert du sang et du sperme sur l'étoffe. Il a ensuite retrouvé les descendants de Catherine Eddows ainsi que ceux de Kosminski afin de comparer les ADN retrouvés sur châle. Les tests aillant un résultat positif, le détective affirme que Aaron Kosminski et Jack l'Eventreur ne font qu'un.  

Des résultats restant à confirmer

Russel Edwards est sûr de sa découverte, ce qu'il déclare fermement: "J'ai passé 14 ans à travailler dessus, et nous avons sans aucun doute résolu le mystère de l'identité de Jack l'Eventreur." Cette analyse laisse cependant beaucoup de place au doute comme l'affirme le professeur Sir Alec Jeffreys à The Independent: "Cette affirmation doit être soumise à l'examen de scientifiques, avec une analyse détaillée de la provenance du châle et du test ADN mené sur les descendants." 

Le résultat de l'enquête n'est donc pas officiel, cela n'empêche pas Russel Edwards de faire paraître un livre sur son enquête intitulé "Naming Jack the Ripper" dès mardi en Grande-Bretagne.


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/de-l-adn-aurait-revele-l-identite-de-jack-l-eventreur_1573876.html#ve5XFHiGB0tVOkOi.99
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DNA Building Blocks Can Be Made in Space

NASA-funded researchers have evidence that some building blocks of DNA, the molecule that carries the genetic instructions for life, found in meteorites were likely created in space. The research gives support to the theory that a "kit" of ready-made parts created in space and delivered to Earth by meteorite and comet impacts assisted the origin of life.

 

Des morceaux d’ADN dans les météorites : 

 

Cette fois, on en est certain: des météorites abritent bien des molécules organiques, premières briques de la vie. Celle-ci pourrait donc avoir été importée sur Terre dans les premiers âges par un bombardement d'astéroïdes, sous forme de molécules organiques qui en interagissant auraient peu à peu formé des molécules plus complexes, de l'ADN, puis des cellules, puis, bien plus tard, l'homme !

Ce n'est pas la première fois qu'une telle nouvelle est annoncée. Mais à chaque fois, un doute subsistait : comment être sûr qu'il ne s'agit pas bêtement de ces molécules qui abondent sur la Terre, et qui auraient contaminé la météorite au fil des années ?

 

Une contamination terrestre peu probable

Jim Cleaves, du Laboratoire de Geophysique de Carnegie, a répété l'expérience dans 12 échantillons de météorites, trouvées pour la plupart dans la glace de l'Antarctique. Bilan : de l'adénine et de la guanine, constituants de base de l'ADN. Mais surtout... des traces de purine. Celles-ci ressemblent aux bases azotées de l'ADN, mais n'interviennent absolument pas dans la chimie du vivant. Alors pourquoi le signaler ? C'est quelles sont rarissimes sur Terre ! Ce serait une coïncidence incroyable que les météorites soient tombées pile sur un endroit contenant ces molécules ! La découverte de ces molécules parmi toutes les autres tend à prouver qu'elles proviennent toutes bien de la météorite, et non d'une contamination terrestre.

Mais les coïncidences existent. Les chercheurs ont donc analysé la glace et le sol où les météorites ont été découvertes. S'ils ont trouvé de la guanine et de l'adénine en proportion bien plus faible que dans la météorite, pas la moindre molécule de purine !

 

Astéroïdes en laboratoire

Pour enfoncer le clou, ils ont reproduit en laboratoire les conditions chimiques qui règnent dans un astéroïde. A partir de cyanure d'hydrogène, d'ammoniac et d'eau, et ont réussi par cette technique à synthétisées toutes les nucléobases citées précédemment.

Au final, ce triple succès renforce l'idée selon laquelle les premières molécules importantes pour le développement de la vie auraient été apportées dans l'océan primordial terrestre par les astéroïdes, en un mot : que la vie serait tombée du ciel.

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COVID : échange de gènes entre virus et avec l'homme

Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !
Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection
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NASA might modify the DNA of astronauts going to Mars

NASA might modify the DNA of astronauts going to Mars | Think outside the Box | Scoop.it

Astronauts are some of the bravest men and women on the face of the planet, but the first crew to venture past the Moon and head all the way to Mars will be pioneers of an entirely new variety. They’ll also be at a potentially extreme risk of a variety of ailments that comes with such a journey, including an increased probability of cancer due to radiation from space. A new proposal could change that, with NASA considering the possibility of actually modifying the DNA of Mars travelers in order to make their bodies more resilient to the dangers of the trip.

Dr. Douglas Terrier, NASA’s acting Chief Technologist, reportedly spoke about the possibility of tweaking the DNA of Mars astronauts during a recent event in London. “We’re looking at a range of things,” Terrier told The Times. “From drug therapies and those seem to be quite promising, to more extreme things like epigenetic modification all the way to manipulation. I think those have a lot of ethical consequences so they’re still in the experimental thought stages.”

DNA manipulation and modification is obviously an incredibly extreme step to take, but it could produce real benefits for any Earthlings hoping to make it to Mars in good health. When traveling outside of Earth’s protection, the high-energy particles bombarding astronauts in space are imperceptible, but post real dangers.

According to NASA, astronauts aboard the International Space Station experience up to ten times the radiation that we deal with here on Earth. On the surface of our planet, Earth’s magnetic field protects us from the bulk of the charged particles flying towards us, but astronauts obviously don’t have that safeguard. For a long-haul trip like Mars, the crew would be exposed to an incredible amount of radiation and NASA is still figuring out how to deal with it.

DNA alteration might not be the only solution, however and other possible protective measures like special suits or modifications to the spacecraft itself have been suggested. NASA’s current plans focus on an orbital journal to Mars sometime around 2030, so there’s still time to figure it out.

 

By Mike Wehner, BGR

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Was It Wrong for Scientists to Create a Pig-Human Hybrid Embryo? 

Was It Wrong for Scientists to Create a Pig-Human Hybrid Embryo?  | Think outside the Box | Scoop.it

Scientists at the Salk Institute in California have created a part-human, part-pig embryo. Bioethicist Arthur Caplan told us about the ethical concerns involved in mixing human and animal DNA.

(...)

Jacques Le Bris's insight:

Malgré une rumeur persistante, il est actuellement impossible de confirmer, ou d'infirmer, que Trump soit le résultat d'une telle hybridation homme-porc.

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L'ADN, disque dur du futur

L'ADN, disque dur du futur | Think outside the Box | Scoop.it
Les chercheurs sont désormais capables de synthétiser et de lire des molécules artificielles d'ADN contenant des informations comme du texte, de l'image ou du son.

Le monde dans lequel nous vivons regorge de données numériques dont l'archivage pose de nombreux problèmes. Tous les supports existants ont des durées de vie relativement faibles, n'excédant pas, au mieux, quelques dizaines d'années. Les spécialistes de la bio-informatique rêvent donc depuis la fin des années 80 de stocker des informations dans l'ADN, la molécule très stable qui code le programme génétique des êtres vivants. En théorie, quelques grammes d'ADN pourraient contenir pendant des milliers d'années les informations contenues dans plusieurs milliers de gros disques durs de plus de 500 Go.

Cette piste de recherche, loin de relever de la science-fiction, a récemment fait l'objet de travaux très prometteurs. Une équipe européenne de l'institut européen de bio-informatique (EMLB-EBI) basé à Londres et dirigée par Nick Goldman rapporte jeudi dans la revue Nature avoir réussi à produire puis à décoder de l'ADN contenant différentes données: un enregistrement mp3 du discours «I have a dream» de Martin Luther King, une photo de l'institut, une copie de l'article historique de Watson et Crick décrivant la structure moléculaire des composant de l'ADN et un texte contenant l'ensemble des sonnets de Shakespeare.

«Un minuscule grain de poussière» d'ADN obtenu


Nick Goldman pointe le «grain d'ADN» dans lequel sont stockées les données.

La première partie du travail a consisté à transformer la version numérique de ces documents, une succession de 0 et de 1, en un code ADN - une succession de lettres A, C, T ou G correspondants aux différents barreaux dont peut être composée la molécule en double hélice. Comme il n'est pas possible de synthétiser une molécule très longue, les chercheurs ont décomposé le code en milliers de séquences plus courtes se recoupant les unes les autres et intégrant une information sur leur place dans la séquence globale. Cette technique permet au passage de gommer les éventuelles erreurs dans la fabrication ou la lecture du code ADN.

L'entreprise américaine Agilent s'est alors occupée de produire la centaine de milliers de brins d'ADN commandés par les chercheurs puis les ont dupliqué à 12 millions d'exemplaires avant de les lyophiliser pour qu'ils se conservent mieux. Ils ont alors renvoyé «le minuscule grain de poussière» obtenu et contenant toutes les données. L'équipe européenne a alors mis en place des techniques traditionnelles de séquençage pour décoder l'ADN de synthèse reçu. Ils ont ainsi pu reconstituer les fichiers d'origine sans la moindre erreur visible.

10.000 euros le Mo mais un coût de conservation quasi-nul

(...)

Jacques Le Bris's insight:

Le nom de ce Monsieur me plait bien !

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