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Quitter la Place du Palais de Justice, en songes. Le temps de se donner à l’escalier paraissant -même un jour gris-, emprunter à la lumière. Et, regard clos, pareil qu’en écho à un cloître, puis soudain face à un des « portraits d’argent » de l’exposition : c’est ainsi qu’il faudrait pouvoir se retrouver en la scénographie dessinée par les Commissaires. Caroline Bongard et Mathieu Buard ont avec art fait vocabulaire de la phrase que nous, visiteurs, allons agir...
©Thierry Chassepoux
La salle dit la sérénité, le quasi-sacré, tellement vivants, du travail de Pierre David. S’y trouver, donc. Pour les amoureux du dessin, c’est un vrai souffle ! Et en écho, plus tard, sentir, ressentir… avoir noué avec l’intemporel.
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L’exposition « De l’usage de l’autre » présente toute la diversité du travail de l’artiste avec plus de 70 oeuvres : peintures, dessins, photographies, mobiliers, céramiques. Elle illustre un art polymorphe qui interroge à la fois les formes du dessin académique et les phénomènes de société les plus contemporains : le genre, la citoyenneté, l’appartenance à un groupe social, tous définis selon des codes visibles ou invisibles.
