Les deux, face-à-face et qui, comme en une rhétorique des corps, sont en tension, voire en franche opposition - de quoi parfois naît plus de lumière et de sens. Le deux, en tête-à-tête, dos à dos, en côte à côte ou au coude-à-coude. Couple de la construction, de la bonne intelligence ; il y a là le tandem de forces qui, comme en physique -et pourvu que les actions en restent coordonnées- génère de l'énergie et produit de la créativité...


Deux dans la sphère du coeur en la parentalité, deux mythique des amants. Deux des amis qui en font un chef d'œuvre. Deux de la simple cohabitation, fut-elle sous l'égide du hasard et où peut alors s'exprimer l'apparemment insignifiant et cependant crucial respect faisant de l'un, et, de l'autre, ceux qui porteront rien moins que... le creuset humain. Il y a tant de figures à ce qui nous réunit en tant qu'êtres...


Et l'on est bien deçà du brasier que sont ces deux dans le malström. Pensons à la foule : poussière du chacun seul réduit à l'impuissance et cependant possible puissance dix. La foule au "profil" pour ainsi dire statistique ne parlant à personne. Celle dont Victor Hugo illustrait qu'elle peut advenir en peuple. Eté indien, disais-je : pensons le chaos qui vient...

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