Google a été mis en demeure par la CNIL en raison de plusieurs manquements à la loi du 6 janvier 1978 modifiée. Pour autant, la sanction prononcée (qui n’équivaut qu’à 0,0003 % du chiffre d’affaires mondial de Google en 2012) s’apparente finalement plus à l’octroi d’un laisser passer qu’à une mise en garde à toutes les organisations manipulant des données à caractère personnel. En effet, au regard de la multiplicité des facteurs aggravants (nombreux écarts à la loi sur des traitements sensibles, nombre de clients concernés, non coopération de Google), une telle condamnation peut paraître rassurante pour une organisation « plus classique », qui ne craindra alors que des sanctions minimes.
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