M. Howarth a publié dans la revue Climatic Change, en avril 2011, avec Renee Santoro et Anthony Ingraffea, le premier article montrant que l’exploitation du gaz de schiste entraînait des émissions très importantes de méthane, un puissant gaz à effet de serre (1).
Cet article a fait l’effet d’une bombe, alors que l’industrie du gaz de schiste était – et reste – en phase de développement accéléré aux Etats-Unis. Depuis, les estimations des chercheurs ont été confirmées par d’autres études, notamment celle d’une équipe de l’université du Colorado, publiée dans le Journal of Geophysical Research en février (Petron et al.).