"Il n’est pas impossible que l’écueil de l’e-réputation (cyber- ou web-réputation, ou simplement réputation numérique) ne soit le révélateur, le cristallisateur, d’une nouvelle prise de conscience de certaines dimensions de l’Internet.

Alors que le G29 publie ses lignes directrices tant attendues sur l’interprétation à donner à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 13 mai dernier, rappelant l’existence d’un droit à l’oubli (...), se dessine peu à peu un nouveau regard, une nouvelle prise de conscience du phénomène Internet sous l’angle juridique, c’est-à-dire sous l’angle des garde-fous et autres règles qui s’imposent aux acteurs économiques et aux êtres humains dans la plupart des pays du monde pour garantir à la fois des droits, des devoirs et des libertés..."