L’agriculture de conservation est née de la perte des sols constatée dès la première moitié du XXe siècle dans les grands openfields américains : les sols laissés nus durant des mois étaient exposés à l’érosion du vent, de l’eau, avec, comme conséquences, les fameuses tempêtes de poussière américaines des années 1930. Pour y remédier et préserver leur outil de travail, le sol, les agriculteurs ont compris qu’il devenait indispensable d’y maintenir un couvert végétal permanent et de limiter substantiellement le travail du sol.
Image :